• Mapping Africa's advanced public health education capacity: the AfriHealth project Research

    IJsselmuiden, CB; Nchinda, TC; Duale, S; Tumwesigye, NM; Serwadda, D

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: La littérature sur les ressources humaines pour la santé en Afrique s'intéresse principalement aux services de santé individuelle. On dispose de peu de connaissances sur les formations universitaires en santé publique. Le présent article cartographie les formations « avancées » en santé publique dispensées en Afrique. La santé publique regroupe tous les professionnels nécessaires à la gestion et à l'optimisation des systèmes de santé et de la santé publique elle-même. MÉTHODES: Des données ont été recueillies à travers des questionnaires et des visites individuelles dans des départements, des instituts et des écoles de médecine communautaire ou de santé publique. Des méthodes statistiques descriptives simples ont été utilisées pour analyser ces données. RÉSULTATS: Pour plus de 900 millions de personnes, le personnel de formation en santé publique n'atteint même pas 500 personnes à plein temps, dont deux tiers d'hommes. La proportion de détenteurs d'un diplôme supérieur est plus forte chez les hommes (89 %) que chez les femmes (72 %). Plus de la moitié des pays (55 %) ne disposent pas de programme d'enseignement en santé publique de troisième cycle. Cette pénurie est plus sévère en Afrique lusophone et francophone. Les unités proposant des programmes de santé publique sont peu étoffées : 81 % d'entre elles emploient moins de 20 personnes et 62 % d'entre elles moins de 10. Par ailleurs, plus de 80 % des Africains vivent dans un pays bénéficiant d'au moins un programme dans ce domaine et il existe six grandes écoles employant plus de 25 personnes. Les programmes de santé publique s'adressent souvent de manière limitative aux professionnels de santé, mais le nombre des programmes « ouverts » est en augmentation. Il n'y a pas de liens entre la formation et la recherche en santé publique. CONCLUSION: L'Afrique a besoin d'urgence d'un plan de développement de ses capacités de formation en santé publique. L'absence de masse critique semble un problème essentiel auquel il faudra remédier par un renforcement des centres subrégionaux, dont chacun délivrera des programmes aux pays environnements. Il faut aussi accroître les connexions entre la recherche liée à la formation en santé publique et les établissements d'enseignement dans ce domaine.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Las publicaciones sobre los recursos humanos para la salud en África se han centrado en los servicios de salud personales, pero poco se sabe sobre la formación en salud pública impartida a los graduados. En este artículo se mapea la formación en salud pública «avanzada» en África. La salud pública abarca a todos los profesionales necesarios para gestionar y optimizar los sistemas de salud y la salud de la población. MÉTODOS: Se reunieron datos mediante cuestionarios y visitas personales a departamentos, institutos y escuelas de medicina comunitaria o de salud pública, y se usaron estadísticas descriptivas sencillas para analizar esos datos. RESULTADOS: Para más de 900 millones de habitantes, se cuenta con menos de 500 personas a tiempo completo, unas dos terceras partes de las cuales son hombres. Éstos poseen un título superior en mayor grado (89%) que las mujeres (72%). Más de la mitad (55%) de los países carecen de un programa de salud pública de posgrado. Esa escasez reviste la máxima gravedad en el África lusófona y francófona. Las unidades que ofrecen programas de salud pública son pequeñas: el 81% tienen una plantilla de menos de 20 personas, y el 62% de menos de 10. Por otro lado, más del 80% de los africanos viven en países en los que funciona como mínimo un programa, y hay seis grandes escuelas con una plantilla de más de 25 personas. Los programas suelen estar muy centrados en los profesionales médicos, pero el número de programas «abiertos» es cada vez mayor. La formación y las investigaciones en salud pública no están ligadas. CONCLUSIÓN: África necesita urgentemente un plan para desarrollar su capacidad de formación en salud pública. La falta de una masa crítica parece un problema clave que habrá que abordar reforzando los centros subregionales, cada uno de los cuales debería proporcionar programas a los países del entorno. Es preciso ampliar las investigaciones vinculadas a la formación en salud pública y a los centros docentes.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Literature on human resources for health in Africa has focused on personal health services. Little is known about graduate public health education. This paper maps "advanced" public health education in Africa. Public health includes all professionals needed to manage and optimize health systems and the public's health. METHODS: Data were collected through questionnaires and personal visits to departments, institutes and schools of community medicine or public health. Simple descriptive statistics were used to analyse the data. FINDINGS: For more than 900 million people, there are fewer than 500 full-time staff, around two-thirds of whom are male. More men (89%) than women (72%) hold senior degrees. Over half (55%) of countries do not have any postgraduate public health programme. This shortage is most severe in lusophone and francophone Africa. The units offering public health programmes are small: 81% have less than 20 staff, and 62% less than 10. On the other hand, over 80% of Africans live in countries where at least one programme is available, and there are six larger schools with over 25 staff. Programmes are often narrowly focused on medical professionals, but "open" programmes are increasing in number. Public health education and research are not linked. CONCLUSION: Africa urgently needs a plan for developing its public health education capacity. Lack of critical mass seems a key gap to be addressed by strengthening subregional centres, each of which should provide programmes to surrounding countries. Research linked to public health education and to educational institutions needs to increase.
  • Progress and shortcomings in European national strategic plans for pandemic influenza Research

