• Failure of standard antimicrobial therapy in children aged 3-59 months with mild or asymptomatic HIV infection and severe pneumonia Research

    Jeena, Prakash; Thea, Donald M; MacLeod, William B; Chisaka, Noel; Fox, Matthew P; Coovadia, HM; Qazi, Shamim

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer si le taux d'échec du traitement OMS standard utilisant la pénicilline par voie parentérale ou l'amoxicilline par voie orale de la pneumonie grave chez les enfants de 3 à 59 mois est plus élevé chez ceux présentant une infection à VIH peu virulente ou asymptomatique que chez ceux non contaminés par le VIH. MÉTHODES: La présente étude consistait en une sub-analyse planifiée d'un essai randomisé sur des enfants de 3 à 59 mois présentant une pneumonie grave selon la définition de l'OMS (étude APPIS). Elle a porté sur deux sites de forte prévalence du VIH à Durban, en Afrique du Sud, et à Ndola, en Zambie. Les principales mesures de résultat étaient l'échec du traitement aux jours 2 et 14. IDENTIFIANT CLINICALTRIALS.GOV: CT00227331http://www.clinicaltrialsgov/show/NCT00227331). RÉSULTATS: On connaissait le statut VIH de 464 des 523 enfants recrutés et parmi les enfants de statut connu, 106 (23 %) étaient contaminés par le VIH. On a relevé 57 échecs thérapeutiques (12,3 % des enfants) au jour 2 et 110 (23,7 % des enfants) au jour 14. Vingt des enfants contaminés par le VIH (18,9 %) ont présenté un échec thérapeutique au jour 2 contre 37 (10,3 %) des enfants non infectés [odds ratio (OR) ajusté 2,07 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) : 1,07 - 4,00. Trente-quatre (32,1 %) des enfants infectés par le VIH ont présenté un échec thérapeutique au jour 14 contre 76 (21,2 %) des enfants non infectés (OR ajusté 1,88; IC à 95 % : 1,11-3,17). L'analyse stratifiée par âge a fait apparaître que l'écart entre les taux d'échec thérapeutique au jour 2 et au jour 14 est maximal pour les enfants de 3 à 5 mois. CONCLUSIONS: Le traitement OMS standard de la pneumonie grave utilisant la pénicilline par voie parentérale ou l'amoxicilline a échoué plus souvent aux jours 2 et 14 chez les enfants contaminés par le VIH que chez ceux non infectés, en particulier dans le cas des jeunes enfants. La prise en charge standard des cas d'infection respiratoire aiguë (IRA) selon les directives de traitement OMS est inadéquate dans les zones de forte prévalence du VIH et il est urgent de réévaluer le traitement antimicrobien empirique des pneumonies graves associées au VIH-1.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar si los niños de 3 - 59 meses con infección leve o asintomática por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) y neumonía grave según la definición de la OMS presentan una mayor tasa de fracaso terapéutico que los niños no infectados por el VIH al ser sometidos al tratamiento estándar de la OMS a base de penicilina parenteral o amoxicilina oral. MÉTODOS: El estudio consistió en un subanálisis planificado de un ensayo aleatorizado de niños de 3 a 59 meses que desarrollaron neumonía grave según la definición de la OMS (estudio APPIS). Incluimos dos sitios con alta prevalencia de infección por VIH de Durban, Sudáfrica, y Ndola, Zambia. Las medidas de resultado principales fueron el fracaso del tratamiento clínico al cabo de 2 y 14 días. IDENTIFICADOR CLINICALTRIALS.GOV: CT00227331http://www.clinicaltrialsgov/show/NCT00227331). RESULTADOS: De los 523 niños estudiados, se conocía la serología VIH de 464 participantes; de éstos, 106 (23%) estaban infectados por el virus. A los dos días, 57 niños (12,3%) no habían respondido al tratamiento, y a los 14 días éste había fracasado en 110 (23,7%). A los dos días, veinte (18,9%) niños infectados por el VIH no habían respondido al tratamiento, en comparación con 37 niños no infectados (10,3%) (razón de posibilidades (OR) ajustada: 2,07; intervalo de confianza (IC) del 95%: 1,07 - 4,00). Treinta y cuatro (32,1%) niños infectados por el VIH no habían respondido al tratamiento a los 14 días, en comparación con 76 (21,2%) entre los niños no infectados (OR ajustada de 1,88; IC95%: 1,11 - 3,17). El análisis estratificado por edad mostró que la mayor diferencia en cuanto a fracaso terapéutico en los días 2 y 14 se dio en los niños de 3 - 5 meses. CONCLUSIÓN: Los niños seropositivos con neumonía grave responden al tratamiento estándar de la OMS con amoxicilina o penicilina parenteral a los 2 y 14 días con menos frecuencia que los seronegativos, sobre todo en el caso de los lactantes de corta edad. El tratamiento estándar de los casos de infección respiratoria aguda (IRA) conforme a las directrices terapéuticas de la OMS es inadecuado en las zonas de alta prevalencia de infección por VIH, lo que aconseja reevaluar urgentemente la terapia antimicrobiana empírica contra la neumonía grave asociada al VIH-1.