Abstract in French:
Le présent article est une réflexion personnelle sur ce qu'il est nécessaire de faire dans le monde pour prévenir les traumatismes chez l'enfant. Il réitère des messages déjà fréquemment émis dans le passé et énonce trois points importants. Premièrement, chacun doit reconnaître qu'en fin de compte, les traumatismes sont un problème sanitaire et les services de santé doivent les considérer en tant que tel. Deuxièmement, bien qu'il soit indubitablement important de multiplier et d'améliorer les recherches à ce sujet, ces travaux paraîtront inutiles et frustrants si les résultats de la recherche existante ne sont pas suivis d'action. Troisièmement, les Etats doivent jouer un rôle central en créant un point focal national pour la coordination et la mise en œuvre des programmes dont la valeur est établie. L'application de ces points doit bénéficier d'un large soutien si l'on veut que des progrès véritables s'effectuent en direction des objectifs formulés dans ce numéro du Bulletin.Abstract in Spanish:
Este artículo es una reflexión personal sobre lo que hace falta para prevenir las lesiones infantiles en todo el mundo, y repite mensajes que se han difundido con frecuencia en el pasado. Los puntos principales son: primero, la necesidad de que todos aceptemos que las lesiones son, en última instancia, un problema de salud, y que los departamentos de salud las consideren como tal. Segundo, que a pesar de la indudable importancia de aumentar y mejorar la investigación, esta será inútil y frustrante si no se actúa teniendo en cuenta los resultados de las investigaciones existentes. Tercero, que los gobiernos deben tener un papel central, creando un foco de coordinación y aplicación de programas cuyo valor esté demostrado. Estos puntos necesitan un amplio apoyo si queremos hacer verdaderos progresos hacia la consecución de los objetivos expuestos en el presente número del Boletín.Abstract in English:
This paper represents a personal reflection on what is needed worldwide to prevent child injuries. It repeats messages that have been frequently delivered in the past. The main points are: first, the need for everyone to accept the view that, ultimately, injuries are a health problem and health departments must view them as such. Second, although increased and improved research is undoubtedly important, it is futile and frustrating if the results of existing research are not acted upon. Third, governments must play a central role by creating a national focus for the coordination and implementation of programmes whose value has been established. These points require widespread support if we hope to make genuine progress towards the goals reflected in this issue of the Bulletin.