Bulletin of the World Health Organization, Volume: 88, Número: 4, Publicado: 2010
  • In this month's bulletin In This Month´s Bulletin

  • Science, media and public perception: implications for climate and health policies Editorials

    Campbell-Lendrum, Diarmid; Bertollini, Roberto
  • Emergency contraception: dispelling the myths and misperceptions Editorials

    Westley, Elizabeth; Glasier, Anna
  • Dengue and primary care: a tale of two cities Editorials

    Roriz-Cruz, Matheus; Sprinz, Eduardo; Rosset, Idiane; Goldani, Luciano; Teixeira, Maria Gloria
  • Urbanization and health News

  • Growing threat from counterfeit medicines News

  • What? No waiting lists? News

  • China wrestles with tobacco control News

  • Recent news from WHO News

  • Implementation of co-trimoxazole prophylaxis and isoniazid preventive therapy for people living with HIV Research

    Date, Anand A; Vitoria, Marco; Granich, Reuben; Banda, Mazuwa; Fox, Mayada Youssef; Gilks, Charlie

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Mesurer les progrès dans la mise en œuvre des politiques préconisées concernant la prophylaxie par le co-trimoxazole (triméthoprime + sulfaméthoxazole) et le traitement préventif par l'isoniazide (TPI), identifier les obstacles au développement de politiques nationales et mettre le doigt sur les difficultés dans cette mise en œuvre. MÉTHODES: En 2007, nous avons mené une enquête transversale par messagerie électronique auprès des responsables des programmes contre le VIH/sida de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), dans 69 pays sélectionnés comme supportant une forte charge d'infection par le VIH ou de tuberculose associée au VIH. Le questionnaire spécialement conçu à cet effet et auto-administré comprenait des points couvrant les politiques nationales concernant la prophylaxie par le co-trimoxazole et le TPI chez les personnes vivant avec le VIH, les niveaux actuels de mise en œuvre de ces politiques et les obstacles s'opposant à leur développement ou à leur application. RÉSULTATS: Les 41 pays (59 %) ayant répondu, représentant toutes les Régions de l'OMS, totalisaient 85 % de la charge mondiale de tuberculose associée au VIH et 82 % de la charge mondiale d'infection à VIH. Trente-huit pays (93 %) disposaient d'une politique nationale établie pour la prophylaxie par le co-trimoxazole, mais seulement 66 % d'entre eux (25/38) étaient parvenus à mettre en œuvre cette politique à l'échelle du pays. S'agissant du TPI, 21 pays sur 41 (51 %) disposaient d'une politique nationale, mais 28 % seulement d'entre eux (6/21) avaient réussi à la mettre en œuvre à l'échelon national. Malgré les progrès importants dans le développement d'une politique pour la prophylaxie par le co-trimoxazole, la disponibilité limitée de ce médicament pour cette indication et la déficience des systèmes de gestion de l'approvisionnement en médicaments ont fait obstacles à l'application de cette politique à l'échelle nationale. Une intensification insuffisante de la recherche des cas de tuberculose et des préoccupations concernant la résistance à l'isoniazide ont nui au développement et à la mise en oeuvre des politiques nationales relatives au TPI. CONCLUSION: En dépit des progrès enregistrés dans l'application des politiques concernant la prophylaxie par le co-trimoxazole et le TPI préconisées par l'OMS, ces interventions restent sous-utilisées. Il faut d'urgence prendre des mesures pour faciliter le développement et la mise en œuvre de ces politiques.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Medir los progresos realizados en la aplicación de las recomendaciones de política sobre la profilaxis con cotrimoxazol (trimetoprim más sulfametoxazol) (CTXp) y la terapia preventiva con isoniazida (TPI), determinar los obstáculos a la formulación de políticas nacionales y poner de relieve los problemas con que tropieza su aplicación. MÉTODOS: En 2007 realizamos por e-mail una encuesta transversal entre funcionarios del programa de VIH/sida de la Organización Mundial de la Salud (OMS) en 69 países con alta carga de infección por VIH o tuberculosis asociada a VIH. El cuestionario autoadministrado especialmente diseñado contenía preguntas referentes a las políticas nacionales sobre la CTXp y la TPI en las personas afectadas por el VIH, al nivel actual de aplicación y a los obstáculos a la formulación y aplicación de esas políticas. RESULTADOS: Los 41 países (59%) que respondieron a la encuesta, representativos de todas las regiones de la OMS, abarcaban el 85% de la carga mundial de tuberculosis asociada al VIH y el 82% de la carga mundial de infección por VIH. 38 países (93%) tenían una política nacional arraigada sobre la CTXp, pero sólo el 66% de ellos (25/38) habían logrado aplicarla a nivel nacional. En cuanto a la TPI, 21 de los 41 países (51%) tenían una política nacional, pero sólo el 28% de ellos (6/21) habían logrado aplicarla a nivel nacional. Pese a los importantes avances del desarrollo de las políticas sobre la CTXp, la limitada disponibilidad de cotrimoxazol para esta indicación y los deficientes sistemas de gestión del suministro de medicamentos entorpecían su aplicación a nivel nacional. La poco intensificada búsqueda de casos de tuberculosis y la preocupación que suscita la resistencia a la isoniazida han dificultado el desarrollo y aplicación de las políticas nacionales de TPI. CONCLUSIÓN: Pese a los progresos en la aplicación de las políticas recomendadas por la OMS respecto a la CTXp y la TPI, estas intervenciones siguen estando infrautilizadas. Se requieren medidas urgentes para facilitar el desarrollo y aplicación de esas políticas.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To measure progress in implementing co-trimoxazole prophylaxis (CTXp) (trimethoprim plus sulfamethoxazole) and isoniazid preventive therapy (IPT) policy recommendations, identify barriers to the development of national policies and pinpoint challenges to implementation. METHODS: In 2007 we conducted by e-mail a cross-sectional survey of World Health Organization (WHO) HIV/AIDS programme officers in 69 selected countries having a high burden of infection with HIV or HIV-associated tuberculosis (TB). The specially-designed, self-administered questionnaire contained items covering national policies for CTXp and IPT in people living with HIV, current level of implementation and barriers to developing or implementing these policies. FINDINGS: The 41 (59%) respondent countries, representing all WHO regions, comprised 85% of the global burden of HIV-associated TB and 82% of the global burden of HIV infection. Thirty-eight countries (93%) had an established national policy for CTXp, but only 66% of them (25/38) had achieved nationwide implementation. For IPT, 21 of 41 countries (51%) had a national policy but only 28% of them (6/21) had achieved nationwide implementation. Despite significant progress in the development of CTXp policy, the limited availability of co-trimoxazole for this indication and inadequate systems to manage drug supply impeded nationwide implementation. Inadequate intensified tuberculosis case-finding and concerns regarding isoniazid resistance were challenges to the development and implementation of national IPT policies. CONCLUSION: Despite progress in implementing WHO-recommended CTXp and IPT policies, these interventions remain underused. Urgent steps are required to facilitate the development and implementation of these policies.
  • Global disparities in the epilepsy treatment gap: a systematic review Research