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To determine whether children aged 3-59 months with mild or non-symptomatic human immunodeficiency virus (HIV) infection and WHO-defined severe pneumonia have a higher failure rate than do HIV-uninfected children when treated with the standard WHO treatment of parenteral penicillin or oral amoxicillin. METHODS: This study was a planned sub-analysis of a randomized trial of 3-59-month-old children presenting with WHO-defined severe pneumonia (the APPIS study). We included two sites with high HIV prevalence in Durban, South Africa and Ndola, Zambia. Primary outcome measures were clinical treatment failure at day 2 and day 14. CLINICALTRIALS.GOV IDENTIFIER: CT00227331http://www.clinicaltrialsgov/show/NCT00227331). FINDINGS: Of the 523 children enrolled, HIV status was known for 464 participants; 106 (23%) of these were infected with HIV. By day 2, 57 (12.3%) children had failed treatment and 110 (23.7%) failed by day 14. Twenty (18.9%) HIV-infected children failed by day 2 compared with 37 (10.3%) uninfected children (adjusted odds ratio (OR) 2.07; 95% confidence interval (CI): 1.07-4.00). Thirty-four (32.1%) HIV-infected children failed treatment by day 14 compared with 76 (21.2%) uninfected children (adjusted OR 1.88; 95% CI: 1.11-3.17). Analysis stratified by age showed that the greatest differential in treatment failure at day 2 and day 14 occurred in the children aged 3-5 months. CONCLUSIONS: HIV-infected children with severe pneumonia fail WHO-standard treatment with parenteral penicillin or amoxicillin at day 2 and day 14 more often than do HIV-uninfected children, especially young infants. Standard case management of acute respiratory infection (ARI) using WHO treatment guidelines is inadequate in areas of high HIV prevalence and reappraisal of empiric antimicrobial therapy is urgently needed for severe pneumonia associated with HIV-1.
  • Patterns of hospital transfer for self-poisoned patients in rural Sri Lanka: implications for estimating the incidence of self-poisoning in the developing world Research

    Eddleston, Michael; Sudarshan, K; Senthilkumaran, M; Reginald, K; Karalliedde, Lakshman; Senarathna, Lalith; Silva, Dhammika de; Rezvi Sheriff, MH; Buckley, Nick A; Gunnell, David

    Resumo em Francês:

    OBJECTIFS: La plupart des données relatives à l'autoempoisonnement délibéré dans les zones rurales d'Asie proviennent des hôpitaux de deuxième niveau. Nous nous sommes proposé : de déterminer quelle incidence le transfert d'un hôpital de premier niveau à un hôpital de deuxième niveau peut avoir sur le taux de létalité ; de voir si le sexe du patient ou la nature du poison influent sur le transfert ; enfin, d'estimer l'incidence annuelle des autoempoisonnements délibérés - notamment ceux qui ont une issue fatale - dans les zones rurales du monde en développement. MÉTHODES: Entre le 1er juillet et le 31 décembre 2002, nous avons vu les patients transférés à l'hôpital général d'Anuradhapura (Sri Lanka) lors de leur hospitalisation pour autoempoisonnement délibéré. Nous avons examiné les dossiers médicaux de cas semblables admis au cours de la même période dans 17 des 34 hôpitaux périphériques environnants. RÉSULTATS: 742 patients ont été admis à l'hôpital de deuxième niveau à la suite d'un autoempoisonnement délibéré; 81 d'entre eux sont décédés (taux de létalité 10,9 %). 483 ont été admis pour la même raison dans 17 hôpitaux périphériques. Six d'entre eux sont décédés à l'hôpital (1,2 %) , 249 ont regagné leur domicile et 228 ont été dirigés sur l'hôpital de deuxième niveau. Ni le sexe ni l'âge du patient n'ont eu d'effet sur la probabilité de transfert; en revanche, les patients qui avaient ingéré du laurier-rose ou du paraquat avaient plus de chances d'être conduits à l'hôpital que ceux qui s'étaient empoisonnés avec un pesticide organophosphoré ou d'autres produits toxiques. On a estimé l'incidence annuelle des tentatives d'autoempoisonnement et des autoempoisonnements avec issue fatale respectivement à 323 et 27 pour 100 000 habitants, le taux de létalité global étant égal à 7,4 % (intervalle de confiance à 95 % : 6,0 - 9,0). CONCLUSION: 50 % des patients admis dans les hôpitaux périphériques ont pu rentrer chez eux, ce qui montre que l'estimation du taux de létalité basée sur les données de l'hôpital de deuxième niveau est exagérée. Cela étant, même si l'incidence des autoempoisonnements est similaire à celle qui est observée en Angleterre, on constate qu'au Sri Lanka, ceux qui ont une issue fatale sont trois fois plus fréquents que tous les autres types de suicide observés en Angleterre. Pour pouvoir comparer les valeurs de l'incidence et du taux de létalité au niveau international et évaluer les interventio ns de santé publique, il est essentiel de disposer de données obtenues en population.