• In this month's Bulletin

  • Asian tsunami: death-toll addiction and its downside Editorials

    Thieren, Michel
  • The challenge of private insurance for public good Editorials

    Evans, David B.; Carrin, Guy; Evans, Timothy G.
  • Efforts under way to stem 'brain drain' of doctors and nurses News

    Nullis-Kapp, Clare
  • How can health research help to save 500 000 mothers? News

    Braine, Theresa
  • Tsunami body count is not a ghoulish numbers game WHO News

    Fleck, Fiona
  • WHO in the tsunami crisis WHO News

  • Emergency doctor says WHO has key role in health crises WHO News

  • Socioeconomic differences in the burden of disease in Sweden Research

    Ljung, Rickard; Peterson, Stefan; Hallqvist, Johan; Heimerson, Inger; Diderichsen, Finn

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Les auteurs ont tenté d'analyser dans quelle mesure la charge de morbidité totale en Suède, évaluée en années de vie corrigées de l'incapacité (DALY), est la conséquence d'inégalités en matière de santé entre les groupes socioéconomiques. Ils se sont également efforcés de déterminer comment cette charge inégale se répartit entre les différents groupes de morbidité et groupes socioéconomiques. MÉTHODES: Les auteurs ont analysé les données de l'étude sur la charge de morbidité en Suède. Ils ont pris en compte tous les suédois, hommes et femmes, appartenant à trois classes d'âge (15-44, 45-64, 65-84) et à cinq grands groupes socioéconomiques. Ils ont analysé les 18 groupes de morbidité et de traumatisme représentant 65 % de la charge de morbidité totale, à l'aide des fractions attribuables, de l'indice de pente d'inégalité et de l'indice relatif d'inégalité. RÉSULTATS: Environ 30 % de la charge de morbidité féminine et 37 % de la charge de morbidité masculine correspond à une grandeur différentielle résultant d'inégalités socioéconomiques en matière de santé. Une forte proportion de cette charge inégalement répartie pèse sur les travailleurs manuels non qualifiés. Les plus importants facteurs d'inégalité en matière de santé parmi les femmes sont l'insuffisance coronarienne, la dépression ou la névrose et l'accident vasculaire cérébral. Chez les hommes, les facteurs majeurs sont l'insuffisance coronarienne, l'alcoolisme et les traumatismes auto-infligés. CONCLUSION: La présente étude est la première à utiliser les écarts socioéconomiques, mesurés par la position socioéconomique, pour évaluer la charge de morbidité en DALY. Les auteurs ont constaté qu'en Suède, un tiers de la charge de morbidité étudiée était inégalement répartie. Les études consacrées aux inégalités socioéconomiques dans la charge de morbidité prenant en compte à la fois la mortalité et la morbidité peuvent aider les décideurs politiques à comprendre l'ampleur des inégalités en matière de santé entre les différents groupes de morbidité.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Decidimos analizar qué parte de la carga de morbilidad total de Suecia, medida en años de vida ajustados en función de la discapacidad (AVAD), se deben a las desigualdades en salud entre los distintos grupos socioeconómicos. Otro objetivo fue determinar cómo se distribuye esa carga desigual entre los diferentes grupos de enfermedades y grupos socioeconómicos. MÉTODOS: Se emplearon datos del Estudio de la Carga de Morbilidad en Suecia. Agrupamos a hombres y mujeres en tres grupos de edad (15-44, 45-64, 65-84 años) y en cinco grandes grupos socioeconómicos. Se analizaron 18 grupos de enfermedades y traumatismos que contribuían al 65% de la carga total de morbilidad, usando para ello las fracciones atribuibles, la pendiente del índice de desigualdad y el índice relativo de desigualdad. RESULTADOS: Aproximadamente un 30% de la carga de morbilidad entre las mujeres y el 37% de la carga entre los hombres se deben a las desigualdades socioeconómicas en salud. Una gran parte de esa carga desigualmente distribuida recae en los trabajadores manuales no cualificados. Los factores que más contribuyen a las desigualdades en salud entre las mujeres son la cardiopatía isquémica, las depresiones o neurosis y los accidentes cerebrovasculares. En los hombres, los factores más importantes son la cardiopatía isquémica, la adicción al alcohol y las autolesiones. CONCLUSIÓN: Este es el primer estudio en el que se usan las diferencias socioeconómicas, medidas en función de la posición socioeconómica, para evaluar la carga de morbilidad basada en los AVAD. En Suecia, según nuestros resultados, un tercio de la carga que suponen las enfermedades consideradas se distribuye desigualmente. Los estudios de la relación entre desigualdades socioeconómicas y carga de enfermedades en los que se tienen en cuenta tanto la mortalidad como la morbilidad pueden ayudar a los formuladores de políticas a entender mejor la magnitud de las desigualdades en salud para distintos grupos de enfermedades.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: We sought to analyse how much of the total burden of disease in Sweden, measured in disability-adjusted life years (DALYs), is a result of inequalities in health between socioeconomic groups. We also sought to determine how this unequal burden is distributed across different disease groups and socioeconomic groups. METHODS: Our analysis used data from the Swedish Burden of Disease Study. We studied all Swedish men and women in three age groups (15-44, 45-64, 65-84) and five major socioeconomic groups. The 18 disease and injury groups that contributed to 65% of the total burden of disease were analysed using attributable fractions and the slope index of inequality and the relative index of inequality. FINDINGS: About 30% of the burden of disease among women and 37% of the burden among men is a differential burden resulting from socioeconomic inequalities in health. A large part of this unequally distributed burden falls on unskilled manual workers. The largest contributors to inequalities in health for women are ischaemic heart disease, depression and neurosis, and stroke. For men, the largest contributors are ischaemic heart disease, alcohol addiction and self-inflicted injuries. CONCLUSION: This is the first study to use socioeconomic differences, measured by socioeconomic position, to assess the burden of disease using DALYs. We found that in Sweden one-third of the burden of the diseases we studied is unequally distributed. Studies of socioeconomic inequalities in the burden of disease that take both mortality and morbidity into account can help policy-makers understand the magnitude of inequalities in health for different disease groups.
  • The global burden of disease attributable to low consumption of fruit and vegetables: implications for the global strategy on diet Research