    Meyer, Ana-Claire; Dua, Tarun; Ma, Juliana; Saxena, Shekhar; Birbeck, Gretchen

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Décrire l'ampleur et les variations de I'insuffisance du traitement de l'épilepsie dans le monde. MÉTHODES: A I'aide de PubMed et d'EMBASE, nous avons realise une revue systématique de la littérature examinee par des pairs et publiée entre le 1er Janvier 1987 et le 1er septembre 2007 dans toutes les langues. Uobjectif était d'identifier des études en population de la prevalence de l'épilepsie indiquant I'insuffisance du traitement de cette maladie, définie comme la proportion des personnes épileptiques ayant besoin d'etre traitées, mais ne recevant pas de traitement. Des modeles par regression binomiale negative ont été utilises pour évaluer les tendances et les associations. RÉSULTATS: L'insuff¡sanee du traitement de l'épilepsie dépassait 75 % dans les pays à faible revenu et 50 % dans la plupart des pays à revenu moyen inférieur et moyen supérieur, alors que dans de nombreux pays à revenu elevé, cette insuffisance était inférieure à 10 %. Néanmoins, I'insuffisance du traitement variait fortement d'un pays à l'autre et au sein d'un même pays. Elle était significativement plus importante dans les zones rurales (risque relatif, RR: 2,01 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 1,40-2,89) et dans les pays appartenant à Ia classe de revenu inférieure de la Banque mondiale (RR : 1,55 ; IC à 95 % : 1,32-1,82). On n'a relevé aucune tendance significative de I'insuffisance du traitement de l'épilepsie au cours du temps (RR : 0,92 ; IC à 95 % : 0,79-1,07). CONCLUSION: II existe à travers le monde des disparités considerables dans les soins dispenses aux épileptiques, et notamment entre les pays à revenu faible et elevé et entre les environnements ruraux et urbains. Notre comprehension des facteurs influant sur I'insuffisance du traitement est limitée : dans le cadre d'investigations futures, il conviendrait d'étudier d'autres explications possibles de cette insuffisance.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Describir la magnitud y las diferencias de la brecha de tratamiento de la epilepsia a nivel mundial. MÉTODOS: Através de PubMed y EMBASE, se hizo una revisión sistemática de los artículos revisados por homólogos publicados entre el 1 de enero de 1987 y el 1 de septiembre de 2007. La finalidad era encontrar estudios poblacionales sobre la prevalência de la epilepsia que informaran acerca de la brecha de tratamiento de esa enfermedad, definida como la proporción de personas afectadas que necesitan pero no reciben tratamiento. Las tendencias y relaciones se evaluaron mediante modelos de regresión binomial negativa. RESULTADOS: La brecha terapéutica era superior al 75% en los países de ingresos bajos, y superior al 50% en la mayoría de los países de ingresos medios bajos y medios altos, mientras que muchos países de ingresos altos presentaban brechas inferiores al 10%. Sin embargo, la magnitud de la brecha terapéutica difería ampliamente tanto entre los países como en cada país. Era significativamente mayor en las zonas rurales (razón de tasas, RT: 2,01, intervalo de confianza del 95%: 1,40-2,89) y en los países incluidos en la categoría de ingresos bajos del Banco Mundial (RT: 1,55, IC95%: 1,32-1,82). No se observó ninguna tendencia significativa de la brecha a lo largo del tiempo (RT: 0,92, IC95%: 0,79-1,07). CONCLUSÍON: En lo referente al tratamiento de la epilepsia, existe una enorme disparidad mundial entre los países de altos y de bajos ingresos, y entre las zonas rurales y las urbanas. Nuestros conocimientos sobre los factores que determinan esa brecha terapéutica son limitados, y en las investigaciones futuras se deberían estudiar otras posibles explicaciones de la misma.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To describe the magnitude and variation of the epilepsy treatment gap worldwide. METHODS: We conducted a systematic review of the peer-reviewed literature published from 1 January 1987 to 1 September 2007 in all languages using PubMed and EMBASE. The purpose was to identify population-based studies of epilepsy prevalence that reported the epilepsy treatment gap, defined as the proportion of people with epilepsy who require but do not receive treatment. Negative binomial regression models were used to assess trends and associations. FINDINGS: The treatment gap was over 75% in low-income countries and over 50% in most lower middle- and upper middle-income countries, while many high-income countries had gaps of less than 10%. However, treatment gaps varied widely both between and within countries. They were significantly higher in rural areas (rate ratio, RR: 2.01; 95% confidence interval, Cl: 1.40-2.89) and countries with lower World Bank income classification (RR: 1.55; 95% Cl: 1.32-1.82). There was no significant trend in treatment gap over time (RR: 0.92; 95% Cl: 0.79-1.07). CONCLUSION: There is dramatic global disparity in the care for epilepsy between high- and low- income countries, and between rural and urban settings. Our understanding of the factors affecting the treatment gap is limited; future investigations should explore other potential explanations of the gap.
  • Fatal injuries among urban children in South Africa: risk distribution and potential for reduction Research