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVOS: La mayoría de los datos sobre autointoxicaciones en las zonas rurales de Asia proceden de hospitales secundarios. Nuestros objetivos fueron los siguientes: evaluar cómo influyen los traslados de hospitales primarios a hospitales secundarios en las estimaciones de la tasa de letalidad; determinar si había algún sesgo de derivación según el sexo o el tipo de intoxicación; y estimar la incidencia anual de todos los tipos de autointoxicación, así como de las autointoxicaciones mortales, en un entorno rural del mundo en desarrollo. MÉTODOS: Entre el 1 de julio y el 31 de diciembre de 2002 se examinó en el momento del ingreso a los autointoxicados llegados al Hospital General de Anuradhapura, Sri Lanka. Revisamos además las notas médicas correspondientes a los pacientes autointoxicados ingresados en 17 de los 34 hospitales periféricos de los alrededores durante el mismo periodo. RESULTADOS: En total fueron ingresadas en el hospital secundario 742 víctimas de autointoxicaciones, de las cuales fallecieron 81 (tasa de letalidad: 10,9%). Un total de 483 pacientes fueron ingresados en 17 hospitales periféricos de los alrededores. Seis pacientes (1,2%) murieron en esos hospitales, 249 fueron dados de alta, y 228 fueron trasladados al hospital secundario. No se observó ningún efecto del sexo o la edad sobre la probabilidad de traslado; sin embargo, los pacientes que habían ingerido adelfa o paraquat tenían más probabilidades de ser trasladados que los que habían tomado plaguicidas organofosforados u otros productos tóxicos. La incidencia anual estimada de autointoxicaciones y de autointoxicaciones mortales fue de 363 y 27 por 100 000 habitantes, respectivamente, con una tasa de letalidad global del 7,4% (intervalo de confianza del 95%: 6,0-9,0). CONCLUSIÓN: Un 50% de los pacientes ingresados en hospitales periféricos fueron dados de alta, lo que demuestra que las tasas de letalidad basadas en los datos de hospitales secundarios están infladas. No obstante, si bien la incidencia de autointoxicaciones es semejante a la de Inglaterra, en Sri Lanka las autointoxicaciones mortales son tres veces más frecuentes que las autolesiones mortales por cualquier método registradas en Inglaterra. Los datos basados en la población son esenciales para realizar comparaciones internacionales de la letalidad y la incidencia y para evaluar las intervenciones de salud pública.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVES: Most data on self-poisoning in rural Asia have come from secondary hospitals. We aimed to: assess how transfers from primary to secondary hospitals affected estimates of case-fatality ratio (CFR); determine whether there was referral bias according to gender or poison; and estimate the annual incidence of all self-poisoning, and of fatal self-poisoning, in a rural developing-world setting. METHODS: Self-poisoning patients admitted to Anuradhapura General Hospital, Sri Lanka, were reviewed on admission from 1 July to 31 December 2002. We audited medical notes of self-poisoning patients admitted to 17 of the 34 surrounding peripheral hospitals for the same period. FINDINGS: A total of 742 patients were admitted with self-poisoning to the secondary hospital; 81 died (CFR 10.9%). 483 patients were admitted to 17 surrounding peripheral hospitals. Six patients (1.2%) died in peripheral hospitals, 249 were discharged home, and 228 were transferred to the secondary hospital. There was no effect of gender or age on likelihood of transfer; however, patients who had ingested oleander or paraquat were more likely to be transferred than were patients who had taken organophosphorus pesticides or other poisons. Estimated annual incidences of self-poisoning and fatal self-poisoning were 363 and 27 per 100 000 population, respectively, with an overall CFR of 7.4% (95% confidence interval 6.0-9.0). CONCLUSION: Fifty per cent of patients admitted to peripheral hospitals were discharged home, showing that CFRs based on secondary hospital data are inflated. However, while incidence of self-poisoning is similar to that in England, fatal self-poisoning is three times more common in Sri Lanka than fatal self-harm by all methods in England. Population based data are essential for making international comparisons of case fatality and incidence, and for assessing public health interventions.
