Bulletin of the World Health Organization, Volume: 87, Número: 3, Publicado: 2009
  • In this month's bulletin In This Month´s Bulletin

  • The unexplored story of HIV and ageing Editorials

    Schmid, George P; Williams, Brian G; Garcia-Calleja, Jesus Maria; Miller, Chris; Segar, Emily; Southworth, Monica; Tonyan, David; Wacloff, Jocelyn; Scott, James
  • Systematic reviews in public health: old chestnuts and new challenges Editorials

    Petticrew, Mark
  • Evidence for public health decision-making: towards reliable synthesis Editorials

    Waters, Elizabeth
  • Unprotected sex has no age News

  • Mosquito wars News

  • When the patient falls out of bed, who pays? News

  • Recent news from WHO News

  • Safe in an emergency News

  • Validation of an Integrated Management of Childhood Illness algorithm for managing common skin conditions in Fiji Research

    Steer, Andrew C; Tikoduadua, Lisi V; Manalac, Emmalita M; Colquhoun, Samantha; Carapetis, Jonathan R; Maclennan, Carolyn

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer la sensibilité d'un algorithme de gestion intégrée des maladies infantiles (PCIME) pour la détection des maladies de peau courantes chez les enfants des îles Fidji. MÉTHODES: Nous avons recueilli des données sur l'évaluation d'enfants de 2 mois à 5 ans, présentés dans un des deux dispensaires participant à l'étude. Chaque enfant a été évalué par une infirmière formée à l'utilisation de l'algorithme de PCIME et par un pédiatre expert. Nous avons utilisé un test statistique Kappa pour mesurer l'accord entre l'évaluation par l'infirmière s'aidant de l'algorithme et le diagnostic du pédiatre. RÉSULTATS: Nous avons relevé une forte sensibilité de l'algorithme pour l'identification des problèmes de peau (sensibilité : 98,7 % ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 95,5-99,9) dans le cadre de son application par les infirmières formées à la PCIME, qui ont été capables d'identifier parmi les enfants un cas d'affection cutanée sévère et les trois cas de cellulite périorbitale. La sensibilité était également bonne pour la classification des abcès et des cellulites (sensibilité : 95 %, IC à 95 % : 75,1-99,9) et celle des gales infectées (sensibilité : 89,1 %, IC à 95 % : 77,8-95,9), mais était en revanche plus faible pour l'identification des impétigos et des infections fongiques, notamment des gales non infectées. CONCLUSION: L'algorithme de PCIME pour les maladies de la peau est un outil solide, qui devrait être intégré à la PCIME après certaines modifications concernant la gale et l'impétigo. Son utilisation par les agents de santé primaire devrait réduire la charge d'affections cutanées chez les enfants des îles Fidji en améliorant l'identification des cas et la prise en charge. Il conviendrait d'envisager l'emploi de cet algorithme dans d'autres pays où les affections cutanées infantiles sont une priorité, notamment dans la région Pacifique.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar la sensibilidad de un algoritmo de la Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia (AIEPI) para manejar enfermedades cutáneas comunes en los niños en Fiji. MÉTODOS: Reunimos datos de las exploraciones a que se sometió a niños de entre 2 meses y 5 años atendidos en alguno de los dos dispensarios considerados. Todos los niños fueron examinados por una enfermera adiestrada en la aplicación del algoritmo AIEPI, así como por un especialista en pediatría. Empleamos el estadístico kappa para medir el grado de concordancia entre el método de evaluación algorítmica empleado por la enfermera y el diagnóstico realizado por el pediatra. RESULTADOS: Se observó una alta sensibilidad para la detección de problemas cutáneos (sensibilidad: 98,7%; intervalo de confianza del 95%: 95,5-99,9) con el algoritmo aplicado por las enfermeras adiestradas en la AIEPI, que fueron capaces de identificar al único niño que tenía una infección cutánea grave y a los tres niños que padecían celulitis periorbitaria. La sensibilidad también fue alta en lo referente a la clasificación de los abscesos/celulitis (sensibilidad: 95%; IC95%: 75,1-99,9) y la escabiosis infectada (sensibilidad: 89,1%; IC95%: 77,8-95,9), pero fue más baja en la detección del impétigo, las micosis y, en particular, la escabiosis no infectada. CONCLUSIÓN: El algoritmo de diagnóstico cutáneo AIEPI es un valioso instrumento que debería integrarse en la AIEPI previa introducción de algunos cambios relacionados con la escabiosis y el impétigo. Su aplicación por el personal de atención primaria permitirá reducir la carga de enfermedades cutáneas en la población infantil de Fiji mediante una mejor identificación y gestión de los casos. El uso de ese algoritmo es una posibilidad que merece considerarse también en otros países donde las enfermedades cutáneas constituyen una prioridad, sobre todo en la región del Pacífico.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess the sensitivity of an Integrated Management of Childhood Illness (IMCI) algorithm to detect common skin conditions in children in Fiji. METHODS: We collected data from the assessments of children aged between 2 months and 5 years who presented to one of two health clinics. Every child was assessed by a nurse trained in the use of the IMCI algorithm and also an expert paediatrician. We used a kappa statistic to measure agreement between the nurse/algorithm assessment method and the paediatrician's diagnosis. FINDINGS: High sensitivity for identifying skin problems (sensitivity: 98.7%; 95% confidence interval, CI: 95.5-99.9) was found for the algorithm applied by IMCI-trained nurses, who were able to identify the one child with a severe skin infection and all three children with periorbital cellulitis. Sensitivity was high for the classification of abscess/cellulitis (sensitivity: 95%; 95% CI: 75.1-99.9) and infected scabies (sensitivity: 89.1%; 95% CI: 77.8-95.9), but lower for identification of impetigo, fungal infection and, in particular, non-infected scabies. CONCLUSION: The IMCI skin algorithm is a robust tool that should be incorporated into the IMCI after some modifications relating to scabies and impetigo. Its use by primary health-care workers will reduce the burden of skin diseases in children in Fiji through improved case identification and management. The algorithm should be considered in other countries where skin diseases in children are a priority, particularly in the Pacific region.
  • Cost to government health-care services of treating acute self-poisonings in a rural district in Sri Lanka Research

    Wickramasinghe, Kanchana; Steele, Paul; Dawson, Andrew; Dharmaratne, Dinusha; Gunawardena, Asha; Senarathna, Lalith; Siva, Dhammika de; Wijayaweera, Kusal; Eddleston, Michael; Konradsen, Flemming