    Lock, Karen; Pomerleau, Joceline; Causer, Louise; Altmann, Dan R.; McKee, Martin

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Les auteurs ont estimé la charge mondiale de morbidité attribuable à la faible consommation de fruits et de légumes, facteur de plus en plus reconnu de maladie cardiovasculaire et de cancer, et ont comparé son impact à celui d'autres facteur de risque morbide majeurs. MÉTHODES: La charge de morbidité attribuable à une absorption sous-optimale de fruits et de légumes a été estimée à partir d'informations relatives à la consommation de fruits et de légumes dans la population et de son association à six événements affectant la santé (insuffisance coronarienne, accident vasculaire cérébral, cancer de l'estomac, de l'œsophage, du côlon/rectum et du poumon). Les données provenant de ces deux sources ont été stratifiées par sexe, âge et région géographique (14 régions). RÉSULTATS: On estime que la mortalité totale dans le monde actuellement attribuable à une consommation insuffisante de fruits et de légumes peut atteindre jusqu'à 2635 millions de décès par an. Amener la consommation individuelle de fruits et de légumes à 600 g par jour (niveau de référence de choix) pourrait permettre de réduire la charge de morbidité totale dans le monde de 1,8 % et la charge d'insuffisance coronarienne et d'accident vasculaire cérébral respectivement de 31 et 19 %. Pour les cancers de l'estomac, de l'œsophage, du poumon et du côlon/rectum, les réductions potentielles seraient respectivement de 19, 20, 12 et 2 %. CONCLUSION: La présente étude montre l'impact potentiellement important que pourrait avoir une consommation accrue de fruits et de légumes sur l'apparition de nombreuses maladies non transmissibles. Elle fait ressortir la nécessité d'accorder un poids beaucoup plus important aux facteurs de risque alimentaires dans les politiques de santé publique, afin de s'opposer à la prévalence grandissante des maladies non transmissibles dans le monde entier, et incite à penser que l'initiative intersectorielle OMS/FAO pour la promotion des fruits et légumes proposée constituerait une composante essentielle de toute stratégie alimentaire mondiale.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimamos la carga mundial de morbilidad atribuible al consumo insuficiente de frutas y verduras, un factor de riesgo cada vez más reconocido de enfermedades cardiovasculares y cáncer, y comparamos su impacto con el de otros factores de riesgo de morbilidad importantes. MÉTODOS: Se calculó la carga de morbilidad atribuible a una ingesta subóptima de frutas y verduras a partir de la información disponible sobre el consumo de esos productos en la población y sobre su asociación a seis resultados de salud (cardiopatía isquémica, accidente cerebrovascular, y cánceres de estómago, esófago, colon/recto y pulmón). Los datos de ambas fuentes se estratificaron por sexo, edad y 14 regiones geográficas. RESULTADOS: La mortalidad mundial total atribuible a un bajo consumo de frutas y verduras se cifra actualmente en 2 635 000 defunciones anuales. El aumento del consumo individual de frutas y verduras hasta 600 g diarios (el punto de referencia de elección) podría reducir la carga mundial total de morbilidad en un 1,8%, y la carga de cardiopatía isquémica e ictus isquémico en un 31% y 19%, respectivamente. Para los cánceres de estómago, esófago, pulmón y colon/recto, las reducciones potenciales fueron del 19%, 20%, 12% y 2%, respectivamente. CONCLUSIÓN: Este estudio muestra el enorme impacto potencial del aumento de la ingesta de frutas y verduras como medida de reducción de la incidencia de numerosas enfermedades no transmisibles. Subraya también la necesidad de hacer mucho más hincapié en los factores de riesgo alimentarios en las políticas de salud pública si se desea hacer frente al aumento de las enfermedades no transmisibles observado en todo el mundo, e indica que la iniciativa intersectorial OMS/FAO propuesta para promover el consumo de frutas y verduras es un componente crucial de cualquier estrategia mundial centrada en el régimen alimentario.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: We estimated the global burden of disease attributable to low consumption of fruit and vegetables, an increasingly recognized risk factor for cardiovascular disease and cancer, and compared its impact with that of other major risk factors for disease. METHODS: The burden of disease attributable to suboptimal intake of fruit and vegetables was estimated using information on fruit and vegetable consumption in the population, and on its association with six health outcomes (ischaemic heart disease, stroke, stomach, oesophageal, colorectal and lung cancer). Data from both sources were stratified by sex, age and by 14 geographical regions. FINDINGS: The total worldwide mortality currently attributable to inadequate consumption of fruit and vegetables is estimated to be up to 2.635 million deaths per year. Increasing individual fruit and vegetable consumption to up to 600 g per day (the baseline of choice) could reduce the total worldwide burden of disease by 1.8%, and reduce the burden of ischaemic heart disease and ischaemic stroke by 31% and 19% respectively. For stomach, oesophageal, lung and colorectal cancer, the potential reductions were 19%, 20%, 12% and 2%, respectively. CONCLUSION: This study shows the potentially large impact that increasing fruit and vegetable intake could have in reducing many noncommunicable diseases. It highlights the need for much greater emphasis on dietary risk factors in public health policy in order to tackle the rise in noncommunicable diseases worldwide, and suggests that the proposed intersectoral WHO/FAO fruit and vegetable promotion initiative is a crucial component in any global diet strategy.
  • Socioeconomic status overrides age and gender in determining health-seeking behaviour in rural Bangladesh Research