  • Maternal mortality in St. Petersburg, Russian Federation Research

    Gurina, Natalia A; Vangen, Siri; Forsén, Lisa; Sundby, Johanne

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Etudier la mortalité maternelle et ses causes à Saint-Pétersbourg (Fédération de Russie). MÉTHODES: Des données ont été réunies sur tous les décès liés à la grossesse survenus à Saint-Pétersbourg entre 1992 et 2003 à partir de plusieurs sources d’information. Un groupe de recherche indépendant a examiné et classé tous les cas sur la base de la CIM-10 et des enquêtes confidentielles sur les décès maternels du Royaume-Uni. On a analysé les tendances des taux de décès toutes causes confondues et par causes (nombre de décès pour 100 000 naissances) pour quatre intervalles de 3 ans, en utilisant le test du chi-carré. RÉSULTATS: Le taux de mortalité maternelle au cours de la période étudiée était de 43 pour 100 000 naissances vivantes. On a observé une forte diminution du nombre de décès maternels directs entre le premier et le quatrième intervalle de 3 ans (49,8 pour 1992-1994 contre 18,5 pour 2001-2003). Les principales causes des décès maternels directs étaient des septicémies et des hémorragies. Sur le nombre total des décès par septicémie, 63,8 % étaient consécutifs à un avortement. Le taux de mortalité par septicémie a diminué de manière statistiquement significative entre le premier et le deuxième intervalles. Au cours du dernier intervalle étudié (2001-2003), 50 % des décès par hémorragie étaient secondaires à une grossesse extra-utérine. Le taux de décès par thromboembolie est resté faible (2,9 %) et stable sur la durée de l'étude. Parmi les causes de décès maternels indirects, une diminution non significative a été observée pour les décès par cardiopathie. Les taux de décès par pathologies infectieuses et par suicide ont augmenté au cours de la période étudiée. CONCLUSION: La mortalité maternelle à Saint-Pétersbourg reste cinq fois plus élevée que la mortalité maternelle au niveau européen. Une amélioration de la prise en charge de l'avortement et des soins d'urgence en cas de septicémie et d'hémorragie, ainsi que de l'identification et du traitement des maladies infectieuses au cours de la grossesse s'imposent.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar los niveles y las causas de mortalidad materna en San Petersburgo, Federación de Rusia. MÉTODOS: Reunimos datos sobre todas las defunciones relacionadas con el embarazo registradas en San Petersburgo durante los años 1992-2003, utilizando para ello varias fuentes de información. Un grupo de investigación independiente revisó y clasificó todos los casos de acuerdo con la CIE-10 y con las Investigaciones Confidenciales sobre las Defunciones Maternas en el Reino Unido. Se utilizó la prueba de ji cuadrado para determinar las tendencias de las razones (nacimientos/ 100 000 defunciones) generales y por causas para cuatro intervalos de 3 años. RESULTADOS: La razón de mortalidad materna para el periodo estudiado fue de 43 por 100 000 nacidos vivos. Se observó una pronunciada disminución de las defunciones obstétricas directas entre el primer y el cuarto intervalo de 3 años (49,8 para 1992-1994, frente a 18,5 para 2001-2003). La septicemia y las hemorragias fueron las principales causas de las defunciones obstétricas directas. De las defunciones totales por septicemia, el 63,8% se debieron a abortos. Las razones de mortalidad por septicemia descendieron significativamente entre el primer y el segundo intervalo de estudio. En el último intervalo analizado (2001-2003), el 50% de las defunciones por hemorragia se debieron a embarazos ectópicos. La razón de mortalidad por tromboembolia se mantuvo baja (2,9%) y estable a lo largo del periodo de estudio. Entre las defunciones obstétricas indirectas, se observó una disminución no significativa de las defunciones por enfermedades cardiacas. Las razones de mortalidad por causas infecciosas y suicidio aumentaron durante el periodo de estudio. CONCLUSIÓN: Los niveles de mortalidad materna en San Petersburgo son aún del orden del quíntuple de los europeos. Hay que introducir mejoras en el manejo del aborto, la atención de urgencia de la septicemia y la hemorragia y la identificación y el control de las enfermedades infecciosas durante el embarazo.