• Deployment of community health workers across rural sub-Saharan Africa: financial considerations and operational assumptions Research

    McCord, Gordon C; Liu, Anne; Singh, Prabhjot

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Fournir des conseils en termes de coûts pour le développement d'un système d'agents de santé communautaires (ASC) localement adaptable et évolutif à l'échelle nationale, au sein des systèmes de soins de santé primaires en Afrique sub-saharienne. MÉTHODES: Les coûts annuels de formation, d'équipement et de déploiement des ASC dans les régions rurales d'Afrique subsaharienne ont été calculés en utilisant les données publiées et celles du projet Villages du Millénaire. Les hypothèses du modèle sont de nature à permettre aux gouvernements nationaux d'adapter le sous-système d'ASC aux besoins nationaux et de déployer une moyenne d'un ASC pour 650 habitants de milieux ruraux d'ici 2015. Le sous-système des ASC a été chiffré à l'aide des données d'un système d'information géographique (SIG) sur la population, les étendues urbaines, la prévalence de maladies au niveau national et infranational,et les coûts unitaires (sur le terrain, pour les salaires et le matériel). Le modèle est facile à reproduire et à configurer. Les pays peuvent l'adapter aux prix locaux, aux salaires, à la densité de population et aux charges de morbidité dans différentes zones géographiques. RÉSULTATS: Le coût annuel moyen pour déployer des ASC prenant en charge l'ensemble de la population rurale d'Afrique subsaharienne d'ici 2015 serait d'environ 2,6 milliards (c.à.d. 2 600 millions) de dollars. Cette somme, qui doit être fournie à la fois par les gouvernements nationaux et les bailleurs de fonds, correspond à 6,86 dollars par an et par habitant couvert par le sous-système d'ASC, et à 2,72 dollars par an et par habitant. Il faudrait en outre compter un montant moyen annuel de 3 750 dollars pour former, équiper et assister chaque ASC. CONCLUSION: Des sous-systèmes complets d'ASC peuvent être déployés en Afrique sub-saharienne pour un coût modeste par rapport aux coûts prévus du système de soins de santé primaires. Compte tenu de leurs succès attestés, ils constituent un complément solide aux structures de soins dans les contextes ruraux africains.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Facilitar asesoramiento sobre los costes necesarios para desarrollar un sistema de trabajadores comunitarios de la salud (TCS) con capacidad para adaptarse a ámbitos locales y con flexibilidad a nivel nacional, en el marco de los sistemas sanitarios de atención primaria en el África subsahariana. MÉTODOS: Se estimaron los gastos anuales para la capacitación, el equipamiento y el despliegue de los trabajadores comunitarios de la salud en las zonas rurales del África subsahariana mediante el análisis de datos procedentes de la literatura, así como del Proyecto Aldeas del Milenio. Los supuestos del modelo son adecuados para permitir a los gobiernos nacionales adaptar el subsistema de los trabajadores comunitarios de la salud a las necesidades nacionales, así como para realizar un despliegue medio de un trabajador comunitario de la salud por cada 650 habitantes en las zonas rurales antes de 2015. El subsistema de trabajadores comunitarios de la salud descrito se calculó mediante el análisis de datos del sistema de información geográfica (GIS, por sus siglas en inglés) sobre la población, los territorios urbanos, la incidencia de enfermedades a nivel nacional y subnacional, así como los costes unitarios (en el campo de salarios y necesidades básicas). El modelo puede configurarse y reproducirse con facilidad. Los países pueden adaptarlo a los precios, los salarios, la densidad demográfica, así como a la carga de enfermedades locales en distintas áreas geográficas. RESULTADOS: Se estima que el coste medio anual por el despliegue de trabajadores comunitarios de la salud para prestar atención a toda la población de las zonas rurales del África subsahariana antes de 2015 sería de unos 2,6 billones (es decir, 2 600 millones) de dólares estadounidenses (US$). Dicha suma, que será cubierta tanto por los gobiernos nacionales como por los socios donantes, se traduce en US$ 6,86 anuales por habitante, cubierta por el subsistema de trabajadores comunitarios de la salud, y en US$ 2,72 anuales por habitante. Asimismo, la capacitación, el equipamiento y el apoyo a cada TCS supondría una media anual de US$ 3750. CONCLUSIÓN: Se pueden desplegar subsistemas integrales de trabajadores comunitarios de la salud en todo el África subsahariana por un coste modesto, si se compara con los costes previstos para un sistema de atención sanitaria primaria. A juzgar por los éxitos documentados, estos ofrecen un sólido complemento para la atención en servicios sanitarios en entornos rurales de África.