• Systematic review on the health effects of exposure to radiofrequency electromagnetic fields from mobile phone base stations Research

    Röösli, Martin; Frei, Patrizia; Mohler, Evelyn; Hug, Kerstin

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier et évaluer la documentation récente sur les effets sur la santé de l'exposition aux radiations des stations de base des téléphones portables. MÉTHODES: Nous avons réalisé une évaluation systématique des essais aléatoires menés en laboratoire sur des sujets humains et des études épidémiologiques examinant les effets sur la santé des radiations des stations de base de la téléphonie mobile dans l'environnement quotidien. RÉSULTATS: Nous avons inclus dans l'analyse 17 articles qui répondaient à nos critères de qualité élémentaires : 5 essais aléatoires en laboratoire réalisés sur l'Homme et 12 études épidémiologiques. La majorité des articles (14) examinaient les symptômes non spécifiques autodéclarés d'un mauvais état de santé. La plupart des essais aléatoires ne détectaient aucune association entre les radiations des stations de base des téléphones portables et le développement de symptômes aigus au cours de l'exposition ou peu de temps après. Les associations observées de façon sporadique ne montraient aucun modèle cohérent concernant les symptômes ou les types d'exposition. Nous avons également constaté que plus l'évaluation de l'exposition était sophistiquée, moins la probabilité de signalement d'un effet était importante. Les études sur les effets sanitaires autres que les symptômes non spécifiques et les études sur l'exposition aux stations de base des téléphones portables chez les enfants étaient peu nombreuses. CONCLUSION: La preuve d'absence de relation entre l'exposition aux stations de base de la téléphonie mobile jusqu'à 10 Volts/mètre et le développement de symptômes aigus peut être considérée comme solide car elle repose sur des essais aléatoires menés sur des sujets humains et à l'aveugle en laboratoire. Actuellement, nous ne disposons pas de données suffisantes pour tirer des conclusions définitives sur les effets sur la santé de l'exposition de faible intensité à long terme qui est présente dans l'environnement quotidien.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Revisar y analizar la bibliografía reciente sobre cómo afecta a la salud la exposición a la radiación de las estaciones base de telefonía móvil (EBTM). MÉTODOS: Se realizó una revisión sistemática de los ensayos aleatorizados en humanos realizados en laboratorio, así como de los estudios epidemiológicos que investigaron los efectos sobre la salud de la radiación EBTM en el entorno cotidiano. RESULTADOS: En el análisis se incluyeron 17 artículos que cumplían nuestros criterios básicos de calidad: 5 ensayos de laboratorio aleatorizados y realizados en humanos y 12 estudios epidemiológicos. La mayoría de los artículos (14) examinados informaron sobre síntomas no específicos de enfermedad. La mayoría de los ensayos aleatorizados no detectó relación alguna entre la radiación EBTM y la aparición de síntomas agudos durante o poco después de la exposición. Las asociaciones observadas ocasionalmente no mostraron un patrón homogéneo en lo que respecta a los síntomas o a los tipos de exposición. También observamos que cuanto más compleja era la evaluación de la exposición, menos probable era que se constatara algún efecto. Se han realizado pocos estudios sobre los efectos en la salud más allá de los síntomas no específicos y sobre la exposición de los niños a las EBTM. CONCLUSIÓN: Los resultados sobre la ausencia de una relación entre la exposición a las EBTM de hasta 10 voltios por metro y la aparición de síntomas agudos se pueden considerar consistentes, ya que se basan en ensayos de laboratorio llevados a cabo en humanos, aleatorizados y enmascarados. En la actualidad no hay datos suficientes para extraer conclusiones en firme acerca de los efectos sobre la salud de la exposición de baja intensidad y a largo plazo en el entorno cotidiano.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To review and evaluate the recent literature on the health effects of exposure to mobile phone base station (MPBS) radiation. METHODS: We performed a systematic review of randomized human trials conducted in laboratory settings and of epidemiological studies that investigated the health effects of MPBS radiation in the everyday environment. FINDINGS: We included in the analysis 17 articles that met our basic quality criteria: 5 randomized human laboratory trials and 12 epidemiological studies. The majority of the papers (14) examined self-reported non-specific symptoms of ill-health. Most of the randomized trials did not detect any association between MPBS radiation and the development of acute symptoms during or shortly after exposure. The sporadically observed associations did not show a consistent pattern with regard to symptoms or types of exposure. We also found that the more sophisticated the exposure assessment, the less likely it was that an effect would be reported. Studies on health effects other than non-specific symptoms and studies on MPBS exposure in children were scarce. CONCLUSION: The evidence for a missing relationship between MPBS exposure up to 10 volts per metre and acute symptom development can be considered strong because it is based on randomized, blinded human laboratory trials. At present, there is insufficient data to draw firm conclusions about health effects from long-term low-level exposure typically occurring in the everyday environment.
