• In this month’s Bulletin

  • The international TB control targets Editorials

    Blanc, Léopold; Martinez, Lindsay
  • The new Stop TB Strategy and the Global Plan to Stop TB, 2006-2015 Editorials

    Raviglione, Mario C
  • Fast action urged to halt deadly TB News

    Wise, Jacqui
  • Russian oblast is model in fight against TB News

    Zolotova, Elena
  • New tools for an old disease News

    Garwood, Paul
  • Stronger health systems to beat TB WHO News

  • Recent news from WHO WHO News

  • Financing tuberculosis control: the role of a global financial monitoring system Policy and Practice

    Floyd, Katherine; Pantoja, Andrea; Dye, Christopher

    Resumo em Francês:

    La lute contre la tuberculose (TB), comme les soins de santé d’une manière générale, est coûteuse. Pour soutenir la lutte antituberculeuse à ses niveaux actuels et pour progresser encore jusqu’aux objectifs mondiaux fixés, il importe de disposer d’informations sur les besoins financiers, les sources de financement, les manques de fonds et les dépenses aux échelles mondiale, régionale, nationale et infranationale. Ces informations peuvent servir à mobiliser des ressources, à relever les évolutions au cours du temps des besoins et des insuffisances en matière de financement, à évaluer dans quelle mesure un financement supplémentaire peut se traduire par une augmentation des dépenses et par des améliorations des performances programmatiques et enfin à identifier les pays ou les régions présentant les plus grands besoins et les manques de fonds les plus importants. L’article évoque un système mondial pour la surveillance de la lutte antituberculeuse, établi au sein de l’OMS en 2002. Depuis le début de l’année 2007, ce système a comptabilisé pour les dépenses en cours ou prévues plus de US $ 7 milliard et rapporte régulièrement des données financières sur les pays supportant plus de 90 % de la charge de tuberculose. Nous illustrons l’intérêt de ce système en présentant les principaux résultats obtenus pour la période 2002-2007, y compris ceux en rapport avec la réalisation des objectifs mondiaux pour la lutte antituberculeuse, fixés pour 2005 et 2015.Nous analysons aussi ses points forts et ses limites, ainsi que son intérêt pour d’autres programmes de soins de santé.

    Resumo em Espanhol:

    El control de la tuberculosis, como la atención sanitaria en general, cuesta dinero. Para mantener la lucha antituberculosa en sus niveles actuales y conseguir nuevos avances en pos de las metas mundiales, es importante disponer de información sobre las necesidades, las fuentes y los déficits de financiación, así como sobre los gastos a nivel mundial, regional, nacional y subnacional. Esos datos pueden utilizarse para movilizar recursos; documentar cómo cambian con el tiempo las necesidades y los déficits de financiación; evaluar si los aumentos de la financiación pueden traducirse en aumentos del gasto y si esos aumentos se plasman en mejoras del funcionamiento de los programas; e identificar qué países o regiones presentan las mayores necesidades y déficits de financiación. En este artículo se examina un sistema mundial de vigilancia financiera de la lucha antituberculosa que se estableció en la OMS en 2002. A principios de 2007 este sistema había permitido controlar gastos reales o previstos por valor de más de US$ 7 000 millones y estaba notificando sistemáticamente datos financieros correspondientes a países que representan más del 90% de la carga mundial de tuberculosis. A fin de poner de relieve el valor de este sistema presentamos los principales resultados obtenidos para el periodo 2002-2007, en particular los resultados de mayor interés con miras el logro de las metas mundiales de control de la tuberculosis establecidas para 2005 y 2015. Analizamos además los puntos fuertes y las limitaciones del sistema y su trascendencia para otros programas de atención de salud.

    Resumo em Inglês:

    Control of tuberculosis (TB), like health care in general, costs money. To sustain TB control at current levels, and to make further progress so that global targets can be achieved, information about funding needs, sources of funding, funding gaps and expenditures is important at global, regional, national and sub-national levels. Such data can be used for resource mobilization efforts; to document how funding requirements and gaps are changing over time; to assess whether increases in funding can be translated into increased expenditures and whether increases in expenditure are producing improvements in programme performance; and to identify which countries or regions have the greatest needs and funding gaps. In this paper, we discuss a global system for financial monitoring of TB control that was established in WHO in 2002. By early 2007, this system had accounted for actual or planned expenditures of more than US$ 7 billion and was systematically reporting financial data for countries that carry more than 90% of the global burden of TB. We illustrate the value of this system by presenting major findings that have been produced for the period 2002-2007, including results that are relevant to the achievement of global targets for TB control set for 2005 and 2015. We also analyse the strengths and limitations of the system and its relevance to other health-care programmes.
  • Planning to improve global health: the next decade of tuberculosis control Policy and Practice

    Maher, Dermot; Dye, Chris; Floyd, Katherine; Pantoja, Andrea; Lonnroth, Knut; Reid, Alasdair; Nathanson, Eva; Pennas, Thad; Fruth, Uli; Cunningham, Jane; Ignatius, Heather; Raviglione, Mario C; Koek, Irene; Espinal, Marcos

    Resumo em Francês:

    Le plan mondial Halte à la tuberculose 2006-2015 fournit des lignes directrices aux décideurs politiques et aux directeurs de programmes nationaux. Il présente les interventions clés nécessaires à la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement concernant la tuberculose (TB), à savoir faire baisser de moitié, entre 1990 et 2015, la prévalence de cette maladie et la mortalité lui étant imputable et épargner 14 millions de vies. Mis au point par un vaste groupement de partenaires, le plan propose un modèle de stratégie associant des interventions faciles à mettre en œuvre sur le terrain. Les principaux domaines d’activité prévus sont : le passage à l’échelle supérieure des interventions de lutte antituberculeuse, la promotion des travaux de recherche et développement concernant des outils diagnostiques, des médicaments et des vaccins plus performants et l’engagement dans des activités connexes de plaidoyer, de communication et de mobilisation sociale. Des scénarios ont été développés pour aider au processus de planification : ils considèrent les problèmes à l’échelle mondiale et dans sept régions épidémiologiques. Ces scénarios reposent sur des hypothèses ambitieuses, mais réalistes, quant au rythme de passage à l’échelle supérieure et de développement de la couverture des activités. Un modèle mathématique a été utilisé pour évaluer l’impact du passage à l’échelle supérieure des interventions en cours à partir de données d’études biologiques sur la tuberculose et de l’expérience acquise dans divers contextes en matière de lutte antituberculeuse. Les estimations de coûts pour les activités prévues par le Plan mondial correspondent à la mise en œuvre des interventions et aux travaux de recherche et développement de médicaments, d’outils diagnostiques et de vaccins améliorés ; elles se montent à US$ 56 milliard sur 10 ans. Une fois convertis en coûts par année de vie corrigée de l’incapacité (DALY), ces chiffres supportent favorablement la comparaison avec ceux d’autres interventions de santé publique. Cette stratégie de planification de la lutte contre la tuberculose au niveau mondial est un exemple utile de programme de développement pour l’amélioration de la santé dans le monde, qui intéresse d’autres problèmes sanitaires.