    Burrows, Stephanie; Niekerk, Ashley van; Laflamme, Lucie

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer les principales causes de traumatismes fatals pour les enfants urbains d'Afrique du Sud appartenant à la tranche d'âges 0-14 ans, la distribution de ces causes et les possibilités actuelles d'améliorer la sécurité. MÉTHODES: Nous avons obtenu des données de surveillance des traumatismes auprès du Système national de surveillance de la mortalité par traumatisme concernant la période 2001-2003 pour six grandes villes d'Afrique du Sud, différant par le nombre d'habitants, le stade de développement et la composition sociodémographique. Nous avons calculé les taux de mortalité ajustés pour l'âge par sexe, groupe de population et ville pour les cinq principales causes de traumatismes fatals, ainsi que les risques attribuables (RA) en population. RÉSULTATS: Parmi les principales causes de traumatismes fatals chez l'enfant, figuraient les accidents de la route - comme passagers de véhicules et surtout comme piétons- les noyades, les brûlures et, dans certaines villes, les blessures par arme à feu. De grandes différences ont été observées dans les valeurs du RA en population, notamment entre certains groupes de population et la population des grandes villes concernées. Ces écarts atteignaient une valeur maximale pour les décès résultant de traumatismes chez des piétons, tandis que les disparités entre filles et garçons étaient les plus fortes pour les décès par noyade. CONCLUSION: Compte tenu des grandes variations relevées entre la population des villes et certains groupes de population dans la fréquence des types les plus courants de traumatismes fatals, un programme en faveur de la sécurité devrait combiner des contre-mesures visant la sécurité pour tous, c'est-à-dire la réduction des fréquences de traumatisme pour tous - et des contremesures ciblées, destinées à réduire la charge d'accidents pour les plus exposés.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar las principales causas de lesiones mortales entre niños urbanos de Sudáfrica de 0 a 14 años, así como la distribución de esas causas y las posibilidades actuales de introducir mejoras en la seguridad. MÉTODOS: Obtuvimos datos de vigilancia de lesiones a partir del Sistema Nacional de Vigilancia de la Mortalidad 2001-2003 para seis grandes ciudades de Sudáfrica de diverso tamaño, desarrollo y composición sociodemográfica. Calculamos las tasas de mortalidad ajustadas por edad, sexo, grupo de población y ciudad correspondientes a las cinco causas principales de lesiones mortales, así como los riesgos atribuibles poblacionales (RAP). RESULTADOS: Las causas principales de lesiones mortales en la infancia abarcan los traumatismos causados por el tránsito -entre los pasajeros de vehículos y sobre todo entre los peatones-, los ahogamientos, las quemaduras y, en algunas ciudades, las lesiones por arma de fuego. Se observaron grandes diferencias entre los RAP, especialmente en lo que atañe a los grupos de población y las ciudades. Las mayores disparidades entre ciudades y entre grupos de población correspondieron a las muertes de peatones, mientras que las mayores diferencias entre niños y niñas correspondieron a las defunciones por ahogamiento. CONCLUSIÓN: Considerando la enorme variabilidad observada entre las ciudades y entre los grupos de población al estudiar las tasas de los tipos más comunes de accidentes mortales, las actividades orientadas a mejorar la seguridad deberían combinar contramedidas de seguridad para todos -esto es, reducir las tasas de lesiones en general- y contramedidas focalizadas que ayuden a reducir la carga entre quienes corren más riesgo.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To determine the leading causes of fatal injury for urban South African children aged 0-14 years, the distribution of those causes and the current potential for safety improvements. METHODS: We obtained injury surveillance data from the National Injury Mortality Surveillance System 2001-2003 for six major South African cities varying in size, development and sociodemographic composition. We calculated age-adjusted rates, by sex, population group and city, for death from the five leading causes of fatal injury as well as population attributable risks (PARs). FINDINGS: The leading causes of fatal injury in childhood included road traffic injuries - among vehicle passengers and especially among pedestrians - drowning, burns and, in some cities, firearm injuries. Large differences in PARs were observed, particularly for population groups and cities. Disparities between cities and between population groups were largest for deaths from pedestrian injuries, while differences between boys and girls were greatest for drowning deaths. CONCLUSION: In the face of the high variability observed between cities and population groups in the rates of the most common types of fatal injuries, a safety agenda should combine safety-for-all countermeasures - i.e. lowering injury rates for all - and targeted countermeasures that help reduce the burden for those at greatest risk.
  • National survey of tuberculosis prevalence in Viet Nam Research

    Hoa, Nguyen Binh; Sy, Dinh Ngoc; Nhung, Nguyen Viet; Tiemersma, Edine W; Borgdorff, Martien W; Cobelens, Frank GJ

