• In this month’s Bulletin

  • Microbes and humans: the long dance Editorials

    Ong, Adrian K; Heymann, David L
  • Decide monitoring strategies before setting targets Editorials

    Shibuya, Kenji
  • How to get research into practice: first get practice into research Editorials

    Walley, John; Khan, M Amir; Shah, Sayed Karam; Witter, Sophie; Wei, Xiaolin
  • Rwanda’s road-safety transformation News

    Brown, Hannah
  • New vaccines to boost child care in developing countries News

    Parry, Jane
  • New rules on international public health security WHO News

  • Recent news from WHO WHO News

  • Can non-physician health-care workers assess and manage cardiovascular risk in primary care? Research

    Abegunde, Dele O; Shengelia, Bakuti; Luyten, Anne; Cameron, Alexandra; Celletti, Francesca; Nishtar, Sania; Pandurangi, Vasu; Mendis, Shanthi

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: S’assurer de la fiabilité de l’utilisation du module de prise en charge du risque cardiovasculaire de l’OMS par des agents de santé non médecins, dans le cadre d’établissements de soins de santé primaire ordinaires. MÉTHODES: Sur la base d’un accord de 80 % entre les résultats de l’utilisation du module par des agents de santé non médecins et par des médecins compétents (référence), on a obtenu 649 paires d’applications (applications appariées) du protocole par analyse statistique Kappa et régression logistique multivariée (logit). RÉSULTATS: L’étude indique un accord global de plus de 80 % entre les évaluateurs, la concordance allant d’un niveau moyen à celui de la perfection pour presque tous les volets du module. La différence entre les évaluateurs et une évaluation de référence n’était pas statistiquement significative. CONCLUSION: Il est possible de renforcer la formation des agents de santé de manière à ce qu’ils soient en mesure, en utilisant le module OMS, d’évaluer et de prendre en charge de manière fiable et efficace le risque cardiovasculaire dans les établissements de soins de santé primaire en l’absence de médecin. Ce module pourrait être utile au développement de la prise en charge des maladies cardiovasculaires dans le contexte des soins de santé primaire.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar la fiabilidad de la aplicación del Módulo de Gestión del Riesgo Cardiovascular de la OMS por personal sanitario no médico (PSNM) en los entornos de atención primaria habituales. MÉTODOS: Partiendo de un nivel de concordancia a priori del 80% entre el PSNM y los médicos «expertos» (criterio de referencia), se reunieron 649 aplicaciones del protocolo emparejadas para analizarlas mediante el estadístico Kappa y un modelo de regresión logit multifactorial. RESULTADOS: Los resultados muestran una concordancia de más del 80% entre los evaluadores, con niveles de coincidencia entre moderados y perfectos en casi todas las secciones del módulo. Las diferencias entre los evaluadores y la referencia utilizada no son estadísticamente significativas. CONCLUSIÓN: Aplicando el Módulo de Gestión del Riesgo Cardiovascular de la OMS, es posible formar al PSNM para que evalúe y controle de manera fiable y eficaz el riesgo cardiovascular en entornos de atención primaria en los que no hay ningún médico. El módulo podría ser un valioso instrumento para expandir el manejo de las enfermedades cardiovasculares en los entornos de atención primaria.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To ascertain the reliability of applying the WHO Cardiovascular Risk Management Package by non-physician health-care workers (NPHWs) in typical primary health-care settings. METHODS: Based on an a priori 80% agreement level between the NPHWs and the "expert" physicians (gold standard), 649 paired (matched) applications of the protocol were obtained for analysis using Kappa statistic and multivariate logit regression. FINDINGS: Results indicate over 80% agreement between raters, from moderate to perfect levels of agreement in almost all of the sections in the package. The odds of obtaining a difference between raters and a benchmark are not statistically significant. CONCLUSION: Applying the WHO Cardiovascular Risk Management Package, NPHWs can be retrained to reliably and effectively assess and manage cardiovascular risks in primary health-care settings where there are no attending physicians. The package could be a useful tool for scaling up the management of cardiovascular diseases in primary health care.
  • Standard deviation of anthropometric Z-scores as a data quality assessment tool using the 2006 WHO growth standards: a cross country analysis Research

