Abstract in French:
OBJECTIF: Etudier l'inéquité dans le recours aux services de soins maternels dans les zones desservies par des programmes d'assistance à domicile des naissances par du personnel qualifié (SBA) au Bangladesh. MÉTHODES: Les données fournies par une enquête en communauté, réalisée de février à mai 2006, ont été analysées pour étudier, en fonction de facteurs socioéconomiques clés, les inéquités dans le recours aux SBA, à une césarienne pour l'accouchement et aux services de soins postnatals. RÉSULTATS: Sur 2164 accouchements, 35 % ont bénéficié d'un SBA, 22,8 % se sont déroulés dans un établissement de soins et 10,8 % se sont effectués par césarienne. Les taux d'utilisation des soins anténatals et postnatals étaient respectivement de 93 et 28 %. Il existait des inéquités sanitaires substantielles entre les mères selon le quintile de richesse, l'éloignement et la zone de résidence et le niveau d'éducation maternel et paternel. Cependant, ces inéquités étaient d'une ampleur variable. Après ajustement pour d'autres déterminants, les écarts entres riches et pauvres pour le recours aux services de soins maternels restaient importants : odds ratio ajusté (OR) = 2,51 (intervalle de confiance à 95 %, IC = 1,68-3,76) pour l'assistance par du personnel qualifié à la naissance ; OR = 2,58 (IC à 95 % = 1,28-5,19)] pour l'accouchement par césarienne et 0R = 1,53 (IC à 95 % = 1,05-2,25 pour les services de soins postnatals. La survenue de complications pendant la grossesse influait sur le recours aux SBA, à l'accouchement par césarienne et aux services de soins postnatals. Le nombre de visites anténatales était un paramètre prédictif important pour le recours aux SBA et aux soins postnatals, mais pas pour le recours à une césarienne. CONCLUSION: Les services de soins maternels étaient plus utilisés dans les zones étudiées qu'en moyenne dans le pays. Une très forte inéquité persiste cependant dans le recours à ces soins. Des interventions visant à surmonter les obstacles financiers sont recommandées pour faire face à cette inéquité en matière de santé maternelle. Il faut se concentrer davantage sur la mise en œuvre et l'évaluation des interventions en faveur de la santé maternelle visant des personnes défavorisées.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: Estudiar la inequidad en el uso de los servicios de atención materna en las zonas con programas de parteras calificadas (PC) de atención domiciliaria en Bangladesh. MÉTODOS: Se analizaron los datos de una encuesta comunitaria llevada a cabo entre febrero y mayo de 2006 para analizar las inequidades en el uso de las PC, la práctica de cesáreas y los servicios de atención posnatal en función de factores socioeconómicos clave. RESULTADOS: De un total de 2164 partos, el 35% tuvieron lugar con la asistencia de una PC, el 22,8% se produjeron en establecimientos de salud, y un 10,8% se hicieron mediante cesárea. Las tasas de uso de los servicios de atención prenatal y posnatal fueron del 93% y el 28%, respectivamente. Se observaron inequidades sustanciales en el uso de los servicios de salud materna en función de los quintiles de riqueza, la distancia y la zona de residencia y el nivel de instrucción tanto de la mujer como del cónyuge, pero el grado de inequidad difería. Después de ajustar para otros determinantes, las diferencias de uso de los servicios de atención materna entre las personas ricas y las pobres siguieron siendo sustanciales [razón de posibilidades (OR) ajustada de 2,51 (intervalo de confianza del 95%: 1,68-3,76) para la asistencia por personal cualificado; 2,58 (IC95%: 1,28-5,19) para la práctica de cesáreas, y 1,53 (IC95%: 1,05-2,25) para el uso de servicios de atención posnatal]. Las complicaciones durante el embarazo influyeron en el uso de las PC, el parto por cesárea y los servicios de atención posnatal. El número de visitas de atención prenatal fue un factor predictivo importante de la intervención de PC y del recurso a los servicios de atención posnatal, pero no de las cesáreas. CONCLUSIÓN: La utilización de los servicios de maternidad en las zonas estudiadas fue mayor que la media nacional, pero sigue habiendo grandes inequidades en lo tocante al uso de esos servicios. Se recomienda emprender intervenciones para superar los obstáculos económicos y corregir las inequidades en salud materna, y hay que hacer más hincapié en la aplicación y evaluación de las intervenciones de salud materna en la población pobre.Abstract in English:
OBJECTIVE: To explore use-inequity in maternal health-care services in home-based skilled-birth-attendant (SBA) programme areas in Bangladesh. METHODS: Data from a community survey, conducted from February to May 2006, were analysed to examine inequities in use of SBAs, caesarean sections for deliveries and postnatal care services according to key socioeconomic factors. FINDINGS: Of 2164 deliveries, 35% had an SBA, 22.8% were in health facilities and 10.8% were by caesarean section. Rates of uptake of antenatal and postnatal care were 93% and 28%, respectively. There were substantial use-inequities in maternal health by asset quintiles, distance, and area of residence, and education of both the woman and her husband. However, not all inequities were the same. After adjusting for other determinants, the differences in the use of maternal health-care services for poor and rich people remained substantial [adjusted odds ratio (OR) 2.51 (95% confidence interval, CI: 1.68-3.76) for skilled attendance; OR 2.58 (95% CI: 1.28-5.19) for use of caesarean sections and OR 1.53 (95% CI: 1.05-2.25) for use of postnatal care services]. Complications during pregnancy influenced use of SBAs, caesarean-section delivery and postnatal care services. The number of antenatal carevisits was a significant predictor for use of SBAs and postnatal care, but not for caesarean sections. CONCLUSION: Use of maternity care services was higher in the study areas than national averages, but a tremendous use-inequity persists. Interventions to overcome financial barriers are recommended to address inequity in maternal health. A greater focus is needed on the implementation and evaluation of maternal-health interventions for poor people.Abstract in French:
