• Severe physical punishment: risk of mental health problems for poor urban children in Brazil Research

    Bordin, Isabel A; Duarte, Cristiane S; Peres, Clovis A; Nascimento, Rosimeire; Curto, Bartira M; Paula, Cristiane S

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Examiner la relation entre certains types de troubles mentaux chez l'enfant et les châtiments corporels sévères, en association avec d'autres facteurs de risque importants connus. MÉTHODES: Nous avons mené une étude transversale à Embu dans l'Etat de São Paulo au Brésil, en tant que composante brésilienne d'une enquête multipays sur les mauvais traitements dans le cadre familial. A partir d'un échantillonnage probabiliste en grappes couvrant tous les foyers admissibles dans l'étude (femmes de 15 à 49 ans ayant un fils ou une fille de moins de 18 ans), nous avons sélectionné au hasard un couple mère-enfant par foyer (n = 813 ; taux d'attrition : 17,6 %). L'étude s'est focalisée sur les enfants de 6 à 17 ans (n = 480). La Child Behaviour Checklist (CBCL/6-18) a été utilisée pour identifier les enfants présentant des troubles internalisés seulement, des troubles externalisés seulement ou à la fois des troubles internalisés et externalisés (comorbidité). A été défini comme un châtiment corporel sévère infligé à un enfant le fait de le frapper avec un objet, de lui donner des coups de pied, de l'étrangler, de l'étouffer, de le brûler, de l'ébouillanter, de le marquer avec un objet brûlant, de le battre ou de le menacer avec une arme. Nous avons examiné d'autres possibilités de corrélations dans les quatre domaines suivants : l'enfant (sexe, âge, témoin régulier de violences conjugales) ; la mère (éducation, chômage, anxiété ou dépression, violence conjugale), le père (absence, ébriété) et la famille (statut socioéconomique). Le Self-Reporting Questionnaire de l'OMS (SRQ-20) a été utilisé pour reconnaître l'anxiété ou la dépression chez la mère (score > 7). Une analyse par régression logistique rétrograde a permis d'identifier les corrélats indépendants et les interactions significatives. RÉSULTATS: Une modélisation multivariée a montré que les châtiments sévères étaient un corrélat indépendant de la comorbidité troubles internalisés/troubles externalisés, mais ne présentaient pas d'association avec les troubles internalisés seuls. Ces châtiments n'augmentaient le risque de troubles externalisés seuls que chez les enfants et les adolescents non exposés à l'anxiété ou à la dépression maternelle. La présence d'une anxiété ou d'une dépression chez la mère ne majorait ce risque que chez les enfants et les adolescents ne subissant pas des châtiments sévères. CONCLUSION: Il peut exister une relation entre châtiments sévères et troubles mentaux chez l'enfant, le mécanisme impliqué dépendant du type de trouble. Cette influence persiste en présence de stresseurs familiaux comme l'absence du père ou l'anxiété ou la dépression maternelle.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Examinar la relación existente entre tipos concretos de problemas de salud mental infantil y los castigos físicos severos, teniendo en cuenta otros factores de riesgo importantes. MÉTODOS: Realizamos un estudio transversal en Embu (São Paulo, Brasil)como parte de una encuesta multipaís sobre el maltrato en el entorno familiar. A partir de una muestra probabilística de conglomerados que incluyó a todos los hogares elegibles (mujeres de 15 a 49 años con hijos menores de 18 años), seleccionamos aleatoriamente a una pareja madre-hijo por hogar (n = 813; tasa de abandonos: 17,6%). El presente estudio se centró en los niños de 6 a 17 años (n = 480). Para identificar a los niños con problemas únicamente de internalización, únicamente de externalización o simultáneamente de internalización y externalización (comorbilidad) se utilizó la Lista de Comportamientos Infantiles (CBCL/6-18). El castigo físico severo se definió como golpes con objetos, patadas, estrangulación, asfixia, quemaduras, escaldaduras, marcas, palizas o amenazas con armas. Además, examinamos otros correlatos pertenecientes a cuatro dominios: características del niño (sexo, edad, haber sido testigo de violencia conyugal), la madre (nivel educativo, desempleo, ansiedad o depresión, violencia conyugal), el padre (ausencia, embriaguez) y la familia (nivel socioeconómico). Para identificar la ansiedad y la depresión maternas (puntuación > 7) se utilizó el Cuestionario de Autoinformación de la OMS (SRQ-20). Los correlatos independientes y las interacciones significativas se identificaron mediante análisis de regresión logística retrógrada. RESULTADOS: Los modelos multivariados revelaron que el castigo severo se correlacionó de forma independiente con problemas comórbidos de internalización y externalización, pero no con problemas únicamente de internalización. Asimismo, aumentó el riesgo de problemas únicamente de externalización, pero sólo en niños y adolescentes no expuestos a ansiedad ni depresión maternas. La ansiedad o depresión maternas aumentaron el riesgo sólo en niños o adolescentes no expuestos a castigos severos. CONCLUSIÓN: Los castigos severos pueden estar relacionados con problemas de salud mental infantil, y el mecanismo depende del tipo de problema. Su influencia es persistente en presencia de factores causantes de estrés familiar, tales como ausencia del padre y la depresión o ansiedad de la madre.