    Mei, Zuguo; Grummer-Strawn, Laurence M

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Dans le monde entier, on utilise des indicateurs anthropométriques liés à la taille et au poids pour caractériser l’état nutritionnel des populations. En s’appuyant sur les données de référence pour la croissance OMS/NCHS (National Center for Health Statistics) de 1978, l’Organisation mondiale de la Santé a dans le passé affirmé que l’écart-type des valeurs de z pour ces indicateurs était relativement constant parmi les populations, quel que soit leur état nutritionnel. En tant que tel, l’écart-type des valeurs de z peut être utilisé comme indicateur de qualité pour les données anthropométriques. En 2006, l’OMS a publié de nouvelles normes de croissance. Nous nous sommes attachés dans cette étude à évaluer si les écarts-types des indicateurs correspondant aux valeurs du z pour les rapports taille/âge et poids/âge selon les normes de croissance 2006 de l’OMS étaient encore utilisables pour évaluer la qualité des données. MÉTHODES: Nous avons analysé des données concernant des enfants de 0 à 59 mois et tirées de 51 enquêtes démographiques et de santé (DHS), menées dans 34 pays en développement. Nous avons fait appel aux normes de croissance 2006 de l’OMS pour affecter des valeurs du z pour les rapports taille/âge, poids/âge et poids/taille et pour l’indice de masse corporelle en fonction de l’âge. Nous avons également réalisé une analyse stratifiée par tranches d’âge. RÉSULTATS: Les écarts-types pour les quatre indicateurs se sont révélés indépendants des moyennes nationales des valeurs du z correspondantes. Globalement, le 5e et le 95e percentiles de l’écart-type étaient respectivement de 1,35 et de 1,95 pour la valeur du z du rapport taille/âge , de 1,17 et de 1,46 pour la valeur du z du rapport poids/âge, de 1,08 et de 1,55 pour la valeur du z du rapport poids/taille et de 1,55 pour la valeur du z de l’indice de masse corporelle. CONCLUSION: Nos résultats confortent l’affirmation de l’OMS selon laquelle l’écart-type serait compris dans une plage relativement étroite pour chaque indicateur, indépendamment de la zone où se situe la moyenne du z correspondant, ce qui confirme la pertinence de son utilisation comme indicateur de qualité pour les données anthropométriques. Cependant, les plages d’encadrement trouvées pour les écarts-types des quatre indicateurs anthropométriques sont considérablement plus larges que celles publiées auparavant par l’OMS.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Los indicadores antropométricos basados en la talla y el peso son utilizados en todo el mundo para caracterizar el estado nutricional de las poblaciones. Basándose en la referencia de crecimiento OMS/Centro Nacional de Estadísticas Sanitarias (NCHS) de 1978, la Organización Mundial de la Salud (OMS) ha señalado anteriormente que la desviación estándar (DE) de la Z de esos indicadores es relativamente constante entre las poblaciones, con independencia de su estado nutricional. Las DE de los valores Z pueden utilizarse por tanto como indicadores de la calidad de los datos antropométricos. En 2006 la OMS publicó sus nuevos patrones de crecimiento. En este trabajo hemos intentado determinar si la DE de los indicadores Z basados en la talla y el peso de los patrones de crecimiento OMS de 2006 se pueden seguir utilizando para evaluar la calidad de los datos. MÉTODOS: Examinamos los datos referentes a niños de 0 a 59 meses de 51 Encuestas de Demografía y Salud (EDS) llevadas a cabo en 34 países en desarrollo. Utilizamos los patrones de crecimiento de 2006 para asignar valores Z de la talla para la edad (ZTE), Z del peso para la edad (ZPE), Z del peso para la talla (ZPT) y Z del índice de masa corporal para la edad (ZIMC), y realizamos además un análisis estratificado por grupos de edad. RESULTADOS: Las DE de los cuatro indicadores fueron independientes de sus respectivas Z medias en todos los países. Globalmente, los percentiles 5 y 95 de la DE fueron de 1,35 y de 1,95 para la ZTE, 1,17 y 1,46 para la ZPE, 1,08 y 1,50 para la ZPT, y 1,08 y 1,55 para la ZIMC. CONCLUSIÓN: Nuestros resultados corroboran la afirmación de la OMS de que la DE representa un intervalo relativamente pequeño para cada indicador con independencia de la posición de la Z media, lo que avala su uso como indicador de la calidad de los datos antropométricos. Sin embargo, los intervalos de las DE de los cuatro indicadores de nuestro análisis fueron siempre mayores que los publicados anteriormente por la OMS.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Height- and weight-based anthropometric indicators are used worldwide to characterize the nutritional status of populations. Based on the 1978 WHO/National Center for Health Statistics (NCHS) growth reference, the World Health Organization has previously indicated that the standard deviation (SD) of Z-scores of these indicators is relatively constant across populations, irrespective of nutritional status. As such, the SD of Z-scores can be used as quality indicators for anthropometric data. In 2006, WHO published new growth standards. Here, we aim to assess whether the SD of height- and weight-based Z-score indicators from the 2006 WHO growth standards can still be used to assess data quality. METHODS: We examined data on children aged 0-59 months from 51 Demographic and Health Surveys (DHS) in 34 developing countries. We used 2006 growth standards to assign height-for-age Z-scores (HAZ), weight-for-age Z-scores (WAZ), weight-for-height Z-scores (WHZ) and body-mass-index-for-age Z-scores (BMIZ). We also did a stratified analysis by age group. FINDINGS: The SD for all four indicators were independent of their respective mean Z-scores across countries. Overall, the 5th and 95th percentiles of the SD were 1.35 and 1.95 for HAZ, 1.17 and 1.46 for WAZ, 1.08 and 1.50 for WHZ and 1.08 and 1.55 for BMIZ. CONCLUSION: Our results concur with the WHO assertion that SD is in a relatively small range for each indicator irrespective of where the Z-score mean lies, and support the use of SD as a quality indicator for anthropometric data. However, the ranges of SDs for all four indicators analysed were consistently wider than those published previously by WHO.
  • An evaluation of infant immunization in Africa: is a transformation in progress? Research

    Arevshatian, L; Clements, CJ; Lwanga, SK; Misore, AO; Ndumbe, P; Seward, JF; Taylor, P