  • Paediatric surgery and anaesthesia in south-western Uganda: a cross-sectional survey Research

    Walker, Isabeau A; Obua, Apunyo D; Mouton, Falan; Ttendo, Steven; Wilson, Iain H

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier les taux de chirurgie pédiatrique dans le ud-ouest de l'Ouganda, puis les comparer aux taux en Angleterre et déterminer si les installations et les effectifs chirurgicaux existants répondent aux normes de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). MÉTHODES: Pour obtenir des informations sur les installations et les effectifs en matière de chirurgie, nous avons mené une étude transversale sur l'ensemble des hôpitaux effectuant des actes chirurgicaux majeurs dans 14 districts du Sud-ouest de l'Ouganda en 2007-2008. Par le biais des données des registres des blocs opératoires, nous avons déterminé les taux et les types de chirurgie pratiquée, ainsi que les résultats chirurgicaux en salle d'opération. RÉSULTATS: Sur 72 hôpitaux étudiés, 29 pratiquaient des actes chirurgicaux majeurs. Aucun d'entre eux ne respectait les normes de l'OMS en matière de chirurgie fondamentale. On comptait 0,7 chirurgien accrédité pour 100 000 habitants et aucun chirurgien pédiatrique. La majorité des anesthésistes n'étaient pas médecins (nombre d'anesthésistes accrédités pour 100 000 habitants: 1,1). Le taux de chirurgie annuel pour les enfants âgés de moins de 14 ans était de 180 opérations pour 100 000 habitants, la plupart étant des interventions d'urgence. Le taux de chirurgie annuel pour les patients tous âges confondus était de 652 opérations pour 100 000 habitants, avec une moyenne de 422 opérations par salle opératoire (fourchette: 60-3 497) et de 226 opérations par chirurgien (fourchette: 60-1 748). Les hôpitaux des missions ou des organisations non gouvernementales (ONG), soit 44% des lits de la région, ont effectué 3 039 opérations pédiatriques (55%). Les chirurgiens subventionnés par l'étranger ont effectué 80% des 140 interventions de palais fendu et de bec-de-lièvre. Quatre décès en salle d'opération ont été recensés chez des enfants âgés de moins de 14 ans (mortalité en cours d'intervention chirurgicale: 7,7 décès pour 10 000 opérations). CONCLUSION: L'accès à tous les actes chirurgicaux, y compris à la chirurgie pédiatrique, est médiocre dans le sud-ouest ougandais. De plus, il est urgent d'investir dans des installations sanitaires de base, de recruter du personnel chirurgical et de le former. Les hôpitaux des missions et des ONG contribuent largement à la chirurgie élective, et les chirurgiens subventionnés par l'étranger interviennent quant à eux de façon importante dans la chirurgie spécialisée. La mortalité en cours d'intervention chirurgicale était inférieure aux chiffres annoncés dans d'autres configurations similaires.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar las tasas de intervenciones quirúrgicas pediátricas en el Sudoeste de Uganda, compararlas con las tasas de Inglaterra (Reino Unido) y determinar si las instalaciones y el personal quirúrgico existentes cumplen las pautas de la Organización Mundial de la Salud (OMS). MÉTODOS: Para obtener información sobre las instalaciones y el personal quirúrgicos, se realizó un estudio transversal de todos los hospitales que realizaban intervenciones de cirugía mayor en 14 distritos del Sudoeste de Uganda entre 2007 y 2008. Gracias a los datos del cuaderno de registro de quirófano pudimos determinar los índices de cirugías, los tipos de intervenciones quirúrgicas llevadas a cabo y los resultados internos del quirófano. RESULTADOS: De los 72 hospitales estudiados, 29 realizaron intervenciones de cirugía mayor. Ninguno cumplía las pautas de la OMS para