    Ahmed, Syed Masud; Tomson, Göran; Petzold, Max; Kabir, Zarina Nahar

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier le comportement de recours aux soins des membres âgés (60 ans et plus) de foyers du Bengladesh rural, évaluer comment ce comportement diffère de celui des personnes plus jeunes (âge compris entre 20 et 59 ans) vivant dans le même foyer et étudier ses déterminants. MÉTHODES: Les auteurs ont mené des entretiens structurés pour obtenir des informations sur le comportement de recours aux soins des membres des foyers âgés de 20 ans et plus. Ils ont interrogé les sujets à propos des affections importantes éventuellement survenues dans les 15 jours précédant l'entretien. L'échantillon étudié était constitué de 966 foyers, dont au moins un membre était âgé de 60 ans ou plus (32 % des 3031 foyers). RÉSULTATS: Les auteurs ont relevé des différences importantes entre le comportement de recours aux soins des personnes âgées et celui des adultes plus jeunes. Environ 35 % en moyenne (405/1169) des personnes des deux tranches d'âge ayant signalé une maladie pendant les 15 jours précédents avaient choisi de se soigner eux-mêmes. Pour les deux tranches d'âge, le type de dispensateur le plus couramment consulté était un paraprofessionnel, tel qu'un médecin de village, un assistant médical ou un agent de santé de la communauté. La pauvreté du foyer s'est révélée un déterminant majeur du comportement de recours aux soins. L'odd ratio (OR) pour que les individus issus de foyers pauvres recourent à un traitement prescrit par un praticien allopathe non qualifié était de 0,6 (intervalle de confiance à 95 % : 0,40 - 0,78) et l'odd ratio pour que ces mêmes individus recourent à un traitement prescrit par un praticien allopathe qualifié était de 0,7 (intervalle de confiance à 95 % : 0,60 - 0,95). Dans le cas de soins ou d'un traitement autoprescrits, l'odd ratio était de 1,8 (intervalle de confiance à 95 % : 1,43-2,36). Le niveau d'étude du patient influait sur sa décision d'éviter les soins ou les traitements autoprescrits et les vendeurs de drugstore (qui n'ont habituellement ni autorisation, ni formation, mais qui diagnostiquent les maladies et vendent des médicaments) et de choisir à la place un praticien allopathe officiel (OR = 1,5, IC : 1,15-1,96). Une fois la pauvreté du foyer prise en compte, les auteurs n'ont pas relevé de différences en fonction de l'âge ou du sexe pour les dépenses affectées aux soins de santé. CONCLUSION: Les auteurs ont constaté que les indicateurs socioéconomiques constituaient le seul déterminant général du comportement de recours aux soins parmi la population étudiée et qu'ils prévalaient sur l'âge et le sexe, ainsi que sur le type d'affection dans le cas des dépenses consacrées aux soins de santé.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar el comportamiento de búsqueda de atención sanitaria de las personas de edad avanzada (> 60 años) de hogares rurales de Bangladesh, determinar cómo difiere su comportamiento del de las personas más jóvenes (20-59 años) del mismo hogar, y analizar los determinantes de la búsqueda de atención de salud. MÉTODOS: Se realizaron entrevistas estructuradas para obtener información sobre el comportamiento de búsqueda de atención sanitaria por parte de los miembros de la familia de 20 o más años de edad. Se les preguntó por los episodios de enfermedad grave sufridos durante los 15 días previos a la entrevista. La muestra constaba de 966 hogares en los que había al menos una persona de más de 60 años (32% de 3031 hogares). RESULTADOS: No encontramos ninguna diferencia sustancial del comportamiento de búsqueda de atención sanitaria entre las personas de edad y los adultos más jóvenes. Por término medio, aproximadamente un 35% (405/1169) de quienes declararon haber estado enfermos durante los 15 días previos en ambos grupos de edad optaron por la autoasistencia y el autotratamiento; en ambos