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Evaluer les progrès enregistrés entre 2001 et 2005 dans la réalisation des objectifs du Plan régional stratégique pour l’Afrique du Programme élargi de vaccination. MÉTHODES: Nous avons analysé les informations provenant des programmes de vaccination des nourissons de 46 pays de la Région africaine de l’OMS et celles tirées de la littérature et des sources de données existantes à ce sujet. Nous avons procédé à des entretiens en face-à-face ou par téléphone avec des responsables au niveau régional ou infrarégional de ces programmes, pouvant être utiles à l’étude. RÉSULTATS: En 2005, 80 % des pays de la Région africaine de l’OMS n’avaient pas réussi à atteindre l’objectif en termes de couverture vaccinale fixé pour cette année, à savoir 80 % au moins. Néanmoins, le taux de couverture par le vaccin antidiphtérique-antitétanique-anticoquelucheux 3 (DTC3) est passé de 54 % en 2000 à 69 % en 2004, soit une augmentation de 15 %. Nous estimons par conséquent que le nombre d’enfants non vaccinés a baissé de 1,4 million en 2002 à 900 000 en 2004. Au cours de cette dernière année, on a relevé un taux de couverture par le DTC ne dépassant pas 50 % dans quatre des sept pays d’endémie ou de résurgence du poliovirus sauvage et un taux de couverture n’atteignant pas l’objectif de 80 % dans certains pays voisins exposés à un risque élevé d’importation de ce virus. Le nombre des cas notifiés de rougeole est tombé de 520 000 en 2000 à 316 000 en 2005 et la mortalité due à cette maladie a diminué de 60 % par rapport aux niveaux de référence de 1999. Un réseau de laboratoires a été mis en place dans 29 pays pour la surveillance de la rougeole et de la fièvre jaune. CONCLUSION: Les taux de couverture vaccinale augmentent considérablement dans la Région africaine de l’OMS. La très forte hausse des dépenses consacrées à la vaccination et à l’amélioration des résultats programmatiques connexes est liée principalement à l’augmentation du financement par les donateurs.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar los progresos realizados para alcanzar las metas del Plan Estratégico de la Región de África del Programa Ampliado de Inmunización entre 2001 y 2005. MÉTODOS: Estudiamos los datos de los programas nacionales de inmunización de lactantes de los 46 países de la Región de África de la OMS, y analizamos la bibliografía y las fuentes de datos existentes al respecto. Además, llevamos a cabo entrevistas personales y telefónicas con los funcionarios oportunos a nivel regional y subregional. RESULTADOS: La Región de África no alcanzó la meta de que un 80% de los países garantizara una cobertura de inmunización de al menos un 80% para 2005. Sin embargo, la cobertura con la vacuna contra la difteria, el tétanos y la tos ferina (DTP3) aumentó en un 15%, del 54% en 2000 al 69% en 2004. En consecuencia, estimamos que el número de niños no inmunizados disminuyó de 1,4 millones en 2002 a 900 000 en 2004. En ese último año, cuatro de siete países con poliovirus salvaje endémico o reintroducido presentaban una cobertura del 50% o menos, y algunos países vecinos con alto riesgo de importación no lograron la meta de vacunación del 80%. Los casos de sarampión notificados cayeron de 520 000 en 2000 a 316 000 en 2005, y la mortalidad por esa causa se redujo aproximadamente en un 60% en comparación con los niveles basales de 1999. En julio de 2005 se había establecido una red de laboratorios para el sarampión y la fiebre amarilla en 29 países. CONCLUSIÓN: Las tasas de cobertura inmunitaria están mejorando extraordinariamente en la Región de África de la OMS. Los enormes incrementos del gasto en inmunización y las mejoras resultantes en la ejecución de los programas se deben sobre todo al aumento de los fondos de donantes.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess the progress made towards meeting the goals of the African Regional Strategic Plan of the Expanded Programme on Immunization between 2001 and 2005. METHODS: We reviewed data from national infant immunization programmes in the 46 countries of WHO’s African Region, reviewed the literature and analysed existing data sources. We carried out face-to-face and telephone interviews with relevant staff members at regional and subregional levels. FINDINGS: The African Region fell short of the target for 80% of countries to achieve at least 80% immunization coverage by 2005. However, diphtheria-tetanus-pertussis-3 coverage increased by 15%, from 54% in 2000 to 69% in 2004. As a result, we estimate that the number of nonimmunized children declined from 1.4 million in 2002 to 900 000 in 2004. In 2004, four of seven countries with endemic or re-established wild polio virus had coverage of 50% or less, and some neighbouring countries at high risk of importation did not meet the 80% vaccination target. Reported measles cases dropped from 520 000 in 2000 to 316 000 in 2005, and mortality was reduced by approximately 60% when compared to 1999 baseline levels. A network of measles and yellow fever laboratories had been established in 29 countries by July 2005. CONCLUSION: Rates of immunization coverage are improving dramatically in the WHO African Region. The huge increases in spending on immunization and the related improvements in programme performance are linked predominantly to increases in donor funding.
  • Assessment of the age-specific disability weight of chronic schistosomiasis japonica Research

    Jia, Tie-Wu; Zhou, Xiao-Nong; Wang, Xian-Hong; Utzinger, Jürg; Steinmann, Peter; Wu, Xiao-Hua