    Mounier-Jack, Sandra; Jas, Ria; Coker, Richard

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Renouveler et mettre à jour notre précédente évaluation (2005) des plans nationaux européens de préparation à la grippe pandémique et évaluer les progrès réalisés. MÉTHODES: Nous avons évalué les plans nationaux de préparation à la grippe pandémique publiés par les pays de l'Union européenne, par deux pays en voie d'accession à l'UE (Bulgarie et Roumanie) et par la Norvège, la Suisse et la Turquie. Pour être inclus dans l'étude, les plans devaient avoir été formellement publiés avant le 30 septembre 2006. Nous nous sommes référés aux recommandations de l'OMS et nous avons utilisé un formulaire d'extraction des données systématiquement appliqué. Nous avons examiné le contenu des plans en ce qui concerne les contrôles aux frontières, les antiviraux et les vaccins. RÉSULTATS: Les plans de vingt-neuf pays ont été inclus dans l'analyse contre vint-et-un en 2005. Ces plans présentaient des différences substantielles à propos des mesures de contrôle aux frontières et beaucoup d'entre eux s'écartaient des recommandations de l'OMS. De même, le volet médicaments antiviraux et vaccins des plans était traité de manière variable et le volet planification opérationnelle restait peu développé. CONCLUSION: Malgré les progrès réalisés en matière de complétude, il reste à résoudre des problèmes de divergence des plans avec les recommandations internationales, d'incohérence persistante sur le plan stratégique et de limitation de la planification opérationnelle, en relation éventuellement avec un manque de moyens. En ce qui concerne les contrôles aux frontières, les plans présentent aussi des lacunes et des incohérences et sont susceptibles d'être modifiés en fonction de considérations politiques pendant une pandémie.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Repetir y actualizar nuestra evaluación anterior (2005) de los planes nacionales de preparación para una gripe pandémica elaborados en Europa y determinar los avances conseguidos. MÉTODOS: Se evaluaron los planes nacionales de preparación para una gripe pandémica publicados en los países de la Unión Europea, en los dos países en fase de adhesión (Bulgaria y Rumania) y en Noruega, Suiza y Turquía. El requisito para incluir los planes era que hubiesen sido publicados oficialmente antes del 30 de septiembre de 2006. Empleamos como referencia directrices de la OMS y utilizamos un formulario de obtención de datos que se aplicó sistemáticamente. Los planes fueron analizados en relación con las medidas de control fronterizo, los medicamentos antivirales y las vacunas. RESULTADOS: Veintinueve países disponían de planes que fueron incluidos en el análisis, en comparación con 21 países en 2005. Se observaron diferencias sustanciales entre los planes de los países en lo relativo a las medidas de control fronterizo, y muchos de los planes se apartaban de las directrices de la OMS. Diferían también entre los países los planes referentes a los antivirales y las vacunas, y la planificación operacional seguía siendo deficiente. CONCLUSIÓN: Aunque los planes son ahora más completos, siguen sin resolver los problemas que entrañan la divergencia de los planes nacionales respecto a las recomendaciones internacionales, la persistente incoherencia estratégica y las limitaciones operacionales asociadas a unos recursos potencialmente escasos. Los planes de control fronterizo muestran también lagunas e incongruencias, y probablemente serán políticamente volátiles en caso de pandemia.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To repeat and update our previous evaluation (2005) of Europe's national pandemic influenza preparedness plans and assess the progress that has been made. METHODS: We assessed published national pandemic influenza preparedness plans from the European Union countries, from the two acceding countries (Bulgaria and Romania) and from Norway, Switzerland and Turkey. Plans were eligible for inclusion if formally published before 30 September 2006. We referred to WHO guidelines and used a systematically applied data extraction form. We considered plans in relation to border control measures, antiviral drugs and vaccines. FINDINGS: Twenty-nine countries had plans that were included in the analysis, compared with 21 countries in 2005. Substantial differences existed in countries' plans for border control measures, and many plans diverged from WHO guidelines. Likewise, countries' plans on antiviral drugs and vaccines varied and operational planning remained weak. CONCLUSION: Although progress has been made in the completeness of plans, problems remain unsolved regarding national plans' divergence from international recommendations, persisting strategic incoherence and operational limitations in relation to potentially scarce resources. Border control plans also show gaps and inconsistencies, and these are likely to be politically volatile during a pandemic.
World Health Organization Genebra - Genebra - Switzerland
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