    Resumo em Espanhol:

    El Plan Mundial para Detener la Tuberculosis 2006-2015 es una hoja de ruta para instancias normativas y gestores de programas nacionales. En él se establecen las principales intervenciones necesarias para alcanzar las metas de los Objetivos de Desarrollo del Milenio relacionadas con la tuberculosis: reducir a la mitad la prevalencia de esta enfermedad y la mortalidad por esa causa para 2015 en comparación con los niveles de 1990 y salvar así 14 millones de vidas. Elaborado por una amplia coalición de asociados, el plan presenta un modelo que combina diversas intervenciones que pueden aplicarse de forma viable sobre el terreno. Las áreas principales de actividad contempladas en el plan son las siguientes: expansión de las intervenciones de lucha antituberculosa; promoción de la investigación y el desarrollo de mejores medios diagnósticos, medicamentos y vacunas; y participación en las actividades relacionadas con la promoción, las comunicaciones y la movilización social. Se desarrollaron distintos escenarios para el proceso de planificación, considerando los problemas a nivel mundial y en siete regiones epidemiológicas. Los escenarios partían de hipótesis ambiciosas pero realistas sobre el ritmo de expansión y la cobertura de aplicación de las actividades. Se utilizó un modelo matemático para estimar la repercusión de la expansión de las intervenciones actuales sobre la base de datos procedentes de estudios de la biología de la tuberculosis y de la experiencia de la lucha antituberculosa en diversos entornos. Los costos estimados de las actividades establecidas en el Plan Mundial -correspondientes a la ejecución de las intervenciones y la investigación y el desarrollo de medicamentos, medios de diagnóstico y vacunas- ascendían a US$ 56 000 millones a lo largo de 10 años. Traducidos al costo por AVAD (años de vida ajustados en función de la discapacidad) evitado, la cifra es más baja que la de otras intervenciones de salud pública. Este método de planificación del control mundial de la tuberculosis brinda un valioso ejemplo para elaborar planes de mejora de la salud mundial que revistan interés para otros problemas sanitarios.

    Resumo em Inglês:

    The Global Plan to Stop TB 2006-2015 is a road map for policy-makers and managers of national programmes. It sets out the key actions needed to achieve the targets of the Millennium Development Goals relating to tuberculosis (TB): to halve the prevalence and deaths by 2015 relative to 1990 levels and to save 14 million lives. Developed by a broad coalition of partners, the plan presents a model approach combining interventions that can feasibly be supplied on the ground. The main areas of activity set out in the plan are: scaling up interventions to control tuberculosis; promoting the research and development of improved diagnostics, drugs and vaccines; and engaging in related activities for advocacy, communications and social mobilization. Scenarios for the planning process were developed; these looked at issues both globally and in seven epidemiological regions. The scenarios made ambitious but realistic assumptions about the pace of scale-up and implementation coverage of the activities. A mathematical model was used to estimate the impact of scaling up current interventions based on data from studies of tuberculosis biology and from experience with tuberculosis control in diverse settings. The estimated costs of the activities set out in the Global Plan were based on implementing interventions and researching and developing drugs, diagnostics and vaccines; these costs were US$ 56 billion over 10 years. When translated into cost per disability adjusted life year averted, these costs compare favourably with those of other public health interventions. This approach to planning for global tuberculosis control is a valuable example of developing plans to improve global health that has relevance for other health issues.
  • The Global Drug Facility: a unique, holistic and pioneering approach to drug procurement and management Policy and Practice

    Matiru, Robert; Ryan, Timothy

    Resumo em Francês:

    En janvier 2006, le Partenariat Halte à la tuberculose a lancé le Plan mondial Halte à la tuberculose 2006-2015, qui expose les interventions et les ressources nécessaires pour réduire l’incidence et la prévalence de la tuberculose (TB), ainsi que le nombre de décès qui lui sont imputables. L’un des objectifs fondamentaux de ce plan mondial est d’élargir l’accès équitable à des médicaments antituberculeux et à des outils diagnostics peu onéreux. Pour parvenir à cette fin, le Partenariat a mis au point un outil essentiel : le dispositif mondial d’approvisionnement en médicaments antituberculeux (GDF). Le présent article met en lumière la nature unique, globale et innovante de cette approche pour l’acquisition et la gestion de médicaments en analysant ses principales réalisations. L’une d’elles a consisté à fournir 9 millions de patients-traitement à 78 pays au cours de ses 6 premières années de fonctionnement. Le GDF a reconnu que la fourniture de médicaments antituberculeux gratuits ou à un prix abordable ne suffisait ni à amener les Gouvernements à améliorer la qualité et les taux de couverture de leurs programmes, ni à garantir un accès étendu et une large utilisation de ces médicaments en présence de systèmes d’approvisionnement des médicaments peu performants, d’obstacles réglementaires ou de systèmes de distribution et de stockage non fiables. Cet article montre également ainsi comment le GDF a contribué à l’amélioration durable des capacités de pays du monde entier à gérer correctement leurs antituberculeux. Il évalue également certaines des limites, des insuffisances et des risques associés à ce modèle. Il conclut par une analyse des stratégies et des plans principaux du GDF pour l’avenir, ainsi que des difficultés que rencontrera leur mise en œuvre.