grupos de edad el tipo de proveedor más consultado fue un paraprofesional, como un médico de aldea, un ayudante de medicina o un agente de salud comunitario. El grado de pobreza del hogar resultó ser un determinante fundamental del comportamiento de búsqueda de atención de salud. La razón de posibilidades (OR) de que los miembros de los hogares pobres solicitaran tratamiento a profesionales alopáticos no calificados fue de 0,6 (intervalo de confianza del 95% (IC) = 0,40-0,78), mientras que la razón de posibilidades de que los miembros de esos hogares solicitaran tratamiento a profesionales alopáticos calificados fue de 0,7 (IC del 95% = 0,60-0,95). Para la autoasistencia o el autotratamiento la OR fue de 1,8 (IC del 95% = 1,43-2,36). El nivel educativo de los pacientes influyó en su tendencia a evitar la autoasistencia y el autotratamiento, así como los consejos de los dependientes de establecimientos de venta de medicamentos (quienes generalmente no están habilitados ni formados para ese trabajo, pese a lo cual diagnostican enfermedades y venden medicinas), y a acudir en cambio a un profesional alopático formal (OR = 1,5; IC del 95% = 1,15 -1,96). Cuando se controló el efecto del grado de pobreza de los hogares, no se observó ninguna diferencia en función de la edad o el sexo en lo tocante al gasto de atención sanitaria. CONCLUSIÓN: Los indicadores socioeconómicos fueron el determinante único más generalizado del comportamiento de búsqueda de atención de salud entre la población estudiada, superando a la edad y el sexo, así como, en el caso del gasto en atención sanitaria, el tipo de enfermedad.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To study the health-seeking behaviour of elderly members (aged > 60 years) of households in rural Bangladesh, to ascertain how their behaviour differs from that of younger people (aged 20-59 years) living in the same household and to explore the determinants of health-seeking behaviour. METHODS: Structured interviews were conducted to elicit information on the health-seeking behaviour of household members aged > 20 years. Respondents were asked about major illnesses occurring within 15 days prior to the interview. The sample consisted of 966 households that had at least one resident who was aged > 60 (32% of 3031 households). FINDINGS: We found no major differences in health-seeking behaviour between elderly people and younger adults. On average about 35% (405/1169) of those who reported having been ill during the previous 15 days in both age groups chose self-care/self-treatment; for both age groups the most commonly consulted type of provider was a paraprofessional such as a village doctor, a medical assistant or a community health worker. A household's poverty status emerged as a major determinant of health-seeking behaviour. The odds ratio (OR) that individuals from poor households would seek treatment from unqualified allopathic practitioners was 0.6 (95% confidence interval (CI) = 0.40-0.78); the odds ratio that individuals from poor households would seek treatment from qualified allopathic practitioners was 0.7 (95% CI = 0.60-0.95). For self-care or self-treatment it was 1.8 (95% CI = 1.43-2.36). Patients' level of education affected whether they avoided self-care/self-treatment and drugstore salespeople (who are usually unlicensed and untrained but who diagnose illnesses and sell medicine) and instead chose a formal allopathic practitioner (OR = 1.5; 95% CI = 1.15-1.96). When a household's poverty status was controlled for, there were no differences in age or gender in terms of health-care expenditure. CONCLUSION: We found that socioeconomic indicators were the single most pervasive determinant of health-seeking behaviour among the study population, overriding age and sex, and in case of health-care expenditure, types of illness as well.
  • The global distribution of risk factors by poverty level Research