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer le coût financier direct pour le Ministère de la santé sri lankais du traitement des cas d'auto-empoisonnement, notamment par des pesticides, dans un district particulier. MÉTHODES: Des données concernant le personnel soignant, les médicaments administrés et les tests de laboratoire réalisés, ainsi que d'autres informations sur chacun des patients admis pour auto-empoisonnements ont été collectées préalablement sur une période de un mois auprès d'un hôpital général (2005) et de cinq hôpitaux périphériques (2006) du district d'Anuradhapura. Des données concernant les transferts de patients dans des établissements de niveau secondaire ou tertiaire ont été obtenues sur une période de 6 mois auprès de 30 hôpitaux périphériques. Le coût des intrants précédemment mentionnés en dollars des Etats-Unis d'Amérique (US $) a été déterminé à partir des comptabilités hospitalières, en utilisant les chiffres de 2005. RÉSULTATS: Le coût total moyen pour traiter un cas d'auto-empoisonnement dans un hôpital général s'élevait à US $ 31,83, montant dans lequel le personnel soignant et les médicaments représentaient les catégories de débours les plus importantes et les coûts du capital et de maintenance n'atteignaient que US $ 0,19. C'est pour les auto-empoisonnements par des pesticides que le coût moyen du traitement était le plus élevé (US $ 49,12). Les patients placés dans des unités de soins intensifs, qui représentaient 5 % de l'ensemble des patients, totalisaient à eux-seuls 75 % du coût global de traitement de l'ensemble des victimes d'auto-empoisonnement dans l'hôpital général. Le coût total moyen du traitement d'un cas d'auto-empoisonnement dans un hôpital périphérique était de US $ 3,33. Le coût moyen de transfert d'un patient se montait à US $ 14,03. En 2006, le coût total du traitement des victimes d'auto-empoisonnement dans le district d'Anuradhapura atteignait US $ 76 599, dont US $ 53 834 pour les auto-empoisonnements par des pesticides. A partir de l'estimation du coût total du traitement par victime d'auto-empoisonnement établie dans cette étude, on a évalué à US $ 866 304 le coût du traitement des cas d'auto-empoisonnement pour l'ensemble du Sri Lanka sur l'année 2004. CONCLUSION: II serait possible de réduire le coût du traitement des auto-empoisonnements par des pesticides en faisant la promotion de pesticides moins toxiques et éventuellement en améliorant la prise en charge des cas dans les établissements de soins primaires. D'autres travaux de recherche sont nécessaires pour évaluer si un renforcement des infrastructures et du personnel des hôpitaux périphériques pourrait permettre une diminution du coût global pour l'Etat, une optimisation de la prise en charge des cas et une moindre pression sur les services secondaires.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar los costos financieros directos que supone para el Ministerio de Salud de Sri Lanka el tratamiento de los pacientes con intoxicación voluntaria, en particular por plaguicidas, en un determinado distrito. MÉTODOS: En un hospital general (2005) y cinco hospitales periféricos (2006) del distrito de Anuradhapura, a lo largo de un mes se reunieron datos prospectivos sobre el personal, los medicamentos, la información de laboratorio y otras variables sobre todos los pacientes ingresados por intoxicación voluntaria. Durante un periodo de seis meses se obtuvieron datos de 30 hospitales periféricos sobre los traslados de esos pacientes a centros de nivel secundario y terciario. El costo de los insumos en dólares de los Estados Unidos (US$), con cifras de 2005, se calculó a partir de las cuentas hospitalarias. RESULTADOS: En el hospital general, el costo medio total del tratamiento de los pacientes que se habían intoxicado voluntariamente fue de US$ 31,83, suma dentro de la cual el gasto más importante correspondió al personal de sala y los medicamentos, y sólo US$ 0,19 a los gastos de capital y mantenimiento. El costo total medio del tratamiento fue máximo en el caso de las intoxicaciones voluntarias por plaguicidas (US$ 49,12). Los pacientes ingresados en la unidad de cuidados intensivos, el 5% del total, representaron el 75% del costo global del tratamiento de todos los pacientes con intoxicación voluntaria atendidos en el hospital general. El costo total medio del tratamiento de los pacientes intoxicados voluntariamente en los hospitales periféricos fue de US$ 3,33. El costo medio por traslado fue de US$ 14,03. En 2006, el costo total del tratamiento de esos pacientes en el distrito de Anuradhapura ascendió a US$ 76 599, de los cuales US$ 53 834 correspondían a intoxicaciones voluntarias con plaguicidas. Considerando el costo total estimado en este estudio para el tratamiento por paciente intoxicado, se calcula que el costo del tratamiento de los pacientes con intoxicación voluntaria en todo Sri Lanka en 2004 ascendió a US$ 866 304. CONCLUSION: El costo del tratamiento de las intoxicaciones voluntarias por plaguicidas podría reducirse promoviendo el uso de plaguicidas menos tóxicos y, posiblemente, mejorando el tratamiento de los casos en los hospitales de atención primaria. Se requerirán nuevas investigaciones para determinar si la ampliación de la infraestructura y el personal en los hospitales periféricos permitiría reducir el costo global para la Administración, optimizar el manejo de los casos y reducir la presión en los servicios secundarios.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the direct financial costs to the Sri Lanka Ministry of Health of treating patients after self-poisoning, particularly from pesticides, in a single district. METHODS: Data on staff, drug, laboratory and other inputs for each patient admitted for self-poisoning were prospectively collected over a one-month period from one general hospital (2005) and five peripheral hospitals (2006) in the Anuradhapura district. Data on transfers to secondary- and tertiary-level facilities were obtained for a 6-month period from 30 peripheral hospitals. The cost of the inputs in United States dollars (US$), using 2005 figures, was derived from hospital accounts. FINDINGS: The average total cost of treating a self-poisoned patient at the general hospital was US$ 31.83, with ward staff input and drugs being the highest expenditure category and only US$ 0.19 of this sum related to capital and maintenance costs. The average total cost of treatment was highest for self-poisoning with pesticides (US$ 49.12). The patients placed in the intensive care unit, who comprised 5% of the total, took up 75% of the overall treatment cost for all self-poisoned patients at the general hospital. The average total cost of treating self-poisoned patients at peripheral hospitals was US$ 3.33. The average patient cost per transfer was US$ 14.03. In 2006, the total cost of treating self-poisoned patients in the Anuradhapura district amounted to US$ 76 599, of which US$ 53 834 were comprised of pesticide self-poisonings. Based on the total treatment cost per self-poisoned patient estimated in this study, the cost of treating self-poisoned patients in all of Sri Lanka in 2004 was estimated at US$ 866 304. CONCLUSION: The cost of treating pesticide self-poisonings may be reduced by promoting the use of less toxic pesticides and possibly by improving case management in primary care hospitals. Additional research is needed to assess if increasing infrastructure and staff at peripheral hospitals could reduce the overall cost to the government, optimize case management and reduce pressure on secondary services.
  • New methods for estimating the tuberculosis case detection rate in high-HIV prevalence countries: the example of Kenya Research

    Mansoer, John; Scheele, Suzanne; Floyd, Katherine; Dye, Christopher; Sitienei, Joseph; Williams, Brian

    Resumo em Francês:

    RÉSUMÉ OBJECTIF: Mettre au point de nouvelles méthodes pour estimer le taux de dépistage de la tuberculose à frottis positifs dans les pays de forte prévalence des infections à VIH. MÉTHODES: Nous avons estimé ce taux chez les adultes positifs et négatifs pour le VIH et chez l'ensemble des adultes au Kenya. Nous avons utilisé des données de tendance dans le temps des taux de notification de la tuberculose et des données de prévalence de l'infection à VIH chez les adultes et les individus tuberculeux, ainsi que des informations sur les performances du programme de lutte antituberculeuse. RÉSULTATS: En 2006, le taux de dépistage des cas de tuberculose à frottis positifs chez les adultes négatifs pour le VIH était estimé à 79 % (intervalle de confiance à 95 %, IC : 64-94) et chez les adultes positifs pour ce virus à 57 % (IC à 95 % : 26-88), ce qui donnait une moyenne pondérée de 68 % (IC à 95 % : 49-87). En estimant séparément le taux de dépistage pour l'ensemble des cas de tuberculose à frottis positifs, on obtenait une valeur de 72 % (IC à 95 % : 53-91), d'où une moyenne globale pour les trois estimations de 70 % (IC à 95 % : 58-82). Le taux de dépistage de la tuberculose en 1996 étant de 57 % (IC à 95 % : 47-67), l'augmentation entre 1996 et 2006 a été estimée à 13 points de pourcentage (IC à 95 % : 6-20), soit 23 %. En parallèle à cet accroissement, le montant des ressources consacrées à la lutte antituberculeuse au Kenya, y compris les installations et le personnel, a plus que doublé. CONCLUSION: En utilisant trois approches pour estimer le taux de dépistage de la tuberculose dans un pays de forte prévalence du VIH, nous avons montré que l'expansion du programme de lutte antituberculeuse kenyan avait entraîné une augmentation de 23 % du taux de dépistage de la tuberculose entre 1996 et 2006. Bien que les méthodes mises au point puissent être appliquées dans d'autres pays de forte prévalence des infections à VIH, cette application doit s'appuyer sur des données précises concernant les tendances de la prévalence de ces infections parmi la population générale et les individus tuberculeux.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Desarrollar nuevos métodos para estimar la tasa de detección de casos (TDC) de tuberculosis con frotis de esputo positivo en un país con alta prevalencia de infección por VIH. MÉTODOS: Estimamos la TDC de tuberculosis bacilífera en adultos VIH-negativos y VIH-positivos, así como en todos los adultos de Kenya. Se utilizaron datos sobre las tendencias temporales de las tasas de notificación de casos de tuberculosis y sobre la prevalencia de la infección por VIH en los adultos y en los pacientes con tuberculosis, junto con datos sobre la eficacia del programa de lucha antituberculosa. RESULTADOS: En 2006, la TDC estimada de tuberculosis bacilífera fue del 79% (intervalo de confianza, IC, del 95%: 64-94) para los adultos VIH-negativos, y del 57% para los VIH-positivos, (IC95%: 26-88), lo que arroja una media ponderada del 68% (IC95%: 49-87). La estimación correspondiente a todos los casos bacilíferos de tuberculosis fue del 72% (IC95%: 53-91), lo que arroja una media global para las tres estimaciones del 70% (IC95%: 58-82). Dado que la TDC de tuberculosis en 1996 fue del 57% (IC95%: 47-67), el aumento estimado para 2006 es de 13 puntos porcentuales (IC95%: 6-20), lo que supone un incremento del 23%. Este aumento se asoció a una más que duplicación de los recursos dedicados al control de la tuberculosis en Kenya, incluidos trabajadores e instalaciones. CONCLUSION: Estimando de tres formas distintas la TDC en un país con alta prevalencia de infección por VIH, mostramos que la expansión del programa de lucha antituberculosa en Kenya condujo a un aumento del 23% de la TDC entre 1996 y 2006. Aunque pueden aplicarse en otros países con alta prevalencia de VIH, los métodos aquí desarrollados exigen datos precisos sobre las tendencias de esa prevalencia en la población general y entre los enfermos de tuberculosis.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To develop new methods for estimating the sputum smear-positive tuberculosis case detection rate (CDR) in a country where infection with HIV is prevalent. METHODS: We estimated the smear-positive tuberculosis CDR in HIV-negative and HIV-positive adults, and in all adults in Kenya. Data on time trends in tuberculosis case notification rates and on HIV infection prevalence in adults and in tuberculosis patients were used, along with data on tuberculosis control programme performance. FINDINGS: In 2006, the estimated smear-positive tuberculosis CDR in HIV-negative adults was 79% (95% confidence interval, CI: 64-94) and in HIV-positive adults, 57% (95% CI: 26-88), giving a weighted mean of 68% (95% CI: 49-87). The separate estimate for all smear-positive tuberculosis cases was 72% (95% CI: 53-91), giving an overall average for the three estimates of 70% (95% CI: 58-82). As the tuberculosis CDR in 1996 was 57% (95% CI: 47-67), the estimated increase by 2006 was 13 percentage points (95% CI: 6-20), or 23%. This increase was accompanied by a more than doubling of the resources devoted to tuberculosis control in Kenya, including facilities and staff. CONCLUSION: Using three approaches to estimate the tuberculosis CDR in a country where HIV infection is prevalent, we showed that expansion of the tuberculosis control programme in Kenya led to an increase of 23% in the CDR between 1996 and 2006. While the methods developed here can be applied in other countries with a high prevalence of HIV infection, they rely on precise data on trends in such prevalence in the general population and among tuberculosis patients.
  • High incidence of childhood pneumonia at high altitudes in Pakistan: a longitudinal cohort study Research

    Khan, Aamir J; Hussain, Hamidah; Omer, Saad B; Chaudry, Sajida; Ali, Sajid; Khan, Adil; Yasin, Zayed; Imran, J Khan; Mistry, Rozina; Baig, Imam Yar; White, Franklin; Moulton, Lawrence H; Halsey, Neal A

