• Global data on visual impairment in the year 2002 Policy and Practice

    Resnikoff, Serge; Pascolini, Donatella; Etya'ale, Daniel; Kocur, Ivo; Pararajasegaram, Ramachandra; Pokharel, Gopal P.; Mariotti, Silvio P.

    Abstract in French:

    Le présent article estime la prévalence des déficiences visuelles et de leurs causes en 2002 à partir des meilleures données disponibles tirées d'études récentes. Les estimations ont été établies d'après les données de malvoyance et de cécité, telles que définies dans la Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès de l'OMS, 10e révision. Le nombre de personnes dans le monde atteintes d'une déficience visuelle dépassait en 2002 les 161 millions, dont environ 37 millions d'aveugles. La charge des déficiences visuelles n'est pas répartie uniformément à travers le monde : ce sont les régions les moins développées qui en supportent la plus forte part. Les déficiences visuelles se répartissent aussi inégalement selon les tranches d'âge, les adultes de 50 ans et plus étant de loin les plus touchés. On relève également un déséquilibre entre les sexes dans le monde entier : les femmes présentent un risque significativement plus important de souffrir de déficience visuelle que les hommes. Nonobstant les progrès réalisés par la chirurgie dans de nombreux pays au cours des dernières décennies, la cataracte demeure la cause principale de déficience visuelle dans toutes les régions du monde, à l'exception des pays les plus développés. Les autres causes majeures de déficience visuelle sont, par ordre d'importance, le glaucome, la dégénérescence maculaire liée à l'âge, la rétinopathie diabétique et le trachome.

    Abstract in Spanish:

    En este artículo se estima la prevalencia de la deficiencia visual y sus causas en 2002 a partir de la mejor evidencia disponible aportada por los estudios más recientes. Las estimaciones se han basado en datos referentes a la disminución de la agudeza visual y la ceguera, según se definen en la Clasificación Estadística Internacional de Enfermedades, Traumatismos y Causas de Defunción, 10ª revisión. En 2002 el número de personas con deficiencia visual en todo el mundo superó los 161 millones, y de ellos 37 millones sufrían ceguera. La carga de deficiencia visual no se distribuye uniformemente en todo el mundo, pues las regiones menos desarrolladas son las más afectadas. La deficiencia visual se distribuye también de forma dispar entre los grupos de edad, pues la padecen sobre todo adultos de más de 50 años. Se observa también un desequilibrio en lo tocante al género en todo el mundo: el riesgo de deficiencia visual es significativamente mayor en las mujeres que en los hombres. A pesar de los progresos de la cirugía logrados en muchos países durante los últimos decenios, la catarata sigue siendo la principal causa de deficiencia visual en todas las regiones del mundo, exceptuando los países más desarrollados. Otras causas importantes de deficiencia visual son, en orden de importancia, el glaucoma, la degeneración macular relacionada con la edad, la retinopatía diabética y el tracoma.

    Abstract in English:

    This paper presents estimates of the prevalence of visual impairment and its causes in 2002, based on the best available evidence derived from recent studies. Estimates were determined from data on low vision and blindness as defined in the International statistical classification of diseases, injuries and causes of death, 10th revision. The number of people with visual impairment worldwide in 2002 was in excess of 161 million, of whom about 37 million were blind. The burden of visual impairment is not distributed uniformly throughout the world: the least developed regions carry the largest share. Visual impairment is also unequally distributed across age groups, being largely confined to adults 50 years of age and older. A distribution imbalance is also found with regard to gender throughout the world: females have a significantly higher risk of having visual impairment than males. Notwithstanding the progress in surgical intervention that has been made in many countries over the last few decades, cataract remains the leading cause of visual impairment in all regions of the world, except in the most developed countries. Other major causes of visual impairment are, in order of importance, glaucoma, age-related macular degeneration, diabetic retinopathy and trachoma.
  • The laboratory confirmation of suspected measles cases in settings of low measles transmission: conclusions from the experience in the Americas Policy and Practice

    Dietz, Vance; Rota, Jennifer; Izurieta, Héctor; Carrasco, Peter; Bellini, William

    Abstract in French:

    Les Amériques se sont fixé pour objectif d'interrompre la transmission indigène de la rougeole au moyen d'une stratégie développée par l'Organisation panaméricaine de la Santé. Cette stratégie comprend des recommandations en matière de vaccinations afin d'obtenir et de maintenir un niveau élevé d'immunité dans la population et est complétée par des systèmes sensibles de surveillance épidémiologique conçus pour suivre les maladies caractérisées par une éruption fébrile et assurer une surveillance virologique et sérologique efficace. Un des éléments clés de la réussite de ce programme réside dans un réseau de laboratoires comprenant 22 laboratoires nationaux, dont des centres de référence. Des trousses de titrage immunoenzymatique indirect disponibles dans le commerce pour la recherche des anticorps de classe IgM (immunoglobulines M) sont actuellement utilisées dans toute la Région. Cependant, comme il n'existe que peu ou pas de véritables cas de rougeole dans la Région, la valeur prédictive positive de ces tests diagnostiques a diminué. Les tests IgM peuvent aussi donner des résultats faussement positifs lorsqu'on teste des cas suspects de rougeole avec exanthème provoqués par des virus tels que le parvovirus B19, le virus de la rubéole et le virus de l'herpès humain type 6, entre autres. De plus, comme les pays entretiennent un haut niveau d'activité vaccinale et une surveillance accrue des cas d'éruptions et de fièvre, la notification de cas de maladies éruptives fébriles chez des personnes récemment vaccinées est prévisible. Les responsables des programmes d'élimination de la rougeole doivent donc être préparés à revoir l'interprétation de résultats positifs lors de tests de recherche des IgM antirougeoleuses lorsque les données cliniques et épidémiologiques tendent à indiquer qu'il ne s'agit pas d'un cas de rougeole. L'interprétation des tests positifs pour les IgM dans d'autres circonstances et la définition d'une maladie éruptive liée au vaccin là où la transmission de la rougeole est très faible voire nulle sont examinées.

    Abstract in Spanish:

    Las Américas se han fijado la meta de interrumpir la transmisión autóctona del sarampión mediante una estrategia desarrollada por la Organización Panamericana de la Salud (OPS). La estrategia incluye recomendaciones para emprender actividades de vacunación encaminadas a lograr y mantener una inmunidad alta en la población y se complementa con sistemas sensibles de vigilancia epidemiológica concebidos para vigilar las enfermedades caracterizadas por la presencia de exantema febril y para garantizar una vigilancia virológica y serológica eficaz. Un componente clave para el éxito del programa ha sido una red de 22 laboratorios nacionales, incluidos centros de referencia. Actualmente se están empleando en toda la región kits comerciales de inmunoensayo enzimático indirecto para los anticuerpos IgM (inmunoglobulinas M). Sin embargo, como hay pocos o ningún caso real de sarampión en la región, el valor predictivo positivo de estas pruebas diagnósticas ha disminuido. Pueden producirse también falsos positivos en las pruebas de IgM al someter a ellas a los casos sospechosos de sarampión con exantemas causados por parvovirus B19, rubéola y herpesvirus 6 humano, entre otros. Además, cuando los países aseguran unos niveles altos de vacunación y una mayor vigilancia de las erupciones cutáneas y la fiebre, puede preverse que se notificarán erupciones febriles en las personas recientemente vacunadas. Por lo tanto, los gestores del programa de eliminación del sarampión deben estar preparados para interpretar cual quier resultado positivo de las pruebas de laboratorio para la IgM del sarampión en un contexto de datos clínicos y epidemiológicos que lleven a pensar que no se trata de un caso de sarampión. Se examina la manera de interpretar una prueba positiva de IgM en diferentes circunstancias y la definición de enfermedad eruptiva asociada a la vacuna en un entorno de transmisión muy reducida o inexistente del sarampión.