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To provide cost guidance for developing a locally adaptable and nationally scalable community health worker (CHW) system within primary-health-care systems in sub-Saharan Africa. METHODS: The yearly costs of training, equipping and deploying CHWs throughout rural sub-Saharan Africa were calculated using data from the literature and from the Millennium Villages Project. Model assumptions were such as to allow national governments to adapt the CHW subsystem to national needs and to deploy an average of 1 CHW per 650 rural inhabitants by 2015. The CHW subsystem described was costed by employing geographic information system (GIS) data on population, urban extents, national and subnational disease prevalence, and unit costs (from the field for wages and commodities). The model is easily replicable and configurable. Countries can adapt it to local prices, wages, population density and disease burdens in different geographic areas. FINDINGS: The average annual cost of deploying CHWs to service the entire sub-Saharan African rural population by 2015 would be approximately 2.6 billion (i.e. 2600 million) United States dollars (US$). This sum, to be covered both by national governments and by donor partners, translates into US$ 6.86 per year per inhabitant covered by the CHW subsystem and into US$ 2.72 per year per inhabitant. Alternatively, it would take an annual average of US$ 3750 to train, equip and support each CHW. CONCLUSION: Comprehensive CHW subsystems can be deployed across sub-Saharan Africa at cost that is modest compared with the projected costs of the primary-health-care system. Given their documented successes, they offer a strong complement to facility-based care in rural African settings.
  • Maternal health care utilization in Viet Nam: increasing ethnic inequity Research

    Målqvist, Mats; Lincetto, Ornella; Du, Nguyen Huy; Burgess, Craig; Hoa, Dinh Thi Phuong

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier les modifications du fossé des inégalités, survenues entre 2006 et 2010, en termes de fréquentation des soins prénatals et d’accouchement dans les établissements de santé, chez les femmes du Viet Nam. MÉTHODES: Les données démographiques, socio-économiques et obstétriques des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été extraites de l’Enquête en grappes à indicateurs multiples, effectuée au Viet Nam en 2006 (MICS3) et en 2010-2011 (MICS4). Une régression logistique multivariée a été effectuée pour déterminer si la fréquentation des soins prénatals et le lieu de l’accouchement étaient significativement associés au niveau d’éducation de la mère, à l’origine ethnique de la mère (Kinh/Hoa par rapport aux autres), à la richesse du foyer et au lieu de résidence (urbain ou rural). Ces variables indépendantes correspondent au cadre d’analyse de la Commission sur les déterminants sociaux de la santé. RÉSULTATS: Des écarts importants entre les populations urbaines et rurales ont été constatés dans le MICS3 et dans le MICS4. Bien que la fréquentation des soins prénatals et les taux d’accouchement des établissements de santé se soient nettement améliorés entre les enquêtes (de 86,3 à 92,1% et de 76,2 à 89,7%, respectivement), les inégalités ont augmenté, en particulier entre les ethnies. Le risque de ne pas accoucher dans un établissement de santé a augmenté de façon significative chez les femmes issues des minorités ethniques des zones rurales. En 2006, ce risque était près de cinq fois plus élevé que chez les femmes de l’ethnie majoritaire Kinh/Hoa (rapport des cotes, RC: 4,67, intervalle de confiance IC à 95%: de 2,94 à 7,43); en 2010-2011, il a presque été multiplié par 20 (RC: 18,8; IC à 95%: de 8,96 à 39,2). CONCLUSION: L’inégalité dans l’utilisation des soins de santé maternelle a augmenté progressivement au Viet Nam, principalement chez les ethnies, et les groupes vulnérables du pays risquent d’être laissés pour compte. Les décideurs des soins de santé devraient cibler ces groupes, en mettant en place une action positive et des interventions tenant compte de la culture.