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer l'incidence de la pneumonie et de la pneumonie sévère chez les enfants vivant à haute altitude au Pakistan. MÉTHODES: On a mené une étude longitudinale de cohorte dans laquelle 99 agents de santé féminins de l'Etat, exerçant dans les vallées de Punial et d'Ishkoman (District de Ghizer, zones septentrionales du Pakistan), ont recruté des enfants à domicile, effectué des visites domiciliaires toutes les 2 semaines et orienté activement les enfants malades vers 15 centres de santé. Le personnel des centres de santé a utilisé les critères de gestion intégrée des maladies infantiles pour dépister l'ensemble des enfants malades de 2 à 35 mois et identifier ceux atteints de pneumonie ou de pneumonie sévère. RÉSULTATS: Les agents de santé communautaires ont recruté à leur domicile 5204 enfants susceptibles de participer à l'étude et les ont suivis sur une période de 14 mois, qui s'est achevée le 31 décembre 2002. Le personnel des centres de santé a identifié 1397 cas de pneumonie et 377 cas de pneumonie sévère parmi les enfants recrutés de 2 à 35 mois. Parmi les enfants signalés comme atteints de pneumonie, 28 % ont présenté plusieurs épisodes de cette maladie. Le taux d'incidence pour 100 années-enfants d'observation était de 29,9 pour la pneumonie et de 8,1 pour la pneumonie sévère. Les facteurs associés à une forte incidence de la pneumonie étaient le jeune âge, le sexe masculin et la vie à haute altitude. CONCLUSION: Les taux d'incidence de la pneumonie dans les zones septentrionales du Pakistan sont bien plus élevés que ceux signalés dans ce pays à plus faible altitude et sont similaires à ceux relevés dans les régions de haute altitude d'autres pays en développement. Il faudrait entreprendre d'autres études pour déterminer les causes de la pneumonie dans ces communautés de haute montagne. Il faudrait néanmoins aussi envisager l'introduction d'une vaccination à un âge précoce par des vaccins connus pour prévenir cette maladie.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar la incidencia de neumonía y neumonía grave entre los niños de zonas situadas a gran altitud en el Pakistán. MÉTODOS: En los valles de Punial e Ishkoman (distrito de Ghizer, en el norte del país) se llevó a cabo un estudio longitudinal de cohortes en el que 99 funcionarias de salud reclutaron a niños visitados en sus hogares, realizaron visitas a domicilio cada 2 semanas y derivaron activamente a los niños enfermos a 15 centros de salud. El personal de esos centros utilizó los criterios de la Atención Integrada a las Enfermedades Prevalentes de la Infancia para someter a tamizaje a todos los niños enfermos de 2 a 35 meses de edad e identificar a los que sufrían neumonía o neumonía grave. RESULTADOS: Las trabajadoras sanitarias de la comunidad incluyeron en el estudio a 5204 niños elegibles identificados en sus hogares a lo largo de un periodo de 14 meses que concluyó el 31 de diciembre de 2002. El personal de los centros de salud detectó 1397 casos de neumonía y 377 casos de neumonía grave entre los niños participantes de 2 a 35 meses. Entre los niños a los que se diagnosticó neumonía, el 28% presentaron varios episodios. Las tasas de incidencia por 100 niños-año de observación fueron de 29,9 para la neumonía y 8,1 para la neumonía grave. Los factores asociados a una elevada incidencia de neumonía fueron una más corta edad, el sexo masculino y el hecho de vivir a gran altura. CONCLUSION: Las tasas de incidencia de neumonía en las zonas del norte del Pakistán son mucho mayores que las observadas a más baja altitud en el país, y similares a las habituales a grandes alturas en otros países en desarrollo. Es necesario realizar más estudios para determinar las causas de la neumonía en esas comunidades de alta montaña. Sin embargo, debe estudiarse la posibilidad de introducir tempranamente las vacunas que se sabe que previenen dicha enfermedad.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE:To determine the incidence of pneumonia and severe pneumonia among children living at high altitudes in Pakistan. METHODS: A longitudinal cohort study was conducted in which 99 female government health workers in Punial and Ishkoman valleys (Ghizer district, Northern Areas of Pakistan) enrolled children at home, conducted home visits every 2 weeks and actively referred sick children to 15 health centres. Health centre staff used Integrated Management of Childhood Illness criteria to screen all sick children aged 2-35 months and identify those with pneumonia or severe pneumonia. FINDINGS: Community health workers enrolled 5204 eligible children at home and followed them over a 14-month period, ending on 31 December 2002. Health centre staff identified 1397 cases of pneumonia and 377 of severe pneumonia in enrolled children aged 2-35 months. Among children reported with pneumonia, 28% had multiple episodes. Incidence rates per 100 child-years of observation were 29.9 for pneumonia and 8.1 for severe pneumonia. Factors associated with a high incidence of pneumonia were younger age, male gender and living at high altitude. CONCLUSION: Pneumonia incidence rates in the Northern Areas of Pakistan are much higher than rates reported at lower altitudes in the country and are similar to those in high-altitude settings in other developing countries. More studies are needed to determine the causes of pneumonia in these high-mountain communities. However, early introduction of the vaccines that are known to prevent pneumonia should be considered.
  • Cost-effectiveness of oral cancer screening: results from a cluster randomized controlled trial in India Research

    Subramanian, Sujha; Sankaranarayanan, Rengaswamy; Bapat, Bela; Somanathan, Thara; Thomas, Gigi; Mathew, Babu; Vinoda, Jissa; Ramadas, Kunnambath

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer le dépistage du cancer buccal par examen visuel. MÉTHODES: Un essai contrôlé randomisé en grappes a été lancé dans le district de Trivandrum, dans l'Etat du Kerala, en Inde. Parmi les 13 grappes de population, 7 avaient été affectées aléatoirement à trois tournées de dépistage entre 1996 et 2004, tandis que les 6 autres (bras témoins) recevaient des soins standard. Les coûts associés aux différentes composantes de l'essai de dépistage ont été calculés en procédant par activités. Des informations sur les ressources utilisées et les événements cliniques dans chaque bras de l'essai ont été tirées de bases de données d'essai. Le coût total pour chaque grappe a été estimé en dollars des Etats-Unis d'Amérique (US $) de 2004. Le coût marginal par année de vie épargnée a été calculé pour tous les individus admissibles dans l'étude et pour ceux à haut risque (c.-à-d. les consommateurs de tabac et d'alcool). RÉSULTATS: La proportion de cancers buccaux détectés à un stade précoce (c.-à-d. au stade I ou II) était plus élevée dans le bras d'intervention que dans le bras témoin (42 % contre 24 % respectivement). Le coût marginal par année de vie épargnée était de US $ 835 pour l'ensemble des individus admissibles dans l'étude et de US $ 156 pour les individus à haut risque. Le dépistage du cancer buccal par examen visuel a été pratiqué pour un coût inférieur à US $ 6 par personne. CONCLUSION: La démarche la plus efficace sur le plan économique pour dépister le cancer buccal par examen visuel consiste à proposer cet examen à la population à haut risque. Le dépistage ciblé de ce groupe garantit la possibilité de proposer ce dépistage à un coût raisonnable dans un pays à ressources limitées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar el cribado del cáncer de boca mediante inspección visual. MÉTODOS: Se llevó a cabo un ensayo controlado aleatorizado por conglomerados en el distrito de Trivandrum, Kerala, India. De 13 conglomerados de población, siete se asignaron aleatoriamente a tres rondas de cribado realizadas entre 1996 y 2004, y en los otros seis se ofreció la atención habitual (grupo control). Se empleó un método basado en la actividad para calcular los costos asociados a diversos componentes del ensayo de cribado. La información relativa a los recursos empleados y los eventos clínicos en cada grupo de ensayo se extrajo de la base de datos correspondiente. Los costos totales para cada conglomerado se estimaron en dólares de los Estados Unidos (US$) de 2004. Se calculó el costo marginal por año de vida ganado para todas las personas elegibles y para las personas de alto riesgo (es decir, consumidores de tabaco o alcohol). RESULTADOS: La proporción de cánceres de boca detectados en un estadio inicial (es decir, estadio I o II) fue mayor en el grupo de intervención que en el grupo de control (42% frente a 24%, respectivamente). El costo marginal por año de vida ganado fue de US$ 835 para todas las personas elegibles para el cribado, y de US$ 156 para las personas de alto riesgo. El cribado mediante inspección visual costó menos de US$ 6 por persona. CONCLUSIÓN: La opción más costoeficaz para cribar el cáncer de boca mediante inspección visual consiste en ofrecer el tamizaje a la población de alto riesgo. El cribado focalizado de tales grupos garantiza que ese tipo de examen se pueda ofrecer a un costo razonable en los entornos con recursos limitados.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To evaluate oral cancer screening by visual inspection. METHODS: A cluster randomized controlled trial was initiated in Trivandrum district, Kerala, India. Of 13 population clusters, seven were randomly allocated to three rounds of screening between 1996 and 2004, while standard care was provided in six (control arm). An activity-based approach was employed to calculate costs associated with various components of the screening trial. Information on the resources used and on clinical events in each trial arm was derived from trial databases. Total costs for each cluster were estimated in 2004 United States dollars (US$). The incremental cost per life-year saved was calculated for all eligible individuals and for high-risk individuals (i.e. tobacco or alcohol users). FINDINGS: The proportion of oral cancers detected at an early stage (i.e. stage I or II) was higher in the intervention arm than the control arm (42% versus 24%, respectively). The incremental cost per life-year saved was US$ 835 for all individuals eligible for screening and US$ 156 for high-risk individuals. Oral cancer screening by visual inspection was performed for under US$ 6 per person. CONCLUSION: The most cost-effective approach to oral cancer screening by visual inspection is to offer it to the high-risk population. Targeted screening of this group will ensure that screening can be offered at a reasonable cost in a limited-resource setting.
  • Use of active management of the third stage of labour in seven developing countries Research