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer la prevalence de Ia tuberculose au Viet Nam à partir des données d'une enquête en population, comparer cette estimation à la prevalence estlmée par I'Organisation mondiale de Ia Santé et Identifier les prlncipaux determinants géographlques de la prevalence de Ia tuberculose. MÉTHODES: Une étude transversale avec sondage en grappes à plusieurs degrés, stratlfiée selon la nature des zones (urbalnes, rurales ou éloignées), a été réalisée sur la période 2006-2007 dans 70 communes. Tous les habitants de 15 ans et plus ont été invites à repondré à un questionnaire concernant la toux et à subir une radiographle thoracique. Les participants présentant des résultats évocateurs de tuberculose ont fournl des échantillons d'expectorations en vue d'un examen de frottis et d'une mise en culture. Des estimations ponctuelles de la prevalence, les ¡ntervalles de confiance à 95 % correspondáis et les effets du type d'étude ont été determines. Les ¡ntervalles de confiance et les valeurs de p ont été ajustes pour teñir compte de l'utilisation du sondage en grappe. RÉSULTATS: Sur 114 389 habitants adultes, 94 179 (82,3 %) ont fait I'objet d'un dépistage. Sur les 87 314 individus (92,7 %) déplstés à la fois par questionnaire et par radiographle thoracique, 3522 (4,0 %) presentment une toux productive, 518 (0,6 %) des antecedents récents de tuberculose et 2972 (3,4 %) des anomalies radlologlques évocatrices de tuberculose. Des examens d'expectorations ont été effectués pour 7648 participants. Les examens d'expectorations, les cultures bactériennes ou l'un et l'autre de ees examens ont permls de confirmer 269 cas de tuberculose, dont 174 cas frottis posltifs. Le taux de prevalence de la tuberculose à frottis positlfs était de 145 pour 100 000 (¡ntervalle de confiance à 95 % : 110-180), en supposant que la tuberculose était absenté chez les moins de 15 ans. La prevalence de la maladie était 5,1 fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes, augmentalt avec l'âge, était plus Importante en milieu rural qu'en milieu urbaln ou dans des zones reculées et obélssait aun gradientNord-Sud. CONCLUSION: Au Viet Nam, le taux de prevalence de la tuberculose determiné d'aprés les examens de frottis positlfs était 1,6 fois plus elevé que le taux précédemment estimé. Les schémas de repartition selon l'age et le sexe releves étaient cohérents avec les données de notification. La lutte contre la tuberculose doit rester fortement prloritalre dans ce pays.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar la prevalência de tuberculosis en Viet Nam a partir de los datos de una encuesta pobladonal, compararla con la prevalência estimada por la Organización Mundial de la Salud, e identificar los principales determinantes demográficos de la prevalência de tuberculosis. MÉTODOS: En 2006-2007 se llevó a cabo en 70 comunas un estudio transversal mediante muestreo polietápico por conglomerados, estratificado por zonas urbanas, rurales y remotas. Se invitó a todos los habitantes > 15 años a someterse a un cribado de tos y una radiografía torácica. Los participantes con resultados indicativos de tuberculosis proporcionaron muestras de esputo para baciloscopiay cultivo. Se hicieron estimaciones de la prevalência momentánea y se calcularon los intervalos de confianza del 95% y los efectos de diseño. Los intervalos de confianzay los valores de Pse ajustaron en función del diseño de los conglomerados. RESULTADOS: De un total de 114 389 habitantes adultos, se cribó a 94 179 (82,3%). De los 87 314 (92,7%) que se sometieron tanto al cuestionario como a la radiografía de tórax, 3522 (4,0%) presentaban tos con expectoración, 518 (0,6%) tenían antecedentes recientes de tuberculosis, y 2972 (3,4%) presentaban signos radiológicos indicativos de la enfermedad. Se analizó el esputo de 7648 participantes. El análisis de esputo, el cultivo bacteriano o ambas cosas confirmaron 269 casos de tuberculosis, 174 de los cuales eran bacilíferos. La prevalência de tuberculosis bacilífera fue de 145 por 100 000 (intervalo de confianza del 95%: 110-180), suponiendo que no hubiera casos de tuberculosis entre los menores de 15 años. La prevalência fue 5,1 veces mayor en los hombres que en las mujeres, aumentaba con la edad, era mayor en las zonas rurales que en las zonas urbanas o remotas, y mostraba un gradiente norte-sur. CONCLUSIÓN: En Viet Nam, la prevalência de tuberculosis deducida de los casos con esputo positivo fue 1,6 veces mayor que la estimada anteriormente. La distribución por edad y sexo fue congruente con los datos de notificación. El control de la tuberculosis debería seguir siendo de la máxima prioridad en Viet Nam.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the prevalence of tuberculosis in Viet Nam with data from a population-based survey, compare it with the prevalence estimated by the World Health Organization, and identify major demographic determinants of tuberculosis prevalence. METHODS: A cross-sectional survey with multistage cluster sampling, stratified by urban, rural and remote areas, was done in 2006-2007 in 70 communes. All inhabitants aged > 15 years were invited for cough and chest X-ray examination. Participants with findings suggestive of tuberculosis provided sputum specimens for smear examination and culture. Point prevalence estimates, 95% confidence intervals and design effects were calculated. Confidence intervals and P-values were adjusted for the cluster design. FINDINGS: Of 114 389 adult inhabitants, 94 179 (82.3%) were screened. Of 87 314 (92.7%) screened by both questionnaire and chest X-ray, 3522 (4.0%) had productive cough, 518 (0.6%) had a recent history of tuberculosis and 2972 (3.4%) had chest X-ray abnormalities suggestive of tuberculosis. Sputum tests were done for 7648 participants. Sputum test, bacterial culture or both confirmed 269 tuberculosis cases, 174 of which were smear-positive. The prevalence rate of smear-positive tuberculosis was 145 per 100 000 (95% confidence interval: 110-180) assuming no tuberculosis in persons aged < 15 years. Prevalence was 5.1 times as high in men as in women, increased with age, was higher in rural than in urban or remote areas and showed a north-to-south gradient. CONCLUSION: In Viet Nam, the tuberculosis prevalence rate based on positive sputum smear tests was 1.6 times as high as previously estimated. Age and sex patterns were consistent with notification data. Tuberculosis control should remain a high priority in Viet Nam.
  • Estimating the obstetric costs of female genital mutilation in six African countries Research

    Adam, Taghreed; Bathija, Heli; Bishai, David; Bonnenfant, Yung-Ting; Darwish, Manal; Huntington, Dale; Johansen, Elise