las intervenciones quirúrgicas esenciales. El número de cirujanos acreditados por cada 100 000 habitantes fue de 0,7 y no había cirujanos pediátricos. La mayoría de los anestesistas no eran médicos (anestesistas acreditados por cada 100 000 habitantes: 1,1). El índice anual de intervenciones quirúrgicas realizadas en niños de hasta 14 años fue de 180 operaciones por cada 100 000 habitantes, siendo en su mayoría procedimientos de urgencia. El índice anual de intervenciones quirúrgicas realizadas en pacientes de todas las edades fue de 652 operaciones por cada 100 000 habitantes, con una media de 422 intervenciones por quirófano (intervalo: 60-3497) y de 226 operaciones por cirujano (intervalo: 60-1748). Los hospitales de las misiones o de organizaciones no gubernamentales (ONG), que contaban con el 44% de las camas hospitalarias de la región, realizaron 3039 (55%) de las operaciones pediátricas. Los cirujanos financiados externamente realizaron el 80% de las 140 intervenciones de labio leporino y de fisura palatina. En el quirófano fallecieron cuatro niños < 14 años (mortalidad en quirófano: 7,7 fallecimientos por cada 10 000 intervenciones quirúrgicas). CONCLUSIÓN: El acceso en el Sudoeste de Uganda a todas las intervenciones quirúrgicas, incluyendo la cirugía pediátrica, es deficiente, por lo que se requiere una inversión urgente en instalaciones sanitarias básicas, así como personal y formación quirúrgica. Los hospitales de las misiones y de las ONG están realizando una valiosa contribución a la cirugía programada y los cirujanos pagados con fondos externos están contribuyendo de manera importante a la cirugía especializada. La mortalidad en quirófano fue inferior a la notificada en ámbitos similares.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To study paediatric surgery rates in south-western Uganda, compare them to rates in England, and determine if existing surgical facilities and workforce meet World Health Organization (WHO) standards. METHODS: To obtain information on surgical facilities and workforce, we conducted a cross-sectional survey of all hospitals performing major surgery in 14 districts of south-western Uganda in 2007-2008. Using theatre logbook data, we determined the surgical rates, types of surgery performed and in-theatre surgical outcomes. FINDINGS: Of 72 hospitals surveyed, 29 were performing major surgery. None met WHO standards for essential surgery. There were 0.7 accredited surgeons per 100 000 population and no paediatric surgeons. Most anaesthetists were not physicians (accredited anaesthetist per 100 000 population: 1.1). The annual surgical rate for children aged < 14 years was 180 operations per 100 000 population; most were emergency procedures. The annual surgical rate for patients of all ages was 652 operations per 100 000 population, with a median of 422 per operating theatre (range: 60-3497) and of 226 per surgeon (range: 60-1748). Mission or nongovernmental organization (NGO) hospitals, which had 44% of the hospital beds in the region, performed 3039 (55%) of the paediatric operations. Externally funded surgeons performed 80% of the 140 cleft lip and palate operations. Four in-theatre deaths occurred in children < 14 years old (in-theatre mortality: 7.7 deaths per 10 000 operations). CONCLUSION: Access to all surgery, including paediatric surgery, is poor in south-western Uganda and investment in basic health-care facilities and surgical workforce and training is urgently needed. Mission and NGO hospitals make a valuable contribution to elective surgery, and externally funded surgeons make an important contribution to specialist surgery. In-theatre mortality was lower than reported for similar settings.