    Stanton, Cynthia; Armbruster, Deborah; Knight, Rod; Ariawan, Iwan; Gbangbade, Sourou; Getachew, Ashebir; Portillo, Jose Angel; Jarquin, Douglas; Marin, Flor; Mfinanga, Sayoka; Vallecillo, Jesus; Johnson, Hope; Sintasath, David

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Documenter l'application de la prise en charge active du troisième stade du travail dans le but de prévenir les hémorragies post-partum et étudier les facteurs de risque associés à cette application dans sept pays en développement. MÉTHODES: Des échantillons représentatifs au niveau national des accouchements en établissement de santé ont été sélectionnés et observés pour évaluer l'utilisation de la prise en charge active du troisième stade du travail et identifier les facteurs associés. Les politiques en faveur de cette prise en charge ont fait l'objet d'une évaluation s'appuyant sur une revue bibliographique et des entretiens avec les professionnels concernés. RÉSULTATS: Le recours aux utérotoniques pendant le troisième ou le quatrième stade du travail était quasi-universel. On a relevé un usage correct de la prise en charge active du troisième stade du travail pour seulement 0,5 à 32 % des accouchements observés en raison de nombreux défauts dans les pratiques. Dans tous les pays excepté l'Indonésie, les politiques concernant la prise en charge active étaient contradictoires. CONCLUSION: Les pays en développement ne visent pas la diminution des hémorragies post-partum en tant qu'objectif réalisable. Ils font peu usage de la prise en charge active du troisième stade du travail et les politiques concernant cette prise en charge sont souvent contradictoires. Des études sont nécessaires pour identifier les composantes les plus efficaces de la prise en charge active de manière à promouvoir un ensemble de pratiques le plus efficient possible.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Documentar el uso de métodos de manejo activo de la tercera etapa del parto para prevenir la hemorragia posparto y estudiar los factores asociados a ese uso en siete países en desarrollo. MÉTODOS: Se seleccionaron y observaron muestras representativas a nivel nacional de partos ocurridos en servicios a fin de determinar la frecuencia de los casos de manejo activo de la tercera etapa del parto y los factores asociados. Las políticas sobre el manejo activo se evaluaron analizando diversos documentos y entrevistando a los profesionales pertinentes. RESULTADOS: El uso de uterotónicos durante la tercera o cuarta etapas del trabajo de parto era casi universal. Pero el manejo activo de la tercera etapa del trabajo de parto sólo se hizo correctamente en un 0,5%-32% de los partos observados, pues las prácticas adolecían de muchas deficiencias. En todos los países, salvo en Indonesia, las políticas relativas al manejo activo eran contradictorias. CONCLUSIÓN: Los países en desarrollo todavía no se han focalizado en la disminución de la hemorragia posparto como un objetivo alcanzable; apenas se hace un manejo activo de la tercera etapa del trabajo de parto, y las políticas sobre dicho manejo son a menudo contradictorias. Es necesario emprender estudios para determinar los componentes más eficaces del manejo activo a fin de poder promover el conjunto más eficiente de prácticas en esa esfera.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To document the use of active management of the third stage of labour for preventing postpartum haemorrhage and to explore factors associated with such use in seven developing countries. METHODS: Nationally representative samples of facility-based deliveries were selected and observed to determine the use of active management of the third stage of labour and associated factors. Policies on active management were assessed through document review and interviews with relevant professionals. FINDINGS: Use of a uterotonic during the third or fourth stages of labour was nearly universal. Correct use of active management of the third stage of labour was found in only 0.5% to 32% of observed deliveries due to multiple deficiencies in practice. In every country except Indonesia, policies regarding active management were conflicting. CONCLUSION: Developing countries have not targeted decreasing postpartum haemorrhage as an achievable goal; there is little use of active management of the third stage of labour, and policies regarding such management often conflict. Studies are needed to identify the most effective components of active management so that the most efficient package of practices can be promoted.
  • Access to health care and mortality of children under 5 years of age in the Gambia: a case-control study Research

    Rutherford, Merrin E; Dockerty, John D; Jasseh, Momodou; Howie, Stephen RC; Herbison, Peter; Jeffries, David J; Leach, Melissa; Stevens, Warren; Mulholland, Kim; Adegbola, Richard A; Hill, Philip C