OBJECTIF: Informer les décideurs à propos de l'introduction de mesures préventives contre la typhoïde, notamment la vaccination. MÉTHODES: Une étude de surveillance en population de type prospective a été menée. Des sites d'étude ont été mis en place en Chine, Inde et Indonésie, ainsi qu'au Pakistan et au Viet Nam dans les endroits où les autorités locales considéraient que la typhoïde posait problème. Des méthodes standardisées d'étude clinique, d'analyse biologique et de surveillance ont été appliquées pour investiguer sur une période de un an les cas de fièvre durant 3 jours et plus. Au total, 441 435 personnes ont été placées sous surveillance, parmi lesquelles 159 856 étaient âgées de 5 à 15 ans. RÉSULTATS: 21 874 épisodes fébriles ont été détectés au total. La bactérie Salmonella typhi a été isolée sur 475 (2 %) cultures sanguines, parmi lesquelles 57 % (273/475) provenaient d'enfants de 5 à 15 ans. L'incidence annuelle de la typhoïde (pour 100 000 personnes et par an) variait dans cette tranche d'âge entre 24,2 et 29,3 pour les sites vietnamiens et chinois, atteignait jusqu'à 180,3 pour le site indonésien et se situait entre 412,9 et 493,5 pour les sites pakistanais et indiens. Dans leur ensemble, 23 % (96/413) des isolements étaient multirésistants (chloramphénicol, ampicilline et triméthoprime- sulfaméthoxazole). CONCLUSION: L'incidence de la fièvre typhoïde variait fortement d'un site à l'autre, avec des valeurs élevées en Inde et au Pakistan, intermédiaires en Indonésie et faibles en Chine et au Viet Nam. Ces résultats font ressortir l'ampleur de la charge de morbidité liée à la typhoïde, mais aussi son hétérogénéité géographique, dans les pays d'endémie asiatiques et soulignent l'importance des données de morbidité sur la prise de décisions politiques concernant les interventions pour lutter contre cette maladie.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: Informar a los planificadores de políticas sobre la introducción de intervenciones preventivas contra la fiebre tifoidea, entre ellas la vacunación. MÉTODOS: Se realizó un estudio de vigilancia prospectiva poblacional en sitios donde las autoridades locales de China, la India, Indonesia, el Pakistán y Viet Nam consideraron que la fiebre tifoidea constituía un problema. Se utilizaron métodos clínicos, de laboratorio y de vigilancia normalizados para investigar durante un año los casos de fiebre de duración > 3 días. En total, se sometió a vigilancia a 441 435 personas, de las cuales 159 856 tenían entre 5 y 15 años. RESULTADOS: Se detectaron 21 874 episodios febriles. Se aisló Salmonella typhi en 475 (2%) hemocultivos, un 57% (273/475) de los cuales correspondían a pacientes de 5 a 15 años. En este grupo de edad, la incidencia anual de fiebre tifoidea (por 100 000 personas-año) fue de 24,2 en el sitio de Viet Nam, 29,3 en China, 180,3 en Indonesia, 412,9 en el Pakistán, y 493,5 en la India. El 23% (96/413) de los aislados fueron multirresistentes (cloranfenicol, ampicilina y trimetoprim-sulfametoxazol). CONCLUSIÓN: La incidencia de fiebre tifoidea varió considerablemente de un sitio a otro, siendo más elevada en la India y el Pakistán, intermedia en Indonesia, y baja en China y Viet Nam. Estos resultados revelan que la carga de morbilidad por fiebre tifoidea es considerable, pero geográficamente heterogénea, en zonas endémicas de Asia, y subrayan lo importante que es disponer de datos científicos sobre la carga de morbilidad a la hora de tomar decisiones políticas sobre las intervenciones de control de esta enfermedad.Abstract in English:
OBJECTIVE: To inform policy-makers about introduction of preventive interventions against typhoid, including vaccination. METHODS: A population-based prospective surveillance design was used. Study sites where typhoid was considered a problem by local authorities were established in China, India, Indonesia, Pakistan and Viet Nam. Standardized clinical, laboratory, and surveillance methods were used to investigate cases of fever of > 3 days' duration for a one-year period. A total of 441 435 persons were under surveillance, 159 856 of whom were aged 5-15 years. FINDINGS: A total of 21 874 episodes of fever were detected. Salmonella typhi was isolated from 475 (2%) blood cultures, 57% (273/475) of which were from 5-15 year-olds. The annual typhoid incidence (per 100 000 person years) among this age group varied from 24.2 and 29.3 in sites in Viet Nam and China, respectively, to 180.3 in the site in Indonesia; and to 412.9 and 493.5 in sites in Pakistan and India, respectively. Altogether, 23% (96/413) of isolates were multidrug resistant (chloramphenicol, ampicillin and trimethoprim-sulfamethoxazole). CONCLUSION: The incidence of typhoid varied substantially between sites, being high in India and Pakistan, intermediate in Indonesia, and low in China and Viet Nam. These findings highlight the considerable, but geographically heterogeneous, burden of typhoid fever in endemic areas of Asia, and underscore the importance of evidence on disease burden in making policy decisions about interventions to control this disease.Abstract in French:
OBJECTIF: Les mutilations génitales féminines (MGF) désignent l'ensemble des pratiques traditionnelles comprenant une excision partielle ou totale des organes génitaux externes féminins pour des motifs non thérapeutiques culturels ou autres. En Egypte, l'enquête démographique et sanitaire menée en 2000 a révélé que 97 % des femmes mariées ayant participé à l'enquête avaient subi des MGF. L'objectif de la présente étude est de mesurer la prévalence de ces mutilations chez les écolières égyptiennes. MÉTHODES: On a appliqué une méthode de sondage aléatoire sur plusieurs niveaux pour sélectionner les sites. On a commencé par diviser l'Egypte en cinq zones géographiques : Grand Caire, Basse Egypte, Haute Egypte, Sinaï et Région du Canal de Suez. En second lieu, on a sélectionné au hasard, dans chaque gouvernorat, deux districts académiques (sauf celui de Louxor). Puis, dans chacun de ces districts, on a réparti les écoles en établissements primaires, préparatoires et secondaires. Pour chaque niveau d'enseignement, on a classé les écoles en établissements ruraux, urbains, publics et privés. Au total, 38 816 filles ont été interrogées. RÉSULTATS: La prévalence des MGF parmi les écolières égyptiennes était en moyenne de 50,3 %. Elle était plus précisément de 46,2 % chez les écolières du secteur public urbain, de 9,2 % chez celles du secteur privé urbain et de 61,7 % chez celles des écoles rurales. Il existait une association négative entre les niveaux d'éducation de la mère et du père et la prévalence des MGF (p < 0,001). Les MGF avaient été subies en moyenne à 10,1 ± 2,3 ans. CONCLUSION: La prévalence des MGF est en baisse, néanmoins une éducation plus active à la base est nécessaire pour faire changer les choses.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: El concepto de mutilación genital femenina (MGF) abarca en general las prácticas tradicionales que entrañan la ablación parcial o total de los genitales externos femeninos por razones no terapéuticas, culturales o de otro tipo. En Egipto, el resultado de la Encuesta de Demografía y Salud realizada en 2000 reveló que un 97% de las mujeres casadas participantes en la encuesta habían sufrido MGF. El objetivo de este estudio fue medir la prevalencia de MGF entre las escolares de Egipto. MÉTODOS: Se aplicó un método de muestreo aleatorizado polietápico para seleccionar los sitios. Primero, el país se dividió en cinco zonas geográficas: área metropolitana de El Cairo, Bajo Egipto, Alto Egipto, Sinaí y región del Canal de Suez. Segundo, en cada prefectura se seleccionaron al azar dos distritos educativos (excepto Luxor). En cada uno de los distritos seleccionados, las escuelas se clasificaron en primarias, preparatorias y secundarias. En cada nivel educativo, las escuelas se clasificaron en rurales, urbanas, públicas y privadas. El número total de mujeres entrevistadas fue de 38 816. RESULTADOS: La prevalencia de MGF entre las escolares de Egipto era del 50,3%. El porcentaje era de un 46,2% en las escuelas públicas urbanas, 9,2% en las escuelas privadas urbanas, y 61,7% en las escuelas rurales. Los niveles educativos de la madre y el padre estaban inversamente relacionados con la MGF (P < 0,001). La edad media en el momento de la MGF fue de 10,1 ± 2,3 años. CONCLUSIÓN: La prevalencia de la MGF está disminuyendo, pero se requiere una educación más activa a nivel popular para propiciar los cambios necesarios.Abstract in English:
OBJECTIVE: Female genital cutting (FGC) is the collective name given to traditional practices that involve partial or total cutting away of the female external genitalia whether for cultural or other non-therapeutic reasons. In Egypt, the result of the Demographic Health Survey in 2000 revealed that 97% of married women included in the survey experienced FGC. The aim of this study is to measure the prevalence of FGC among schoolgirls in Egypt. METHODS: Multistage random technique was applied for site selection. First, Egypt was divided into five geographical areas; Greater Cairo, Lower Egypt, Upper Egypt, Sinai and Suez Canal Region. Second, from each governorate, two educational districts were selected randomly (except Luxor). In each of the selected districts, the schools were divided into primary, preparatory and secondary schools. In each education stage, the schools were divided into rural, urban, government and private. The total number of females interviewed was 38 816. FINDINGS: The prevalence of FGC among schoolgirls in Egypt was 50.3%. The prevalence of FGC was 46.2% in government urban schools, 9.2% in private urban schools and 61.7% in rural schools. Educational levels of mother and father were negatively associated with FGC (P < 0.001). The mean age of the time of FGC was 10.1 ± 2.3 years. CONCLUSION: FGC prevalence is lowering, yet more active education at the grass-roots level is needed to create change.Abstract in French:
OBJECTIF: Déterminer la fréquence de présentation dans les services de soins de santé primaire et la charge de morbidité des jeunes enfants de deux communautés aborigènes éloignées du Nord de l'Australie. MÉTHODES: Ont participé à l'étude les enfants nés après le 1er janvier 2001, résidant à cet endroit le 30 septembre 2005 et pour lesquels un consentement avait été obtenu. On a relevé dans les registres des dispensaires toutes les présentations d'enfants entre le 1er janvier 2002 et le 30 septembre 2005. Parmi les informations recueillies figuraient les motifs de la présentation (en cas de pathologie infectieuse), ainsi que la prescription d'antibiotiques et l'orientation vers un hôpital éventuelles. RÉSULTATS: On a recensé 7273 présentations dans un dispensaire, de 174 enfants de 0 à 4,75 ans, dont 55 % de garçons. La médiane du taux de présentation par enfant et par an était de 16 (23 au cours de la première année de vie). Les infections des voies respiratoires supérieures (32 %) et les lésions cutanées (18 %) étaient les causes infectieuses les plus courantes de présentation. Les premières présentations pour une gale ou une lésion cutanée atteignaient un pic pour l'âge de 2 mois. Après 1 an, 63 et 69 % respectivement des enfants avaient été présentés pour une gale ou une lésion cutanée. CONCLUSION: En moyenne, ces enfants aborigènes étaient présentés deux fois par mois dans un centre de santé primaire pendant leur première année de vie. Ce taux élevé de fréquentation témoigne de la forte morbidité, de la volonté des populations aborigènes de recourir à ces services et de l'importante charge de travail qui pèse sur ces derniers. La gale et les lésions cutanées restent des problèmes de santé importants, représentant une charge de morbidité notable dès les premiers mois de la vie, comme l'atteste, pour la première fois, la présente étude. Les stratégies de prévention et de traitement appropriées doivent englober la petite enfance pour réduire la forte charge de morbidité due aux maladies infectieuses dans cette population.