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer le coût pour les systèmes de santés des complications obstétricales des mutilations génitales féminines (MGF) dans six pays d'Afrique. MÉTHODES: Un modèle multi-états a permis de décrire six cohortes de 100 000 jeunes filles de 15 ans au départ, destinées à survivre jusqu'à l'âge de 45 ans. Les femmes composant les cohortes ont été modélisées comme subissant divers degrés de MGF, comme donnant naissance à des enfants conformément aux statistiques de mortalité et de fécondité de chacun des pays et comme bénéficiant d'une assistance médicale à l'accouchement selon la fréquence observée dans leur pays. Le risque de complication obstétricale a été estimé à partir d'une étude de 2006 portant sur 28 393 femmes. Les coûts pour chaque complication ont été estimés en dollars de parité de pouvoir d'achat (I$) pour 2008 et ajustés par application d'un facteur de 3 %. Le modèle a également déterminé les années de vie perdues du fait des hémorragies obstétricales mortelles. Les auteurs ont fait appel à une analyse de sensibilité multivariée pour estimer l'incertitude entachant les résultats. RÉSULTATS: Les coûts annuels des complications obstétricales liées aux MGF dans les six pays africains étudiés se montaient à I$ 3,7 millions et représentaient 0,1 à 1 % des dépenses publiques pour la santé des femmes de 15 à 45 ans. Parmi les 2,8 millions de jeunes filles actuellement âgées de 15 ans dans ces six pays africains, on s'attend à une perte de 130 000 années de vie du fait des hémorragies obstétricales associées aux FGM, ce qui équivaut à amputer chaque durée de vie d'un demi-mois. CONCLUSION: Au-delà des énormes traumatismes psychologiques qu'elles entraînent, les MGF font supporter à la société des pertes de vie et des coûts financiers importants. Le coût des efforts des Etats pour prévenir ces mutilations sera compensé par les économies résultant des complications obstétricales évitées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar el costo para el sistema de salud de las complicaciones obstétricas causadas por la mutilación genital femenina (MGF) en seis países africanos. MÉTODOS: Mediante un modelo multiestado se representaron seis cohortes de 100 000 mujeres de 15 años que vivirían hasta los 45 años. En el modelo se contemplaba que las mujeres tendrían diversos grados de MGF, darían a luz de acuerdo con las estadísticas de mortalidad y fecundidad de cada país, y disfrutarían de asistencia médica en el parto con la frecuencia observada en el país en cuestión. El riesgo de complicaciones obstétricas se calculó tomando como base un estudio de 2006 que abarcó 28 393 mujeres. Los costos de cada complicación se estimaron en dólares internacionales (I$) basados en la paridad de poder adquisitivo de 2008, con un descuento del 3%. El modelo determinó además los años de vida perdidos por hemorragia mortal en el parto. Se realizó un análisis de sensibilidad multifactorial para estimar la incertidumbre de los resultados. RESULTADOS: El costo anual de las complicaciones obstétricas relacionadas con la MGF en los seis países africanos estudiados ascendió a I$ 3,7 millones y varió entre el 0,1% y el 1% del gasto público en salud correspondiente a las mujeres de 15-45 años. En la población de 2,8 millones de mujeres de 15 años que actualmente hay en esos seis países africanos, cabe prever por tanto una pérdida de 130 000 años de vida como consecuencia de la asociación de la MGF a hemorragias obstétricas, lo que equivale a un recorte de medio mes de la esperanza de vida. CONCLUSIÓN: Además del enorme trauma psicológico que entraña, la MGF acarrea grandes pérdidas económicas y de vidas. El costo de las actividades que emprendan los poderes públicos para prevenir la MGF se verá compensado por los ahorros logrados al evitar numerosas complicaciones obstétricas.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the cost to the health system of obstetric complications due to female genital mutilation (FGM) in six African countries. METHODS: A multistate model depicted six cohorts of 100 000 15-year-old girls who survived until the age of 45 years. Cohort members were modelled to have various degrees of FGM, to undergo childbirth according to each country's mortality and fertility statistics, and to have medically attended deliveries at the frequency observed in the relevant country. The risk of obstetric complications was estimated based on a 2006 study of 28 393 women. The costs of each complication were estimated in purchasing power parity dollars (I$) for 2008 and discounted at 3%. The model also tracked life years lost owing to fatal obstetric haemorrhage. Multivariate sensitivity analysis was used to estimate the uncertainty around the findings. FINDINGS: The annual costs of FGM-related obstetric complications in the six African countries studied amounted to I$ 3.7 million and ranged from 0.1 to 1% of government spending on health for women aged 15-45 years. In the current population of 2.8 million 15-year-old women in the six African countries, a loss of 130 000 life years is expected owing to FGM's association with obstetric haemorrhage. This is equivalent to losing half a month from each lifespan. CONCLUSION: Beyond the immense psychological trauma it entails, FGM imposes large financial costs and loss of life. The cost of government efforts to prevent FGM will be offset by savings from preventing obstetric complications.
  • Care seeking at time of childbirth, and maternal and perinatal mortality in Matlab, Bangladesh Research

    Ronsmans, Carine; Chowdhury, Mahbub Elahi; Koblinsky, Marge; Ahmed, Anisuddin

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier la nature de la relation entre le recours à une assistance qualifiée vers le moment de l'accouchement et la mortalité maternelle et périnatale. MÉTHODES: Nous avons analysé les données de surveillance sanitaire et démographique recueillies entre 1987 et 2005 par le Centre international de recherche sur les maladies diarrhéiques (ICDDR, B) de Matlab, au Bangladesh. RÉSULTATS: Sur la période étudiée, l'étude a enregistré 59 165 grossesses, 173 décès maternels, 1661 mortinaissances et 1418 décès néonatals précoces dans sa zone de desserte. Pendant cette période, la fréquence du recours à une assistance qualifiée est passée de 5,2 à 52,6 %. Plus de la moitié (57,8 %) des femmes décédées en couche et un tiers (33,7 %) de celles ayant subi un décès périnatal (mortinaissance ou décès néonatal précoce) avaient sollicité une assistance qualifiée. La mortalité maternelle était faible parmi les femmes n'ayant pas recouru à des soins qualifiés (160 pour 100 000 grossesses) et était près de 32 fois supérieure (Odds ratio ajusté, OR : 31,66 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 22,03-45,48) chez les femmes ayant reçu des soins obstétricaux d'urgence complets. Au cours du temps, la force de l'association entre soins obstétricaux qualifiés et mortalité maternelle a diminué car davantage de femmes sollicitaient de tels soins. Les taux de mortalité périnatale étaient également plus élevés pour les femmes qui avaient bénéficié de ces soins que pour celles qui n'en n'avaient pas reçu, même si la force de cette association était nettement plus faible. CONCLUSION: Compte tenu des niveaux élevés du ratio de mortalité maternelle et du taux de mortalité périnatale pour les femmes ayant sollicité des soins obstétricaux, il faut œuvrer davantage pour s'assurer que les femmes et leurs nouveau-nés bénéficient de soins obstétricaux efficaces et administrés en temps utile. Réduire la mortalité périnatale nécessitera l'application de stratégies telles que la détection et la prise en charge précoces des problèmes de santé pendant la grossesse.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar la naturaleza de la relación entre el recurso a asistencia calificada en torno al momento del parto y la mortalidad materna y perinatal. MÉTODOS: Analizamos datos del sistema de vigilancia sanitaria y demográfica reunidos entre 1987 y 2005 por el Centro Internacional de Investigación de Enfermedades Diarreicas de Bangladesh en Matlab, Bangladesh. RESULTADOS: El estudio registró 59 165 embarazos, 173 muertes maternas, 1661 defunciones prenatales y 1418 muertes neonatales tempranas en su zona de influencia a lo largo del periodo de estudio. Durante ese tiempo, el recurso a asistencia calificada durante el parto aumentó del 5,2% al 52,6%. Más de la mitad (57,8%) de las mujeres que murieron y una tercera parte (33,7%) de las que tuvieron un problema de mortalidad perinatal (esto es, de los casos de mortinatalidad o mortalidad neonatal precoz) habían buscado asistencia especializada. La mortalidad materna fue baja entre las mujeres que no buscaron atención especializada (160 por 100 000 embarazos) y unas 32 veces superior (razón de posibilidades ajustada, OR: 31,66; intervalo de confianza del 95%: 22,03-45,48) entre las que entraron en contacto con servicios de atención obstétrica integral de emergencia. A lo largo del tiempo, la solidez de la relación entre atención obstétrica calificada y mortalidad materna disminuyó paralelamente al aumento del número de mujeres que buscaban atención. La mortalidad perinatal fue también más alta entre las mujeres que buscaron atención especializada que entre las que no lo hicieron, aunque en este caso la asociación fue mucho más débil. CONCLUSIÓN: Considerando los elevados valores de las razones de mortalidad materna y las tasas de mortalidad perinatal entre las mujeres que buscaron atención obstétrica, es necesario hacer un mayor esfuerzo para lograr que las mujeres y sus recién nacidos reciban una atención obstétrica eficaz a su debido tiempo. Para reducir la mortalidad perinatal se requerirán estrategias como la detección y el tratamiento tempranos de los problemas de salud durante el embarazo.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To examine the nature of the relationship between the use of skilled attendance around the time of delivery and maternal and perinatal mortality. METHODS: We analysed health and demographic surveillance system data collected between 1987 and 2005 by the International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh (ICDDR,B) in Matlab, Bangladesh. FINDINGS: The study recorded 59 165 pregnancies, 173 maternal deaths, 1661 stillbirths and 1418 early neonatal deaths in its service area over the study period. During that time, the use of skilled attendance during childbirth increased from 5.2% to 52.6%. More than half (57.8%) of the women who died and one-third (33.7%) of those who experienced a perinatal death (i.e. a stillbirth or early neonatal death) had sought skilled attendance. Maternal mortality was low among women who did not seek skilled care (160 per 100 000 pregnancies) and was nearly 32 times higher (adjusted odds ratio, OR: 31.66; 95% confidence interval, CI: 22.03-45.48) among women who came into contact with comprehensive emergency obstetric care. Over time, the strength of the association between skilled obstetric care and maternal mortality declined as more women sought such care. Perinatal death rates were also higher for those who sought skilled care than for those who did not, although the strength of association was much weaker. CONCLUSION: Given the high maternal mortality ratio and perinatal mortality rate among women who sought obstetric care, more work is needed to ensure that women and their neonates receive timely and effective obstetric care. Reductions in perinatal mortality will require strategies such as early detection and management of health problems during pregnancy.
  • Level of urbanization and noncommunicable disease risk factors in Tamil Nadu, India Research