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer les éventuelles associations entre les mesures classiques de l'accès aux soins (distance et durée du trajet jusqu'à l'établissement) ou les mesures non conventionnelles (indicateurs de soutien social et financier) et la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Gambie. MÉTHODES: Nous avons mené une étude cas-témoins dans une population sous surveillance démographique. Les cas (n = 140) étaient des enfants de moins de 5 ans, décédés entre le 31 décembre 2003 et le 30 avril 2006. Chaque cas était apparié selon l'âge et le sexe à 5 témoins (n = 700). Des informations ont été recueillies en interrogeant les aidants principaux. Les données ont été analysées par régression logistique classique. RÉSULTATS: Parmi les mesures classiques de l'accès aux soins, seule la distinction entre résidence en milieu rural et résidence en milieu urbain ou périurbain était importante : les enfants provenant de zones rurales avaient une plus grande probabilité de mourir (OR : 4,9 ; IC à 95 % 1,2-20,2). S'agissant des mesures non conventionnelles, la probabilité de décès des enfants était plus forte si leur aidant principal manquait d'aide pour la préparation des repas (OR : 2,3 ; IC à 95 % : 1,2-4,1), n'avait personne avec qui se détendre (OR : 1,8 ; IC à 95 % : 1,1-2,9), n'avait personne pour lui prodiguer de bons conseils (OR : 23,1 ; IC à 95 % : 4,3-123,4), n'avait pas son mot à dire sur la façon dont l'argent gagné était dépensé (OR : 12,7 ; IC à 95 % : 1,3-127,6), était dans l'incapacité de réduire les dépenses de santé (OR : 2,5 ; IC à 95 % : 1,5-4,2) ou devait effectuer des «petits boulots» pour payer ces dépenses (OR : 3,4 ; IC à 95 % : 2,1-5,5). Un effet protecteur a été observé lorsque l'aidant principal devait également s'occuper d'autres enfants (OR : 0,2 ; IC à 95 % : 0,1-0,5). CONCLUSION: Améliorer l'accès aux soins des enfants en Gambie ou dans d'autres contextes similaires ne signifie pas seulement réduire le temps de trajet et la distance jusqu'à l'établissement de soins, mais suppose un renforcement des réseaux de soutien aux aidants et un meilleur accès pour eux aux ressources financières dont ils ont besoin.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar si las medidas tradicionales (distancia y tiempo de viaje hasta un establecimiento) y no tradicionales (indicadores de apoyo social y financiero) de acceso a la atención de salud guardan relación con la mortalidad entre los menores de 5 años en Gambia. MÉTODOS: Llevamos a cabo un estudio de casos y controles en una población sometida a vigilancia demográfica. Los casos (n = 140) fueron niños menores de 5 años fallecidos entre el 31 de diciembre de 2003 y el 30 de abril de 2006. Cada caso se emparejó por edad y sexo con cinco controles (n = 700). Se entrevistó a los cuidadores principales para reunir la información pertinente, analizándose luego los datos mediante regresión logística condicional. RESULTADOS: De las medidas tradicionales de acceso, sólo la residencia rural frente a la urbana/periurbana tenía un efecto importante: los niños de las zonas rurales tenían más probabilidades de morir (OR: 4,9; intervalo de confianza (IC) del 95%: 1,2-20,2). En cuanto a las medidas no tradicionales, los niños tenían más probabilidades de morir cuando sus cuidadores principales carecían de ayuda para preparar las comidas (OR: 2,3; IC95%: 1,2-4,1), no disponían de nadie con quien distenderse (OR: 1,8; IC95%: 1,1-2,9), no tenían a nadie que pudiera ofrecerles buenos consejos (OR: 23,1; IC95%: 4,3-123,4), no podían influir apenas en las decisiones de gasto del dinero ganado (OR: 12,7; IC95%: 1,3-127,6), no podían reducir el gasto en atención de salud (OR: 2,5; IC95%: 1,5-4,2) o tenían que desempeñar trabajos poco corrientes para pagar la atención (OR: 3,4; IC95%: 2,1-5,5). Un efecto protector fue que el cuidador tuviera que ocuparse también de otros niños (OR: 0,2; IC95%: 0,1-0,5). CONCLUSIÓN: La mejora del acceso a la atención sanitaria para los niños de Gambia y entornos similares no estriba simplemente en reducir el tiempo de viaje y la distancia a los centros de salud. Es preciso mejorar las redes de apoyo a los cuidadores y su acceso a los recursos financieros que necesitan.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess whether traditional measures of access to health care (distance and travel time to a facility) and non-traditional measures (social and financial support indicators) are associated with mortality among children under 5 years of age in the Gambia. METHODS: We conducted a case-control study in a population under demographic surveillance. Cases (n = 140) were children under 5 years of age who died between 31 December 2003 and 30 April 2006. Each case was matched in age and sex to five controls (n = 700). Information was gathered by interviewing primary caregivers. The data were analysed using conditional logistic regression. FINDINGS: Of traditional measures of access, only rural versus urban/periurban residence was important: children from rural areas were more likely to die (OR: 4.9; 95% confidence interval, CI: 1.2-20.2). For non-traditional measures, children were more likely to die if their primary caregivers lacked help with meal preparation (OR: 2.3; 95% CI: 1.2-4.1), had no one to relax with (OR: 1.8; 95% CI: 1.1-2.9), had no one who could offer good advice (OR: 23.1; 95% CI: 4.3-123.4), had little say over how earned money was spent (OR: 12.7; 95% CI: 1.3-127.6), were unable to cut spending for health care (OR: 2.5; 95% CI: 1.5-4.2) or had to carry out odd jobs to pay for the care (OR: 3.4; 95% CI: 2.1-5.5). A protective effect was observed when the caregiver had other children to care for (OR: 0.2; 95% CI: 0.1-0.5). CONCLUSION: Improving access to health-care for children in the Gambia and similar settings is not simply a matter of reducing travel time and distance to a health facility, but requires improvements in caregivers' support networks and their access to the financial resources they need.
  • The health worker shortage in Africa: are enough physicians and nurses being trained? Research