    Resumo em Espanhol:

    En enero de 2006, la Alianza Alto a la Tuberculosis lanzó el Plan Mundial para Detener la Tuberculosis 2006-2015, en el que se describen las iniciativas y los recursos necesarios para reducir la incidencia y prevalencia de tuberculosis y la mortalidad por esa causa. Un objetivo fundamental del Plan Mundial es expandir el acceso equitativo a medicamentos y medios diagnósticos antituberculosos asequibles de calidad, y un instrumento primordial desarrollado por la Alianza Alto a la Tuberculosis con ese fin es el Servicio Farmacéutico Mundial (GDF). Este artículo muestra el enfoque singular, holístico e innovador aplicado por GDF a la adquisición y gestión de los medicamentos, analizando los principales logros del sistema. Uno de ellos ha sido el de proporcionar 9 millones de tratamientos-paciente a 78 países en sus seis primeros años de funcionamiento. GDF reconoció que los incentivos en forma de medicamentos antituberculosos gratuitos o asequibles no son suficientes para inducir a los gobiernos a mejorar el nivel y la cobertura de sus programas, ni tampoco para garantizar un amplio acceso al tratamiento farmacológico, y una amplia utilización del mismo, en los casos de precariedad de los sistemas de adquisición, existencia de trabas normativas o escasa fiabilidad de los sistemas de distribución y almacenamiento. Así, en el artículo se muestra también cómo ha contribuido GDF al logro de mejoras sostenidas de la capacidad de muchos países para gestionar adecuadamente sus medicamentos antituberculosos. Se evalúan asimismo algunas de las limitaciones, las deficiencias y los riesgos asociados al modelo. El artículo concluye con un examen de los principales planes y estrategias de GDF con miras al futuro y de los retos que conlleva su implementación.

    Resumo em Inglês:

    In January 2006, the Stop TB Partnership launched the Global Plan to Stop TB 2006-2015, which describes the actions and resources needed to reduce tuberculosis (TB) incidence, prevalence and deaths. A fundamental aim of the Global Plan is to expand equitable access to affordable high-quality anti-tuberculous drugs and diagnostics. A principal tool developed by the Stop TB Partnership to achieve this is the Global Drug Facility (GDF). This paper demonstrates the GDF’s unique, holistic and pioneering approach to drug procurement and management by analysing its key achievements. One of these has been to provide 9 million patient-treatments to 78 countries in its first 6 years of operation. The GDF recognized that the incentives provided by free or affordable anti-tuberculosis drugs are not sufficient to induce governments to improve their programmes’ standards and coverage, nor does the provision of free or affordable drugs guarantee that there is broad access to, and use of, drug treatment in cases where procurement systems are weak, regulatory hurdles exist or there are unreliable distribution and storage systems. Thus, the paper also illustrates how the GDF has contributed towards making sustained improvements in the capacity of countries worldwide to properly manage their anti-TB drugs. This paper also assesses some of the limitations, shortcomings and risks associated with the model. The paper concludes by examining the GDF’s key plans and strategies for the future, and the challenges associated with implementation.
  • Roles of laboratories and laboratory systems in effective tuberculosis programmes Policy and Practice

    Ridderhof, John C; van Deun, Armand; Kam, Kai Man; Narayanan, PR; Aziz, Mohamed Abdul

    Resumo em Francês:

    Les laboratoires et les réseaux de laboratoire constituent une composante fondamentale de la lutte contre la tuberculose (TB), dans la mesure où ils assurent les tests diagnostiques, la surveillance et le suivi des traitements à tous les niveaux du système de soins de santé. Les initiatives et les moyens nouveaux destinés à renforcer la capacité des laboratoires et à mettre en place des tests diagnostiques innovants et rapides pour détecter la TB devront tenir compte de la nécessité, pour ces établissements, de disposer de normes de qualité et de ressources humaines appropriées, et aussi accorder une grande attention, non seulement aux fournitures et aux équipements, mais également à la sécurité. Pour préparer les réseaux de laboratoires à l’introduction de nouveaux outils diagnostiques et à une augmentation de leur capacité, il faut axer nos efforts sur le renforcement des systèmes de gestion de la qualité (SGQ) à travers l’apport de moyens supplémentaires aux programmes externes chargés d’évaluer la qualité des examens microscopiques, des cultures d’échantillons, des tests de pharmacosensibilité (DST) et des outils de diagnostic moléculaire. Les SGQ doivent aussi promouvoir le développement de programmes d’agrément, visant à garantir le respect des normes et à améliorer la qualité du travail et la crédibilité des réseaux de laboratoires participant aux programmes de lutte antituberculeuse. Il faut aussi veiller à prendre dûment en compte les ressources humaines à tous les niveaux des laboratoires et accorder une attention particulière aux nouveaux programmes destinés à améliorer l’administration des laboratoires et les compétences en matière d’encadrement. Le renforcement des réseaux de laboratoires supposera aussi de mettre en place des partenariats entre les programmes de lutte antituberculeuse et avec les entités s’efforçant d’endiguer d’autres maladies, afin de mettre en commun certaines ressources et de promouvoir l’application des normes de qualité, de développer des stratégies pour intégrer les fonctions des laboratoires et pour étendre les activités des programmes de lutte anti-TB au secteur privé. L’amélioration des réseaux de laboratoires permettra de garantir que les ressources supplémentaires fournies, sous forme de fournitures, de matériel ou d’installations, seront investies dans des réseaux en mesure d’effectuer des tests efficaces contribuant à la réalisation des objectifs du Plan mondial halte à la tuberculose.

    Resumo em Espanhol:

    Los laboratorios y las redes de laboratorios son un componente fundamental de la lucha antituberculosa, pues realizan las pruebas de diagnóstico, vigilancia y monitoreo del tratamiento en todos los niveles del sistema asistencial. Los nuevos recursos e iniciativas requeridos para fortalecer la capacidad de laboratorio e implementar nuevas pruebas diagnósticas rápidas para la tuberculosis sólo serán posibles si se admite que los laboratorios son sistemas que requieren normas de calidad, recursos humanos apropiados y atención a los aspectos de la seguridad, además de suministros y equipo. A fin de preparar las redes de laboratorio para albergar nuevos medios de diagnóstico y una mayor capacidad, debemos centrar los esfuerzos en fortalecar los sistemas de gestión de la calidad invirtiendo más recursos en los programas de evaluación externa de la calidad de la microscopía, los cultivos, las pruebas de sensibilidad a fármacos y los medios de diagnóstico molecular. Los sistemas de gestión de la calidad deberían promover también el desarrollo de programas de acreditación para garantizar el cumplimiento de las normas destinadas a mejorar tanto la calidad como la credibilidad de los sistemas de laboratorio en los programas antituberculosos. Paralelamente hay que prestar atención asimismo a los recursos humanos en todos los niveles del laboratorio, considerando especialmente los nuevos programas respecto de la gestión de laboratorio y las aptitudes de liderazgo. El fortalecimiento de las redes de laboratorio exigirá también la creación de alianzas entre los programas antituberculosos y los que intentan controlar otras enfermedades a fin de mancomunar los recursos y de promover la adopción de normas de calidad, formular estrategias para integrar las funciones de los laboratorios y extender las actividades de los programas de control al sector privado. Mejorando los sistemas de laboratorio se logrará que se inviertan más recursos, en forma de suministros, equipo e instalaciones, en redes capaces de realizar pruebas eficaces con miras a alcanzar las metas del Plan Mundial para Detener la Tuberculosis.