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To study the levels and causes of maternal mortality in St. Petersburg, Russian Federation. METHODS: We collected data about all pregnancy-related deaths in St. Petersburg over the period 1992-2003 using several sources of information. An independent research group reviewed and classified all cases according to ICD-10 and the Confidential Enquiries into Maternal Deaths in the United Kingdom. We tested trends of overall and cause specific ratios (deaths per 100 000 births) for four 3-year intervals using the chi² test. FINDINGS: The maternal mortality ratio for the study period was 43 per 100 000 live births. A sharp decline of direct obstetric deaths was observed from the first to fourth 3-year interval (49.8 for 1992-94 versus 18.5 for 2001-03). Sepsis and haemorrhage were the main causes of direct obstetric deaths. Among the total deaths from sepsis, 63.8% were due to abortion. Death ratios from sepsis declined significantly from the first to second study interval. In the last study interval (2001-03), 50% of deaths due to haemorrhage were secondary to ectopic pregnancies. The death ratio from thromboembolism remained low (2.9%) and stable throughout the study period. Among indirect obstetric deaths a non-significant decrease was observed for deaths from cardiac disease. Death ratios from infectious causes and suicides increased over the study period. CONCLUSIONS: Maternal mortality levels in St. Petersburg still exceed European levels by a factor of five. Improved management of abortion, emergency care for sepsis and haemorrhage, and better identification and control of infectious diseases in pregnancy, are needed.
  • A comparison of cluster and systematic sampling methods for measuring crude mortality Research

    Rose, Angela MC; Grais, Rebecca F; Coulombier, Denis; Ritter, Helga

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Comparer les résultats obtenus par deux techniques d'enquête par sondage (en grappes ou systématique) utilisées pour mesurer rétrospectivement la mortalité dans une population identique, sur la même période environ. MÉTHODES: Immédiatement après avoir réalisé en 2005 une enquête par sondage en grappe, destinée à évaluer rétrospectivement la mortalité dans une ville du nord du Darfour, au Soudan, on a procédé à une enquête par sondage systématique sur la même population et à une nouvelle mesure rétrospective de la mortalité. Cette opération n'a été possible que parce que la configuration géographique de la ville et la disponibilité de bonnes estimations antérieures de la taille et de la distribution de la population s'y prêtaient. RÉSULTATS: Les méthodes de sondage en grappes et de sondage systématique ont donné toutes deux des résultats similaires inférieurs au seuil d'émergence pour la mortalité brute (0,80 contre 0,77 pour 10 000/jour respectivement). On a relevé un écart entre les chiffres de mortalité obtenus pour les enfants de moins de 5 ans (U5MR, taux de mortalité pour les moins de 5 ans) : 1,16 pour 10 000/j contre 0,71 pour 10 000/j), cet écart n'étant cependant pas statistiquement significatif. Dans le cas de l'enquête par sondage en grappes, les intervalles de confiance à 95 % étaient plus étendus pour chacune des tranches d'âges et spécialement pour les moins de 5 ans (0,15 - 2,18 pour le sondage en grappes contre 0,09 - 1,33 pour le sondage systématique). CONCLUSION: Les deux méthodes ont abouti à des distributions similaires en fonction de l'âge et du sexe. L'enquête par sondage systématique a cependant permis d’estimer la population de la ville et elle aurait pu s'effectuer sur un échantillon plus petit. Cette étude a été menée dans une optique purement opérationnelle, plutôt que dans un contexte de recherche. Une étude plus théorique des méthodes utilisables pour mesurer rétrospectivement la mortalité dans des zones où elle est significativement supérieure au seuil d'émergence s’impose et devrait être réalisée en 2006.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Comparar los resultados de dos técnicas de muestreo encuestal (por conglomerados y sistemático) utilizadas para medir la mortalidad retrospectiva en la misma población de forma casi simultánea. MÉTODOS: Inmediatamente después de realizar una encuesta por conglomerados para evaluar la mortalidad retrospectivamente en una localidad de Darfur Septentrional, Sudán, en 2005, llevamos a cabo una encuesta sistemática en la misma población y medimos de nuevo la mortalidad retrospectivamente. Esto sólo fue posible porque el trazado geográfico de la localidad y el hecho de disponer de una buena estimación previa del tamaño y la distribución de la población propiciaban la encuesta sistemática. RESULTADOS: El método por conglomerados y el sistemático dieron resultados semejantes por debajo del umbral de emergencia para la mortalidad bruta (0,80 frente a 0,77 por 10 000/día, respectivamente). Los