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: Determinar la frecuencia de visitas y la carga de morbilidad infecciosa en los servicios de atención primaria (AP) entre los niños pequeños en dos comunidades aborígenes remotas de zonas tropicales del norte de Australia. MÉTODOS: Se estudió a una población de niños que habían nacido después del 1 de enero de 2001 y residían en la zona al 30 de septiembre de 2005, tras obtener el consentimiento informado oportuno. Se examinaron los datos clínicos correspondientes a todas las visitas realizadas entre el 1 de enero de 2002 y el 30 de septiembre de 2005. Entre los datos recopilados figuraban el motivo de la visita (si era un proceso infeccioso), la prescripción de antibióticos y la posible derivación a un hospital. RESULTADOS: Se consideraron en total 7273 visitas a consultorios de 174 niños de 0 a 4,75 años, el 55% de los cuales eran varones. La tasa mediana de visitas por niño y año fue de 16 (23 en el primer año de vida). Las infecciones de las vías respiratorias superiores (32%) y las infecciones cutáneas (18%) fueron las causas infecciosas más frecuentes de visita al consultorio. Las primeras visitas por sarna o heridas cutáneas presentaban un pico a la edad de dos meses. Al año de edad, el 63% y el 69% de los niños habían acudido con sarna y heridas cutáneas, respectivamente. CONCLUSIÓN: Los niños aborígenes estudiados hicieron como promedio unas dos visitas al mes a los centros de atención primaria durante su primer año de vida. Esa elevada tasa refleja la carga de morbilidad existente, la voluntad de la población aborigen de usar los servicios de salud y el gran volumen de trabajo a que deben hacer frente esos servicios. La sarna y las heridas cutáneas siguen siendo problemas sanitarios importantes en esa población, y el estudio pone de relieve por primera vez que esas afecciones suponen una carga ya en los primeros meses de vida, de modo que, para conseguir reducir la alta morbilidad infecciosa en esa población, las estrategias de prevención y tratamiento deben abarcar el periodo neonatalAbstract in English:
OBJECTIVE: To determine the frequency of presentations and infectious-disease burden at primary health care (PHC) services in young children in two remote Aboriginal communities in tropical northern Australia. METHODS: Children born after 1 January 2001, who were resident at 30 September 2005 and for whom consent was obtained, were studied. Clinic records were reviewed for all presentations between 1 January 2002 and 30 September 2005. Data collected included reason for presentation (if infectious), antibiotic prescription and referral to hospital. FINDINGS: There were 7273 clinic presentations for 174 children aged 0-4.75 years, 55% of whom were male. The median presentation rate per child per year was 16 (23 in the first year of life). Upper-respiratory-tract infections (32%) and skin infections (18%) were the most common infectious reasons for presentation. First presentations for scabies and skin sores peaked at the age of 2 months. By 1 year of age, 63% and 69% of children had presented with scabies and skin sores, respectively. CONCLUSION: These Aboriginal children average about two visits per month to PHC centres during their first year of life. This high rate is testament to the disease burden, the willingness of Aboriginal people to use health services and the high workload experienced by these health services. Scabies and skin sores remain significant health problems, with this study describing a previously undocumented burden of these conditions commencing within the first few months of life. Appropriate prevention and treatment strategies should encompass early infancy to reduce the high burden of infectious diseases in this population.Abstract in French:
OBJECTIF: Dresser un rapport sur les inégalités socioéconomiques face à la malnutrition infantile dans le monde en développement, fournir des preuves d'une association entre ces inégalités et le niveau moyen de malnutrition et attirer l'attention sur les différents schémas d'inégalités socioéconomiques en matière de malnutrition. MÉTHODES: On a mesuré le retard de croissance et l'émaciation en utilisant les nouvelles normes OMS de croissance de l'enfant. On a estimé le statut socioéconomique par analyse des composantes principales en considérant une série de biens ménagers et de conditions de vie. On a mesuré les inégalités socioéconomiques avec un indice de concentration non conventionnel, évitant les problèmes de dépendance vis-à-vis du niveau moyen de malnutrition. RÉSULTATS: Dans presque tous les pays étudiés, le retard de croissance et l'émaciation touchaient de manière disproportionnée la population pauvre. Cependant, les inégalités socioéconomiques en matière de retard de croissance étaient limitées et n'étaient pas significatives dans un tiers des pays. Après correction pour la dépendance à l'égard de la malnutrition moyenne par l'indice de concentration, on n'a constaté aucune association claire entre retard de croissance moyen et inégalités socioéconomiques. Ces dernières obéissaient à différents schémas, désignés par les termes : privation massive, en attente de bénéficier de l'effet d'écoulement et exclusion. Même si l'on obtenait des valeurs plus élevées des niveaux moyens de malnutrition avec les nouvelles normes OMS, les estimations des inégalités socioéconomiques restaient dans une large mesure inchangées avec le passage aux nouvelles normes de croissance. CONCLUSION: Dans l'ensemble du monde en développement, il existe des inégalités socioéconomiques face à la malnutrition infantile qui ne sont pas liées au taux de malnutrition moyen. L'échec dans la réduction de ces inégalités est source d'injustice sociale. En outre, faire baisser le taux global de malnutrition ne permet pas nécessairement de réduire ces inégalités. Les politiques doivent donc prendre en compte la distribution de la malnutrition infantile parmi l'ensemble des groupes socioéconomiques.