    Allender, Steven; Lacey, Ben; Webster, Premila; Rayner, Mike; Deepa, Mohan; Scarborough, Peter; Arambepola, Carukshi; Datta, Manjula; Mohan, Viswanathan

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier la relation encore mal comprise entre le processus (d'urbanisation et les maladies non transmissibles (MNT) à travers I'application d'une mesure quantitative de I'urbanisation. MÉTHODES: Nous avons constrult une mesure de l'environnement urbaln pour sept zones, en utlllsant une échelle à sept degrés fondee sur les données du recensement ¡ndlen de 2001, afín d'obtenlr une échelle de ¡'urbanisation. Cette échelle a été employee en association avec les données recueillles auprés de 3705 participants à une enquête de surveillance des facteurs de risque STEPwise, réalisée en 2003 par l'Organisation mondlale de la Santé à Tamil Nadu (Inde) pour analyser la relation entre envlronnement urbain et facteurs de risque majeurs de MNT. Nous avons elaboré des modeles de regression llnéaire et logistlque permettant d'étudier la relation entre urbanisation et risque de maladie chronlque. RÉSULTATS: Chez les hommes, ¡I exlstait une association positive entre urbanisation d'une part ettabagisme (Odds ratio, OR: 3,54 ; intervalle de conflanceà95 % : 10:2,4-5,1), índice de masse corporelle (OR: 7,32; IC à 95 % : 4,0-13,6) et presslon artérielle (OR : 1,92 ; IC à 95 % : 1,4-2,7), d'autre part, alnsi qu'avec lafalblesse de l'actlvité physique (OR : 3,26 ; IC à 95 % : 2,5-4,3). Chez les femmes, I'urbanisation était corrélée avec une faible activlté physlque(OR : 4,13 ; IC à 95 % : 3,0-5,7) et avec un Índice de masse corporelle elevé (OR : 6,48 ; IC à 95 % : 4,6-9,2). Chez les deux sexes, I'urbanisation présentalt une association positive avec le nombre moyen de portions de fruits ou de legumes consommées par jour (p < 0,05). CONCLUSION: Urbanisation est assoclée à la prevalence de plusleurs facteurs de risque de MNT à Tamil Nadu en Inde.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Investigar la mal entendida relación entre el proceso de urbanización y las enfermedades no transmisibles (ENT) aplicando una medida cuantitativa del grado de urbanización. MÉTODOS: Hemos desarrollado un indicador del medio ambiente urbano en siete zonas usando una escala de siete puntos a partir de datos del Censo de la India de 2001 para establecer una escala de "urbanicidad". La escala fue utilizada junto con datos referentes a 3705 personas que participaron en la encuesta STEPwise de vigilancia de factores de riesgo llevada a cabo en 2003 por la Organización Mundial de la Salud en Tamil Nadu, India, a fin de analizar la relación entre el entorno urbano y los principales factores de riesgo de ENT. Se construyeron modelos lineales y de regresión logística para estudiar la relación entre urbanicidad y riesgo de enfermedades crónicas. RESULTADOS: Entre los hombres, la urbanicidad se asoció positivamente al tabaquismo (razón de posibilidades, OR: 3,54, intervalo de confianza del 95%: 2,4-5,1), el índice de masa corporal (OR: 7,32, IC95%: 4,0-13,6), la tensión arterial (OR: 1,92, IC95%: 1,4-2,7) y una baja actividad física (OR: 3,26, IC95%: 2,5-4,3). Entre las mujeres, la urbanicidad se asoció positivamente a una baja actividad física (OR: 4,13, IC95%: 3,0-5,7) y un índice de masa corporal elevado (OR: 6,48, IC95%: 4,6-9,2). En ambos sexos, la urbanicidad se asoció positivamente al número medio de porciones de fruta y verduras consumidas al día(P< 0,05). CONCLUSIÓN: La urbanicidad está asociada a la prevalência de varios factores de riesgo de ENT en Tamil Nadu, India.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To investigate the poorly understood relationship between the process of urbanization and noncommunicable diseases (NCDs) through the application of a quantitative measure of urbanicity. METHODS: We constructed a measure of the urban environment for seven areas using a seven-item scale based on data from the Census of India 2001 to develop an "urbanicity" scale. The scale was used in conjunction with data collected from 3705 participants in the World Health Organization's 2003 STEPwise risk factor surveillance survey in Tamil Nadu, India, to analyse the relationship between the urban environment and major NCD risk factors. Linear and logistic regression models were constructed examining the relationship between urbanicity and chronic disease risk. FINDINGS: Among men, urbanicity was positively associated with smoking (odds ratio, OR: 3.54; 95% confidence interval, Cl: 2.4-5.1), body mass index (OR: 7.32; 95% Cl: 4.0-13.6), blood pressure (OR: 1.92; 95% Cl: 1.4-2.7) and low physical activity (OR: 3.26; 95% Cl: 2.5-4.3). Among women, urbanicity was positively associated with low physical activity (OR: 4.13; 95% Cl: 3.0-5.7) and high body mass index (OR: 6.48; 95% Cl: 4.6-9.2). In both sexes urbanicity was positively associated with the mean number of servings of fruit and vegetables consumed per day (P< 0.05). CONCLUSION: Urbanicity is associated with the prevalence of several NCD risk factors in Tamil Nadu, India.
  • Narrowing socioeconomic inequality in child stunting: the Brazilian experience, 1974-2007 Research