    Resumo em Inglês:

    Laboratories and laboratory networks are a fundamental component of tuberculosis (TB) control, providing testing for diagnosis, surveillance and treatment monitoring at every level of the health-care system. New initiatives and resources to strengthen laboratory capacity and implement rapid and new diagnostic tests for TB will require recognition that laboratories are systems that require quality standards, appropriate human resources, and attention to safety in addition to supplies and equipment. To prepare the laboratory networks for new diagnostics and expanded capacity, we need to focus efforts on strengthening quality management systems (QMS) through additional resources for external quality assessment programmes for microscopy, culture, drug susceptibility testing (DST) and molecular diagnostics. QMS should also promote development of accreditation programmes to ensure adherence to standards to improve both the quality and credibility of the laboratory system within TB programmes. Corresponding attention must be given to addressing human resources at every level of the laboratory, with special consideration being given to new programmes for laboratory management and leadership skills. Strengthening laboratory networks will also involve setting up partnerships between TB programmes and those seeking to control other diseases in order to pool resources and to promote advocacy for quality standards, to develop strategies to integrate laboratories’ functions and to extend control programme activities to the private sector. Improving the laboratory system will assure that increased resources, in the form of supplies, equipment and facilities, will be invested in networks that are capable of providing effective testing to meet the goals of the Global Plan to Stop TB.
  • Reaching the global tuberculosis control targets in the Western Pacific Region Lessons from the Field

    van Maaren, Pieter; Tomas, Bernard; Glaziou, Philippe; Kasai, Takeshi; Ahn, Dongil

    Resumo em Francês:

    PROBLÉMATIQUE: En 1999, une « crise de la tuberculose (TB) » a été déclarée dans la Région du Pacifique Occidental. DÉMARCHE: En réponse à cette situation, l’OMS a mis en place un projet spécial Halte à la tuberculose, ayant pour objectif de diviser par deux d’ici 2010 la prévalence de la TB et la mortalité due à cette maladie par rapport à la valeur de ces paramètres pour l’année 2000, en réalisant au préalable les objectifs mondiaux pour 2005 concernant la TB. CONTEXTE LOCAL: Les problèmes particuliers à cette région sont le faible engagement des pouvoirs publics, le manque de personnel (et notamment de personnel correctement formé) et la grande variabilité de la charge de tuberculose entre les divers pays. MODIFICATIONS PERTINENTES: Le rôle mobilisateur joué par l’OMS (et notamment l’implication de son directeur régional) et l’établissement de partenariats régionaux et nationaux ont permis de renforcer l’engagement des dirigeants politiques et des donateurs. Ces interventions ont accéléré la mise en œuvre des plans régionaux et nationaux de lutte antituberculeuse et la région a ainsi pu atteindre les objectifs pour 2005 en matière de lutte contre la TB. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: L’expérience acquise dans la Région du Pacifique Occidental a mis en évidence le rôle mobilisateur essentiel de l’OMS pour obtenir l’implication des dirigeants politiques nécessaire à l’accélération des interventions sur le terrain. L’effort de la région pour constituer des partenariats et la présence d’une main d’œuvre motivée ont largement contribué à la réalisation des objectifs pour 2005 en matière de lutte contre la TB.

    Resumo em Espanhol:

    PROBLEMA: En 1999 se declaró una crisis de tuberculosis en la Región del Pacífico Occidental. MÉTODOS: En respuesta al problema, la OMS estableció el Proyecto Especial Alto a la Tuberculosis, con el objetivo de llegar a 2010 habiendo reducido a la mitad, respecto a 2000, las cifras de la prevalencia de tuberculosis y la mortalidad por esa causa, tras haber alcanzado antes las metas mundiales de 2005 para esa enfermedad. CONTEXTO LOCAL: Los problemas particulares de la región eran el bajo compromiso político, la falta de personal (en especial de personal adecuadamente preparado) y la amplia variación de la carga de tuberculosis entre países. CAMBIOS DESTACABLES: El liderazgo de la OMS (especialmente el compromiso de su Director Regional) y la creación de alianzas regionales y nacionales reforzaron el compromiso político y de los donantes. Esto aceleró la puesta en marcha de planes regionales y nacionales de lucha antituberculosa y permitió a la región alcanzar los objetivos de control de la tuberculosis fijados para 2005. ENSEÑANZAS RESULTANTES: La experiencia adquirida en la Región del Pacífico Occidental demostró que el liderazgo de la OMS era fundamental si se quería generar el compromiso político necesario para acelerar las intervenciones sobre el terreno. La inversión de la Región en la creación de fórmulas de colaboración y en una fuerza laboral motivada fue una contribución importante para el logro de las metas mundiales de 2005 contra la tuberculosis.