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To examine the relationship between specific types of child mental health problems and severe physical punishment, in combination with other important known risk factors. METHODS: We conducted a cross-sectional study in Embu, São Paulo, Brazil, as the Brazilian component of a multicountry survey on abuse in the family environment. From a probabilistic sample of clusters that included all eligible households (women aged 15-49 years with a son or daughter < 18 years of age), we randomly selected one mother-child pair per household (n = 813; attrition rate: 17.6%). This study focused on children aged 6-17 years (n = 480). Child Behaviour Checklist CBCL/6-18 was used to identify children with internalizing problems only, externalizing problems only, and both internalizing and externalizing problems (comorbidity). Severe physical punishment was defined as being hit with an object, being kicked, choked, smothered, burnt, scalded, branded, beaten or threatened with a weapon. We examined other potential correlates from four domains: child (gender, age, ever witnessing marital violence); mother (education, unemployment, anxiety or depression, marital violence); father (absence, drunkenness); and family (socioeconomic status). The WHO Self-Reporting Questionnaire (SRQ-20) was used to identify maternal anxiety or depression (score > 7). Backward logistic regression analysis identified independent correlates and significant interactions. FINDINGS: Multivariate modelling showed that severe punishment was an independent correlate of comorbid internalizing and externalizing problems but was not associated with internalizing problems only. It increased the risk of externalizing problems alone only for children and adolescents not exposed to maternal anxiety or depression. Maternal anxiety or depression increased the risk only for children or adolescents not exposed to severe punishment. CONCLUSION: Severe punishment may be related to child mental health problems, with the mechanism depending on the type of problem. Its influence persists in the presence of family stressors such as the father's absence and maternal anxiety or depression.
  • Global childhood unintentional injury surveillance in four cities in developing countries: a pilot study Research

    Hyder, Adnan A; Sugerman, David E; Puvanachandra, Prasanthi; Razzak, Junaid; El-Sayed, Hesham; Isaza, Andres; Rahman, Fazlur; Peden, Margie

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Déterminer la fréquence et la nature des traumatismes touchant les enfants et étudier les facteurs de risque pour ces traumatismes dans des pays à faible revenu en utilisant les données de surveillance des services d'urgence. MÉTHODES: Cette étude pilote représente la phase initiale d'un projet multi-pays de surveillance des traumatismes non intentionnels de l'enfant (GCUIS) et a été menée à partir d'un échantillon séquentiel d'enfants de moins de 11 ans de l'un et l'autre sexe, qui ont été présentés dans des services d'urgence sélectionnés du Bangladesh, de Colombie, d'Egypte et du Pakistan, sur une période de 3-4 mois, variable selon les sites, au cours de l'année 2007. RÉSULTATS: Parmi les 1559 enfants victimes de traumatisme accueillis sur l'ensemble des sites, 1010 (65 %) étaient de sexe masculin, 941 (60 %) étaient âgés de 5 ans et plus et 32 (2 %) avaient moins d'un an. Les traumatismes étaient particulièrement fréquents (34 %) pendant la matinée. Ils se produisaient à l'intérieur et autour du domicile dans 56 % des cas, à l'extérieur pendant les jeux des enfants dans 63 % des cas et au cours de déplacements dans 11 % des cas. Sur l'ensemble des traumatismes observés, 913 (56 %) étaient liés à des chutes, 350 (22 %) à des accidents de la circulation, 210 (13 %) à des brûlures, 66 (4 %) à des empoisonnements et 20 (1 %) à des «presque-noyades» ou à des noyades. Les chutes impliquaient le plus souvent des escaliers ou des échelles et les accidents de la circulation des piétons, la majorité des brûlures étaient dues à des liquides chauds, les empoisonnements faisaient intervenir habituellement des médicaments et la plupart des noyades se produisaient au domicile. Le score de gravité moyen des traumatismes était maximal pour les noyades et les presque-noyades (11), ce score étant suivi de près par celui des accidents de la circulation (10). L'étude a recensé 6 décès, dont 2 résultant d'une noyade, 2 d'une chute et 2 d'un accident de la circulation. CONCLUSION: Les hôpitaux des pays à faible revenu font face à une charge substantielle de traumatismes infantiles et une surveillance systématique est nécessaire pour déterminer la distribution épidémiologique de ces traumatismes et connaître les facteurs de risque associés. La standardisation méthodologique de la surveillance entre les pays permet de dresser des comparaisons internationales et d'identifier des problèmes communs.