  • Traditional male circumcision in eastern and southern Africa: a systematic review of prevalence and complications Research

    Wilcken, Andrea; Keil, Thomas; Dick, Bruce

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer de façon systématique les études sur la prévalence et les complications de la circoncision masculine traditionnelle (c'est-à-dire la circoncision par un prestataire traditionnel, sans aucune formation médicale officielle), pour laquelle la couverture et la sécurité sont incertaines. MÉTHODES: Nous avons recherché de façon systématique dans les bases de données et les rapports des études sur la prévalence et les complications liées à la circoncision traditionnelle chez les jeunes hommes âgés de 10 à 24 ans dans l'Est et le Sud de l'Afrique. Nous avons également déterminé les âges auxquels la circoncision traditionnelle est la plus fréquemment réalisée. RÉSULTATS: Six études ont rapporté la prévalence de la circoncision masculine traditionnelle, pratiquée chez 25 à 90% de tous les participants masculins circoncis étudiés. La plupart des circoncisions ont été effectuées sur des garçons âgés de 13 à 20 ans. Seules deux des six études sur les complications ont indiqué des taux de complications globaux (35% et 48%) suite à une circoncision masculine traditionnelle. Les complications les plus communes étaient une infection, une circoncision incomplète nécessitant une nouvelle circoncision ainsi que des retards de cicatrisation. L'infection était la cause d'hospitalisation la plus fréquente. La mortalité liée à la circoncision masculine traditionnelle s'élevait à 0,2%. CONCLUSION: Les études publiées sur la circoncision masculine traditionnelle en Afrique orientale et méridionale sont limitées. Il est donc impossible d'aborder avec précision la prévalence des complications suite à l'opération ou l'impact des différentes pratiques traditionnelles sur les événements négatifs ultérieurs. De plus, les différences dans les méthodes de recherche et l'absence d'un format de rapport standard des complications rendent difficile la comparaison des études. Des recherches en matière d'opérations, de pratiques et de taux de complications de la circoncision masculine traditionnelle utilisant des formats de rapport normalisés sont donc nécessaires.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Revisar sistemáticamente los estudios realizados sobre la prevalencia y las complicaciones de la circuncisión tradicional masculina (es decir, circuncisión realizada por curanderos sin ningún tipo de formación médica reglada), cuyo alcance y seguridad son inciertas. MÉTODOS: Se realizaron búsquedas sistemáticas en las bases de datos y en los informes de los estudios realizados sobre la prevalencia y las complicaciones de la circuncisión masculina tradicional en jóvenes de entre 10 y 24 años de edad en el África oriental y meridional. También se determinaron las edades en las que se suele realizar la circuncisión tradicional. RESULTADOS: Seis estudios informaron sobre la prevalencia de la circuncisión masculina tradicional, que se había practicado en el 25-90% de todos los participantes circuncidados del estudio. La mayoría de las circuncisiones se realizaron en jóvenes con edades comprendidas entre los 13 y los 20 años. De los seis estudios sobre las complicaciones, únicamente dos notificaron las tasas globales de las mismas (35% y 48%) tras la circuncisión masculina tradicional. Las complicaciones más frecuentes fueron: infección, circuncisión incompleta (requiriendo una segunda circuncisión) y retraso en la cicatrización. La causa más frecuente de hospitalización fue la infección. La mortalidad asociada a la circuncisión masculina tradicional fue del 0,2%. CONCLUSIÓN: Los estudios publicados sobre la circuncisión masculina tradicional en África oriental y meridional son escasos, por lo que no se puede evaluar con exactitud la prevalencia de complicaciones posteriores al procedimiento o las consecuencias de las distintas prácticas tradicionales en los acontecimientos adversos subsiguientes. Además, las diferencias existentes en los métodos de investigación y la ausencia de un formulario normalizado de notificación de complicaciones dificultan la comparación de los estudios. Es necesario realizar investigaciones sobre los procedimientos, las prácticas y los índices de complicaciones de la circuncisión tradicional masculina que utilicen formularios normalizados de notificación.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To systematically review studies on the prevalence and complications of traditional male circumcision (i.e. circumcision by a traditional provider with no formal medical training), whose coverage and safety are unclear. METHODS: We systematically searched databases and reports for studies on the prevalence and complications of traditional male circumcision in youth 10-24 years of age in eastern and southern Africa, and also determined the ages at which traditional circumcision is most frequently performed. FINDINGS: Six studies reported the prevalence of traditional male circumcision, which had been practised in 25-90% of all circumcised male study participants. Most circumcisions were performed in boys 13-20 years of age. Only two of the six studies on complications reported overall complication rates (35% and 48%) following traditional male circumcision. The most common complications were infection, incomplete circumcision requiring re-circumcision and delayed wound healing. Infection was the most frequent cause of hospitalization. Mortality related to traditional male circumcision was 0.2%. CONCLUSION: Published studies on traditional male circumcision in eastern and southern Africa are limited; thus, it is not possible to accurately assess the prevalence of complications following the procedure or the impact of different traditional practices on subsequent adverse events. Also, differences in research methods and the absence of a standard reporting format for complications make it difficult to compare studies. Research into traditional male circumcision procedures, practices and complication rates using standardized reporting formats is needed.