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: Informar sobre las desigualdades socioeconómicas en relación con la malnutrición infantil en el mundo en desarrollo, aportar evidencia demostrativa de una relación entre la desigualdad socioeconómica y el nivel medio de malnutrición y señalar a la atención diferentes modelos de desigualdad socioeconómica en materia de malnutrición. MÉTODOS: Se midieron el retraso del crecimiento y la emaciación utilizando los nuevos patrones de crecimiento infantil de la OMS. La situación socioeconómica se determinó mediante un análisis de componentes principales basado en un conjunto de bienes domésticos y condiciones de vida, y la desigualdad socioeconómica, mediante un índice de concentración alternativo que evita los problemas que plantea la dependencia del nivel medio de malnutrición. RESULTADOS: En casi todos los países investigados, los problemas de retraso del crecimiento y de emaciación afectaban desproporcionadamente a los pobres. Sin embargo, la desigualdad socioeconómica en cuanto a la emaciación era limitada y carecía de significación en aproximadamente una tercera parte de los países. Después de corregir para la dependencia del índice de concentración de la malnutrición media, no se observó una relación clara entre el retraso del crecimiento promedio y la desigualdad socioeconómica. Esta última mostró diversas pautas, descritas como privación masiva, colas y exclusión. Aunque los niveles promedio de malnutrición fueron mayores con los nuevos patrones de referencia de la OMS, las estimaciones de la desigualdad socioeconómica apenas se vieron afectadas al cambiar los patrones de crecimiento. CONCLUSIÓN La desigualdad socioeconómica en materia de malnutrición infantil, un problema extendido en el mundo en desarrollo, no está relacionada con la tasa promedio de malnutrición. El hecho de no afrontar dicho problema genera injusticia social. Además, la reducción de la tasa global de malnutrición no conduce necesariamente a una reducción de esa desigualdad. Por consiguiente, en las políticas al respecto se debe tener en cuenta la distribución de la malnutrición infantil entre todos los grupos socioeconómicos.Abstract in English:
OBJECTIVE: The objectives of this study were to report on socioeconomic inequality in childhood malnutrition in the developing world, to provide evidence for an association between socioeconomic inequality and the average level of malnutrition, and to draw attention to different patterns of socioeconomic inequality in malnutrition. METHODS: Both stunting and wasting were measured using new WHO child growth standards. Socioeconomic status was estimated by principal component analysis using a set of household assets and living conditions. Socioeconomic inequality was measured using an alternative concentration index that avoids problems with dependence on the mean level of malnutrition. FINDINGS: In almost all countries investigated, stunting and wasting disproportionately affected the poor. However, socioeconomic inequality in wasting was limited and was not significant in about one third of countries. After correcting for the concentration index's dependence on mean malnutrition, there was no clear association between average stunting and socioeconomic inequality. The latter showed different patterns, which were termed mass deprivation, queuing and exclusion. Although average levels of malnutrition were higher with the new WHO reference standards, estimates of socioeconomic inequality were largely unaffected by changing the growth standards. CONCLUSION: Socioeconomic inequality in childhood malnutrition existed throughout the developing world, and was not related to the average malnutrition rate. Failure to tackle this inequality is a cause of social injustice. Moreover, reducing the overall rate of malnutrition does not necessarily lead to a reduction in inequality. Policies should, therefore, take into account the distribution of childhood malnutrition across all socioeconomic groups.Abstract in French:
OBJECTIF: Pour guider la politique de vaccination, nous avons déterminé le bénéfice pour la santé publique de l'introduction en Ouganda du vaccin contre Haemophilus influenzae type b (Hib) et estimé l'efficacité de ce vaccin. MÉTHODES: Des données de surveillance concernant la méningite bactérienne aiguë chez les enfants de 0 à 59 mois, fournies par trois sites hospitaliers sentinelles entre juillet 2001 et juin 2007, ont été examinées pour déterminer l'incidence de la méningite à Hib, l'efficacité du vaccin anti-Hib par un contrôle cas-témoin et le nombre de cas et de décès dus à cette méningite évitables par la vaccination en Ouganda. RÉSULTATS: Parmi les 13978 enfants de 17 districts suspectés de méningite bactérienne, 269 cas de méningite à Hib ont été confirmés, le nombre de cas de cette maladie dans le groupe passant de 69 pendant l'année précédant l'introduction de la vaccination (2001-2002) à trois pour la période 2006-2007. L'incidence de la méningite à Hib a chuté de 88 cas pour 100 000 enfants de moins de 5 ans l'année précédant l'introduction du vaccin à 13 en l'espace de 4 ans, puis à une valeur quasi nulle pour la cinquième année. L'efficacité de la vaccination en 2 doses ou plus était de 93 % (intervalle de confiance, IC, à 95 % = 69-99) contre la méningite à Hib confirmée et de 53 % (IC à 95 % = 11-68) contre la méningite purulente de cause inconnue. En Ouganda, on estime que le vaccin anti-Hib prévient chaque année 28 000 cas de pneumonie et de méningite, 5 000 décès et 1 000 cas de séquelles graves de méningite. CONCLUSION: En l'espace de 5 ans, la vaccination infantile anti-Hib a presque éliminé la méningite à Hib du territoire ougandais. Pour préserver à long terme les bénéfices de cette vaccination, on a besoin d'urgence d'un financement durable du vaccin, d'une surveillance continue et de qualité et d'une aptitude du secteur de la santé à délivrer un programme de vaccination énergique.