    Resumo em Inglês:

    PROBLEM: In 1999, a tuberculosis (TB) crisis was declared in the Western Pacific Region. APPROACH: In response, WHO established the Stop TB Special Project, which sought to halve 2000 levels of TB prevalence and mortality by 2010 through first reaching the global 2005 TB targets. LOCAL SETTING: Particular issues in the region were low political commitment, inadequate numbers of staff (particularly of adequately trained staff) and a wide variation in TB burden between countries. RELEVANT CHANGES: WHO’s leadership (especially the commitment of its Regional Director) and building of regional and national partnerships strengthened political and donor commitment. This accelerated the implementation of regional and national TB control plans, allowing the region to reach the 2005 targets for TB control. LESSONS LEARNED: The experience in the Western Pacific Region demonstrated that WHO’s leadership was pivotal in generating the political commitment necessary to accelerate actions on the ground. The region’s investment in building partnerships and a motivated workforce was an important contribution towards achieving the 2005 global TB targets.
  • Did we reach the 2005 targets for tuberculosis control? Public Health Reviews

    Dye, Christopher; Hosseini, Mehran; Watt, Catherine

    Resumo em Francês:

    L’Assemblée mondiale de la Santé a fixé comme objectifs de détecter d’ici 2005 au moins 70 % de l’ensemble des nouveaux cas de tuberculose à frottis positif survenant chaque année et de guérir au moins 85 % de ces cas. Les programmes nationaux de lutte antituberculeuse de 199 pays ont rapporté qu’en 2005, 2,3 millions de nouveaux cas de tuberculose (TB) à frottis positif avaient été diagnostiqués dans le cadre de la stratégie DOTS de l’OMS, sur un nombre total de nouveaux cas à frottis positif apparus au cours de cette année, estimé à 3,9 millions [intervalle de confiance à 95 % (IC) = 3,4-4,4 millions], soit un taux de détection global de 60 % (IC à 95 % = 52 - 69 %). Sur les 2,1 millions de nouveaux patients à frottis positif dont le placement sous traitement a été enregistré en 2004, 84 % ont été traités avec succès. Parmi les régions de l’OMS, seule celle du Pacifique occidental a atteint les deux objectifs, avec des taux de détection et de succès du traitement des cas de 76 et 91 % respectivement et l’Asie du Sud-est a réalisé l’objectif en matière de traitement avec un taux de guérison de 87 %. Si l’on considère la situation par pays, l’OMS estime que 67 ont atteint l’objectif en matière de taux de détection, 57 l’objectif en matière de guérison et 26 les deux objectifs, y compris des pays fortement touchés par la TB comme la Chine, les Philippines et le Viet Nam. Les programmes DOTS ont diagnostiqué plus de 26 millions de cas (toutes formes de TB confondues) sur la période 1995-2005. En s’appuyant sur ces résultats, le Plan mondial Halte à la tuberculose (2006-2015) présente les mesures nécessaires à la mise en œuvre de la nouvelle stratégie Halte à la TB de l’OMS sur la décennie à venir en vue de réduire l’incidence de la TB, sa prévalence et le nombre de décès imputables à cette maladie conformément aux objectifs du Millénaire pour le développement.

    Resumo em Espanhol:

    La Asamblea Mundial de la Salud estableció para 2005 la meta de detectar al menos un 70% de todos los casos bacilíferos nuevos de tuberculosis que se produjeran cada año, y curar al menos el 85% de esos casos. Los programas nacionales de control de la tuberculosis de 199 países notificaron que en 2005 se diagnosticaron 2,3 millones de nuevos casos bacilíferos en el marco de la estrategia DOTS de la OMS, del total de 3,9 millones (intervalo de confianza (IC) del 95%: 3,4 - 4,4 millones) de casos bacilíferos nuevos que se estima que se produjeron ese año, lo que supone una tasa de detección del 60% (IC95%: 52%-69%). De los 2,1 millones de nuevos pacientes bacilíferos registrados para recibir tratamiento en 2004, el 84% evolucionaron satisfactoriamente. Entre las regiones, sólo la Región del Pacífico Occidental de la OMS alcanzó las dos metas, con tasas de detección de casos y de éxito terapéutico del 76% y el 91%, respectivamente; Asia Sudoriental alcanzó la meta de tratamientos satisfactorios con una tasa del 87%. En lo que respecta a los países, la OMS estima que 67 alcanzaron las tasas de detección perseguidas, y 57 la meta de resultados satisfactorios; 26 de ellos -incluidos países que presentan una alta carga, como China, Filipinas y Viet Nam- lograron las dos metas. Los programas basados en el DOTS diagnosticaron a más de 26 millones de pacientes (todas las formas de tuberculosis) en 1995-2005. Basándose en ese éxito, el Plan Mundial para Detener la Tuberculosis 2006-2015 describe las medidas necesarias para implementar la nueva Eestrategia de la OMS Alto a la Tuberculosis durante la próxima década a fin de reducir la incidencia y la prevalencia de tuberculosis y la mortalidad por esa causa en la línea de los Objetivos de Desarrollo del Milenio.

    Resumo em Inglês:

    The World Health Assembly set targets to detect by 2005 at least 70% of all new sputum smear-positive cases arising each year and to cure at least 85% of these cases. The national tuberculosis (TB) control programmes of 199 countries reported that in 2005, 2.3 million new smear-positive cases were diagnosed under WHO’s DOTS strategy, out of an estimated 3.9 million (95% confidence limit (CL) 3.4 million to 4.4 million) new smear-positive cases arising in that year, a global case detection rate of 60% (95% CL 52% to 69%). Of 2.1 million new smear-positive patients registered for treatment in 2004, 84% had successful outcomes. Of the regions, only the WHO Western Pacific Region reached both targets, with case detection and treatment success rates of 76% and 91%, respectively; South-East Asia reached the treatment success target with a rate of 87%. In relation to countries, WHO estimates that 67 achieved the target detection rates and 57 achieved the target for treatment success, with 26 - including high-burden countries China, the Philippines and Viet Nam - achieving both targets. DOTS programmes diagnosed more than 26 million patients (all forms of TB) in 1995-2005. Building on this success, the Global Plan to Stop TB 2006-2015, describes the actions needed to implement WHO’s new Stop TB Strategy over the coming decade to reduce TB incidence, prevalence and deaths in line with the Millennium Development Goals.
  • Targets for tuberculosis control: how confident can we be about the data? Public Health Reviews

    van der Werf, Marieke J; Borgdorff, Martien W

    Resumo em Francês:

    Les programmes nationaux de lutte antituberculeuse ont pour objectifs de détecter 70 % des nouveaux cas de tuberculose (TB) à frottis positif et de guérir 80 % des cas détectés. Dans le cadre de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, le Partenariat Halte à la tuberculose a défini un objectif supplémentaire : diviser par deux, entre 1990 et 2015, la prévalence de la tuberculose et la mortalité due à cette maladie. Le présent article évalue le degré de fiabilité des données concernant la détection des cas de TB, les taux de guérison, la prévalence de la TB et la mortalité due à cette maladie. Les pays ont été répartis en trois catégories selon que l’on disposait de données satisfaisantes, limitées ou insatisfaisantes sur la charge de TB qu’ils supportent (d’après les données de notification, les enquêtes en population et les systèmes d’enregistrement des données d’état-civil). Parmi 211 pays représentant une population totale de 6,4 milliard d’habitants et un nombre total de cas de TB estimé à 8,9 millions, 27 (regroupant au total 2,2 milliard d’habitants et un nombre de cas de TB estimé à 1,8 million) disposaient d’estimations reposant sur des données satisfaisantes (c’est-à-dire fournies par un bon système de surveillance, détectant plus de 70 % des cas, ou par une enquête sur la prévalence de la TB de bonne qualité). Parmi les 22 pays supportant une forte charge de TB et totalisant à eux seuls 80 % de la charge mondiale de tuberculose, aucun ne pouvait compter en 1997 sur un bon système de surveillance. Les systèmes d’enregistrement des données d’état-civil étaient satisfaisants dans 81 pays regroupant au total 2,7 milliards d’habitants. L’article fait observer qu’à l’échelle mondiale et dans les 22 pays fortement touchés par la TB, les indicateurs servant à mesurer les progrès dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement sont entachés d’une grande incertitude. La surveillance de routine et les systèmes d’enregistrement des données d’état-civil doivent être renforcés. Nous recommandons de procéder à des enquêtes sur la prévalence nationale de la TB dans un certain nombre de pays fortement touchés par la tuberculose, notamment en Afrique.

    Resumo em Espanhol:

    Las metas de los programas de control de la tuberculosis consisten en detectar un 70% de los nuevos casos bacilíferos y curar el 85% de esos casos. La Alianza Alto a la Tuberculosis ha establecido nuevas metas relacionadas con los Objetivos de Desarrollo del Milenio: reducir a la mitad la prevalencia de tuberculosis y la mortalidad por esa causa entre 1990 y 2015. En este artículo se evalúa la fiabilidad de los datos sobre la detección de casos de tuberculosis y las tasas de curación, la prevalencia y la mortalidad correspondientes. Se clasificó a los países en función de la calidad de su información -buena, escasa o mala- sobre la carga de tuberculosis (calibrada a partir de los datos de notificación, las encuestas de población y los sistemas de registro civil). De 211 países con una población total de 6400 millones de personas y una cifra estimada de 8,9 millones de casos de tuberculosis, 27 países con una población total de 2200 millones de habitantes y unos 1,8 millones de casos estimados disponían de estimaciones basadas en una buena información (es decir, un sistema de vigilancia de buena calidad que detectaba más del 70% de todos los casos, o una encuesta de buena calidad sobre la prevalencia de la tuberculosis). De los 22 países con una alta carga de tuberculosis, que suponen el 80% de la carga mundial, ninguno tenía un buen sistema de vigilancia en 1997. Los sistemas de registro civil eran satisfactorios en 81 países que totalizaban una población de 2700 millones de personas. En el presente artículo se sugiere que tanto a nivel mundial como en los 22 países que presentan una alta carga de tuberculosis existe una incertidumbre considerable sobre los indicadores empleados para medir los progresos hacia los Objetivos de Desarrollo del Milenio. Es preciso reforzar la vigilancia sistemática y los sistemas de registro civil. Recomendamos que se lleven a cabo encuestas nacionales sobre la prevalencia de la tuberculosis en algunos de los países con alta carga de la enfermedad, en África en particular.

    Resumo em Inglês:

    The targets of tuberculosis (TB) control programmes are to detect 70% of new sputum smear-positive cases of TB and to cure 85% of these. The Stop TB Partnership has set additional targets related to the Millennium Development Goals: to halve TB prevalence and mortality between 1990 and 2015. This paper assesses how confident we can be about the data on TB case detection, cure rates, prevalence and mortality. Countries were grouped into those with good, limited or poor information on the burden of TB (based on notification data, population surveys and vital registration systems). Of 211 countries with a total population of 6.4 billion and an estimated 8.9 million cases of TB, 27 countries with a total population of 2.2 billion and an estimated 1.8 million cases of TB had estimates based on good information (i.e. a good-quality surveillance system detecting > 70% of all cases, or a good-quality TB prevalence survey). Of the 22 countries with a high burden of TB and bearing 80% of the global burden, none had a good surveillance system in 1997. Vital registration systems were good in 81 countries with a total population of 2.7 billion. This paper suggests that globally and in the 22 countries with a high burden of TB there is considerable uncertainty about indicators to measure progress towards the Millennium Development Goals. Routine surveillance and vital registration systems need to be strengthened. We recommend that national TB prevalence surveys be performed in selected high-burden countries, in Africa in particular.
  • Reaching the targets for tuberculosis control: the impact of HIV Round Table

    Laserson, KF; Wells, CD

    Resumo em Francês:

    En 1991, la 44e Assemblée mondiale de la Santé a fixé deux objectifs essentiels à la lutte mondiale contre la tuberculose (TB) à atteindre d’ici 2000 : détection, dans le cadre de la stratégie DOTS préconisée par l’OMS, de 70 % des cas de TB à frottis positif pour les bacilles acido-alcoolorésistants et succès du traitement chez 85 % des cas détectés. Le présent article décrit le passage à l’échelle supérieure de la lutte antituberculeuse pour réaliser ces objectifs. Il étudie aussi les obstacles rencontrés dans cette réalisation, en s’intéressant particulièrement à l’impact des infections à VIH sur la lutte antituberculeuse. Il sera plus facile de renforcer la lutte contre la TB en élargissant les activités de collaboration TB/VIH recommandées par l’OMS et en améliorant la coordination entre les programmes de lutte anti-VIH et anti-TB, notamment pour endiguer les TB pharmacorésistantes. Il est entre autre nécessaire de renforcer les activités de conseil et de dépistage concernant le VIH auprès des malades tuberculeux, d’élargir l’utilisation et l’acceptation de l’isoniazide comme traitement préventif chez les individus infectés par le VIH, de dépister les tuberculoses actives dans les établissements dispensant des soins liés au VIH/sida et d’offrir un accès universel au traitement antirétroviral à tous les individus porteurs du VIH remplissant les critères pour bénéficier d’un tel traitement. Une intégration des services accueillant les malades tuberculeux et de ceux affectés au VIH/sida s’impose dans tous les établissements (à savoir des unités de soins en rapport avec le VIH et de celles de traitement de la TB), et tout particulièrement dans les établissements périphériques, pour traiter avec efficacité les personnes atteintes des deux maladies, prolonger leur survie et tirer la maximum de moyens humains limités. La réalisation des objectifs mondiaux de la lutte antituberculeuse suppose en particulier un regain d’intérêt pour les activités de collaboration TB/VIH, accompagné d’une volonté et d’un investissement très forts sur le plan politique.