  • Acupuncture-related adverse events: a systematic review of the Chinese literature Research

    Zhang, Junhua; Shang, Hongcai; Gao, Xiumei; Ernst, Edzard

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer systématiquement la documentation en langue chinoise sur les événements indésirables liés à l'acupuncture. MÉTHODES: Nous avons fait des recherches dans trois bases de données chinoises (la base de données sur la documentation biomédicale chinoise, 1980-2009, la base de données en texte intégral du Journal chinois, 1980-2009 et la base de données de la revue Weipu, 1989-2009) afin d'identifier les articles en langue chinoise qui abordent le thème de la sécurité de l'acupuncture traditionnelle pratiquée avec des aiguilles. Les observations, les séries de cas, les enquêtes et d'autres études d'observation ont été prises en compte lorsqu'elles rapportaient des données factuelles, mais les articles, les traductions et les essais cliniques ont été exclus. RÉSULTATS: Les critères d'inclusion concernaient 115 articles (98 observations et 17 séries de cas) qui signalaient au total 479 cas d'événements indésirables après acupuncture. Quatorze patients étaient décédés. Les événements indésirables liés à l'acupuncture étaient classés en trois catégories : traumatiques, infectieux et «autres». Les événements indésirables les plus fréquents étaient le pneumothorax, l'évanouissement, l'hémorragie méningée et l'infection, les plus graves étant les lésions cardiovasculaires, l'hémorragie méningée, le pneumothorax et l'hémorragie cérébrale récurrente. CONCLUSION: De nombreux événements indésirables liés à l'acupuncture, dont la majorité était due à une technique incorrecte, ont été décrits dans la documentation chinoise publiée. Des efforts sont indispensables afin de trouver des moyens efficaces de contrôler et de réduire les risques liés à l'acupuncture.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Realizar una revisión sistemática de la bibliografía en chino sobre los acontecimientos adversos relacionados con la acupuntura. MÉTODOS: Se realizaron búsquedas en tres bases de datos chinas (Biomedical Literature Database, 1980-2009; Chinese Journal Full-Text Database, 1980-2009 y Weipu Journal Database, 1989-2009) con el fin de identificar los artículos en lengua china sobre la seguridad de la acupuntura tradicional con agujas. Se incluyeron casos clínicos, series de casos, encuestas y otros estudios de observación que presentaran datos documentados, pero se excluyeron los artículos de revisión, las traducciones y los ensayos clínicos. RESULTADOS: Los criterios de inclusión se cumplieron en 115 artículos (98 casos clínicos y 17 series de casos) que, en total, informaron sobre 479 casos de efectos adversos tras la acupuntura. Catorce pacientes fallecieron. Los acontecimientos adversos relacionados con la acupuntura fueron clasificaron en tres categorías: traumáticos, infecciosos y «otros». Los acontecimientos adversos más frecuentes fueron: neumotórax, desmayo, hemorragia subaracnoidea e infección; mientras que los más graves fueron: lesiones cardiovasculares, hemorragia subaracnoidea, neumotórax y hemorragia cerebral recurrente. CONCLUSIÓN: En la bibliografía china publicada se han descrito muchas reacciones adversas relacionadas con la acupuntura, debidas en su mayor parte a una técnica inadecuada. Debemos esforzarnos para encontrar formas eficaces de controlar y reducir al mínimo los riesgos relacionados con la acupuntura.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To systematically review the Chinese-language literature on acupuncture-related adverse events. METHODS: We searched three Chinese databases (the Chinese Biomedical Literature Database, 1980-2009; the Chinese Journal Full-Text Database, 1980-2009; and the Weipu Journal Database, 1989-2009) to identify Chinese-language articles about the safety of traditional needle acupuncture. Case reports, case series, surveys and other observational studies were included if they reported factual data, but review articles, translations and clinical trials were excluded. FINDINGS: The inclusion criteria were met by 115 articles (98 case reports and 17 case series) that in total reported on 479 cases of adverse events after acupuncture. Fourteen patients died. Acupuncture-related adverse events were classified into three categories: traumatic, infectious and "other". The most frequent adverse events were pneumothorax, fainting, subarachnoid haemorrhage and infection, while the most serious ones were cardiovascular injuries, subarachnoid haemorrhage, pneumothorax and recurrent cerebral haemorrhage. CONCLUSION: Many acupuncture-related adverse events, most of them owing to improper technique, have been described in the published Chinese literature. Efforts should be made to find effective ways of monitoring and minimizing the risks related to acupuncture.