    Kinfu, Yohannes; Dal Poz, Mario R; Mercer, Hugo; Evans, David B

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer de manière systématique les flux entrants et sortants de personnel médical en Afrique et déterminer si les effectifs actuellement formés dans la région avant l'entrée en activité suffisent pour répondre à ce grave problème, compte tenu de la croissance démographique et de l'attrition de la main-d'œuvre résultant des décès prématurés, des départs à la retraite, des démissions et des licenciements. MÉTHODES: Les données sur les effectifs actuels du personnel médical, les différents types de personnels de santé et les effectifs sortant des programmes de formation proviennent de l'enquête de 2005 de l'OMS sur la main d'œuvre au service de la santé publique et les établissements de formation. Des estimations démographiques et des données de mortalité supplémentaires ont été fournies respectivement par la Division de la population des Nations Unies et par les bases de données de l'OMS et des informations sur l'attrition de la main d'œuvre ont été tirées de la littérature publiée. En raison du manque de données pour certains pays, l'étude n'a porté que sur 12 pays d'Afrique sub-saharienne. RÉSULTATS: Les résultats obtenus laissent à penser que la pénurie de personnel de santé en Afrique est encore plus grave qu'on ne l'estimait auparavant. Dans 10 des 12 pays étudiés, les effectifs actuellement formés avant leur entrée en activité sont insuffisants pour maintenir la densité d'agents de santé existante une fois toutes les causes d'attrition prises en compte. Même si cette attrition n'était due qu'à des facteurs involontaires comme la mortalité prématurée, il faudrait, avec le rythme actuel de formation de la main d'œuvre, 36 ans dans le cas des médecins et 29 ans dans le cas des infirmières et des sages-femmes, pour atteindre l'objectif récemment fixé par l'OMS de 2,28 professionnels de santé pour 1000 habitants pour l'ensemble de ces pays - dont certains sont dans l'incapacité de réaliser un jour cet objectif. CONCLUSION: Il faut développer les formations avant l'entrée en activité et mettre en œuvre parallèlement d'autres mesures pour accroître le flux entrant de main d'œuvre et réduire le taux de départ.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar sistemáticamente el ritmo de incorporación y abandono en puestos de trabajadores sanitarios en África y determinar si el nivel actual de formación previa al empleo en la región es suficiente para afrontar ese grave problema, teniendo en cuenta el aumento de la población y la disminución natural de trabajadores sanitarios por muerte prematura, jubilación, dimisión y despido. MÉTODOS: Los datos sobre el número actual y el tipo de trabajadores sanitarios y la cantidad de personas capacitadas en los programas de formación proceden de las encuestas de 2005 de la OMS sobre el personal sanitario y las instituciones de formación. La información complementaria sobre las estimaciones de población y la mortalidad procede de las bases de datos de la División de Población de las Naciones Unidas y de la OMS, respectivamente, y la información sobre la disminución natural de los trabajadores se extrajo de diversas publicaciones. Debido a la falta de datos en algunos entornos, el estudio se limitó a 12 países del África subsahariana. RESULTADOS: Nuestros resultados llevan a pensar que la escasez de personal sanitario en África es aún más grave de lo que se creía hasta ahora. En 10 de los 12 países estudiados, la formación previa al empleo es hoy día insuficiente para mantener la actual densidad de trabajadores sanitarios una vez consideradas todas las causas de disminución natural. Incluso si esa disminución se debiera sólo a factores involuntarios, como la mortalidad prematura, manteniendo el actual ritmo de formación habrían de transcurrir 36 años en el caso de los médicos y 29 años en el caso de las enfermeras para que pudiera alcanzarse la meta reciente de la OMS de 2,28 profesionales por cada 1000 habitantes para el conjunto de los países, y además algunos países nunca alcanzarían esa cifra. CONCLUSIÓN: Es necesario expandir la formación previa al servicio y combinarla con otras medidas si se desea incrementar la incorporación de trabajadores sanitarios y reducir la tasa de abandono.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate systematically the inflow and outflow of health workers in Africa and examine whether current levels of pre-service training in the region suffice to address this serious problem, taking into account population increases and attrition of health workers due to premature death, retirement, resignation and dismissal. METHODS: Data on the current numbers and types of health workers and outputs from training programmes are from the 2005 WHO health workforce and training institutions' surveys. Supplementary information on population estimates and mortality is from the United Nations Population Division and WHO databases, respectively, and information on worker attrition was obtained from the published literature. Because of shortages of data in some settings, the study was restricted to 12 countries in sub-Saharan Africa. FINDINGS: Our results suggest that the health workforce shortage in Africa is even more critical than previously estimated. In 10 of the 12 countries studied, current pre-service training is insufficient to maintain the existing density of health workers once all causes of attrition are taken into account. Even if attrition were limited to involuntary factors such as premature mortality, with current workforce training patterns it would take 36 years for physicians and 29 years for nurses and midwives to reach WHO's recent target of 2.28 professionals per 1000 population for the countries taken as a whole - and some countries would never reach it. CONCLUSION: Pre-service training needs to be expanded as well as combined with other measures to increase health worker inflow and reduce the rate of outflow.
  • What essential medicines for children are on the shelf? Research

    Robertson, Jane; Forte, Gilles; Trapsida, Jean-Marie; Hill, Suzanne

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Documenter l'introduction de médicaments pédiatriques importants dans les listes nationales des médicaments essentiels (LME) et dans les recommandations thérapeutiques standard et évaluer la disponibilité et le coût de ces médicaments dans 14 pays d'Afrique centrale. MÉTHODES: Des enquêtes ont été menées dans 12 points de vente de médicaments publics et privés de chacune des capitales de ces pays. Des données ont été recueillies sur la disponibilité des médicaments le jour de l'enquête et sur le coût pour le malade du médicament le moins onéreux en stock. RÉSULTATS: Parmi les médicaments étudiés, la proportion de ceux figurant dans les LME se situait entre 50 et 90 %. Dans trois des pays étudiés seulement, on pouvait trouver plus de 50 % de ces médicaments dans des pharmacies centrales (plage de variation : 15-75 %). La disponibilité de ces médicaments dans les pharmacies d'organisations non gouvernementales n'était pas systématiquement meilleure (plage de variation : 10-65 %), mais tendait à être supérieure dans les hôpitaux universitaires, même si la plage de variation du taux de disponibilité était similaire (15-70 %). Les hôpitaux de district disposaient d'un peu plus de médicaments (plage de variation : 10-80 %) que les hôpitaux universitaires, tandis que la disponibilité des médicaments était généralement moindre dans les centres de santé primaire (plage de variation : 18-48 %). Les pharmacies de détail ou privées avaient tendance à disposer de plus de médicaments étudiés (plage de variation : 38-62 %). L'étude a constaté une variabilité considérable des prix, qui tendaient à être plus élevés dans les pharmacies de détail. CONCLUSION Les médicaments essentiels à usage pédiatrique clés étaient peu disponibles. Avant de pouvoir améliorer cette situation, il est nécessaire de mieux comprendre les systèmes d'approvisionnement des pays étudiés et le schéma de la demande en médicaments. Ces derniers doivent être disponibles, abordables et acceptables pour les malades. Il ne sera pas possible de progresser notablement vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement sans efforts importants pour améliorer l'accès des enfants aux médicaments.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Documentar la inclusión de medicamentos pediátricos clave en las listas de medicamentos esenciales (LME) nacionales, y evaluar la disponibilidad y el costo de dichos medicamentos en 14 países de África central. MÉTODOS: Se realizaron encuestas en 12 puntos de venta de medicamentos, públicos y privados, de la capital de cada país. Se reunieron datos sobre la disponibilidad de los fármacos considerados durante el día de la encuesta y sobre el costo para los pacientes del medicamento más barato en existencias. RESULTADOS: Teniendo en cuenta los medicamentos contemplados en la encuesta, la proporción de los mismos hallada en las LME nacionales osciló entre el 50% y el 90%. Sólo en tres países se hallaron en los depósitos centrales de suministros médicos más del 50% de esos medicamentos (intervalo: 15%-75%). La disponibilidad en los depósitos de las organizaciones no gubernamentales no fue sistemáticamente mejor (intervalo: 10%-65%), pero tendió a ser mayor en los hospitales docentes, si bien con un intervalo similar (15%-70%). Los hospitales de distrito (intervalo: 10%-80%) presentaron una mayor disponibilidad que los docentes, mientras que en los dispensarios de atención primaria se observó en general una menor disponibilidad (intervalo: 18%-48%). Las farmacias minoristas o privadas solían disponer de una mayor proporción de los medicamentos abarcados por la encuesta (intervalo: 38%-62%). Se observó una variabilidad considerable de los precios, que tendían a ser más altos en las farmacias minoristas. CONCLUSION: La disponibilidad de medicamentos pediátricos esenciales era escasa. Para mejorar la situación, habrá que entender mejor los sistemas de suministro en los países estudiados y las pautas de demanda de medicamentos. Además de garantizar la disponibilidad de los medicamentos, es preciso que éstos sean asequibles y aceptables para los pacientes. No se conseguirá avanzar sensiblemente hacia los Objetivos de Desarrollo del Milenio si no se hace un gran esfuerzo para mejorar el acceso a los medicamentos pediátricos.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To document the inclusion of key medicines for children in national essential medicines lists (EMLs) and standard treatment guidelines, and to assess the availability and cost of these medicines in 14 countries in central Africa. METHODS: Surveys were conducted in 12 public and private sector medicine outlets in each country's capital city. Data were collected on medicine availability on the survey day and on the cost to the patient of the lowest priced medicine in stock. FINDINGS: The proportion of survey medicines in national EMLs ranged from 50% to 90%. In only three countries were more than 50% of such medicines available from central medical stores (range: 15-75%). Availability in nongovernmental organization stores was not consistently better (range: 10-65%) but tended to be higher in teaching hospitals, although the range was similar (15-70%). District hospitals (range: 10-80%) had slightly better availability than teaching hospitals, while primary health care clinics generally had poorer availability (range: 18-48%). Retail or private pharmacies tended to have more survey medicines available (range: 38-62%). There was considerable variability in prices, which tended to be higher in retail pharmacies. CONCLUSION: The availability of key essential medicines for children was poor. Better understanding of the supply systems in the countries studied and of the pattern of demand for medicines is needed before improvements can be made. Medicines must be available, affordable and acceptable to patients. Substantial progress towards Millennium Development Goals will not occur without a major effort to improve access to medicines for children.
  • Limitations of methods for measuring out-of-pocket and catastrophic private health expenditures Research