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: A fin de racionalizar la política de inmunización, determinamos los beneficios para la salud pública reportados por la introducción de la vacuna contra Haemophilus influenzae tipo b (Hib) en Uganda y estimamos la eficacia de la vacuna. MÉTODOS: Se examinaron los datos de vigilancia de la meningitis bacteriana aguda entre los niños de 0 a 59 meses en tres centros hospitalarios centinela entre julio de 2001 y junio de 2007, a fin de determinar la incidencia de meningitis por Hib, la eficacia de la vacuna contra Hib mediante un diseño de casos y controles, y el número de casos y muertes por Hib prevenibles mediante vacunación en Uganda. RESULTADOS: De los 13 978 niños de 17 distritos con presunta meningitis bacteriana, se confirmó la meningitis por Hib en 269 casos, con una disminución desde 69 pacientes en el año anterior al comienzo de la vacunación (2001-2002) hasta tres casos en 2006-2007. La incidencia de meningitis por Hib disminuyó de 88 casos por 100 000 menores de cinco años en el año anterior a la introducción de la vacuna a 13 casos a los 4 años, y a casi cero en el quinto año. La eficacia de la vacuna en dos o más dosis fue del 93% (intervalo de confianza del 95%, IC95%: 69-99) para la meningitis confirmada por Hib y del 53% (IC95%: 11-68) para la meningitis purulenta de causa desconocida. Se estima que en Uganda la vacuna contra Hib previene unos 28 000 casos de neumonía y meningitis, 5000 defunciones y 1000 casos de secuelas meningíticas graves cada año. CONCLUSIÓN: La inmunización infantil con la vacuna anti-Hib casi ha permitido eliminar la meningitis por ese agente en Uganda en un plazo de 5 años. Para garantizar los beneficios a largo plazo de la vacunación contra Hib se requieren urgentemente mecanismos de financiación sostenible de las vacunas, sistemas de vigilancia permanente de gran calidad y un sector de la salud capaz de sacar adelante un programa de vacunación robusto.Abstract in English:
OBJECTIVE: To guide immunization policy, we determined the public health benefit of introducing Haemophilus influenzae type b (Hib) vaccine in Uganda and estimated the vaccine effectiveness. METHODS: Surveillance data for acute bacterial meningitis among children aged 0-59 months were reviewed from three hospital sentinel sites, for July 2001 to June 2007, to determine the incidence of Hib meningitis, the effectiveness of Hib vaccine with a case-control design, and the number of vaccine-preventable cases and deaths of Hib disease in Uganda. FINDINGS: Of the 13 978 children from 17 districts with suspected bacterial meningitis, 269 had confirmed Hib meningitis, declining from 69 patients in the prevaccine year (2001-2002) to three in 2006-2007. Hib meningitis incidence dropped from 88 cases per 100 000 children aged < 5 years in the year before vaccine introduction to 13 within 4 years, and to near zero in the fifth year. Vaccine effectiveness for 2 or more doses was 93% (95% confidence interval, CI: 69-99) against confirmed Hib meningitis and 53% (95% CI: 11-68) against purulent meningitis of unknown cause. In Uganda, Hib vaccine prevents an estimated 28 000 cases of pneumonia and meningitis, 5000 deaths and 1000 severe meningitis sequelae each year. CONCLUSION: Infant immunization with Hib vaccine has virtually eliminated Hib meningitis in Uganda within 5 years. Ensuring long-term benefits of Hib vaccine urgently requires sustainable vaccine financing, high-quality ongoing surveillance, and a health sector able to deliver a robust immunization programme.Abstract in French:
OBJECTIF: Les établissements hospitaliers de Mulago et de Mbarara sont de grands hôpitaux tertiaires d'Ouganda, dans lesquels la charge de VIH/sida est importante. Jusqu'à récemment, le dépistage du VIH n'était disponible que sur demande et contre paiement. Depuis novembre 2004, un dépistage du VIH et des conseils sont proposés de manière systématique et gratuite afin d'améliorer la couverture du dépistage et la prise en charge clinique des patients. Un dépistage du VIH a été proposé à tous les patients des unités participantes n'ayant jamais été testés positifs pour ce virus. Ce dépistage a également été proposé aux membres de la famille venus à l'hôpital. MÉTHODES: Les données recueillies dans les 25 unités et services hospitaliers participants entre le 1er novembre 2004 et le 28 février 2006 ont été analysées pour déterminer le taux d'utilisation du dépistage et la séroprévalence du VIH chez les patients et les membres de leur famille. RÉSULTATS: Parmi les 51 642 patients auxquels un dépistage avait été proposé, 50 649 (98 %) ont accepté. Parmi les patients jamais testés positifs auparavant, la prévalence globale du VIH était de 25 %, ce dépistage étant le premier pour 81 % d'entre eux. C'est parmi les patients en hospitalisation médicale qu'on a relevé la plus forte prévalence du VIH (35 %) et parmi ceux hospitalisés en chirurgie, que ce paramètre était le plus bas (12 %). Chez les 39 037 patients jamais dépistés auparavant, la prévalence du VIH était de 28 % et chez ceux précédemment testés négatifs, de 9 %. Parmi les 10 439 membres de la famille auxquels avait été proposé un dépistage, 9720 (93 %) ont accepté. La prévalence du virus chez les membres de la famille était de 20 %. Parmi les 1213 couples dépistés, 224 (19 %) étaient sérodicordants. CONCLUSION: Dans deux grands hôpitaux ougandais, le dépistage systématique du VIH et les conseils au sujet du VIH/sida se sont révélés très acceptables et ont permis d'identifier de nombreuses infections à VIH encore non diagnostiquées et des partenaires sérodiscordants parmi les patients et les membres de leur famille.Abstract in Spanish:
OBJETIVO: Los hospitales de Mulago y de Mbarara son dos grandes hospitales terciarios de Uganda que presentan una elevada carga de infección por VIH/SIDA. Hasta hace poco, las pruebas de detección del VIH sólo se realizaban a petición de los interesados y eran de pago. Desde noviembre de 2004 se viene ofreciendo asesoramiento y pruebas de detección del VIH gratuitas y sistemáticas a fin de mejorar la cobertura de análisis y el manejo clínico de los pacientes. Se ofrecieron las pruebas del VIH a todos los pacientes de las unidades participantes que no habían dado antes resultados positivos para el VIH, y también se ofreció la posibilidad de someterse a las pruebas a los familiares de los pacientes. MÉTODOS: Se analizaron los datos reunidos en las 25 salas y consultorios participantes entre el 1 de noviembre de 2004 y el 28 de febrero de 2006 a fin de determinar la tasa de uso de las pruebas y la seroprevalencia del VIH entre los pacientes y sus familiares. RESULTADOS: De los 51 642 pacientes a los que se ofrecieron pruebas de detección del VIH, 50 649 (98%) aceptaron someterse a ellas. Entre los que no habían dado antes resultados positivos, la prevalencia global de infección por VIH fue del 25%; el porcentaje de personas analizadas por vez primera fue del 81%. La prevalencia más alta correspondió a los pacientes ingresados clínicos (35%), y la más baja a los enfermos ingresados quirúrgicos (12%). La prevalencia de infección por VIH fue del 28% entre los 39 037 pacientes que no se habían sometido nunca a esos análisis, y del 9% entre los que habían obtenido resultados negativos en pruebas anteriores. De los 10 439 familiares a los que se ofreció la posibilidad de someterse a las pruebas, 9720 (93%) aceptaron; la prevalencia entre ellos fue del 20%. Entre las 1213 parejas analizadas, 224 (19%) presentaron resultados discordantes en su serología VIH. CONCLUSIÓN: En dos grandes hospitales ugandeses, el asesoramiento y las pruebas sistemáticas de detección del VIH fueron ampliamente aceptados, y gracias a ello se identificó un gran número de infecciones por VIH no diagnosticadas hasta el momento y de casos de discordancia serológica entre los pacientes y sus familiares.Abstract in English:
OBJECTIVE: Mulago and Mbarara hospitals are large tertiary hospitals in Uganda with a high HIV/AIDS burden. Until recently, HIV testing was available only upon request and payment. From November 2004, routine free HIV testing and counselling has been offered to improve testing coverage and the clinical management of patients. All patients in participating units who had not previously tested HIV-positive were offered HIV testing. Family members of patients seen at the hospitals were also offered testing. METHODS: Data collected at the 25 participating wards and clinics between 1 November 2004 and 28 February 2006 were analysed to determine the uptake rate of testing and the HIV seroprevalence among patients and their family members. FINDINGS: Of the 51 642 patients offered HIV testing, 50 649 (98%) accepted. In those who had not previously tested HIV-positive, the overall HIV prevalence was 25%, with 81% being tested for the first time. The highest prevalence was found in medical inpatients (35%) and the lowest, in surgical inpatients (12%). The prevalence of HIV was 28% in the 39 037 patients who had never been tested before and 9% in those who had previously tested negative. Of the 10 439 family members offered testing, 9720 (93%) accepted. The prevalence in family members was 20%. Among 1213 couples tested, 224 (19%) had a discordant HIV status. CONCLUSION: In two large Ugandan hospitals, routine HIV testing and counselling was highly acceptable and identified many previously undiagnosed HIV infections and HIV-discordant partnerships among patients and their family members.Abstract in French:
PROBLÉMATIQUE: Les programmes nationaux de traitement antirétroviral (ART) étant en phase d'élargissement, il est essentiel de disposer en temps utile d'informations complètes et exactes pour la surveillance des sites et la planification nationale. On ne sait souvent pas si les rapports compilés indépendamment par les établissements dispensant des traitements ART sont complets et exacts. DÉMARCHE: Les auteurs de cette étude ont évalué la qualité des données résumées et agrégées par trimestre pour la période avril-juin 2006 provenant des rapports des établissements dispensant des traitements ART (« rapports de site ») par comparaison avec celle des données résumées de référence, compilées indépendamment pour ces établissements par l'équipe de supervision du Ministère de la santé (« rapport de supervision »). Ils ont également comparé la complétude et l'exactitude des principaux paramètres d'enregistrement des cas et d'issue du traitement. Les données ont été considérées comme inexactes s'il manquait des paramètres dans les rapports des sites ou si les valeurs des paramètres différaient de plus de 5 % des valeurs indiquées par les rapports de supervision. En outre, les auteurs ont comparé les résumés nationaux établis à partir de deux sources de données. CONTEXTE LOCAL: La surveillance et l'évaluation du programme national de traitement ART du Malawi s'appuient sur les outils recommandés par l'OMS pour la surveillance ART. Elles prévoient une carte informatisée pour chaque patient sous traitement ART et un registre des patients pour chaque établissement dispensant ce type de traitement. Chaque trimestre, les sites réalisent des analyses de cohortes cumulatives et des équipes du Ministère de la santé effectuent des visites de supervision dans tous les sites ART du secteur public pour s'assurer de la qualité des données rapportées. MODIFICATIONS PERTINENTES: La plupart des sites disposent de données complètes pour