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Estimer le poids dans l’incapacité par âge de la schistosomiase sino-japonaise chronique. MÉTHODES: Entre octobre 2004 et janvier 2005, des habitants de deux pays d’endémie de la schistosomiase ont été soumis à un dépistage de l’infection à Schistosoma japonicum à l’aide d’un test immunoenzymatique. L’incapacité et la morbidité ont été évaluées chez les individus séropositifs par l’application du questionnaire européen d’évaluation de la qualité de vie, avec détermination d’une dimension cognitive supplémentaire (connu sous l’appellation « EQ-5D plus »), suivie d’une échographie. Le poids dans l’incapacité par âge de la schistosomiase chronique a été estimé à partir des scores d’autoévaluation par les participants de leur état de santé sur l’échelle visuelle analogique du questionnaire. Les relations entre état de santé, morbidité et poids de l’incapacité ont été étudiées au moyen de modèles de régression multiniveaux. RÉSULTATS: Parmi 2843 individus séropositifs pour la schistosomiase sino-japonaise, 1419 (49,9 %) ont été classés comme atteints d’une schistosomiase chronique. On a relevé une hépatomégalie chez 76,3 % (1082/1419) de ces malades chroniques, une fibrose hépatique chez 73,3 % d’entre eux (1040/1419) et une splénomégalie chez 18,6 % (264/1419) d’entre eux. La diarrhée était le symptôme le plus couramment auto-rapporté (653cas /1419, soit 46,0 % des cas). Suivaient, par ordre de fréquence, des douleurs abdominales (463 cas/1419, soit 32,6 % des cas), une diminution de la capacité de travail ou d’étude (436 cas/1419, soit 30,7 % des cas) et la présence de sang dans les selles (157 cas/1419, soit 11,1 % des cas). Plus de la moitié des personnes interrogées ont signalé des troubles dans l’une au moins des dimensions du questionnaire EQ-5D plus, et notamment une douleur ou une gêne (675 cas/1410, soit 47,9 % des cas) et un état anxieux ou déprimé (555 cas/1410, soit 39,4 % des cas). Le poids global de la maladie dans l’incapacité était de 0,191 et la valeur du poids dans l’incapacité par âge allait de 0,095 pour la tranche d’âges 5-14 ans à 0,246 parmi les plus de 60 ans. En utilisant des modèles de régression multiniveaux, on a pu mettre en évidence des associations statistiquement significatives entre le poids de l’incapacité d’une part et le sexe du participant, le grade de son éventuelle fibrose hépatique et la présence éventuelle d’une hépatomégalie, de douleurs abdominales, de sang dans les selles ou d’une diminution de la capacité de travail ou d’étude et de la capacité cognitive.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar el peso de la discapacidad por edades causada por la esquistosomiasis japonica crónica en China. MÉTODOS: Entre octubre de 2004 y enero de 2005, se sometió a cribado mediante una prueba de inmunosorción enzimática a residentes de dos circunscripciones con esquistosoma endémico a fin de detectar los casos de infección por Schistosoma japonicum. En las personas seropositivas, se procedió a evaluar la discapacidad y la morbilidad utilizando el cuestionario sobre calidad de vida europeo con una dimensión cognitiva adicional (el llamado «EQ-5D plus») y técnicas de ultrasonografía. El peso de la discapacidad por edades correspondiente a la esquistosomiasis crónica se calculó a partir de las puntuaciones de salud autoasignadas por los participantes en la escala analógica visual del cuestionario; las relaciones entre el estado de salud, la morbilidad y el peso de la discapacidad se analizaron utilizando modelos de regresión multinivel. RESULTADOS: De 2843 personas seropositivas, se diagnosticó esquistosomiasis crónica a 1419 (49,9%). Se halló hepatomegalia en un 76,3% de esos casos (1082/1419); fibrosis hepática en el 73,3% (1040/1419); y esplenomegalia en el 18,6% (264/1419). La diarrea fue el más común de los síntomas declarados espontáneamente (46,0%; 653/1419), seguido del dolor abdominal (32,6%; 463/1419), el deterioro de la capacidad para trabajar o estudiar (30,7%; 436/1419), y la presencia de sangre en las heces (11,1%; 157/1419). Más de la mitad de los encuestados notificaron trastornos al menos en una dimensión del cuestionario EQ-5D plus, en particular dolor o malestar (47,9%; 675/1410) y ansiedad o depresión (39,4%; 555/1410). El peso de discapacidad general fue del 0,191, y los pesos por edades se situaron entre 0,095 para los enfermos de 5 a 14 años y 0,246 para los de 60 años o más. Los modelos de regresión multinivel mostraron que el peso de la discapacidad estaba relacionado de forma significativa con el sexo del participante y con el grado de fibrosis hepática, la presencia de hepatomegalia, el dolor abdominal, la sangre en las heces, el deterioro de la capacidad para trabajar o estudiar y los problemas cognitivos. CONCLUSIÓN: El peso de la discapacidad atribuible a la esquistosomiasis japonica crónica es alto y aumenta con la edad. Nuestros resultados sugieren que es necesario reevaluar los pesos de la discapacidad por esquistosomiasis mansoni y esquistosomiasis haematobia crónicas, así como la carga mundial de esquistosomiasis.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the age-specific disability weight of chronic schistosomiasis japonica in China. METHODS: Between October 2004 and January 2005, residents from two schistosome-endemic counties were screened for Schistosoma japonicum infection using an enzyme-linked immunosorbent assay. Disability and morbidity were assessed in seropositive individuals using the European quality of life questionnaire with an additional cognitive dimension (known as the "EQ-5D plus") and ultrasonography. The age-specific disability weight of chronic schistosomiasis was estimated based on participants’ self-rated health scores on the visual analogue scale of the questionnaire; the relationships between health status, morbidity and disability weight were explored using multilevel regression models. FINDINGS: Of 2843 seropositive individuals, 1419 (49.9%) were classified as having chronic schistosomiasis. Hepatomegaly was found in 76.3% (1082/1419); hepatic fibrosis was found in 73.3% (1040/1419); and splenomegaly was found in 18.6% (264/1419). Diarrhoea was the most common self-reported symptom (46.0%; 653/1419), followed by abdominal pain (32.6%; 463/1419), impaired capacity to work or study (30.7%; 436/1419), and blood in the stool (11.1%; 157/1419). More than half of the respondents reported impairments in at least one dimension of the EQ-5D plus questionnaire, particularly pain or discomfort (47.9%; 675/1410) and anxiety or depression (39.4%; 555/1410). The overall disability weight was 0.191, and age-specific weights ranged from 0.095 among those aged 5-14 years to 0.246 among those aged > 60 years. Multilevel regression models indicated that the disability weight was significantly associated with the participant’s sex, grade of hepatic fibrosis, the presence of hepatomegaly, abdominal pain, blood in the stool, impaired capacity to work or study, and cognition. CONCLUSION: The disability weight attributable to chronic schistosomiasis japonica is high and increases with age. Our findings call for a reappraisal of the disability weights due to chronic schistosomiasis mansoni and schistosomiasis haematobia as well as a re-estimation of the global burden of schistosomiasis.
  • Operational effectiveness of single-dose nevirapine in preventing mother-to-child transmission of HIV Research

    Colvin, Mark; Chopra, Mickey; Doherty, Tanya; Jackson, Debra; Levin, Jonathan; Willumsen, Juana; Goga, Ameena; Moodley, Pravi