    Resumo em Espanhol:

    En 1991, la 44ª Asamblea Mundial de la Salud estableció dos metas decisivas para la lucha mundial contra la tuberculosis con miras al año 2000, a saber, detectar el 70% de los casos bacilíferos en el marco de la estrategia de DOTS recomendada por la OMS, y tratar satisfactoriamente el 85% de los casos detectados. En este artículo se describe cómo se expandió la lucha antituberculosa para lograr esas metas, analizándose también los obstáculos que se interpusieron en el camino, en particular la influencia de la infección por VIH en el control de la enfermedad. La eficacia de la lucha antituberculosa se verá potenciada por la expansión de las actividades en colaboración contra la coinfección tuberculosis/VIH recomendadas por la OMS y por la mejora de la coordinación entre los programas de control del VIH y de la tuberculosis, en particular de los destinados a combatir la tuberculosis farmacorresistente. Las actividades requeridas abarcan una intensificación del asesoramiento y pruebas del VIH para los pacientes con tuberculosis, un mayor uso y aceptación de la isoniazida como tratamiento preventivo de las personas infectadas por el VIH, el cribado de la tuberculosis activa en los entornos de atención de la infección por VIH, y el acceso universal a la terapia antirretroviral para todos los seropositivos que reúnan las condiciones para recibir ese tratamiento. Es necesario integrar los servicios contra la tuberculosis y el VIH en todos los establecimientos (esto es, en los entornos de atención para los infectados por el VIH y en los consultorios antituberculosos), especialmente en la periferia, para poder tratar eficazmente a quienes sufren ambas infecciones, a fin de prolongar su supervivencia y de maximizar unos recursos humanos limitados. Es posible alcanzar las metas mundiales de control de la tuberculosis, sobre todo si se presta una renovada atención a las actividades colaborativas en materia de tuberculosis/VIH con el respaldo de un enorme compromiso y voluntad políticos.

    Resumo em Inglês:

    In 1991, the 44th World Health Assembly set two key targets for global tuberculosis (TB) control to be reached by 2000: 70% case detection of acid-fast bacilli smear-positive TB patients under the DOTS strategy recommended by WHO and 85% treatment success of those detected. This paper describes how TB control was scaled up to achieve these targets; it also considers the barriers encountered in reaching the targets, with a particular focus on how HIV infection affects TB control. Strong TB control will be facilitated by scaling-up WHO-recommended TB/HIV collaborative activities and by improving coordination between HIV and TB control programmes; in particular, to ensure control of drug-resistant TB. Required activities include more HIV counselling and testing of TB patients, greater use and acceptance of isoniazid as a preventive treatment in HIV-infected individuals, screening for active TB in HIV-care settings, and provision of universal access to antiretroviral treatment for all HIV-infected individuals eligible for such treatment. Integration of TB and HIV services in all facilities (i.e. in HIV-care settings and in TB clinics), especially at the periphery, is needed to effectively treat those infected with both diseases, to prolong their survival and to maximize limited human resources. Global TB targets can be met, particularly if there is renewed attention to TB/HIV collaborative activities combined with tremendous political commitment and will.
  • Lessons from TB/HIV integration in Cambodia Round Table

  • Barriers to reaching the targets for tuberculosis control: multidrug-resistant tuberculosis Round Table

    Blöndal, Kai

    Resumo em Francês:

    Le développement et l’élargissement de la stratégie DOTS de l’OMS se sont opérés avec succès, le taux de couverture des divers pays du monde ou des parties de pays couverts par cette stratégie atteignant 83 % à la fin de l’année 2004. En 2003, on a relevé, parmi une cohorte de 1,7 millions de malades, un taux de succès du traitement de 82 % en moyenne, proche de l’objectif de 85 %. Ce taux était inférieur à la moyenne dans la Région africaine de l’OMS (72 %), résultat partiellement attribuable à la fréquence de la co-infection TB/VIH, et dans la Région européenne de l’OMS (75 %), du fait notamment de la pharmacorésistance aux antituberculeux. Cette pharmacorésistance, et plus particulièrement la multirésistance et la pharmacorésistance étendue, représentent une menace grave pour la santé publique dans tous les pays, notamment la Fédération de Russie, où des taux élevés de multirésistance s’observent en même de temps qu’une rapide propagation de l’infection à VIH. D’après l’expérience acquise avec les premiers projets approuvés par le Comité Feu vert, le taux de succès du traitement est moindre chez les personnes atteintes de tuberculose multirésistante (TB-MR) que chez les cas sensibles aux antituberculeux, mais atteint néanmoins 70 %. Un effort de collaboration entre les diverses organisations, professions et communautés s’impose pour faire face au développement et à la propagation de la multirésistance et de la pharmacorésistance étendue qui, en association avec l’épidémie d’infection à VIH, font partie des obstacles à une prise en charge efficace de la TB. Cet effort doit avoir pour objectif de faciliter le diagnostic et le traitement des malades tuberculeux, à travers notamment un élargissement de l’accès aux tests de pharmacosensibilité et une amélioration de la délivrance du traitement, reposant sur une observance plus stricte du DOTS, comme le préconise le Partenariat Halte à la tuberculose.