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Investigar los cambios que tuvieron lugar entre 2006 y 2010 en la brecha de desigualdad respecto a la asistencia a cuidados prenatales y la prestación sanitaria en instalaciones sanitarias a mujeres de Viet Nam. MÉTODOS: Se obtuvieron datos demográficos, socio-económicos y obstétricos de mujeres de edades comprendidas entre los 15 y 49 años, a partir de la encuesta a base de indicadores múltiples de Viet Nam para los períodos 2006 (MICS3) y 2001-2011 (MICS4). Se realizó un análisis de regresión logística multivariada para determinar si la asistencia a cuidados prenatales y el lugar de prestación sanitaria estaban significativamente vinculados con la educación de la madre, la etnia materna (Kinh y Hoa frente a otras), los recursos familiares, así como el lugar de residencia (urbano frente a rural). Estas variables independientes corresponden al marco analítico de la Comisión sobre Determinantes Sociales de la Salud. RESULTADOS: Se hallaron grandes diferencias entre las poblaciones rurales y urbanas, tanto en MICS3 como en MICS4. Pese a que los índices de la asistencia a cuidados prenatales y de la tasa de partos en instalaciones sanitarias mejoraron substancialmente entre las encuestas (del 86,3 al 92.1% y del 76,2 al 89,7%, respectivamente), aumentaron las desigualdades, sobre todo en función del origen étnico. El riesgo de no dar a luz en un centro de salud aumentó significativamente entre las mujeres pertenecientes a minorías étnicas residentes en zonas rurales. En 2006, dicho riesgo era cinco veces mayor entre las mujeres de las etnias Kinh/Hoa (mayoría) (índice de probabilidad, IP: 4,67; 95% intervalo de confianza, IC: 2,94 - 7,43); en 2010-2011 llegó a ser casi 20 veces mayor (IP: 18,8; 95% IC: 8,96 - 39,2). CONCLUSIÓN: La desigualdad en la utilización de los servicios maternos ha aumentado progresivamente en Viet Nam, sobre todo, entre las distintas etnias. Asimismo, los grupos desfavorecidos del país están en riesgo de marginalidad. Las autoridades sanitarias deben orientarse hacia estos grupos por medio de acciones afirmativas, así como de intervenciones culturalmente sensibles.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To investigate changes that took place between 2006 and 2010 in the inequity gap for antenatal care attendance and delivery at health facilities among women in Viet Nam. METHODS: Demographic, socioeconomic and obstetric data for women aged 15 - 49 years were extracted from Viet Nam's Multiple Indicator Cluster Survey for 2006 (MICS3) and 2010 - 2011 (MICS4). Multivariate logistic regression was performed to determine if antenatal care attendance and place of delivery were significantly associated with maternal education, maternal ethnicity (Kinh/Hoa versus other), household wealth and place of residence (urban versus rural). These independent variables correspond to the analytical framework of the Commission on Social Determinants of Health. FINDINGS: Large discrepancies between urban and rural populations were found in both MICS3 and MICS4. Although antenatal care attendance and health facility delivery rates improved substantially between surveys (from 86.3 to 92.1% and from 76.2 to 89.7%, respectively), inequities increased, especially along ethnic lines. The risk of not giving birth in a health facility increased significantly among ethnic minority women living in rural areas. In 2006 this risk was nearly five times higher than among women of Kinh/Hoa (majority) ethnicity (odds ratio, OR: 4.67; 95% confidence interval, CI: 2.94 - 7.43); in 2010 - 2011 it had become nearly 20 times higher (OR: 18.8; 95% CI: 8.96 - 39.2). CONCLUSION: Inequity in maternal health care utilization has increased progressively in Viet Nam, primarily along ethnic lines, and vulnerable groups in the country are at risk of being left behind. Health-care decision-makers should target these groups through affirmative action and culturally sensitive interventions.
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