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Déterminer l’efficacité opérationnelle du programme de prévention de la transmission de la mère à l’enfant du VIH (PTME) mené en Afrique du Sud dans la réduction des taux de transmission précoce de l’infection. MÉTHODES: On a choisi comme sujets de l’étude des couples mères-enfants ayant bénéficié du programme PTME pour l’Afrique du Sud entre octobre 2002 et novembre 2004. Ces couples ont fait l’objet d’une étude prospective de cohorte. On a sélectionné trois sites dans des provinces différentes afin de prendre en compte les écarts de statut socioéconomique et de prévalence du VIH. Des entretiens avec les mères et une analyse des dossiers médicaux ont permis d’obtenir des données sur les soins anténatals et ceux dispensés en salle de travail. On a recruté au total 665 couples mères-enfants comprenant une mère séropositive, parmi lesquels 588 (88,4 %) ont été suivis 3 à 4 semaines après l’accouchement pour déterminer le statut vital et le statut à l’égard du VIH du nourrisson. RÉSULTATS: Les sujets de l’étude vivant en milieu rural étaient nettement plus pauvres et leur état de santé sensiblement plus dégradé par rapport aux sujets de milieux urbains. La probabilité de recevoir un traitement par la névirapine était plus forte chez les femmes de statut socioéconomique élevé et chez celles ayant été bien conseillées. Les taux de transmission précoce du VIH se situaient entre 8,6 et 13,7 %. La charge virale maternelle s’est révélée le seul facteur de risque ayant une influence statistiquement significative. Après ajustement pour la charge virale et la prévalence des faibles poids à la naissance, la probabilité de transmission du virus pour le site rural était 1,8 fois supérieure à celle en milieu urbain. En contrôlant pour les femmes du site rural ayant bénéficié de 4 visites anténatales au moins et dont l’accouchement s’était opéré sans aucune complication, la probabilité de transmission pour ce site est passée à 1,5 fois celle du site urbain. CONCLUSION: Les taux de transmission précoce du VIH obtenus dans un contexte opérationnel en administrant une dose unique de névirapine à la mère et à l’enfant sont similaires à ceux enregistrés dans des essais cliniques. L’élargissement de l’accès pour les femmes au traitement antirétroviral permettra de réduire davantage la transmission du VIH aux nourrissons.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar la eficacia operacional del programa sudafricano de prevención de la transmisión de la madre al niño (PTMN) del VIH en lo que respecta a la reducción de las tasas de transmisión temprana de la infección. MÉTODOS: Se analizó la evolución de pares de madre y lactante que participaron en el programa de PTMN de Sudáfrica entre octubre de 2002 y noviembre de 2004. En este estudio prospectivo de cohortes se seleccionaron tres sitios de diferentes provincias para que estuvieran representados los distintos estatus socioeconómicos y prevalencias de la infección por VIH. Los datos sobre la atención prenatal y en las salas de parto proceden de entrevistas maternas e historias clínicas. Se reclutó a un total de 665 pares de madre y lactante en que la madre era VIH-positiva, lográndose someter a seguimiento a 588 (88,4%) de ellas a las 3 o 4 semanas tras el parto para determinar su serología VIH y el estado del lactante. RESULTADOS: Las participantes rurales eran significativamente más pobres y la atención sanitaria que recibieron fue significativamente peor. Las mujeres de estatus socioeconómico más alto y las que recibieron mejor asesoramiento presentaron una mayor probabilidad de ser tratadas con nevirapina. Las tasas de transmisión temprana del VIH se situaron entre el 8,6% y el 13,7%. La carga viral materna fue el único factor de riesgo de transmisión estadísticamente significativo. Después de ajustar los datos en función de la carga viral materna y de la prevalencia de peso bajo al nacer, la probabilidad de transmisión resultó ser 1,8 veces mayor en el sitio rural. Controlando el número de visitas prenatales (> 4) y las posibles complicaciones del parto, el factor de aumento de la probabilidad de transmisión en el sitio rural se reducía a 1,5. CONCLUSIÓN: Las tasas de transmisión temprana de la infección por VIH en un entorno operacional de administración de una sola dosis de nevirapina a ambos, madre y niño, son similares a las observadas en ensayos clínicos. La expansión del acceso a los regímenes antirretrovirales para las mujeres reducirá aún más la transmisión a los lactantes.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To determine the operational effectiveness of the South African programme for preventing mother-to-child transmission (PMTCT) of HIV in reducing rates of early transmission of infection. METHODS: Participants were mother-infant pairs who participated in the South African PMTCT programme between October 2002 and November 2004. This was a prospective cohort study. Three sites in different provinces were selected to represent differences in socioeconomic status and HIV prevalence. Data on antenatal care and labour ward care were obtained from maternal interviews and from reviews of medical records. A total of 665 mother-infant pairs in which the mother was HIV-positive were recruited and 588 (88.4%) were followed up at 3 or 4 weeks postpartum to determine the HIV status and vital status of the infant. FINDINGS: Rural participants were significantly poorer and their health care was significantly worse. Women of higher socioeconomic status and those who received better counselling were more likely to be treated with nevirapine. Rates of early HIV transmission ranged from 8.6% to 13.7%. Maternal viral load was the only statistically significant risk factor for transmission. After adjusting for maternal viral load and prevalence of low birth weight, the odds of transmission were 1.8 times higher at the rural site. Controlling for having had > 4 antenatal visits and any delivery complication reduced the odds of transmission to 1.5 higher at the rural site. CONCLUSION: Rates of early transmission of HIV in an operational setting using single-dose nevirapine administered both to mother and child are similar to those obtained in clinical trials. Scaling up access to antiretroviral regimens for women will further reduce transmission to infants.
  • Global comparative assessments of life expectancy: the impact of migration with reference to Australia Research