    Abstract in English:

    The Americas have set a goal of interrupting indigenous transmission of measles using a strategy developed by the Pan American Health Organization (PAHO). This strategy includes recommendations for vaccination activities to achieve and sustain high immunity in the population and is complemented by sensitive epidemiological surveillance systems developed to monitor illnesses characterized by febrile rash, and to provide effective virological and serological surveillance. A key component in ensuring the success of the programme has been a laboratory network comprising 22 national laboratories including reference centres. Commercially available indirect enzyme immunoassay kits (EIA) for immunoglobulin M (IgM)-class antibodies are currently being used throughout the region. However, because there are few or no true measles cases in the region, the positive predictive value of these diagnostic tests has decreased. False-positive results of IgM tests can also occur as a result of testing suspected measles cases with exanthemata caused by Parvovirus B19, rubella and Human herpesvirus 6, among others. In addition, as countries maintain high levels of vaccination activity and increased surveillance of rash and fever, the notification of febrile rash illness in recently vaccinated people can be anticipated. Thus, managers in the measles elimination programme must be prepared to address the interpretation of a positive result of a laboratory test for measles IgM when clinical and epidemiological data may indicate that the case is not measles. The interpretation of an IgM-positive test under different circumstances and the definition of a vaccine-related rash illness in a setting of greatly reduced, or absent, transmission of measles is discussed.
  • The treatment gap in mental health care Policy and Practice

    Kohn, Robert; Saxena, Shekhar; Levav, Itzhak; Saraceno, Benedetto

    Abstract in French:

    Les troubles mentaux ont une prévalence élevée et représentent une charge considérable en termes de souffrance et de maladie. De plus, de nombreuses personnes atteintes de troubles psychiques restent sans traitement alors qu'il en existe d'efficaces. Dans le présent article, nous examinons l'étendue de ce défaut de traitement. Nous avons effectué une revue des études épidémiologiques psychiatriques en population utilisant des outils de diagnostic standard et comportant des données sur le pourcentage de sujets traités pour schizophrénie et autres troubles psychotiques non affectifs, dépression majeure, dysthymie, trouble bipolaire, anxiété généralisée, trouble panique, troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) et abus d'alcool ou dépendance alcoolique. Les taux médians d'absence de traitement de ces affections ont été calculés pour l'ensemble de ces études. L'article présente également des exemples d'estimations du défaut de traitement dans les Régions OMS. Le taux médian de défaut de traitement pour la schizophrénie, y compris les autres psychoses non affectives, était de 32,2 %. Pour les autres affections il était de : dépression 56,3 %, dysthymie 56,0 %, trouble bipolaire 50,2 %, trouble panique 55,9 %, anxiété généralisée 57,5 % et TOC 57,3 %. Il était maximal pour l'abus d'alcool et la dépendance alcoolique avec 78,1 %. Le taux de défaut de traitement des troubles mentaux est élevé partout, même s'il varie d'une région à l'autre. Il est probable que les taux rapportés ici sont en-deçà de la réalité, du fait de l'absence de données concernant les pays en développement, où les services de santé mentale sont plus rares. Pour répondre à cet important problème de santé publique, l'OMS a adopté en 2002 un programme mondial d'action, qui a été approuvé par les Etats Membres.

    Abstract in Spanish:

    Los trastornos mentales, cuya prevalencia es muy alta, son una causa destacada de sufrimiento y morbilidad. Este problema de salud pública se ve agravado por el hecho de que muchos individuos aquejados de trastornos psiquiátricos no reciben tratamiento alguno pese a que existen intervenciones eficaces. Hemos analizado la magnitud de esa brecha terapéutica, para lo cual se han examinado estudios comunitarios de epidemiología psiquiátrica que habían usado instrumentos diagnósticos normalizados e incluían datos sobre el porcentaje de individuos que recibían atención por padecer esquizofrenia y otros trastornos psicóticos no afectivos, depresión grave, distimia, trastorno bipolar, trastorno de ansiedad generalizado, trastorno de pánico, trastorno obsesivo-compulsivo (TOC) y abuso o dependencia del alcohol. Se calcularon las tasas medianas de casos sin tratar de esos trastornos en el conjunto de todos los estudios. Se presentan asimismo ejemplos de estimaciones de la brecha terapéutica para las Regiones de la OMS. En 37 estudios se facilitaba información sobre la utilización de los servicios. La brecha terapéutica mediana para la esquizofrenia, incluidas otras psicosis no afectivas, fue del 32,2%. Las brechas medidas para los otros trastornos fueron las siguientes: depresión, 56,3%; distimia, 56,0%; trastorno bipolar, 50,2%; trastorno de pánico, 55,9%; ansiedad generalizada, 57,5%, y TOC, 57,3%. La brecha más importante fue la correspondiente al abuso y la dependencia del alcohol, 78,1%. La brecha terapéutica de los trastornos mentales es muy amplia en general, aunque varía entre las regiones. Es probable que los valores aquí presentados subestimen la realidad, debido a la falta de datos comunitarios de los países en desarrollo donde más escasean los servicios. Para afrontar este importante reto de salud pública, la OMS ha adoptado en 2002 un programa mundial de acción que ha sido respaldado por los Estados Miembros.