    Monteiro, Carlos Augusto; Benicio, Maria Helena D'Aquino; Conde, Wolney Lisboa; Konno, Silvia; Lovadino, Ana Lucia; Barros, Aluisio JD; Victora, Cesar Gomes

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer les tendances de la prévalence et de la répartition sociale du retard de croissance chez l'enfant au Brésil afin d'évaluer les effets des politiques de redistribution des revenus et des services de base mises en œuvre dans ce pays au cours des dernières années. MÉTHODES: La prévalence du retard de croissance (z-score de la taille en fonction de l'âge < -2 si l'on utilise les Normes OMS de croissance de l'enfant) parmi les enfants de moins de 5 ans a été estimée à partir des données recueillies dans le cadre d'enquêtes nationales auprès des ménages menées au Brésil en 1974-1975 (n = 34 409), en 1989 (n = 7374), en 1996 (n = 4149) et en 2006-2007 (n = 4414). Les inégalités socioéconomiques relatives et absolues en matière de retard de croissance ont été mesurées respectivement par l'indice de pente et par l'indice de concentration des inégalités. RÉSULTATS: Sur une période de 33 ans, nous avons enregistré une baisse régulière de la prévalence nationale du retard de croissance de 37,1 à 7,1 %. La prévalence a chuté de 59,0 à 11,2 % dans le quintile le plus pauvre et de 12,1 à 3,3 % dans le quintile le plus riche. Cette baisse a été particulièrement forte au cours des 10 dernières années de la période (1996 à 2007), pendant que l'écart entre familles pauvres et aisées comprenant des enfants de moins de 5 ans se réduisait aussi en termes de pouvoir d'achat, d'accès à l'éducation, aux soins de santé, à l'eau et aux services d'assainissement et de valeurs des indicateurs de santé génésique. CONCLUSION: Au Brésil, le développement socioéconomique, couplé à des politiques en faveur de l'équité, s'est accompagné d'améliorations marquées des conditions de vie, d'une baisse substantielle de la dénutrition de l'enfant et d'une réduction de l'écart de statut nutritionnel entre les quintiles les plus riches et les plus pauvres. D'autres études permettront de déterminer si ces gains se maintiennent dans le cadre de la crise économique mondiale actuelle.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar las tendencias de la prevalencia y la distribución social del retraso del crecimiento infantil en el Brasil a fin de evaluar el efecto de las políticas de redistribución de los ingresos y los servicios básicos aplicadas en ese país en los últimos años. MÉTODOS: Se estimó la prevalencia de retraso del crecimiento (puntuación z de la talla para la edad inferior a 2 empleando los patrones de crecimiento infantil de la Organización Mundial de la Salud) entre los menores de 5 años a partir de datos recogidos en encuestas nacionales de hogares realizadas en el Brasil en 1974-75 (n = 34 409), 1989 (n = 7374), 1996 (n = 4149) y 2006-07 (n = 4414). La desigualdad socioeconómica absoluta y relativa en materia de retraso del crecimiento se determinó midiendo el índice de desigualdad de la pendiente y el índice de concentración, respectivamente. RESULTADOS: A lo largo de 33 años, hemos documentado una disminución constante de la prevalencia nacional de retraso del crecimiento del 37,1% al 7,1%. La prevalencia se redujo del 59,0% al 11,2% en el quintil más pobre, y del 12,1% al 3,3% en el quintil más rico. La disminución fue especialmente pronunciada en los últimos 10 años considerados (1996-2007), periodo durante el cual la brecha entre las familias pobres y ricas con menores de 5 años también se redujo en términos de poder adquisitivo; acceso a la educación, la atención sanitaria y los servicios de abastecimiento de agua y saneamiento; e indicadores de salud reproductiva. CONCLUSIÓN: En el Brasil, el desarrollo socioeconómico unido a políticas públicas favorables a la equidad ha ido acompañado de mejoras notables de las condiciones de vida y de una disminución considerable de la desnutrición infantil, así como de una reducción de la brecha observada en lo tocante al estado nutricional entre los niños de los quintiles socioeconómicos superior e inferior. Los nuevos estudios que se hagan en el futuro nos indicarán si esos beneficios se han mantenido o no durante la actual crisis económica mundial.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess trends in the prevalence and social distribution of child stunting in Brazil to evaluate the effect of income and basic service redistribution policies implemented in that country in the recent past. METHODS: The prevalence of stunting (height-for-age z score below −2 using the Child Growth Standards of the World Health Organization) among children aged less than 5 years was estimated from data collected during national household surveys carried out in Brazil in 1974-75 (n = 34 409), 1989 (n = 7374), 1996 (n = 4149) and 2006-07 (n = 4414). Absolute and relative socioeconomic inequality in stunting was measured by means of the slope index and the concentration index of inequality, respectively. FINDINGS: Over a 33-year period, we documented a steady decline in the national prevalence of stunting from 37.1% to 7.1%. Prevalence dropped from 59.0% to 11.2% in the poorest quintile and from 12.1% to 3.3% among the wealthiest quintile. The decline was particularly steep in the last 10 years of the period (1996 to 2007), when the gaps between poor and wealthy families with children under 5 were also reduced in terms of purchasing power; access to education, health care and water and sanitation services; and reproductive health indicators. CONCLUSION: In Brazil, socioeconomic development coupled with equity-oriented public policies have been accompanied by marked improvements in living conditions and a substantial decline in child undernutrition, as well as a reduction of the gap in nutritional status between children in the highest and lowest socioeconomic quintiles. Future studies will show whether these gains will be maintained under the current global economic crisis.
  • Structured approaches for the screening and diagnosis of childhood tuberculosis in a high prevalence region of South Africa Research