    Blakely, Tony; Hales, Simon; Kieft, Charlotte; Wilson, Nick; Woodward, Alistair

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer l'association au niveau individuel entre pauvreté des revenus d'une part et maigreur, tabagisme, alcoolisme, absence d'accès à une eau saine et à des équipements sanitaires convenables, exposition à la pollution de l'air intérieur et obésité, d'autre part. MÉTHODES: A l'aide de données d'enquête relatives au plus grand nombre possible de pays, les auteurs ont estimé l'association correspondant au risque relatif entre le revenu ou les ressources et les facteurs de risque au niveau individuel dans 11 sous-régions de l'OMS à revenus moyens et faibles. Ils ont analysé les données de l'OMS et de la Banque mondiale sur la prévalence des facteurs de risque et du niveau de pauvreté (défini comme le fait de disposer pour vivre de moins de US $ 1,00 par jour, de US $ 1 à 2,00 par jour ou de plus de US $ 2,00 par jour) pour évaluer l'association entre pauvreté et facteurs de risque pour chaque sous-région. Ils ont estimé l'effet éventuel d'une réduction de la pauvreté sur la prévalence des facteurs de risque à l'aide des pourcentages de risque attribuable des populations. RÉSULTATS: Il existait de fortes associations entre pauvreté et malnutrition chez les enfants n'ayant accès qu'à de l'eau et à des équipements sanitaires insalubres et exposés à la pollution de l'air intérieur dans chaque sous-région (les risques relatifs étaient deux à trois fois plus élevés pour ceux vivant avec moins de US $ 1 par jour que pour ceux vivant avec plus de US $ 2 par jour). Les associations entre pauvreté d'une part et obésité, tabagisme ou alcoolisme d'autre part étaient variables d'une sous-région à l'autre. Si toutes les personnes disposant de moins de US $ 2,00 par jour présentaient le profil de facteurs de risque de celles vivant avec plus de US $ 2,00 par jour, 51 % des expositions à de l'eau et à un réseau sanitaire non traités, 37 % des cas de malnutrition infantile et 38 % des expositions à la pollution de l'air intérieur pourraient être évités. L'objectif de développement du Millénaire, certes plus réaliste, mais encore difficile à atteindre, consistant à réduire d'un facteur deux le nombre de personnes vivant avec moins de US $ 1,00 par jour, permettrait d'obtenir des diminutions plus faibles de ces nombres de cas. CONCLUSION: L'obtention d'améliorations conséquentes de la santé dans le monde exige à la fois l'éradication de la pauvreté et des mesures de santé publique. Les méthodes employées dans cette étude peuvent être utiles à la surveillance des progrès en faveur de l'équité dans la réalisation des objectifs de développement du Millénaire.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar la relación individual existente entre la pobreza de ingresos y la insuficiencia ponderal, el consumo de tabaco, el consumo de alcohol, el hecho de no disponer más que de agua y saneamiento insalubres, la exposición a aire contaminado en interiores y la obesidad. MÉTODOS: Usando datos encuestales para el máximo número de países posible, estimamos el riesgo relativo de asociación de los ingresos o el patrimonio a factores de riesgo particulares en 11 subregiones de la OMS de ingresos bajos y medios. Se analizaron datos de la OMS y del Banco Mundial sobre la prevalencia de los factores de riesgo y la pobreza de ingresos (definida distinguiendo la subsistencia con menos de US$ 1,00 diarios, con US$ 1,00-2,00 diarios y con más de US$ 2,00 diarios) a fin de determinar la relación entre pobreza y factores de riesgo para cada subregión. El posible efecto de la reducción de la pobreza