  • To give is better than to receive: compliance with WHO guidelines for drug donations during 2000-2008 Research

    Bero, Lisa; Carson, Brittany; Moller, Helene; Hill, Suzanne

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer les dons de médicaments sous l'angle de leur respect aux directives sur les dons de médicaments de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). MÉTHODES: En 2009, nous avons effectué des recherches dans la documentation académique et autre (articles de journaux, articles de presse, sites Internet du secteur et des donateurs) afin d'identifier les rapports sur les dons de médicaments effectués entre 2000 et 2008. Nous avons exclu les publications axées sur les mécanismes moléculaires de l'action des médicaments, les descriptions générales des directives ou les anciens dons uniques de médicaments spécifiques antérieurs à 2000. Pour les cas comportant suffisamment d'informations, nous en avons évalué la conformité avec chacun des 12 articles des directives de l'OMS RÉSULTATS: Nous avons trouvé 95 articles relatant 96 occurrences de dons de médicaments sur la période 2000-2008. Sur ces 96 occurrences, 50 ont eu lieu en réponse à des catastrophes, 43 impliquaient le don de médicaments à long terme visant à traiter une maladie spécifique et 3 étaient des cas de recyclage de médicaments. Les dons liés aux catastrophes étaient les moins susceptibles de respecter les directives, notamment en ce qui concerne la réponse aux besoins du receveur, l'assurance qualité, la durée de conservation, l'emballage, l'étiquetage et la gestion de l'information. Les pays receveurs avaient à leur charge les frais relatifs à la destruction des médicaments reçus via des dons inappropriés. Même si les dons à long terme étaient certainement plus à même de respecter les directives de l'OMS en termes d'assurance qualité et d'étiquetage, ils ne répondaient pas de manière cohérente aux besoins des receveurs. En outre, ils entravaient le développement et la production de médicaments locaux. CONCLUSION: Les dons de médicaments peuvent faire plus de mal que de bien aux pays receveurs. Le renforcement des structures et des systèmes de coordination et de contrôle des dons de médicaments, ainsi que la garantie qu'ils sont guidés par les besoins des receveurs, permettront d'améliorer l'adhésion aux directives sur les dons de médicaments préconisées par l'OMS.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar las donaciones de medicamentos en lo que respecta a su adhesión a las directrices sobre donación de medicamentos propuestas por la Organización Mundial de la Salud (OMS). MÉTODOS: En 2009 se realizaron búsquedas bibliográficas de las publicaciones universitarias y legas (artículos de revistas, artículos en medios de comunicación, así como las páginas web del sector y de los donantes) para identificar los informes sobre donaciones de medicamentos realizadas desde el año 2000 hasta el 2008. Se excluyeron las publicaciones centradas en los mecanismos moleculares de la acción farmacológica, las descripciones generales de las directrices o las donaciones únicas y específicas de medicamentos anteriores al año 2000. En los casos en los que se contó con suficiente información, se evaluó el cumplimiento de cada uno de los 12 artículos de las directrices de la OMS. RESULTADOS: Encontramos 95 artículos en los que se describían 96 casos de donaciones de medicamentos entre 2000 y 2008, de los cuales, 50 se realizaron en respuesta a situaciones de desastre, 43 estaban relacionados con la donación a largo plazo de un medicamento para tratar una enfermedad específica y 3 versaban sobre el reciclaje de fármacos. Las donaciones relacionadas con desastres fueron menos proclives a cumplir las directrices, en concreto por lo que respecta a satisfacer las necesidades de los destinatarios, la garantía de calidad y la fecha de caducidad, el envasado y el etiquetado, así como la gestión de la información. Los países receptores tuvieron que hacer frente a los costes de la eliminación de los medicamentos recibidos mediante donaciones inapropiadas. Aunque las donaciones a largo plazo fueron más propensas a cumplir las directrices de la OMS relacionadas con la garantía de calidad y el etiquetado, no siempre se ajustaron a las necesidades de los destinatarios. Por otra parte, frenaron la producción y el desarrollo farmacológicos a nivel local. CONCLUSIÓN: Las donaciones de medicamentos pueden perjudicar más que beneficiar a los países receptores. La consolidación de las estructuras y los sistemas de coordinación y seguimiento de las donaciones de medicamentos, así como la seguridad de que se realicen en función de las necesidades de los beneficiarios, mejorarán la adhesión a las directrices sobre la donación de medicamentos establecidas por la OMS.