l'enregistrement des cas et les issues du traitement ; néanmoins, nombre d'entre eux ne fournissent pas des données exactes sur plusieurs points critiques, et notamment les raisons du placement sous traitement, l'issue du traitement et le schéma thérapeutique. Le résumé national à partir des rapports des sites a fait apparaître une sous-comptabilisation de 12 % du nombre total de personnes dans le pays sous traitement de première intention. Plusieurs caractéristiques au niveau des établissements sont associées à la qualité des données. ENSEIGNEMENTS TIRÉS: Si de nombreux sites sont en mesure de générer des résumés de données complets, leurs rapports ne sont pas encore suffisamment exacts pour la surveillance nationale. Le Ministère de la santé et ses partenaires doivent continuer à définir et à appuyer des interventions comme la supervision de soutien afin de renforcer la capacité des sites à conserver et à compiler des données de qualité et de garantir ainsi la disponibilité d'informations exactes pour la surveillance des sites et la planification nationale.Abstract in Spanish:
PROBLEMA: A medida que se expanden los programas nacionales de tratamiento antirretroviral (TAR), es fundamental contar con información completa, puntual y exacta para la vigilancia de los centros y la planificación nacional. Sin embargo, a menudo se desconoce la exactitud e integridad de los datos reunidos independientemente por los centros de TAR. ENFOQUE: Se evaluó la calidad de los datos agregados trimestrales que habían compilado y notificado los centros de TAR para el periodo de abril a junio de 2006 («informe del centro»), comparándolos con los datos resumidos «de referencia» reunidos independientemente por el equipo de supervisón del Ministerio de Salud («informe de supervisión»). Se compararon la integridad y exactitud de variables clave del registro de casos y de los resultados, y se decidió considerar inexactos los datos de los informes de los centros cuando las variables analizadas no constasen o difiriesen en más de un 5% de las consignadas en los informes de supervisión. Procedimos asimismo a comparar las cifras recapitulativas nacionales obtenidas a partir de esas dos fuentes de datos. CONTEXTO LOCAL: La vigilancia y evaluación del programa nacional de TAR de Malawi está basada en los instrumentos recomendados por la OMS para la vigilancia del TAR. Ello incluye una ficha maestra para cada paciente sometido a TAR y un registro por paciente en cada centro de TAR. Cada trimestre, los centros realizan análisis de cohortes acumulativos y equipos del Ministerio de Salud realizan visitas de supervisión a todos los centros de TAR del sector público para verificar la calidad de los datos notificados. CAMBIOS DESTACABLES: La mayoría de los centros disponían de datos completos en lo relativo al registro de casos y los resultados; sin embargo, muchos centros no aportaron datos precisos en varios campos cruciales, como la razón para comenzar el tratamiento, los resultados y el régimen. El resumen nacional basado en los informes de los centros subestimó en un 12% el total nacional de personas bajo tratamiento de primera línea. La calidad de los datos estaba relacionada con diversas características de los centros. ENSEÑANZAS EXTRAÍDAS: Si bien muchos de los centros pueden generar datos recapitulativos completos, los informes de los centros aún no tienen la exactitud exigible para la vigilancia nacional. El Ministerio de Salud y sus asociados deberían seguir identificando y apoyando intervenciones tales como la supervisión de apoyo a fin de desarrollar la capacidad de los centros para mantener y reunir datos de calidad de modo que pueda disponerse de información precisa para la vigilancia de los centros y la planificación nacional.Abstract in English:
PROBLEM: As national antiretroviral treatment (ART) programmes scale-up, it is essential that information is complete, timely and accurate for site monitoring and national planning. The accuracy and completeness of reports independently compiled by ART facilities, however, is often not known. APPROACH: This study assessed the quality of quarterly aggregate summary data for April to June 2006 compiled and reported by ART facilities ("site report") as compared to the "gold standard" facility summary data compiled independently by the Ministry of Health supervision team ("supervision report"). Completeness and accuracy of key case registration and outcome variables were compared. Data were considered inaccurate if variables from the site reports were missing or differed by more than 5% from the supervision reports. Additionally, we compared the national summaries obtained from the two data sources. LOCAL SETTING: Monitoring and evaluation of Malawi's national ART programme is based on WHO's recommended tools for ART monitoring. It includes one master card for each ART patient and one patient register at each ART facility. Each quarter, sites complete cumulative cohort analyses and teams from the Ministry of Health conduct supervisory visits to all public sector ART sites to ensure the quality of reported data. RELEVANT CHANGES: Most sites had complete case registration and outcome data; however many sites did not report accurate data for several critical data fields, including reason for starting, outcome and regimen. The national summary using the site reports resulted in a 12% undercount in the national total number of persons on first-line treatment. Several facility-level characteristics were associated with data quality. LESSONS LEARNED: While many sites are able to generate complete data summaries, the accuracy of facility reports is not yet adequate for national monitoring. The Ministry of Health and its partners should continue to identify and support interventions such as supportive supervision to build sites' capacity to maintain and compile quality data to ensure that accurate information is available for site monitoring and national planning.