en la prevalencia de los factores de riesgo se estimó a partir de los porcentajes de riesgo atribuible poblacionales. RESULTADOS: Se detectó una estrecha relación entre la pobreza y la malnutrición infantil, el hecho de no disponer más que de agua y saneamiento insalubres, y la exposición a aire contaminado en interiores dentro de cada subregión (los riesgos relativos fueron entre dos y tres veces mayores entre quienes vivían con menos de US$ 1,00 al día que en quienes subsistían con más de US$ 2,00 al día). El grado de asociación de la pobreza a la obesidad, el consumo de tabaco y el consumo de alcohol difería de una subregión a otra. Si todas las personas que viven con menos de US$ 2,00 al día tuvieran el mismo perfil de factores de riesgo que las que viven con más de US$ 2,00 diarios, se podrían evitar el 51% de los casos de exposición a sistemas de abastecimiento de agua y saneamiento no mejorados, así como el 37% de la malnutrición infantil y el 38% de la exposición a aire contaminado en locales cerrados. El más realista, pero con todo difícil, de los Objetivos de Desarrollo del Milenio de reducir a la mitad el número de personas con menos de US$ 1,00 al día se traduciría en disminuciones mucho menores. CONCLUSIÓN: Para conseguir grandes avances en el terreno de la salud mundial se requieren medidas tanto de erradicación de la pobreza como de salud pública. Los métodos empleados en este estudio podrían ayudar a vigilar los progresos en equidad hacia los Objetivos de Desarrollo del Milenio.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the individual-level association of income poverty with being underweight, using tobacco, drinking alcohol, having access only to unsafe water and sanitation, being exposed to indoor air pollution and being obese. METHODS: Using survey data for as many countries as possible, we estimated the relative risk association between income or assets and risk factors at the individual level within 11 medium- and low-income subregions of WHO. WHO and The World Bank data on the prevalence of risk factors and income poverty (defined as living on < US$ 1.00 per day, US$ 1-2.00 per day and > US$ 2.00 per day) were analysed to impute the association between poverty and risk factors for each subregion. The possible effect of poverty reduction on the prevalence of risk factors was estimated using population-attributable risk percentages. FINDINGS: There were strong associations between poverty and malnutrition among children, having access only to unsafe water and sanitation, and being exposed to indoor air pollution within each subregion (relative risks were twofold to threefold greater for those living on < US$ 1.00 per day compared with those living on > US$ 2.00 per day). Associations between poverty and obesity, tobacco use and alcohol use varied across subregions. If everyone living on < US$ 2.00 per day had the risk factor profile of those living on > US$ 2.00 per day, 51% of exposures to unimproved water and sanitation could be avoided as could 37% of malnutrition among children and 38% of exposure to indoor air pollution. The more realistic, but still challenging, Millennium Development Goal of halving the number of people living on < US$ 1.00 per day would achieve much smaller reductions. CONCLUSION: To achieve large gains in global health requires both poverty eradication and public health action. The methods used in this study may be useful for monitoring pro-equity progress towards Millennium Development Goals.
  • Private health insurance: implications for developing countries Policy & Practice

    Sekhri, Neelam; Savedoff, William

    Resumo em Francês:

    L'assurance-maladie privée joue un rôle croissant dans les pays riches comme dans ceux à faibles revenus, mais ce rôle est mal compris par les chercheurs et les décideurs politiques. Le présent article montre que la distinction entre assurances-maladie privées et publiques est souvent exagérée dans la mesure où les marchés de l'assurance privée bien réglementés présentent beaucoup de caractéristiques communes avec les systèmes d'assurance publics. Il note que l'assurance-maladie privée a précédé les systèmes d'assurance sociale modernes dans de nombreux pays d'Europe occidentale, ce qui a permis à ces pays de développer des mécanismes, des institutions et des capacités qui ont ensuite rendu possible un accès universel aux soins de santé. Les auteurs ont également examiné les expériences internationales en matière d'assurance privée, en démontrant que le rôle de celle-ci ne se restreint pas à une région ou à un niveau de revenu national particulier. Les sept pays qui financent plus de 20 % de leurs soins de santé via des assurances-maladie privées sont le Brésil, le Chili, la Namibie, l'Afrique du Sud, les États-unis, l'Uruguay et le Zimbabwe. Dans chaque cas, l'assurance-maladie privée fournit une protection financière primaire aux travailleurs et à leurs familles, tandis que les fonds affectés aux soins de santé publics sont principalement destinés à des programmes couvrant les populations pauvres et vulnérables. Les auteurs ont formulé des recommandations concernant les politiques à adopter dans les pays en développement, arguant qu'il n'est plus possible d'ignorer l'assurance-maladie privée. Celle-ci peut au contraire être mise au service de l'intérêt public si les gouvernements appliquent des réglementations efficaces et concentrent les fonds publics sur des programmes destinés aux personnes pauvres et vulnérables. Elle peut aussi être employée comme forme transitoire d'assurance-maladie pour acquérir de l'expérience avec les organismes d'assurance, pendant que le secteur public développe sa propre capacité à gérer et à financer la couverture maladie.

    Resumo em Espanhol:

    Los seguros médicos privados están desempeñando un papel cada vez más importante tanto en los países de ingresos altos como en los países de ingresos bajos, pero los investigadores y los formuladores de políticas no comprenden bien todos sus aspectos. En este artículo se muestra que a menudo se exageran las diferencias entre los seguros privados y la salud pública, y es que los mercados de seguros privados bien regulados comparten muchas características con los sistemas de seguro públicos. Se señala que el seguro médico privado precedió a muchos sistemas modernos de seguridad social en Europa occidental, lo que permitió a los países de esa región crear los mecanismos, las instituciones y la capacidad que posteriormente hicieron posible el acceso universal a la atención de salud. Examinamos asimismo las experiencias internacionales con sistemas de seguro privados, y mostramos que esta opción no se limita a determinadas regiones o niveles de ingresos nacionales. Los siete países que financian más del 20% de su atención sanitaria a través de seguros privados son el Brasil, Chile, los Estados Unidos, Namibia, Sudáfrica, el Uruguay y Zimbabwe. En todos esos casos, los seguros médicos privados garantizan una protección financiera básica para los trabajadores y sus familias, mientras se usan fondos públicos para financiar programas que cubren a las poblaciones pobres y vulnerables. Hacemos algunas recomendaciones para la formulación de políticas en los países en desarrollo, sosteniendo que no es posible ignorar la existencia de los seguros privados. Antes bien, es preciso aprovecharlos en aras del interés público, siempre que los gobiernos implanten medidas de regulación eficaces y centren los fondos públicos en programas orientados a las poblaciones pobres y vulnerables. También se puede recurrir a ellos como una forma transitoria de seguro de enfermedad para adquirir experiencia con las instituciones aseguradoras, mientras el sector público aumenta su propia capacidad para administrar y financiar la cobertura asistencial.