    Resumo em Espanhol:

    El desarrollo y expansión de la estrategia DOTS de la OMS fue un gran éxito, pues al final de 2004 la cobertura de la misma era del 83% de la población de los países o zonas considerados. El éxito terapéutico en la cohorte de 1,7 millones de pacientes tratados con DOTS en 2003 fue del 82% por término medio, cerca de la meta del 85%. El éxito terapéutico se situó por debajo de la media en la Región de África (72%), lo que puede atribuirse parcialmente a la aparición de la coinfección por VIH, así como en la Región de Europa (75%), en parte debido a la farmacorresistencia. Este problema, específicamente la multirresistencia y la farmacorresistencia extensa, es una grave amenaza para la salud pública en todos los países, sobre todo en la Federación de Rusia, donde a las tasas más elevadas de multirresistencia se une un rápido aumento de la infección por VIH. A juzgar por la experiencia de los primeros proyectos aprobados por el Comité Luz Verde, el éxito terapéutico entre los pacientes con tuberculosis multirresistente (TB-MR) es inferior al de los casos sensibles a los medicamentos, pero no obstante alcanza el 70%. Es preciso un esfuerzo de colaboración entre diferentes organizaciones, profesionales y comunidades para abordar el desarrollo y propagación de la multirresistencia y la farmacorresistencia extensa, que sumadas a la epidemia de infección por VIH constituyen uno de los obstáculos al tratamiento eficaz de la tuberculosis. Este esfuerzo debe orientarse a facilitar el diagnóstico y el tratamiento de los pacientes con tuberculosis, en particular mejorando el acceso a las pruebas de farmacosensibilidad y fortaleciendo el suministro de tratamiento mediante un cumplimiento riguroso del DOTS conforme a lo indicado por la Alianza Alto a la Tuberculosis.

    Resumo em Inglês:

    The development and expansion of WHO’s DOTS strategy was successful, with 83% of the world’s population living in countries or parts of countries covered by this strategy by the end of 2004. Treatment success in the 2003 DOTS cohort of 1.7 million patients was 82% on average, close to the 85% target. Treatment success was below average in the African Region (72%), which can be partly attributed to occurrence of HIV co-infection, and in the European Region (75%), partly due to drug resistance. Drug resistance, specifically multidrug resistance and extensive drug resistance, is a serious threat to public health in all countries, especially in the Russian Federation, where the highest rates of multidrug resistance are presently accompanied by a rapid increase in HIV infection. Based on the experience of the first projects approved by the Green Light Committee, the treatment success of patients with multidrug-resistant tuberculosis (MDR-TB) is lower than that of drug-susceptible cases, but nevertheless reaches 70%. The collaborative effort of different organizations, professionals and communities is needed to address the development and spread of multidrug resistance and extensive drug resistance, which combined with the epidemic of HIV infection is one of the barriers to dealing effectively with TB. This effort should be directed towards facilitating the diagnosis and treatment of TB patients, in particular by improving access to drug susceptibility testing and strengthening treatment delivery by rigorous adherence to DOTS as outlined by the Stop TB Partnership.
  • Case study: South Africa Round Table

  • Critical evaluation of the Global DOTS Expansion Plan Round Table

    Enarson, Donald A; Billo, Nils E

    Resumo em Francês:

    Le développement du plan d’élargissement de la stratégie DOTS a constitué une étape importante dans la lutte contre la tuberculose (TB) à l’échelle tant nationale que mondiale. Les principales difficultés à surmonter restent : la faiblesse d’une stratégie reposant sur la prise en charge des cas, la durabilité des engagements, la concurrence entre les diverses priorités, la menace liée au VIH, le maintien de la qualité des soins, la prévention de la pharmacorésistance, la constitution de capacités dans le domaine des ressources humaines, l’amélioration du diagnostic et l’encouragement de la recherche opérationnelle. La capacité à faire face à ces difficultés est déterminante pour le succès ou l’échec du Plan « Mondial Halte à la tuberculose » 2006-2015.

    Resumo em Espanhol:

    La formulación del Plan de DOTS ha sido un hito de la lucha antituberculosa a nivel mundial y nacional. Entre los grandes retos que aún habrá que superar cabe citar la debilidad de una estrategia basada en el manejo de los casos, el mantenimiento del compromiso, la competencia de otras prioridades, la amenaza del VIH, el mantenimiento de la alta calidad de la atención y la prevención de la farmacorresistencia, la creación de capacidad de recursos humanos, la mejora del diagnóstico y el fomento de las investigaciones operativas. La capacidad de afrontar esos desafíos determinará el éxito o el fracaso del Plan Mundial para Detener la Tuberculosis 2006-2015.

    Resumo em Inglês:

    The development of the DOTS Expansion Plan has been a milestone in tuberculosis (TB) control at the global and national levels. Key challenges that remain are overcoming the weakness of a strategy built on case management, sustaining commitment, competing priorities, the threat of HIV, maintaining high quality of care and preventing drug resistance, building human resource capacity, improving diagnosis and fostering operations research. The ability to address these challenges will determine the success or failure of the Global Plan to Stop TB, 2006-2015.
  • Public-private mix DOTS in India Round Table

  • Promoting adherence to tuberculosis treatment Perspectives

    Garner, Paul; Smith, Helen; Munro, Salla; Volmink, Jimmy
  • Promoting adherence to treatment for tuberculosis: the importance of direct observation Perspectives

    Frieden, Thomas R; Sbarbaro, John A
  • Cutting-edge science and the future of tuberculosis control Perspectives

    Brosch, Roland; Vincent, Véronique
  • The "vertical-horizontal" debates: time for the pendulum to rest (in peace)? Public Health Classics

    Uplekar, Mukund; Raviglione, Mario C
  • Reichman and Hershfield’s tuberculosis: a comprehensive, international approach Books & Electronic Media

    Broekmans, Jaap F
  • La recherche bibliographique en médecine et santé publique: guide d’accès Books & Electronic Media

    Allen, Tomas
  • Routine HIV-testing policies Letters

    Jensen, Kipton
  • Routine HIV testing: the right not to know versus the rights to care, treatment and prevention Letters

    Kamya, Moses R; Wanyenze, Rhoda; Namale, Alice S
  • The current public health message on UV exposure overlooks many health benefits Letters

    Grant, William B
  • Authors' response Letters

    Lucas, Robyn M
  • Studies on health and electromagnetic fields Letters

    Hallberg, Örjan
  • Authors’ response Letters

    Lucas, Robyn M
  • Substandard and/or counterfeit medicines for patients Letters

    Arya, Subhash C; Agarwal, Nirmala
  • Using knowledge brokering to promote evidence-based policy-making Letters

    Martinez, Nidia Raya; Campbell, Danielle
  • Association of non-type b Haemophilus influenzae with HIV Letters

    Cowgill, Karen; Scott, J Anthony G
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int