    Abstract in English:

    Mental disorders are highly prevalent and cause considerable suffering and disease burden. To compound this public health problem, many individuals with psychiatric disorders remain untreated although effective treatments exist. We examine the extent of this treatment gap. We reviewed community-based psychiatric epidemiology studies that used standardized diagnostic instruments and included data on the percentage of individuals receiving care for schizophrenia and other non-affective psychotic disorders, major depression, dysthymia, bipolar disorder, generalized anxiety disorder (GAD), panic disorder, obsessive-compulsive disorder (OCD), and alcohol abuse or dependence. The median rates of untreated cases of these disorders were calculated across the studies. Examples of the estimation of the treatment gap for WHO regions are also presented. Thirty-seven studies had information on service utilization. The median treatment gap for schizophrenia, including other non-affective psychosis, was 32.2%. For other disorders the gap was: depression, 56.3%; dysthymia, 56.0%; bipolar disorder, 50.2%; panic disorder, 55.9%; GAD, 57.5%; and OCD, 57.3%. Alcohol abuse and dependence had the widest treatment gap at 78.1%. The treatment gap for mental disorders is universally large, though it varies across regions. It is likely that the gap reported here is an underestimate due to the unavailability of community-based data from developing countries where services are scarcer. To address this major public health challenge, WHO has adopted in 2002 a global action programme that has been endorsed by the Member States.
  • Health information technology in primary health care in developing countries: a literature review Policy and Practice

    Tomasi, Elaine; Facchini, Luiz Augusto; Maia, Maria de Fatima Santos

    Abstract in French:

    Le présent article examine les débats et les initiatives concernant l'utilisation des technologies de l'information dans le cadre des soins de santé primaires dans les pays en développement. Les articles publiés en 1992-2002 ont été identifiés au moyen d'une recherche dans plusieurs bases de données - MEDLINE, LILACS (Latin American and Caribbean Health Science Literature Database), Cochrane Library et Web of Science. La recherche a fourni 884 références, dont 350 ont été classées selon le système décrit par l'Organisation panaméricaine de la Santé. Pour l'analyse des avantages, des limites et des perspectives des applications et systèmes informatiques, 52 articles ont été sélectionnés pour leur contribution potentielle aux processus de soins de santé primaires dans les pays non développés : 10 concernaient les dossiers médicaux informatisés, 22 les systèmes d'évaluation et de gestion des processus et de l'action programmatique et 20 les systèmes d'aide à la décision clinique. L'article présente une discussion des principaux avantages, limites et perspectives de ces applications et systèmes.

    Abstract in Spanish:

    En este artículo se analizan el debate y las iniciativas relacionadas con el uso de las tecnologías de la información (TI) en la atención primaria en los países en desarrollo. Se buscaron publicaciones del periodo 1992-2002 a través de MEDLINE, de la Base de Datos de la Literatura Latinoamericana y del Caribe en Ciencias de la Salud (LILACS), de la Biblioteca Cochrane y de la base de datos Web of Science. Se localizaron 884 referencias, 350 de las cuales se clasificaron conforme al sistema descrito por la Organización Panamericana de la Salud (OPS). Al objeto de analizar las ventajas, los problemas y las perspectivas de las aplicaciones y los sistemas de IT, se seleccionaron 52 artículos de acuerdo con su contribución potencial a los procesos de atención primaria en los países no desarrollados. Esa cifra se desglosa así: 10 artículos sobre los registros electrónicos de pacientes, 22 sobre los sistemas de evaluación y gestión de procesos y acciones programáticas, y 20 sobre los sistemas de apoyo a las decisiones clínicas. Se examinan las principales ventajas, limitaciones y perspectivas.