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Determinar la frecuencia y naturaleza de las lesiones infantiles y explorar sus factores de riesgo en países de bajos ingresos, utilizando para ello los datos de vigilancia de los departamentos de urgencias (DU). MÉTODOS: Este estudio piloto representa la fase inicial de un proyecto plurinacional de vigilancia mundial de las lesiones infantiles no intencionales y se basó en una muestra secuencial de menores de 11 años, de ambos sexos, que se presentaron en 2007 en DU seleccionados de Bangladesh, Colombia, Egipto y Pakistán a lo largo de un periodo de 3 a 4 meses, variable según el centro. RESULTADOS: De 1559 niños lesionados observados en todos los centros, 1010 (65%) eran varones; 941 (60%) tenían³ 5 años, y 32 (2%) < 1 año. Las lesiones fueron especialmente frecuentes (34%) por la mañana. En el 56% de los casos se produjeron dentro de casa o en sus alrededores, en el 63% fuera, mientras jugaban, y en el 11% en viaje. De todas las lesiones observadas, 913 (56%) consistieron en caídas; 350 (22%) en lesiones causadas por el tráfico; 210 (13%) en quemaduras; 66 (4%) en intoxicaciones, y 20 (1%) en ahogamiento o casi ahogamiento. Las caídas más frecuentes se produjeron en escaleras; en el caso de las lesiones causadas por el tráfico, la mayoría de las víctimas fueron peatones; la mayoría de las quemaduras se produjeron con líquidos calientes; las intoxicaciones más frecuentes se debieron a medicamentos, y la mayoría de los ahogamientos se produjeron en casa. Las lesiones con mayores puntuaciones de gravedad fueron los ahogamientos o casi ahogamientos (11), seguidos de cerca por las lesiones causadas por el tráfico (10). Hubo 6 casos mortales: 2 por ahogamiento, 2 por caídas y 2 por lesiones causadas por el tráfico. CONCLUSIÓN: Los hospitales de los países de bajos ingresos tienen una carga considerable de lesiones infantiles. Es necesaria una vigilancia sistemática para identificar la distribución epidemiológica de esas lesiones y comprender sus factores de riesgo. La normalización metodológica de la vigilancia en los diferentes países permite establecer comparaciones internacionales e identificar problemas comunes.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To determine the frequency and nature of childhood injuries and to explore the risk factors for such injuries in low-income countries by using emergency department (ED) surveillance data. METHODS: This pilot study represents the initial phase of a multi-country global childhood unintentional injury surveillance (GCUIS) project and was based on a sequential sample of children < 11 years of age of either gender who presented to selected EDs in Bangladesh, Colombia, Egypt and Pakistan over a 3-4 month period, which varied for each site, in 2007. FINDINGS: Of 1559 injured children across all sites, 1010 (65%) were male; 941 (60%) were aged > 5 years, 32 (2%) were < 1 year old. Injuries were especially frequent (34%) during the morning hours. They occurred in and around the home in 56% of the cases, outside while children played in 63% and during trips in 11%. Of all the injuries observed, 913 (56%) involved falls; 350 (22%), road traffic injuries; 210 (13%), burns; 66 (4%), poisoning; and 20 (1%), near drowning or drowning. Falls occurred most often from stairs or ladders; road traffic injuries most often involved pedestrians; the majority of burns were from hot liquids; poisonings typically involved medicines, and most drowning occurred in the home. The mean injury severity score was highest for near drowning or drowning (11), followed closely by road traffic injuries (10). There were 6 deaths, of which 2 resulted from drowning, 2 from falls and 2 from road traffic injuries. CONCLUSION: Hospitals in low-income countries bear a substantial burden of childhood injuries, and systematic surveillance is required to identify the epidemiological distribution of such injuries and understand their risk factors. Methodological standardization for surveillance across countries makes it possible to draw international comparisons and identify common issues.
