• Eco-bio-social determinants of dengue vector breeding: a multicountry study in urban and periurban Asia Research

    Arunachalam, Natarajan; Tana, Susilowati; Espino, Fe; Kittayapong, Pattamaporn; Abeyewickrem, Wimal; Wai, Khin Thet; Tyagi, Brij Kishore; Kroeger, Axel; Sommerfeld, Johannes; Petzold, Max

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Étudier les schémas de reproduction des vecteurs de la dengue dans diverses conditions et dans des espaces publics et privés, rechercher les facteurs écologiques, biologiques et sociaux impliqués dans la reproduction de ces vecteurs et la transmission virale et déterminer les principales implications pour la lutte antivectorielle. MÉTHODES: Dans six grandes villes ou zones périurbaines d'Asie, une équipe a sélectionné au hasard des groupes urbains pour mener des enquêtes auprès des ménages standardisées, des enquêtes de voisinage et des enquêtes entomologiques. Les équipes ont recueilli des informations sur les sites de reproduction des vecteurs, les connaissances des habitants, les attitudes et les pratiques à propos de la dengue et les caractéristiques des zones étudiées. Tous les lieux ont été inspectés ; les équipes ont utilisé les indices larvaires pour évaluer sur le plan quantitatif les sites de reproduction vectorielle et le décompte des pupes pour identifier les types d'objets renfermant de l'eau les plus productifs et pour servir de mesure indirecte de l'abondance des vecteurs adultes. RÉSULTATS: Les sites de reproduction les plus productifs étaient les objets renfermant de l'eau situés à l'extérieur, en particulier lorsqu'ils étaient dépourvus de couvercle, sous des broussailles et inutilisés pendant au moins une semaine. Les zones péridomestiques et intradomestiques jouaient un rôle beaucoup plus important dans la production de pupes que les espaces commerciaux et publics autres que les écoles et les édifices religieux. Une association complexe, mais non significative, a été relevée entre l'approvisionnement en eau et le nombre de pupes décomptées et on a constaté un lien entre le manque de services d'élimination des déchets et une plus grande abondance des vecteurs sur un site seulement. La présence de meilleures connaissances sur la dengue et sa transmission chez les habitants était également associée à une reproduction et à une production plus limitées des vecteurs. Les mesures de lutte antivectorielle (principalement l'application de larvicide sur le site) ont permis de réduire substantiellement les nin de larves et de pupes et a «déplacé» la reproduction des moustiques vers d'autres récipients. CONCLUSION: Un ensemble interactif complexe de facteurs influe sur la reproduction et la production de moustiques Aedes aegypti adultes. Ainsi, pour gérer efficacement les populations vectorielles, une réponse de santé publique globale, allant au-delà des traitements larvicides de routine ou de la pulvérisation focale, est indispensable.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estudiar las características de la reproducción del vector del dengue en diversas condiciones en espacios públicos y privados; investigar los aspectos ecológicos, biológicos y sociales (ecobiosociales) que intervienen en la reproducción del vector y la transmisión del virus, y determinar las principales implicaciones para la lucha antivectorial. MÉTODOS: En cada una de las seis zonas urbanas o periurbanas de Asia estudiadas, un equipo seleccionó al azar conglomerados urbanos para realizar encuestas de hogares normalizadas, encuestas basales del vecindario y estudios entomológicos. Reunieron información sobre los criaderos de vectores, los conocimientos de la gente al respecto, las actitudes y prácticas relacionadas con el dengue, y las características de las zonas estudiadas. Se inspeccionaron todos los locales, y se usaron los índices larvarios para cuantificar los criaderos del vector, y el número de pupas para distinguir el tipo de contenedores de agua productivos y como indicador sustitutivo de la abundancia de vectores adultos. RESULTADOS: Los criaderos de vectores más productivos fueron los contenedores de agua situados al aire libre, sobre todo los que estaban sin cubrir o debajo de arbustos, y los que no habían sido utilizados por lo menos en una semana. Las áreas peridomésticas e intradomésticas contribuían a la producción de pupas mucho más que los espacios comerciales y públicos, exceptuando las escuelas y los centros religiosos. Se observó una relación compleja aunque no significativa entre el suministro de agua y el número de pupas, y la falta de servicios de evacuación de desechos se asoció a una mayor abundancia de vectores en un solo sitio. La posesión de mayores conocimientos sobre el dengue y su transmisión se asoció a una menor reproducción y producción de mosquitos. Las medidas de lucha antivectorial (principalmente la aplicación de larvicidas en un sitio) lograron reducir sustancialmente el número de larvas y pupas y «empujaron» los criaderos de mosquitos hacia otros contenedores. CONCLUSIÓN: La reproducción del vector y la producción de Aedes aegypti adulto dependen de una compleja interacción de factores. En consecuencia, para lograr controlar eficazmente los vectores, es fundamental articular una respuesta de salud pública que no se limite a la aplicación de larvicidas o el rociamiento focalizado.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To study dengue vector breeding patterns under a variety of conditions in public and private spaces; to explore the ecological, biological and social (eco-bio-social) factors involved in vector breeding and viral transmission, and to define the main implications for vector control. METHODS: In each of six Asian cities or periurban areas, a team randomly selected urban clusters for conducting standardized household surveys, neighbourhood background surveys and entomological surveys. They collected information on vector breeding sites, people's knowledge, attitudes and practices surrounding dengue, and the characteristics of the study areas. All premises were inspected; larval indices were used to quantify vector breeding sites, and pupal counts were used to identify productive water container types and as a proxy measure for adult vector abundance. FINDINGS: The most productive vector breeding sites were outdoor water containers, particularly if uncovered, beneath shrubbery and unused for at least one week. Peridomestic and intradomestic areas were much more important for pupal production than commercial and public spaces other than schools and religious facilities. A complex but non-significant association was found between water supply and pupal counts, and lack of waste disposal services was associated with higher vector abundance in only one site. Greater knowledge about dengue and its transmission was associated with lower mosquito breeding and production. Vector control measures (mainly larviciding in one site) substantially reduced larval and pupal counts and "pushed" mosquito breeding to alternative containers. CONCLUSION: Vector breeding and the production of adult Aedes aegypti are influenced by a complex interplay of factors. Thus, to achieve effective vector management, a public health response beyond routine larviciding or focal spraying is essential.
  • Cholera in India: an analysis of reports, 1997-2006 Research