    Abstract in English:

    This paper explores the debate and initiatives concerning the use of information technology (IT) in primary health care in developing countries. The literature from 1992-2002 was identified from searches of the MEDLINE, Latin American and Caribbean Health Science Literature Database (LILACS), Cochrane Library and Web of Science databases. The search identified 884 references, 350 of which were classified according to the scheme described by the Pan American Health Organization (PAHO). For the analysis of advantages, problems and perspectives of IT applications and systems, 52 articles were selected according to their potential contribution to the primary health-care processes in non-developed countries. These included: 10 on electronic patient registries (EPR), 22 on process and programmatic action evaluation and management systems (PPAEM) and 20 on clinical decision-support systems (CDS). The main advantages, limitations and perspectives are discussed.
  • Noncommunicable disease mortality in the Russian Federation: from legislation to policy Policy and Practice

    Levintova, Marya; Novotny, Thomas

    Abstract in French:

    Les transitions politiques, sociales et économiques qui se sont opérées en Europe de l'Est et dans la Fédération de Russie sous l'effet du changement de régime entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 ont conduit à une augmentation brutale de la mortalité dans l'ensemble de la région, avec plus de 80 % des décès imputables à des causes pouvant faire l'objet d'une prévention, telles que les maladies cardiovasculaires, les facteurs liés au mode de vie et les traumatismes. La Fédération de Russie a vécu certains des plus forts déclins de population enregistrés dans le monde. Des réformes de la santé ont été mises en œuvre à l'échelle du pays, mais elles continuent à ignorer l'impact de l'épidémie de maladies non transmissibles (MNT) dans la Fédération. Face à ces maladies, seul un engagement plus large de groupes non gouvernementaux organisés au sein de la société civile, bénéficiant d'un fort soutien de la législation fédérale, pourrait améliorer les schémas de mortalité russes. L'article examine la législation fédérale actuelle se rapportant à la prévention et à la maîtrise des MNT à la lumière de la crise de mortalité vécue à ce jour et propose des réponses politiques possibles à cette crise.

    Abstract in Spanish:

    Las transiciones política, social y económica que trajeron consigo los cambios de regímen en Europa oriental y la Federación de Rusia entre finales de los años ochenta y principios de los noventa produjeron un aumento súbito de la mortalidad en toda la región; más del 80% de esas defunciones son atribuibles a causas prevenibles, como las enfermedades cardiovasculares, factores relacionados con el modo de vida y los traumatismos. La Federación de Rusia ha sufrido una de las disminuciones de población más marcadas registradas en el mundo. Aunque se han implementado reformas sanitarias en todo el país, éstas siguen ignorando el impacto de la epidemia de enfermedades no transmisibles (ENT) en la Federación de Rusia. Sólo será posible mejorar las pautas de mortalidad en este país si se logra una participación amplia de grupos no gubernamentales organizados dentro de la sociedad civil, con el sólido respaldo de una legislación federal contra las ENT. Examinamos la legislación de la Federación de Rusia relacionada con la prevención y el control de las ENT a la luz de la actual crisis de mortalidad, y sugerimos posibles respuestas de política ante esa crisis.

    Abstract in English:

    Political, social and economic transitions that occurred as a result of the regime change in Eastern Europe and the Russian Federation from the late 1980s to the early 1990s led to a sudden increase in mortality across the region, with more than 80% of deaths being attributable to preventable causes, such as cardiovascular disease, lifestyle factors and injuries. The Russian Federation has experienced some of the most dramatic population declines in the world. Countrywide health reforms have been implemented, although they continue to ignore the impact of the epidemic of noncommunicable diseases (NCDs) in the Russian Federation. Improvements in mortality patterns in the Russian Federation are possible only with the broader engagement of organized nongovernmental groups within the civil society that is strongly supported by Federal legislation to address NCDs. We discuss the Russian Federal legislation germane to the prevention and control of NCDs in the light of the current mortality crisis and suggest possible policy responses to this crisis.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
E-mail: bulletin@who.int