    Page, Andrew; Begg, Stephen; Taylor, Richard; Lopez, Alan D

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Etudier l’effet de l’immigration sur l’espérance de vie en Australie sur la période 1981-2003 et comparer l’espérance de vie pour les habitants de ce pays nés Australiens avec celle des habitants des autres pays de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE). MÉTHODES: On a appliqué des méthodes classiques d’étude des courbes de survie à des données de mortalité par âge toutes causes confondues et à des données démographiques pour la période 1981-2003 afin de calculer l’espérance de vie à la naissance (En) de la population australienne totale (y compris les immigrés) et de la population née Australienne (sans les immigrés). On a comparé les espérances de vie moyennes pour chaque sexe au moyen de tests t appariés. On a réévalué le classement par espérance de vie des pays de l’OCDE et on a mesuré les changements de classement par le test de rangs de Wilcoxon. RÉSULTATS: Les espérances de vie des hommes et des femmes appartenant à la fraction de la population née en Australie étaient significativement inférieures à celles des membres masculins et féminins de la population totale. Pour la période allant de 1981 à 2003, on a relevé une différence moyenne entre le groupe de population né en Australie et la population totale de 0,41 an [intervalle de confiance à 95 % (IC) : 0,37-0,44 ; t17 = 27,0, p < 0,0001] pour les hommes et de 0,29 an [intervalle de confiance à 95 % (IC) : 0,26-0,31 ; t17 = 27,6 ; p < 0,0001] pour les femmes. Après exclusion des groupes de population immigrée, l’Australie ne fait plus partie des cinq premiers pays de l’OCDE les mieux placés pour l’espérance de vie pour les deux années étudiées les plus récentes. CONCLUSION: Si l’espérance de vie calculée pour l’Australie est parmi les plus élevées du monde industrialisé, cette situation est en partie imputable à la présence de populations immigrées à faible taux de mortalité. Cet effet doit être pris en compte dans les évaluations comparatives à l’échelle internationale des taux de mortalité.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Investigar el efecto de la inmigración en la esperanza de vida en Australia durante el periodo de 1981 a 2003, y comparar la esperanza de vida de la población nacida en Australia con la de otros países de la Organización de Cooperación y Desarrollo Económicos (OCDE). MÉTODOS: Se emplearon métodos estándar de las tablas de vida en los que se usaron la mortalidad por todas las causas por edades y datos demográficos de 1981 a 2003 para calcular la esperanza de vida al nacer (e0) en la población australiana global (migrantes incluidos) y en la población nacida en Australia (migrantes excluidos). Las diferencias medias en la esperanza de vida para cada sexo se compararon mediante pruebas t pareadas. Se reevaluó la esperanza de vida en los países de la OCDE, reordenándolos por ese criterio, y se aplicó la prueba de ordenamiento con signo de Wilcoxon para medir los cambios de rango. RESULTADOS: La esperanza de vida de hombres y mujeres fue significativamente inferior en el grupo nacido en Australia que en la población australiana global. Entre 1981 y 2003, se detectó una diferencia media de la esperanza de vida de 0,41 años (intervalo de confianza (IC) del 95%: 0,37-0,44; t17 = 27,0; P < 0,0001) en los hombres y de 0,29 años (IC95%: 0,26-0,31; t17 = 27,6; P < 0,0001) en las mujeres entre los nacidos en Australia y la población total. Tras excluir a los grupos migrantes, Australia dejó de figurar entre los cinco países de la OCDE con mayor esperanza de vida en los dos años más recientes examinados. CONCLUSIÓN: Aunque Australia presenta una de las esperanzas de vida más altas del mundo industrializado, ello se debe en parte a la inmigración de poblaciones con tasas bajas de mortalidad. Este efecto debería tenerse en cuenta en las evaluaciones comparativas internacionales de la mortalidad.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To investigate the effect of immigration on life expectancy in Australia for the period from 1981 to 2003, and to compare life expectancy of the Australian-born population with that of other countries in the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD). METHODS: Standard life-table methods using age-specific all-cause mortality and population data from 1981 to 2003 were used to calculate life expectancy at birth (e0) for the total Australian population (including migrants) and for people born in Australia (excluding migrants). Mean differences in life expectancy for each sex were compared using paired t-tests. Rankings of life expectancy among OECD countries were reassessed, and rank changes measured using the Wilcoxon signed rank test. FINDINGS: Life expectancy of males and females was significantly lower in the Australian-born group than in the total Australian population. During 1981 to 2003, there was a mean difference in life expectancy of 0.41 years (95% confidence interval, CI: 0.37-0.44; t17 = 27.0; P < 0.0001) in males and 0.29 years (95% CI: 0.26-0.31; t17 = 27.6; P < 0.0001) in females between the Australian-born and the total population. After excluding migrant groups, Australia no longer ranked among the top five OECD countries with the highest life expectancy in the two most recent years examined. CONCLUSION: While Australia has one of the highest life expectancies in the industrialized world, this is partly attributable to immigration of populations with low rates of mortality. This effect needs to be considered in international comparative assessments of mortality levels.
  • Mortality among married older adults in the suburbs of Beirut: estimates from offspring data Research

    Sibai, AM; Kanaan, MN; Chaaya, M; Campbell, OMR

    Resumo em Francês:

    OBJETIF: Les pays en transition sont généralement caractérisés par des infrastructures statistiques de mauvaise qualité et par le manque d’informations essentielles. Nous avons utilisé ici des données concernant la descendance pour étudier les tendances de la mortalité chez les hommes et les femmes âgés et mariés, à travers une enquête multi-objectifs auprès des ménages, menée en 2002 dans les banlieues de Beyrouth au Liban, un pays ravagé par près de 16 années de guerre. MÉTHODES: A partir d’un échantillon aléatoire de 1520 personnes interrogées, dont l’un ou l’autre des parents, voire les deux, avaient dépassé 65 ans, on a obtenu des informations sur 1172 pères et 1108 mères. On a estimé les taux de mortalité par âge et par sexe pour 1000 personnes-ans. Puis on a analysé le risque de mortalité par régression (log-linéaire) de Poisson sur trois cohortes constituées en fonction de la période de naissance, à savoir les personnes ayant atteint l’âge de 65 ans respectivement avant, pendant (1975-1990) et après les hostilités dans le pays. RÉSULTATS: Au total, 1037 décès parentaux ont été rapportés, ce qui a permis de déterminer un taux de mortalité global de 48,7 pour 1000 personnes-ans (51,4 parmi les hommes et 45,3 parmi les femmes). Par rapport à la cohorte de personnes ayant atteint 65 ans avant 1975, ce sont les adultes parvenus à 65 ans pendant les années de guerre (1979-1990) qui présentaient les plus fort taux de mortalité, qu’il s’agisse des hommes [rapport de proportion = 1,48 ; intervalle de confiance à 95% (IC) = 1,07-2,04] ou des femmes [rapport de proportion = 1,22, IC à 95 % = 0,95-1,58]. Le risque de mortalité était significativement plus élevé chez les hommes que chez les femmes, une sexospécificité notablement plus importante pour la cohorte ayant atteint 65 ans entre 1975 et 1990. CONCLUSION: Il s’agit de la première étude en population menée au Liban pour quantifier les schémas de mortalité parmi des cohortes d’adultes âgés et mariés. Ses résultats laissent à penser que les hostilités ont contribué à réduire le taux de survie, en particulier chez les hommes. La démarche utilisée représente une solution viable à tester dans des enquêtes de plus grande envergure ou dans des recensements de population ayant pour cadre des pays manquant d’infrastructures statistiques fiables.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Los países en transición adolecen en general de unos servicios de estadística deficientes y de unos sistemas de registro civil poco informativos. En este estudio utilizamos datos aportados por la descendencia para analizar la evolución de la mortalidad entre la población de hombres y mujeres de edad casados mediante una encuesta de hogares polivalente realizada en 2002 en las afueras de Beirut, Líbano. Este país sufrió una guerra que duró casi 16 años. MÉTODOS: Una muestra aleatoria de 1520 entrevistados, de los que al menos uno de los progenitores había llegado a cumplir 65 años, proporcionaron información sobre 1172 padres y 1108 madres. Se estimaron las tasas de mortalidad por edad y sexo por 1000 años-persona. Se usó la regresión logarítmico-lineal de Poisson para analizar el riesgo de mortalidad para tres cohortes de nacimiento, definidas según se hubieran alcanzado los 65 años antes, durante (1975-1990) o después de las hostilidades registradas en el país. RESULTADOS: Se declararon en total 1037 defunciones de progenitores, lo que arroja una tasa de mortalidad global de 48,7 por 1000 años-persona (51,4 en los hombres y 45,3 en las mujeres). En comparación con la cohorte anterior a 1975, los adultos mayores que alcanzaron los 65 años durante los años de la guerra, 1975-1990, presentaron el mayor riesgo de mortalidad tanto en el caso de los hombres (razón de tasas, RT = 1,48, intervalo de confianza (IC) del 95% = 1,07-2,04) como en el de las mujeres (RT = 1,22, IC95% = 0,95-1,58). El riesgo de mortalidad fue significativamente mayor en los hombres que en las mujeres, y esa diferencia era especialmente marcada en la cohorte de 1975-1990. CONCLUSIÓN: Este estudio es el primero realizado en el Líbano para cuantificar las pautas de mortalidad en cohortes de personas de edad casadas. Los resultados indican que las hostilidades pueden haber contribuido a reducir la supervivencia, sobre todo entre los hombres. El enfoque utilizado en el estudio es una opción viable a ensayar en encuestas y censos de población más amplios en los países que carecen de infraestructuras de estadística fiables.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Countries in transition are characterized generally by poor statistical infrastructures and a dearth of vital information. In this study we use offspring data to examine mortality trends in married older men and women through a multipurpose household survey conducted in 2002 in the suburbs of Beirut, Lebanon. The country had been ravaged by war for almost 16 years. METHODS: A random sample of 1520 respondents, with either or both parents surviving their 65th birthday, provided information on 1172 fathers and 1108 mothers. Age- and sex-specific mortality rates per 1000 person-years were estimated. Using log-linear Poisson regression, mortality risk was examined for three birth cohorts: those reaching age 65 before (pre-1975), during (1975-1990) and after (post-1990) hostilities in the country. FINDINGS: A total of 1037 parental deaths were reported, yielding an overall mortality rate of 48.7 per 1000 person-years (51.4 among males and 45.3 among females). Compared to the pre-1975 cohort, older adults reaching age 65 during the war years, 1975-1990, had the highest mortality risk for both males (rate ratio, RR = 1.48, 95% confidence intervals, CI = 1.07-2.04) and females (RR = 1.22, 95% CI = 0.95-1.58). Mortality risk was significantly higher in males than females, a gender differential notably largest in the 1975-1990 cohort. CONCLUSION: This is the first population-based study in Lebanon to quantify patterns of mortality in cohorts of married older adults. The results suggest that the hostilities may have contributed to decreased survival, particularly among males. The approach used in the study presents a viable option for testing in larger surveys and population censuses in countries that lack reliable statistical infrastructures.
  • Global eradication of polio: the case for "finishing the job" Policy and Practice

    Lahariya, Chandrakant

    Resumo em Francês:

    Le terme fixé pour l’éradication de la poliomyélite, à savoir l’année 2000, est dépassé depuis sept ans et l’objectif est encore hors de portée. En 2006, malgré les efforts internationaux coordonnés, aucune avancée majeure n’a été enregistrée dans l’endiguement du poliovirus, qui se maintient dans quelques poches d’endémie de quatre pays. Le programme d’éradication de la poliomyélite doit faire face à de nouveaux obstacles : importation et réémergence de la maladie, échec de la mobilisation politique et communautaire. Il faut aussi surmonter le découragement des professionnels et des volontaires dans le domaine sanitaire, les doutes quant à l’efficacité du vaccin antipoliomyélitique oral, l’inflation permanente des coûts programmatiques et les difficultés grandissantes pour financer les interventions. Le présent article expose la stratégie actuellement appliquée pour éradiquer la polio, puis analyse les problèmes existants et les solutions pour y répondre. Selon l’auteur, il serait nécessaire de modifier et de compléter de façon conséquente cette stratégie pour en établir une nouvelle, intégrant plusieurs volets et s’adaptant spécifiquement aux différentes zones touchées, de manière à pouvoir finaliser l’oeuvre d’éradication. Les modifications et les apports à la stratégie d’éradication pourraient donc comprendre une adaptation à la zone d’intervention, un développement du dialogue avec les communautés, un renforcement des actions de sensibilisation politique, une mise en œuvre plus poussée de la vaccination obligatoire, ainsi que l’utilisation du vaccin antipoliomyélitique inactivé dans les pays d’endémie avant même l’interruption de la transmission du poliovirus sauvage. Ces améliorations constitueraient, d’après l’auteur, le meilleur moyen d’atteindre le plus tôt possible l’éradication.

    Resumo em Espanhol:

    Aunque han transcurrido ya siete años desde 2000, año fijado como meta para erradicar la poliomielitis, el éxito de ese empeño sigue sin concretarse. En 2006, pese a la coordinación de los esfuerzos internacionales, no se registró ningún avance destacable de las actividades de contención del virus poliomielítico, que persiste en unos cuantos focos de los cuatro países en los que es endémico. El programa de erradicación de la poliomielitis afronta nuevas dificultades, como la importación y la reaparición del virus y el fracaso de la movilización política y comunitaria. La menguante moral de los trabajadores sanitarios y los voluntarios, las dudas sobre la eficacia de la vacuna antipoliomielítica oral y los cada vez mayores costos de los programas y problemas de financiación son otras cuestiones a abordar. En este artículo se describe la estrategia convencional puesta en marcha para erradicar la poliomielitis y se analizan los retos existentes y algunas soluciones posibles. El autor sugiere que es necesario introducir importantes modificaciones y nuevos elementos en la actual estrategia convencional a fin de desarrollar una estrategia amplia y propia de esta área para poder acabar el trabajo de erradicación de la poliomielitis. Ello debería incluir un enfoque específico para este problema, diálogo con las comunidades, mejoras de la sensibilización de la clase política y la vacunación obligatoria, y uso de la vacuna antipoliomielítica inactivada en países endémicos antes incluso de la interrupción de la transmisión del poliovirus salvaje. Este planteamiento es probablemente el más idóneo para lograr la erradicación lo antes posible.