  • Child maltreatment prevention: a systematic review of reviews Research

    Mikton, Christopher; Butchart, Alexander

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Faire la synthèse des preuves récemment fournies par des revues systématiques et complètes sur l'efficacité d'interventions universelles et sélectives pour prévenir la maltraitance des enfants, évaluer la qualité méthodologique de ces revues et des études d'évaluation des résultats sur lesquelles elles reposent et cartographier la distribution géographique des preuves. MÉTHODES: Une revue systématique de revues a été réalisée. La qualité des revues examinées a été évaluée à l'aide d'un outil d'évaluation des revues systématiques multiples (AMSTAR) et celle des évaluations de résultats au moyen d'indicateurs de la validité interne et de la validité de construction des mesures de résultat. RÉSULTATS: La revue s'est concentrée sur sept types principaux d'interventions : visites à domicile, éducation des parents, prévention des abus sexuels chez l'enfant, prévention des traumatismes crâniens dus à la maltraitance, interventions pluri-composantes, interventions s'appuyant sur les médias et groupes de soutien et d'entraide. Quatre sur sept de ces interventions - visites à domicile, éducation des parents, prévention des traumatismes crânien dus à la maltraitance - semblent prometteuses pour prévenir la maltraitance proprement dite. Trois d'entre elles - visites à domicile, éducation des parents et prévention des abus sexuels chez l'enfant - apparaissent efficaces dans la réduction des facteurs de risque de maltraitance infantile, en dépit du caractère provisoire de ces conclusions compte tenu des défauts méthodologiques des revues et des études d'évaluation des résultats sur lesquelles elles se fondent. Une analyse de la distribution géographique des preuves montre que les évaluations des résultats des interventions pour prévenir la maltraitance des enfants sont extrêmement rares dans les pays à revenu faible et moyen et ne constituent que 0,6 % de l'ensemble de la base factuelle. CONCLUSION: Les preuves attestant l'efficacité de quatre des sept principaux types d'interventions pour prévenir la maltraitance des enfants sont prometteuses, même si ces preuves sont affaiblies par les problèmes méthodologiques et la rareté des évaluations des résultats d'interventions dans les pays à revenu faible et moyen.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Sintetizar las pruebas recientes aportadas por revisiones sistemáticas e integrales de la eficacia de las intervenciones universales o selectivas para prevenir el maltrato infantil, evaluar la calidad metodológica de las revisiones y de los estudios de evaluación de los resultados incluidos en ellas, y elaborar un mapa de la distribución geográfica de los datos. MÉTODOS: Se realizó una revisión sistemática de las revisiones. La calidad de las revisiones sistemáticas se valoró con un instrumento de evaluación de múltiples revisiones sistemáticas (AMSTAR), y la calidad de los estudios de evaluación de los resultados incluidos en ellas con indicadores de la validez interna y la validez conceptual de las medidas de los resultados. RESULTADOS: La revisión se centró en siete tipos principales de intervenciones: visitas a domicilio, educación de los padres, prevención del abuso sexual infantil, prevención de los traumatismos craneales por maltrato, intervenciones con múltiples componentes, intervenciones basadas en los medios de comunicación, y grupos de apoyo y entreayuda. Cuatro de las siete (visitas a domicilio, educación de los padres, prevención de los traumatismos craneales por maltrato e intervenciones con múltiples componentes) fueron prometedoras para evitar que se produzca el maltrato infantil. Tres (visitas a domicilio, educación de los padres y prevención del abuso sexual infantil) parecen ser eficaces para reducir los factores de riesgo de maltrato infantil, aunque estas conclusiones son provisionales, teniendo en cuenta las deficiencias metodológicas de las revisiones y de los estudios en los que se basan. El análisis de la distribución geográfica de los datos revela que los estudios sobre los resultados de las intervenciones de prevención del maltrato son extremadamente raros en los países de bajos y medianos ingresos (0,6% de la totalidad de dichos estudios). CONCLUSIÓN: Las pruebas sobre la eficacia de cuatro de los siete tipos de intervenciones principales para prevenir el maltrato infantil son prometedoras, aunque se ven debilitadas por los problemas metodológicos y la escasez de estudios de evaluación de los resultados procedentes de los países de bajos y medianos ingresos.