resultados para la mortalidad de menores de 5 años (TMM5) fueron distintos (1,16 frente a 0,71 por 10 000/día), aunque esta diferencia no fue estadísticamente significativa. Los intervalos de confianza del 95% fueron mayores en cada caso para la encuesta por conglomerados, especialmente en lo tocante a la TMM5 (0,15-2,18 para el método por conglomerados, frente a 0,09 - 1,33 para la encuesta sistemática). CONCLUSIÓN: Ambos métodos arrojaron unas distribuciones de edades y sexos semejantes. La encuesta sistemática, sin embargo, permitió hacer una estimación del tamaño de la población, y podría haberse utilizado una muestra más pequeña. Este estudio se llevó a cabo en un contexto puramente operativo, no de investigación. Es necesario realizar un estudio de investigación sobre métodos alternativos para medir la mortalidad retrospectiva en las áreas con mortalidad significativamente superior al umbral de emergencia, y está previsto hacer tal cosa en 2006.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To compare the results of two different survey sampling techniques (cluster and systematic) used to measure retrospective mortality on the same population at about the same time. METHODS: Immediately following a cluster survey to assess mortality retrospectively in a town in North Darfur, Sudan in 2005, we conducted a systematic survey on the same population and again measured mortality retrospectively. This was only possible because the geographical layout of the town, and the availability of a good previous estimate of the population size and distribution, were conducive to the systematic survey design. RESULTS: Both the cluster and the systematic survey methods gave similar results below the emergency threshold for crude mortality (0.80 versus 0.77 per 10 000/day, respectively). The results for mortality in children under 5 years old (U5MR) were different (1.16 versus 0.71 per 10 000/day), although this difference was not statistically significant. The 95% confidence intervals were wider in each case for the cluster survey, especially for the U5MR (0.15-2.18 for the cluster versus 0.09-1.33 for the systematic survey). CONCLUSION: Both methods gave similar age and sex distributions. The systematic survey, however, allowed for an estimate of the town's population size, and a smaller sample could have been used. This study was conducted in a purely operational, rather than a research context. A research study into alternative methods for measuring retrospective mortality in areas with mortality significantly above the emergency threshold is needed, and is planned for 2006.
  • A method for deriving leading causes of death Research

    Becker, Roberto; Silvi, John; Ma Fat, Doris; L'Hours, André; Laurenti, Ruy

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Il n'existe pas de liste standard permettant de classer les principales causes de décès à l'échelle mondiale. Le siège de l'OMS, les Bureaux régionaux de cette organisation et ses États Membres utilisent tous des listes différentes, dont le niveau de détail est variable. La présente étude visait la mise au point d'une liste standard, permettant aux pays d'identifier les principales causes de décès sur leur territoire et de dresser des comparaisons entre pays. L'objectif est de fixer une méthodologie et des critères communs pour rationaliser l'organisation d'une telle liste, de définir une procédure cohérente utilisable par des tiers et d'offrir aux chercheurs et aux détenteurs de données la possibilité d'utiliser la liste à des niveaux nationaux et supranationaux. MÉTHODES: Les résultats de l'étude reposent principalement sur des chiffres. Des données provenant de différents pays représentatifs de diverses régions du monde ont été extraites de la base de données de mortalité de l'OMS. Dans le cas des régions pour lesquelles les données sont rares, l'étude a recouru également aux estimations de la mortalité de l'OMS. En outre, un jeu de critères a été utilisé pour regrouper les causes proposées et pour retenir des causes supplémentaires à introduire dans la liste. RÉSULTATS: Un classement des causes principales de mortalité reposant sur des regroupements causals larges (tels que « l'ensemble des cancers », « l'ensemble des cardiopathies » ou « tous les accidents ») manque d'efficacité et ne permet pas d'identifier les causes individuelles majeures de mortalité au sein de ces regroupements, d'où l'impossibilité pour les décideurs de trouver des arguments sanitaires appropriés et de lancer des interventions présentant un bon rapport coût/efficacité. Ces objectifs sont également impossibles à remplir lorsqu'on définit de manière trop étroite les regroupements causals ou lorsqu'on y inclut des maladies peu fréquentes. CONCLUSION: Il est recommandé aux pays d'utiliser cette liste pour établir des comparaisons avec les autres nations; elle repose sur une grande quantité de données et sur l'application de critères de santé publique visant la prévention des maladies. Elle ne s'inspire d'aucune motivation politique ou financière et peut être adoptée pour l'établissement de statistiques nationales.