    Lu, Chunling; Chin, Brian; Li, Guohong; Murray, Christopher JL

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Etudier l'effet du type d'enquête, et en particulier du nombre de postes de dépense examinés et de la période de rappel, sur les estimations des débours directs et des dépenses catastrophiques en faveur de la santé des ménages. MÉTHODES: Nous avons utilisé les résultats de deux enquêtes - l'Enquête sur la santé dans le monde et la Living Standards Measurement Study - ayant interrogé les mêmes personnes à propos de leurs dépenses de santé, mais de manières différentes. Les données provenant de l'Enquête sur la santé dans le monde ont servi à comparer les estimations des débours directs annuels moyens des ménages pour la santé, obtenues par une méthode de mesure ne considérant qu'un poste de dépense et par une méthode prenant en compte huit postes. Cette comparaison a été effectuée en déterminant le rapport de la moyenne obtenue par la première méthode de mesure à celle fournie par la seconde méthode. Nous avons également comparé des estimations des dépenses catastrophiques établies à partir de ces deux méthodes de mesure. Nous avons utilisé des données de la Living Standards Measurement Study pour trois pays (Bulgarie, Jamaïque et Népal), correspondant à différentes périodes de rappel et à un nombre variable de catégories de dépenses, et relevées dans le cadre de divers modules d'enquête, pour comparer les estimations des débours directs annuels moyens obtenues par plusieurs méthodes. RÉSULTATS: Dans la plupart des pays, un niveau plus faible de désagrégation (c'est-à-dire la prise en compte d'un nombre moindre de postes de dépense) a conduit à une estimation plus basse des dépenses de santé moyennes et une période de rappel plus brève a abouti à une estimation plus élevée. Cependant, lorsque les effets de la désagrégation et de la période de rappel se combinent, il est difficile de prédire quel facteur s'exerce le plus fortement. CONCLUSION: L'ampleur des débours directs et des dépenses catastrophiques pour la santé des ménages est influencée par le choix de la période de rappel et du nombre de postes de dépense considérés. Il est donc essentiel de définir une méthode pour générer des données valides, fiables et comparables sur les dépenses de santé des privées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Investigar el efecto del diseño de las encuestas, específicamente del número de parámetros y del periodo de rememoración, en las estimaciones del gasto directo (de bolsillo) y los gastos catastróficos de los hogares en salud. MÉTODOS: Utilizamos los resultados de dos encuestas -la Encuesta Mundial de Salud y el Estudio de medición de los niveles de vida- en las que se formulaban preguntas planteadas de distinta manera a las mismas personas sobre los gastos en salud. Los datos de la Encuesta Mundial de Salud se usaron para comparar las estimaciones del gasto directo anual medio en salud obtenidas a partir de un solo parámetro y a partir de ocho parámetros. El resultado se expresó como la razón entre la media obtenida con un solo parámetro y la obtenida midiendo los ocho parámetros. Se compararon asimismo las estimaciones de los gastos catastróficos que arrojaron esos dos métodos de medición. Los datos del Estudio de medición de los niveles de vida de tres países (Bulgaria, Jamaica y Nepal) con distintos periodos de rememoración y distinto número de parámetros en diferentes módulos se usaron para comparar las estimaciones del gasto directo anual medio obtenidas con diversos métodos. RESULTADOS: En la mayoría de los países, un menor grado de desglose (esto es, menos parámetros de valoración) implicaba una estimación menor del gasto sanitario medio, y un periodo de rememoración más corto arrojaba una estimación mayor. No obstante, si se combinan los efectos de la agregación y del periodo de rememoración, resulta difícil predecir cuál de los dos influye más. CONCLUSIÓN: La magnitud de ambos, los gastos directos y los gastos catastróficos en salud, depende del periodo de rememoración elegido y del número de parámetros empleado. Así pues, es fundamental establecer un método que genere información válida, fiable y comparable sobre el gasto sanitario privado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To investigate the effect of survey design, specifically the number of items and recall period, on estimates of household out-of-pocket and catastrophic expenditure on health. METHODS: We used results from two surveys - the World Health Survey and the Living Standards Measurement Study - that asked the same respondents about health expenditures in different ways. Data from the World Health Survey were used to compare estimates of average annual out-of-pocket spending on health care derived from a single-item and from an eight-item measure. This was done by calculating the ratio of the average obtained with the single-item measure to that obtained with the eight-item measure. Estimates of catastrophic spending from the two measures were also compared. Data from the Living Standards Measurement Study from three countries (Bulgaria, Jamaica and Nepal) with different recall periods and varying numbers of items in different modules were used to compare estimates of average annual out-of-pocket spending derived using various methods. FINDINGS: In most countries, a lower level of disaggregation (i.e. fewer items) gave a lower estimate for average health spending, and a shorter recall period yielded a larger estimate. However, when the effects of aggregation and recall period are combined, it is difficult to predict which of the two has the greater influence. CONCLUSION: The magnitude of both out-of-pocket and catastrophic spending on health is affected by the choice of recall period and the number of items. Thus, it is crucial to establish a method to generate valid, reliable and comparable information on private health spending.
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