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To synthesize recent evidence from systematic and comprehensive reviews on the effectiveness of universal and selective child maltreatment prevention interventions, evaluate the methodological quality of the reviews and outcome evaluation studies they are based on, and map the geographical distribution of the evidence. METHODS: A systematic review of reviews was conducted. The quality of the systematic reviews was evaluated with a tool for the assessment of multiple systematic reviews (AMSTAR), and the quality of the outcome evaluations was assessed using indicators of internal validity and of the construct validity of outcome measures. FINDINGS: The review focused on seven main types of interventions: home visiting, parent education, child sex abuse prevention, abusive head trauma prevention, multi-component interventions, media-based interventions, and support and mutual aid groups. Four of the seven - home-visiting, parent education, abusive head trauma prevention and multi-component interventions - show promise in preventing actual child maltreatment. Three of them - home visiting, parent education and child sexual abuse prevention - appear effective in reducing risk factors for child maltreatment, although these conclusions are tentative due to the methodological shortcomings of the reviews and outcome evaluation studies they draw on. An analysis of the geographical distribution of the evidence shows that outcome evaluations of child maltreatment prevention interventions are exceedingly rare in low- and middle-income countries and make up only 0.6% of the total evidence base. CONCLUSION: Evidence for the effectiveness of four of the seven main types of interventions for preventing child maltreatment is promising, although it is weakened by methodological problems and paucity of outcome evaluations from low- and middle-income countries.
  • Violence-related injury of children in Israel: age-dependent pattern Research

    Rozenfeld, Michael; Peleg, Kobi

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Caractériser la population des enfants hospitalisés à la suite d'un acte de violence. MÉTHODES: Cette étude rétrospective a utilisé des données provenant du registre national israélien des traumatismes et concernant des patients de 0 à 17 ans, hospitalisés pour traumatisme entre 1998 et 2006. Sur 65 430 patients, 2060 (3,1 %) avaient été victimes de distribution des traumatismes liés à la violence. On a utilisé une analyse statistique descriptive et une analyse bivariée pour caractériser les schémas de distribution de traumatismes et une analyse multivariée pour identifier les facteurs associés aux traumatismes sévères. RÉSULTATS: La moitié des victimes de violence de moins de 18 ans avaient entre 15 et 17 ans. Il s'agissait dans la plupart des cas de garçons. Les traumatismes liés à la violence étaient plus fréquents que les autres formes de traumatismes dans la rue, à l'école et dans les lieux publics ou les installations de loisirs, mais étaient moins courants que ces autres formes à domicile. Les bagarres sans arme et les blessures à l'arme blanche étaient les types de violence les plus courants. Les enfants juifs étaient plus souvent victimes de bagarres, tandis que la fréquence des blessures par arme à feu était plus élevée chez les enfants non juifs. Les limites des tranches d'âges concernées par les différents taux de traumatismes correspondaient aux stades de fonctionnement institutionnel du système d'éducation israélien : le taux de traumatismes liés à la violence chutait après la première année de vie, se maintenait à une valeur faible pendant le jardin d'enfants, progressait légèrement durant l'école primaire, puis augmentait en flèche au cours du cycle secondaire. Le pourcentage de garçons s'élevait à l'entrée de chaque nouvelle tranche d'âges. La dangerosité de la rue augmentait, alors que l'école et le domicile devenaient de plus en plus sûrs, à mesure que les enfants avançaient en âge. Le risque de traumatisme sévère était maximal pour les adolescents de 15 à 17 ans, pour les nouveau-nés et pour les enfants blessés par des armes à feu. CONCLUSIONS: L'âge et le type de violence étaient les facteurs prédictifs les plus importants de la fréquence et de la gravité des violences. Après ajustement pour ces facteurs, le poids de l'origine ethnique devenait moindre. Il conviendrait d'étudier de manière plus approfondie l'influence de ces facteurs sur les traumatismes liés à la violence.