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: No existe una lista estándar para jerarquizar las causas principales de defunción a nivel mundial. La sede de la OMS, sus oficinas regionales y los Estados Miembros utilizan diferentes listas, con diverso grado de detalle. Decidimos elaborar una lista estándar que permitiera a los países identificar sus causas principales de defunción e hiciera posible las comparaciones entre países. Nuestro objetivo es compartir los criterios y metodología utilizados para introducir cierto orden en la elaboración de tal lista, presentar un procedimiento coherente que otros puedan utilizar, y brindar a los investigadores y los dueños de los datos la oportunidad de utilizar la lista a nivel nacional y subnacional. MÉTODOS: Los resultados se basan principalmente en los datos empleados. A partir de la Base de Datos de la OMS sobre Mortalidad, se extrajeron datos sobre países representativos de diferentes regiones del mundo. En el caso de las regiones con escasez de datos, se usó información complementaria procedente de las estimaciones de la OMS sobre la mortalidad. Además, se empleó un conjunto de criterios para agrupar las causas consideradas y determinar qué otras causas debían incluirse en la lista. RESULTADOS: Una jerarquización de las causas principales de defunción con grupos de causas generales (como «todos los cánceres», «todas las cardiopatías» o «todos los accidentes») carece de eficacia y no permite identificar las causas individuales principales dentro de esos grupos amplios; el resultado es que las instancias normativas no pueden desarrollar intervenciones costoeficaces de promoción de la salud. De manera análoga, si los grupos causales considerados se definen de forma demasiado estricta o incluyendo enfermedades que ocurren con escasa frecuencia, tampoco es posible lograr esos objetivos. CONCLUSIÓN: Recomendamos que los países utilicen en sus comparaciones internacionales la lista propuesta, por cuanto está basada en una amplia evidencia y en criterios de prevención de enfermedades basados en la salud pública, no en criterios políticos o financieros. La lista puede adaptarse en función de las necesidades nacionales en materia de estadísticas.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: A standard list for ranking leading causes of death worldwide does not exist. WHO headquarters, regional offices and Member States all use different lists that have varying levels of detail. We sought to derive a standard list to enable countries to identify their leading causes of death and to permit comparison between countries. Our aim is to share the criteria and methodology we used to bring some order to the construction of such a list, to provide a consistent procedure that can be used by others, and to give researchers and data owners an opportunity to utilize the list at national and subnational levels. METHODS: Results were primarily data-driven. Data from individual countries representing different regions of the world were extracted from the WHO Mortality Database. Supplementary information from WHO estimates on mortality was used for regions where data were scarce. In addition, a set of criteria was used to group the candidate causes and to determine other causes that should be included on the list. FINDINGS: A ranking list of the leading causes of death that contains broad cause groupings (such as "all cancers", "all heart diseases" or "all accidents") is not effective and does not identify the leading individual causes within these broad groupings; thus it does not allow policy-makers to generate appropriate health advocacy and cost-effective interventions. Similarly, defining candidate causal groups too narrowly or including diseases that have a low frequency does not meet these objectives. CONCLUSION: For international comparisons, we recommend that countries use this list; it is based on extensive evidence and the application of public health disease-prevention criteria. It is not driven by political or financial motives. This list may be adapted for national statistical purposes.