    Resumo em Inglês:

    Private health insurance is playing an increasing role in both high- and low-income countries, yet is poorly understood by researchers and policy-makers. This paper shows that the distinction between private and public health insurance is often exaggerated since well regulated private insurance markets share many features with public insurance systems. It notes that private health insurance preceded many modern social insurance systems in western Europe, allowing these countries to develop the mechanisms, institutions and capacities that subsequently made it possible to provide universal access to health care. We also review international experiences with private insurance, demonstrating that its role is not restricted to any particular region or level of national income. The seven countries that finance more than 20% of their health care via private health insurance are Brazil, Chile, Namibia, South Africa, the United States, Uruguay and Zimbabwe. In each case, private health insurance provides primary financial protection for workers and their families while public health-care funds are targeted to programmes covering poor and vulnerable populations. We make recommendations for policy in developing countries, arguing that private health insurance cannot be ignored. Instead, it can be harnessed to serve the public interest if governments implement effective regulations and focus public funds on programmes for those who are poor and vulnerable. It can also be used as a transitional form of health insurance to develop experience with insurance institutions while the public sector increases its own capacity to manage and finance health-care coverage.
  • Prevention and treatment of human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome in resource-limited settings Public Health Reviews

    Hogan, Daniel R.; Salomon, Joshua A.

    Resumo em Francês:

    Parmi les stratégies qui ont été opposées à l'épidémie de VIH/SIDA, on peut mentionner diverses approches axées sur la prévention et le traitement. Cependant, les débats se poursuivent sur l'importance à accorder aux différentes composantes de la réponse mondiale. Le présent article présente une synthèse de ces débats et résume brièvement les données relatives à une série d'interventions destinées à prévenir la propagation de l'infection à VIH, en accordant une attention particulière au conseil et au dépistage volontaires, au traitement des infections sexuellement transmissibles et à la prévention de la transmission mère-enfant. Les auteurs examinent également l'expérience acquise à ce jour avec les traitements antirétroviraux en termes de taux de réponse et de survie, d'observance du traitement, de résistance médicamenteuse, de changement des comportements et d'impact épidémiologique. Bien que diverses études aient identifié des stratégies offrant une efficacité prouvée dans la réduction des risques d’infection par le VIH et de mortalité par le SIDA, des incertitudes considérables subsistent. Une intégration réussie du traitement et de la prévention du VIH/SIDA suppose une approche équilibrée et une surveillance rigoureuse de l'impact des programmes en matière de résultats individuels et collectifs.

    Resumo em Espanhol:

    Las estrategias empleadas para hacer frente a la epidemia de virus de la inmunodeficiencia humana/síndrome de inmunodeficiencia adquirida (VIH/SIDA) se han servido de diferentes enfoques centrados en la prevención y el tratamiento. Sin embargo, persiste el debate sobre la importancia que debería atribuirse a los diferentes componentes de la respuesta mundial. En el presente artículo se ofrece un panorama de este debate y se resume brevemente la evidencia disponible sobre varias intervenciones diseñadas para prevenir la propagación de la infección por el VIH, prestando especial atención al asesoramiento y las pruebas voluntarias, el tratamiento de las infecciones de transmisión sexual y la prevención de la transmisión de la madre al niño. También examinamos la experiencia acumulada con la terapia antirretroviral hasta la fecha en cuanto a las tasas de respuesta y las tasas de supervivencia, la observancia, la farmacorresistencia, los cambios de comportamiento y el impacto epidemiológico. Aunque diversos estudios han identificado estrategias de demostrada eficacia para reducir el riesgo de infección por VIH y la mortalidad por SIDA, sigue habiendo bastantes interrogantes. Para integrar con éxito el tratamiento y la prevención de la infección por VIH/SIDA se requerirá un enfoque equilibrado y una vigilancia rigurosa del impacto de los programas en términos de resultados tanto individuales como poblacionales.

    Resumo em Inglês:

    Strategies for confronting the epidemic of human immunodeficiency virus/acquired immunodeficiency syndrome (HIV/AIDS) have included a range of different approaches that focus on prevention and treatment. However, debate persists over what levels of emphasis are appropriate for the different components of the global response. This paper presents an overview of this debate and briefly summarizes the evidence on a range of interventions designed to prevent the spread of HIV infection, paying particular attention to voluntary counselling and testing, treatment for sexually transmitted infections and prevention of mother-to-child transmission. We also review the experience with antiretroviral therapy to date in terms of response rates and survival rates, adherence, drug resistance, behavioural change and epidemiological impact. Although various studies have identified strategies with proven effectiveness in reducing the risks of HIV infection and AIDS mortality, considerable uncertainties remain. Successful integration of treatment and prevention of HIV/AIDS will require a balanced approach and rigorous monitoring of the impact of programmes in terms of both individual and population outcomes.
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