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Caracterizar la población infantil hospitalizada a consecuencia de actos violentos. MÉTODOS: En este estudio retrospectivo se utilizaron datos del Registro Nacional Israelí de Lesiones sobre pacientes de 0 a 17 años hospitalizados con lesiones en el periodo 1998-2006. De los 65 430 pacientes, 2060 (3,1%) presentaban lesiones relacionadas con la violencia. Se utilizaron estadísticos descriptivos y análisis bivariados para caracterizar la distribución de las lesiones, y análisis multivariados para identificar los factores asociados a las lesiones graves. RESULTADOS: La mitad de la víctimas de violencia menores de 18 años tenían entre 15 y 17 años. La mayoría eran del sexo masculino. Las lesiones relacionadas con la violencia fueron más frecuentes que otras lesiones en la calle, la escuela, lugares públicos o centros de ocio, pero menos frecuentes en el hogar. Las peleas sin armas y con arma blanca fueron los tipos más frecuentes de violencia. Las peleas sin armas afectaron más a los niños judíos, mientras que las lesiones por arma de fuego fueron más frecuentes en los niños no judíos. Los límites de los grupos de edad con diferentes tasas de lesiones se correspondieron con las etapas «institucionales» del sistema educativo israelí: la tasa de lesiones relacionadas con la violencia disminuyó después del primer año de vida, se mantuvo baja en la etapa preescolar, aumentó ligeramente durante la etapa de escolarización básica, y aumentó en la etapa de la educación secundaria. El porcentaje de varones fue aumentando en cada uno de esos grupos de edad. La calle se volvió más peligrosa al aumentar la edad, mientras que la escuela y el hogar se hicieron más seguros. Los adolescentes de 15 a 17 años, los recién nacidos y las víctimas de lesiones por armas de fuego fueron quienes presentaron mayor riesgo de sufrir lesiones graves. CONCLUSIONES: La edad y el tipo de violencia fueron los factores más importantes para predecir la frecuencia y la gravedad de la violencia. El origen étnico perdió valor al ajustar los datos en función de estos factores, cuya influencia en las lesiones relacionadas con la violencia hay que seguir investigando.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To characterize the population of children hospitalized as a result of violence. METHODS: This retrospective study used data from the Israeli National Trauma Registry on patients aged 0-17 years hospitalized for trauma during 1998-2006. Of 65 430 patients, 2060 (3.1%) had violence-related injuries. Descriptive statistics and bivariate analysis were used to characterize injury patterns and multivariate analysis was used to identify factors associated with severe injury. FINDINGS: Half the victims of violence < 18 years of age were 15-17 years old. Most were boys. Violence-related trauma occurred more often than other trauma in the street, at school or in a public place or leisure facility, but less often at home. Unarmed brawling and stabbing were the most common types of violence. Brawling affected Jewish children more, while non-Jewish children were more often injured by firearms. The boundaries of age groups with different injury rates corresponded to the "institutional" childhood stages of the Israeli educational system: the violence-related injury rate dropped after the first year of life, stayed low during kindergarten, rose slightly during elementary school and rose steeply during secondary and high school. The percentage of males increased with each age group. The street became more dangerous with age, while school and home became safer. Adolescents aged 15-17 years, newborn infants and those injured by firearms had the highest risk of severe injury. CONCLUSION: Age and type of violence were the most important predictors of violence frequency and severity. Ethnicity lost importance when adjusted by these factors. Further research on their influence on violence-related injury is needed.
  • Viet Nam's mandatory motorcycle helmet law and its impact on children Research

    Pervin, Aaron; Passmore, Jonathon; Sidik, Mirjam; McKinley, Tyler; Hong Tu, Nguyen Thi; Nam, Nguyen Phuong

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Mesurer la fréquence d'utilisation du casque de motocycliste chez les enfants et déterminer les raisons pour lesquelles les enfants portent moins souvent un casque que les adultes. MÉTHODES: La fréquence de port du casque chez les adultes et les enfants a été déterminée par des observateurs formés et placés sur le bord des routes et des enquêtes randomisées sur les usagers de la route ont été effectuées dans quatre grands centres urbains du Viet Nam : Hanoi, Ho Chi Minh Ville, Can Tho et Da Nang. On a construit une table de contingence avec les réponses aux principales questions et on a calculé le χ2 pour rechercher des différences significatives entre les personnes ayant des enfants de moins de 14 ans et celles n'en ayant pas (0,05). RÉSULTATS: La fréquence de port du casque sur les quatre sites étudiés variait de 90 à 99 % chez les adultes, de 15 à 53 % chez les enfants de 7 ans et moins et de 38 à 53 % chez les enfants dont l'age se situait entre 7 et 14 ans (inclus). Parmi les parents interrogés, 67 % ont indiqué que la crainte d'un traumatisme à la nuque était la principale raison motivant l'absence de casque chez leur enfant. CONCLUSION: Les enfants portent bien moins souvent un casque de motocycliste que les adultes. Une législation pénalisant les adultes dont les enfants ne portent pas de casque de motocycliste a été proposée au Viet Nam. En outre, des efforts de sensibilisation et de marketing social sont en cours pour diffuser des informations sur les bénéfices pour la santé des casques de motocycliste et dissiper les idées erronées parmi le public.