  • Preventable risk factors for noncommunicable diseases in rural Indonesia: prevalence study using WHO STEPS approach Research

    Ng, Nawi; Stenlund, Hans; Bonita, Ruth; Hakimi, Mohammad; Wall, Stig; Weinehall, Lars

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Afin de mieux comprendre la transition sanitaire en Indonésie, nous avons cherché à dresser un tableau de la prévalence et de la distribution des facteurs de risque de maladies non transmissibles et à évaluer le poids de ces facteurs dans une population rurale et une population urbaine. MÉTHODES: En suivant le protocole de la méthode de surveillance STEPS de l'OMS, on a déterminé en 2001 les facteurs de risque de maladies non transmissibles chez 1502 hommes et 1461 femmes âgés de 15 à 74 ans sur le site de surveillance démographique du district de Purworejo. RÉSULTATS: La prévalence du tabagisme était forte chez les hommes (913/1539; pourcentage pondéré = 53,9 %) dans la population rurale comme dans la population urbaine ; elle était quasiment nulle chez les femmes. Chez une proportion plus importante de la population urbaine, ainsi que dans le quintile le plus riche de la population rurale, on a relevé une tension artérielle élevée et ces sujets ont été classés comme présentant une surcharge pondérale ou une obésité comparativement à ceux du quintile le plus pauvre de la population rurale. Les habitants de la zone rurale appartenant au quintile le plus riche avaient 1,5 fois plus de chances de présenter une HTA et 8 fois plus de présenter une surcharge pondérale que les ruraux du quintile le plus pauvre. L'accumulation des facteurs de risque était plus importante chez les sujets classés dans le quintile le plus riche de la population rurale que chez ceux qui appartenaient au quintile le plus pauvre de cette population et le risque d'une telle accumulation n'était que de 20 à 30 % inférieur à celui que l'on observait dans la population urbaine. CONCLUSION: Les facteurs de risque de maladies non transmissibles pèsent d'un poids inégal dans les populations urbaines et rurales du district de Purworejo. Chez les ruraux les plus aisés, le poids de ces facteurs est déjà comparable à celui qu'on observe en milieu urbain. Grâce à l'application de la méthode STEPS de l'OMS, on a pu dresser un tableau complet de ces facteurs de risque, ce qui permettra de prendre les mesures sanitaires appropriées pour corriger les inégalités dans ce domaine.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: A fin de comprender mejor la transición sanitaria en Indonesia, decidimos describir la prevalencia y distribución de los factores de riesgo de enfermedades no transmisibles y determinar la carga de factores de riesgo en una población rural y en una población urbana. MÉTODOS: Utilizando el protocolo del método progresivo de la OMS para la vigilancia (PASOS), en 2001 se determinaron los factores de riesgo de enfermedades no transmisibles en una muestra de 1502 hombres y 1461 mujeres de 15 a 74 años en el Centro de Vigilancia Demográfica de Purworejo. RESULTADOS: La prevalencia de tabaquismo era elevada entre los hombres (913/1539; porcentaje ponderado = 53,9,%) en las dos poblaciones, rural y urbana, mientras que era casi nula entre las mujeres. Entre la población urbana y el quintil más rico de la población rural, había una proporción mayor que presentaban hipertensión y sobrepeso u obesidad en comparación con el quintil más pobre de la población rural. Las personas clasificadas en el quintil superior que vivían en la zona rural tenían 1,5 veces más probabilidades de sufrir hipertensión y 8 veces más probabilidades de tener sobrepeso que las del quintil más pobre de la zona rural. La acumulación de factores de riesgo fue mayor entre las personas clasificadas en el quintil más rico de la zona rural, en comparación con los clasificados en el quintil más pobre; y el riesgo de acumulación fue sólo un 20% - 30% inferior en comparación con la población urbana. CONCLUSIÓN: Las poblaciones rural y urbana de Purworejo padecen ambas una carga desigualmente distribuida de factores de riesgo de enfermedades no transmisibles. La carga en el grupo más acomodado de la zona rural ha alcanzado ya un nivel semejante al observado en la zona urbana. La aplicación del método PASOS de la OMS resultó viable, y permite obtener una imagen detallada de la carga de factores de riesgo, e implementar así intervenciones sanitarias apropiadas para corregir las desigualdades en materia de salud.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To gain a better understanding of the health transition in Indonesia, we sought to describe the prevalence and distribution of risk factors for noncommunicable diseases and to identify the risk-factor burden among a rural population and an urban population. METHODS: Using the protocol of the WHO STEPwise approach to Surveillance (STEPS), risk factors for noncommunicable diseases were determined for 1502 men and 1461 women aged 15-74 years at the Purworejo Demographic Surveillance Site in 2001. FINDINGS: Smoking prevalence was high among men (913/1539; weighted percentage = 53.9.%) in both rural and urban populations; it was almost non-existent among women. A higher proportion of the urban population and the richest quintile of the rural population had high blood pressure and were classified as being overweight or obese when compared with the poorest quintile of the rural population. Those classified as being in the richest quintile who lived in the rural area were 1.5 times more likely to have raised blood pressure and 8 times more likely to be overweight than those classified as being in the poorest quintile and living in the rural area. Clustering of risk factors was higher among those classified as being in the richest quintile of those living in the rural area compared with those classified as being in the poorest quintile; and the risks of clustering were just 20-30% lower compared with the urban population. CONCLUSION: Both the rural and urban populations in Purworejo face an unequally distributed burden of risk factors for noncommunicable diseases. The burden among the most well-off group in the rural area has already reached a level similar to that found in the urban area. The implementation of the WHO STEPS approach was feasible, and it provides a comprehensive picture of the burden of risk factors, allowing appropriate health interventions to be implemented to address health inequities.
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