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess drug donations in terms of their adherence to the drug donation guidelines put forth by the World Health Organization (WHO). METHODS: In 2009 we searched the academic and lay literature - journal articles, media articles and industry and donor web sites - to identify reports about drug donations made from 2000 to 2008. Publications focusing on molecular mechanisms of drug action, general descriptions of guidelines or specific one-time drug donations before 2000 were excluded. For cases with sufficient information, we assessed compliance with each of the 12 articles of WHO's guidelines. FINDINGS: We found 95 articles describing 96 incidents of drug donations between 2000 and 2008. Of these, 50 were made in response to disaster situations, 43 involved the long-term donation of a drug to treat a specific disease and 3 were drug recycling cases. Disaster-related donations were less likely to comply with the guidelines, particularly in terms of meeting the recipient's needs, quality assurance and shelf-life, packaging and labelling, and information management. Recipient countries were burdened with the costs of destroying the drugs received through inappropriate donations. Although long-term donations were more likely to comply with WHO guidelines related to quality assurance and labelling, they did not consistently meet the needs of the recipients. Furthermore, they discouraged local drug production and development. CONCLUSION: Drug donations can do more harm than good for the recipient countries. Strengthening the structures and systems for coordinating and monitoring drug donations and ensuring that these are driven by recipient needs will improve adherence to the drug donation guidelines set forth by WHO.
  • Survey of non-prescribed use of antibiotics for children in an urban community in Mongolia Research

    Togoobaatar, Ganchimeg; Ikeda, Nayu; Ali, Moazzam; Sonomjamts, Munkhbayarlakh; Dashdemberel, Sarangerel; Mori, Rintaro; Shibuya, Kenji

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Estimer la prévalence et identifier les déterminants de l'utilisation sans prescription d'antibiotiques chez les enfants en Mongolie. MÉTHODES: Une étude communautaire transversale a été menée dans 10 sous-districts d'Oulan Bator, la capitale de la Mongolie. Nous avons utilisé un questionnaire structuré pour collecter des données à partir d'un échantillon aléatoire de 540 ménages comptant au moins un enfant âgé de moins de 5 ans. La régression logistique a été utilisée pour identifier les facteurs associés à l'usage abusif d'antibiotiques. RÉSULTATS: Sur 503 adultes référents ayant pris part à cette enquête, 71% étaient des mères; 42,3% (intervalle de confiance de 95%, IC: 37,8-46,9) des soignants avaient utilisé des antibiotiques non prescrits pour traiter les symptômes de leur enfant au cours des 6 mois précédents. Les symptômes fréquemment soignés étaient la toux (84%), la fièvre (66%), l'écoulement nasal (65%) et le mal de gorge (60%). L'amoxicilline était l'antibiotique le plus communément utilisé (58%). Les pharmacies étaient la principale source (86%) d'approvisionnement des antibiotiques non prescrits. L'administration d'antibiotiques sans ordonnance par les mères de famille était largement associée au fait que ces médicaments étaient conservés à domicile (rapport des cotes, RC: 1,7; IC de 95%: 1,04-2,79), à l'automédication par les soignants (RC: 6,3; IC de 95%: 3,8-10,5) et à l'âge plus élevé de l'enfant (RC: 1,02; IC de 95%: 1,01-1,04). Les adultes référents avec une meilleure connaissance des antibiotiques avaient moins tendance à administrer des antibiotiques non prescrits à leurs enfants (CR: 0,7; IC de 95%: 0,6-0,8). CONCLUSION: La prévalence de l'utilisation d'antibiotiques non prescrits chez les jeunes enfants était élevée à Oulan Bator. Cet usage abusif entraînant une augmentation de la résistance bactérienne aux antibiotiques, ainsi que des problèmes de santé connexes, nos résultats ont des implications importantes pour l'information du grand public et l'application de réglementations en matière de vente des antibiotiques en Mongolie.