    Resumo em Inglês:

    While seven years have passed since 2000, the target set for the eradication of polio, success remains elusive. In 2006, despite coordinated international efforts, there was no major breakthrough in containing the polio virus, which persists in a few pockets in the four countries in which it is endemic. The polio eradication programme faces new hurdles such as importation, re-emergence and failure of political and community mobilization. The decreasing morale of health workers and volunteers, doubts about the efficacy of oral polio vaccine and ever-increasing programme costs and funding challenges are other issues to be addressed. This paper describes the ongoing conventional strategy adopted for polio eradication, then analyses existing challenges and some possible solutions. The author suggests that major modifications and additions to the ongoing conventional strategy are required in order to create a multi-pronged, area-specific strategy that can finish the job of polio eradication. This should include an area-specific approach, community dialogue, enhanced political advocacy and compulsory vaccination, as well as the use of inactivated polio vaccine in endemic countries even before the transmission of wild polio virus has been halted. This appears to be the best way to achieve eradication at the earliest opportunity.
  • Understanding the community impact of lymphatic filariasis: a review of the sociocultural literature Public Health Reviews

    Wynd, Shona; Melrose, Wayne D; Durrheim, David N; Carron, Jaime; Gyapong, Margaret

    Resumo em Francês:

    La filariose lymphatique (FL) est endémique dans environ 80 pays tropicaux et subtropicaux. Quelque 120 millions de personnes sont infestées par le parasite responsable de cette maladie et on estime à près d’un milliard le nombre de celles exposées au risque d’infestation. A ce jour, l’axe d’intervention principal du programme d’élimination de la FL consistait à interrompre la transmission de la maladie par des séries sur quatre à six ans de campagnes annuelles de traitement des communautés par l’association diéthylcarbamazine/albendazole ou l’association albendazole/ivermectine. Tout en enregistrant des succès substantiels partout où ils avaient réussi à appliquer cette stratégie, les responsables du programme ont néanmoins compris que celle-ci n’apporterait pas seule une solution durable dans tous les contextes. La littérature relativement abondante sur la FL comprend principalement des travaux de recherche sur cette maladie et des évaluations quantitatives sur le terrain de son impact (notamment des études sur la prévalence locale des infestations humaine et vectorielle). A mesure que le programme d’élimination mondiale de la filariose lymphatique se développe, les responsables reconnaissent de plus en plus l’absence de compréhension des aspects socioculturels de la maladie comme une lacune rédhibitoire pour la mise au point de programmes adaptés et répondant aux perceptions et aux besoins locaux. Le présent article évalue l’état actuel des connaissances sur les éléments socioculturels associés à la LF. Sa conclusion est que la compréhension actuelle des facteurs socioculturels liés à la présence et au traitement de cette maladie est insuffisante et qu’il faut recourir à des méthodes appropriées, du domaine des sciences sociales, pour combler cette lacune et pour s’assurer de la participation des communautés à la délivrance des programmes d’élimination de la LF et au maintien de leur succès.

    Resumo em Espanhol:

    La filariasis linfática es endémica en aproximadamente 80 países tropicales y subtropicales. Alrededor de 120 millones de personas están infectadas por el parásito que la causa, y se estima que unos mil millones están expuestas al riesgo de infección. El principal objetivo del programa de eliminación de la filariasis linfática hasta la fecha ha sido la interrupción de la transmisión mediante campañas de tratamiento anuales a escala comunitaria con dietilcarbamazina y albendazol, o bien albendazol e ivermectina, durante un periodo de cuatro a seis años. Aunque se han registrado grandes progresos en todos los lugares donde se ha conseguido aplicar eficazmente esa estrategia, paralelamente a las mejoras iniciales ha habido que reconocer que por sí sola la estrategia no garantizará la continuidad de los resultados en todos los entornos. La bibliografía sobre la filariasis linfática, bastante extensa, está dominada por las investigaciones de laboratorio y la medición cuantitativa sobre el terreno del impacto de la enfermedad, en particular por estudios sobre la prevalencia local en poblaciones humanas y de vectores infectadas por el parásito. Conforme se amplía el programa mundial de eliminación, la ausencia de datos sobre el contexto sociocultural se está revelando como un obstáculo fundamental para articular unos programas apropiados y con capacidad de respuesta a las necesidades y las ideas locales. En este artículo se evalúa el estado actual de los conocimientos sobre el entorno sociocultural de la filariasis linfática. Se llega a la conclusión de que por el momento no se conocen suficientemente los factores socioculturales asociados a la presencia y el tratamiento de la enfermedad, y de que deberían utilizarse los métodos sociológicos oportunos para corregir esa deficiencia y asegurar la colaboración de la comunidad en la ejecución de los programas de eliminación de la filariasis linfática y el mantenimiento del éxito con ellos logrado.

    Resumo em Inglês:

    Lymphatic filariasis (LF) is endemic in approximately 80 tropical and subtropical countries. About 120 million people are infected with the parasite and a billion are estimated to be at risk of infection. The main focus of the LF elimination programme to date has been to interrupt transmission by means of annual community-wide treatment campaigns with diethylcarbamazine and albendazole, or albendazole and ivermectin, for a period of four to six years. Although substantial progress has been recorded wherever the strategy has been successfully implemented, initial gains have been accompanied by a realization that this strategy alone will not ensure a permanent solution in all settings. The fairly extensive LF literature is dominated by laboratory research and quantitative field measurement of the impact of LF, particularly local prevalence studies of parasite-infected humans and vectors. As the global elimination programme expands, the absence of sociocultural understanding is being recognized as a critical flaw in ensuring that programmes are appropriate and responsive to local needs and understanding. This paper assesses the current state of sociocultural understanding pertaining to LF. It concludes that, at present, there is insufficient understanding of the sociocultural factors associated with the presence and treatment of the disease, and that appropriate social science methods should be used to address this deficiency and ensure community partnership in delivering and sustaining the success of LF elimination programmes.
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    Momen, Hooman
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    Shankar, RP
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
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