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Determinar la frecuencia del uso del casco de motocicleta por los niños y averiguar los motivos por los que lo usan menos que los adultos. MÉTODOS: La frecuencia del uso del casco por los adultos y los niños fue determinada por observadores entrenados situados en las carreteras. También se realizaron encuestas aleatorizadas entre los usuarios de las vías de tránsito en cuatro grandes ciudades de Vietnam: Hanoi, Ciudad Ho Chi Minh, Can Tho y Da Nang. Los datos de las encuestas sobre cuestiones clave se introdujeron en tablas de contingencia, calculándose la χ2 para detectar diferencias significativas entre padres y no padres (0,05). RESULTADOS: La frecuencia del uso del casco en los cuatro lugares estudiados osciló entre el 90 y el 99% en los adultos, el 15 y el 53% en los niños < 7 años, y el 38 y el 53% en los niños > 7 pero < 14 años. Entre los padres encuestados, el 67% dijo que el temor a las lesiones cervicales era el motivo más importante para que sus hijos no usaran el casco. CONCLUSIÓN: La frecuencia del uso del caso es mucho menor en los niños que en los adultos. En Viet Nam se ha propuesto una ley para penalizar a los adultos cuyos hijos no utilicen caso de motocicleta. Además, con el fin de combatir percepciones erróneas del público, se están realizando actividades de promoción y de marketing social para difundir información sobre los beneficios del uso del casco.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To measure the use of motorcycle helmets in children and to determine the reasons why children wear helmets less often than adults. METHODS: The frequency of helmet wearing among adults and children was ascertained by trained roadside observers, and randomized road user surveys were completed in four major centres in Viet Nam: Hanoi, Ho Chi Minh City, Can Tho and Da Nang. Survey data on key questions were cross tabulated, and χ2 was calculated for significant differences between parents and non-parents (0.05). FINDINGS: The frequency of helmet use in the four study locations ranged from 90-99% among adults, from 15-53% among children < 7 years of age, and from 38-53% among children > 7 but < 14. Of the parents surveyed, 67% said the fear of neck injury was the most important reason their children did not wear a helmet. CONCLUSION: Children wear motorcycle helmets much less often than adults. Legislation to penalize adults whose children do not wear motorcycle helmets has been proposed in Viet Nam. Furthermore, ongoing advocacy and social marketing efforts are being made to disseminate information about the safety benefits of helmets to combat erroneous public perceptions.
  • Severe childhood burns in the Czech Republic: risk factors and prevention Research

    Čelko, Alexander Martin; Grivna, Michal; Dáňová, Jana; Barss, Peter

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Evaluer les facteurs de risque de brûlures pédiatriques dans la République tchèque et suggérer des mesures préventives. MÉTHODES: Cette étude a porté sur l'ensemble des enfants de 0 à 16 ans hospitalisés entre 1993 et 2000 au Centre des grands brûlés de Prague et a utilisé les données du Ministère tchèque de la Santé sur les hospitalisations pour brûlure pédiatrique de 1996 à 2006. Les facteurs de risque humains, matériels et environnementaux ont été identifiés d'après les registres hospitaliers. RÉSULTATS: L'incidence des admissions pour brûlure chez les enfants de 0 à 14 ans est passée de 85 à 96 pour 100 000 entre 1996 et 2006, en raison principalement de l'accroissement de 13 % de cette incidence dans la tranche d'âges 1-4 ans. Entre la période 1993-2000 et 2006, la proportion d'enfants brûlés dans le pays hospitalisées au Centre des grands brûlés de Prague a augmenté de 9 à 21 %. On disposait de données détaillées pour 1064 enfants (dont 64 % de garçons). Environ 31 % des hospitalisations pour brûlures concernaient des enfants d'un an. Près de 79 % des brûlures s'étaient produites au domicile des enfants : 70 % dans la cuisine, 14 % dans la salle de séjour ou une chambre et 11 % dans la salle de bain. Sur les 18 % de brûlures intervenant à l'extérieur, 80 % touchaient des garçons. Les enfants ébouillantés par des liquides chauds représentaient 70 % de l'ensemble des cas de brûlures. Le séjour moyen à l'hôpital était de 22 jours pour les garçons et de 18 jours pour les filles. CONCLUSION: Dans la plupart des cas de brûlures, l'enfant avait été ébouillanté par un liquide chaud à son domicile : par une boisson à la cuisine et par de l'eau à la salle de bain. Des mesures de prévention passive s'imposent, comme le réaménagement des zones servant à la cuisine et à l'alimentation domestiques et comme l'utilisation de bouilloires électriques plus sûres et de dispositifs de contrôle de la température dans les salles de bains. Des programmes d'éducation doivent être développés à l'intention des parents et des personnes s'occupant des enfants. Un plan national pour la prévention des brûlures chez l'enfant, avec des objectifs précis, serait utile.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Investigar los factores de riesgo de quemaduras en niños de la República Checa y proponer medidas preventivas. MÉTODOS: En el presente estudio se incluyeron todos los niños de 0 a 16 años hospitalizados entre 1993 y 2000 en el Centro de Quemados de Praga. Asimismo, se analizaron los datos del Ministerio de Salud de la República Checa sobre las hospitalizaciones por quemaduras registradas en el país durante el periodo 1996-2006. Los factores de riesgo personales, ambientales y relacionados con el equipo se identificaron a partir de los registros hospitalarios. RESULTADOS: La incidencia de ingresos por quemaduras en niños de 0 a 14 años aumentó de 85 a 96 por 100 000 entre 1996 y 2006, sobre todo debido a un aumento del 13% entre los niños de 1 a 4 años. Entre 1993-2000 y 2006, la proporción de quemados de todo el país ingresados en el Centro de Quemados de Praga aumentó del 9% al 21%. Se obtuvieron datos detallados sobre 1064 niños (el 64% de ellos del sexo masculino). Aproximadamente un 31% de todas las hospitalizaciones por quemaduras se registraron en niños de 1 año. Aproximadamente un 79% de las quemaduras se produjeron en casa: el 70% en la cocina, el 14% en el salón o la habitación, y el 11% en el baño. Del 18% de las quemaduras que se produjeron fuera de casa, el 80% afectó al sexo masculino. Las escaldaduras con líquidos calientes supusieron el 70% de la totalidad de las quemaduras. La duración media de la estancia en el hospital fue de 22 días en los niños y de 18 días en las niñas. CONCLUSIÓN: La mayoría de las quemaduras consisten en escaldaduras con líquidos calientes que se producen en casa: bebidas en la cocina y agua en el cuarto de baño. Son necesarias medidas preventivas pasivas, tales como la modificación del diseño de las zonas de la casa para cocinar y comer, una mayor seguridad de las teteras eléctricas y dispositivos de control de la temperatura del agua en los cuartos de baño. Asimismo, deben elaborarse programas de educación para padres y cuidadores. Sería útil disponer de un plan nacional de prevención de las quemaduras infantiles que tuviera metas concretas.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To assess risk factors for paediatric burn injuries in the Czech Republic and to suggest preventive measures. METHODS: This study included all children aged 0-16 years hospitalized during 1993-2000 at the Prague Burn Centre and data from the Czech Ministry of Health on national paediatric burn hospitalizations during 1996-2006. Personal, equipment and environmental risk factors were identified from hospital records. FINDINGS: The incidence of burn admissions among 0-14 year-olds increased from 85 to 96 per 100 000 between 1996 and 2006, mainly due to a 13% increase among 1-4 year-olds. Between 1993-2000 and 2006, the proportion of burn victims in the country hospitalized at the Prague Burn Centre increased from 9% to 21%. Detailed data were available on 1064 children (64% boys). Around 31% of all burn hospitalizations were in 1 year-olds. Some 79% of burns occurred at home: 70% in the kitchen, 14% in the living room or bedroom and 11% in the bathroom. Of the 18% occurring outdoors, 80% involved boys. Scalds from hot liquids accounted for 70% of all burns. The mean hospital stay was 22 days for boys and 18 days for girls. CONCLUSION: Most burns involved scalds from hot liquids at home: beverages in kitchens and water in bathrooms. There is a need for passive preventive measures, such as redesigned domestic cooking and eating areas, safer electrical kettles and temperature control devices for bathrooms. Educational programmes should be developed for parents and caregivers. A national plan for child burn prevention with specific targets would be helpful.
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