    Hatherill, Mark; Hanslo, Monique; Hawkridge, Tony; Little, Francesca; Workman, Lesley; Mahomed, Hassan; Tameris, Michele; Moyo, Sizulu; Geldenhuys, Hennie; Hanekom, Willem; Geiter, Lawrence; Hussey, Gregory

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Mesurer le degré d'accord entre neuf approches structurées pour le diagnostic de la tuberculose chez I'enfant; quantifier les differences en termes de nombres de cas de tuberculose diagnostiques entre ees neuf approches ; et determiner la repartition des cas dans les différentes categories de certitude diagnostique. MÉTHODES: Nous avons étudié 1445 enfants de moins de 2 ans appartenant à une communauté rurale d'Afrique du Sud, dans le cadre d'un essai vaccinal (2001-2006). Des données cliniques, radiologiques et microbiologiques ont été collectées prospectivement. Nous avons determiné quel statut diagnostique (tuberculeux/non tuberculeux) était affecté par chacune des approches aux cas potentiels de tuberculose. Nous avons calculé les differences en termes de frequence des cas et l'accord concernant la catégorie de certitude pour les résultats binaires (tuberculose/absence de tuberculose) en utilisant le test de McNemar (avec les intervalles de confiance à 95 %, IC) et le coefficient kappa de Cohen (K). RÉSULTATS: La frequence des cas de tuberculose se situait entre 6,9 et 89,2 % (médiane : 41,7 %). Des differences significatives sont apparues dans la frequence des cas (p < 0,05) dans 34 des 36 comparaisons par paire entre les approches diagnostiques structurées (plage de differences absolues : 1,5-82,3 %). Le coefficient kappa variait de 0,02 à 0,71 (médiane : 0,18). Les deux systémes donnant les plus fortes frequences de cas (89,2 % et 70,0 % respectivement) présentaient un accord satisfaisant (K: 0,33); les deux autres systémes, qui avaient fourni les plusfaibles frequences (6,9 % et 10,0 %, respectivement), n'étaient que faiblement en accord (K: 0,18). CONCLUSION: II n'existequ'unfaible accord entre les approches structurées du dépistage et du diagnostic de la tuberculose chez I'enfant et il apparaít entre elles une forte variabilité du rendement en cas. Les systémes diagnostiques ayant fourni de maniere similaire des frequences de cas peu élevées pourraient identifier des sous-populations d'enfants différentes. Les résultats de cette étude ne sont pas en faveur d'un usage clinique systématique de ees approches structurées pour le diagnostic définitif des enfants tuberculeux, mais les systémes fournissant un rendement elevé en cas pourraient constituer des outils de dépistage útiles.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Medir la concordancia entre nueve sistemas estructurados de diagnóstico de la tuberculosis infantil; cuantificar las diferencias en cuanto al número de casos de tuberculosis diagnosticados con los diferentes sistemas, y determinar la distribución de casos en distintas categorías de certeza diagnóstica. MÉTODOS: Se estudió a 1445 niños menores de 2 años durante un ensayo de vacunas (2001-2006) llevado a cabo en una comunidad rural de Sudáfrica. Se reunieron de forma prospectiva datos clínicos, radiológicos y microbiológicos, y se determinó si los niños sufrían o no tuberculosis usando cada una de las nueve modalidades de diagnóstico. Para calcular las diferencias en la frecuencia de casos y la concordancia de categorías para resultados binarios (tuberculosis/no tuberculosis), aplicamos la prueba de McNemar (con intervalos de confianza del 95%) y el coeficiente kappa de Cohen (K). RESULTADOS: La frecuencia de casos de tuberculosis se situó entre 6,9% y 89,2% (mediana: 41,7). Se observaron diferencias significativas en la frecuencia de casos (P< 0,05) en 34 de las 36 comparaciones emparejadas entre los sistemas de diagnóstico estructurado (intervalo de diferencias absolutas: 1,5-82,3%). Kappa osciló entre 0,02 y 0,71 (mediana: 0,18). Los dos sistemas que hallaron las frecuencias de casos más altas (89,2% y 70,0%), mostraron una concordancia aceptable (K: 0,33); y los dos que hallaron las frecuencias de casos más bajas (6,9% y 10,0%) mostraron una concordancia baja (K: 0,18). CONCLUSIÓN:Se observa solo una baja concordancia entre los sistemas estructurados en lo relativo al cribado y diagnóstico de la tuberculosis infantil, y una alta variabilidad entre ellos en términos de detección de casos. Sistemas de diagnóstico que arrojan frecuencias de casos similarmente bajas podrían estar detectando subpoblaciones de niños diferentes. Los resultados del estudio no respaldan el uso clínico sistemático de criterios estructurados para el diagnóstico definitivo de la tuberculosis infantil, pero los sistemas que consiguen valores altos de detección pueden ser un valioso instrumento de cribado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To measure agreement between nine structured approaches for diagnosing childhood tuberculosis; to quantify differences in the number of tuberculosis cases diagnosed with the different approaches, and to determine the distribution of cases in different categories of diagnostic certainty. METHODS: We investigated 1445 children aged < 2 years during a vaccine trial (2001-2006) in a rural South African community. Clinical, radiological and microbiological data were collected prospectively. Tuberculosis case status was determined using each of the nine diagnostic approaches. We calculated differences in case frequency and categorical agreement for binary (tuberculosis/not tuberculosis) outcomes using McNemar's test (with 95% confidence intervals, CIs) and Cohen's kappa coefficient (K). FINDINGS: Tuberculosis case frequency ranged from 6.9% to 89.2% (median: 41.7). Significant differences in case frequency (P < 0.05) occurred in 34 of the 36 pair-wise comparisons between structured diagnostic approaches (range of absolute differences: 1.5-82.3%). Kappa ranged from 0.02 to 0.71 (median: 0.18).The two systems that yielded the highest case frequencies (89.2% and 70.0%) showed fair agreement (K: 0.33); the two that yielded the lowest case frequencies (6.9% and 10.0%) showed slight agreement (K: 0.18). CONCLUSION: There is only slight agreement between structured approaches for the screening and diagnosis of childhood tuberculosis and high variability between them in terms of case yield. Diagnostic systems that yield similarly low case frequencies may be identifying different subpopulations of children. The study findings do not support the routine clinical use of structured approaches for the definitive diagnosis of childhood tuberculosis, although high-yielding systems may be useful screening tools.
  • Corrigenda Corrigenda

World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int