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Calcular la prevalencia e identificar los factores determinantes para la prescripción de antibióticos de venta sin receta para niños en Mongolia. MÉTODOS: Se realizó un estudio transversal de la comunidad en 10 subdistritos de Ulaanbaatar, la capital de Mongolia. Un cuestionario estructurado nos permitió recopilar los datos de una muestra aleatoria de 540 hogares, con al menos un niño menor de 5 años. Para identificar los factores asociados a la mala utilización de los antibióticos se empleó la regresión logística. RESULTADOS: De los 503 cuidadores participantes, el 71% eran madres; el 42,3% (intervalo de confianza del 95%, IC: 37,8-46,9) de los cuidadores había utilizado antibióticos sin receta en los últimos 6 meses para tratar los síntomas de sus hijos. Los síntomas tratados más habituales fueron: tos (84%), fiebre (66%), mucosidad nasal (65%) y dolor de garganta (60%). El antibiótico más utilizado (58%) fue la amoxicilina. Los antibióticos de venta sin receta se obtuvieron principalmente (86%) en las farmacias. El uso de fármacos de venta sin receta por parte de las madres se asoció de manera significativa a la permanencia de los antibióticos en el hogar (oportunidad relativa, OR: 1,7; CI del 95%: 1,04-2,79), la automedicación de los cuidadores (OR: 6,3; CI del 95%: 3,8-10,5) y a la edad del hijo mayor (OR: 1,02; CI del 95%: 1,01-1,04). Los cuidadores que poseían conocimientos más amplios sobre los antibióticos fueron menos proclives a administrar antibióticos sin receta a los niños (OR: 0,7; CI del 95%: 0,6-0,8). CONCLUSIÓN: La prevalencia del uso de antibióticos sin prescripción médica en los niños más pequeños fue elevada en Ulaanbaatar. Puesto que dicho uso conlleva un aumento de la resistencia bacteriana a los antibióticos y problemas relacionados con la salud, nuestros resultados tienen implicaciones importantes para la educación pública y para la aplicación de las normativas sobre la venta de antibióticos en Mongolia.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the prevalence and identify the determinants of non-prescription use of antibiotics for children in Mongolia. METHODS: A community-based cross-sectional survey was undertaken in 10 subdistricts in Ulaanbaatar, Mongolia's capital. We used a structured questionnaire to collect data from a random sample of 540 households with at least one child aged < 5 years. Logistic regression was used to identify factors associated with antibiotic misuse. FINDINGS: Of 503 participating caregivers, 71% were mothers; 42.3% (95% confidence interval, CI: 37.8-46.9) of caregivers had used non-prescribed antibiotics to treat symptoms in their child during the previous 6 months. Symptoms commonly treated were cough (84%), fever (66%), nasal discharge (65%) and sore throat (60%). Amoxicillin was the most commonly used antibiotic (58%). Pharmacies were the main source (86%) of non-prescribed antibiotics. Non-prescribed use by mothers was significantly associated with keeping antibiotics at home (odds ratio, OR: 1.7; 95% CI: 1.04-2.79), caregiver self-medication (OR: 6.3; 95% CI: 3.8-10.5) and older child's age (OR: 1.02; 95% CI: 1.01-1.04). Caregivers with a better knowledge of antibiotics were less likely to give children non-prescribed antibiotics (OR: 0.7; 95% CI: 0.6-0.8). CONCLUSION: The prevalence of non-prescribed antibiotic use for young children was high in Ulaanbaatar. Because such use leads to the spread of bacterial resistance to antibiotics and related health problems, our findings have important implications for public education and the enforcement of regulations regarding the sale of antibiotics in Mongolia.
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