    Kanungo, S; Sah, BK; Lopez, AL; Sung, JS; Paisley, AM; Sur, D; Clemens, JD; Nair, G Balakrish

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer plus précisément l'incidence annuelle du choléra en Inde, que l'on soupçonne d'être plus élevée que le chiffre notifié à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). MÉTHODES: Nous avons analysé la littérature biomédicale pour en extraire des données sur les cas de choléra signalés en Inde de 1997 à 2006 et comparé les chiffres trouvés à ceux notifiés chaque année à l'OMS sur la même période. Ces derniers ont été tirés des récapitulatifs annuels de l'OMS des cas de choléra et du document National Heath profile 2006, publié par le Bureau central indien de l'intelligence sanitaire. RÉSULTATS: Parmi les 35 Etats et territoires de l'Union indienne, 21 ont notifié des cas de choléra pendant au moins une des années de la période 1997-2006. L'État du Bengale occidental a notifié des cas sur l'ensemble de ces dix années, tandis que l'État du Maharastra et le territoire de New Delhi ont rapporté des cas pendant neuf d'entre elles et l'État de l'Orissa pendant sept d'entre elles. Il s'est produit 68 flambées épidémiques de choléra dans 18 Etats et 222 038 cas ont été détectés globalement. Ce chiffre est environ six fois plus élevé que le nombre de cas notifié à l'OMS sur la même période (soit 37 783). Les Etats de l'Orissa et du Bengale occidental, les Iles Andaman et Nicobar, l'Assam et le Chhattisgarh ont totalisé 91 % des cas liés à des flambées. CONCLUSION: La notification des cas de choléra en Inde est incomplète et les méthodes servant à la tenue des statistiques sur l'incidence de cette maladie sont inadéquates. Malgré la rareté et l'hétérogénéité des données, on peut affirmer que la notification du choléra est fortement déficiente en Inde.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Definir con más precisión la incidencia anual de cólera en la India, considerada superior a la que se notifica a la Organización Mundial de la Salud (OMS). MÉTODOS: Hicimos búsquedas en las publicaciones médicas para extraer datos sobre los casos de cólera notificados en la India entre 1997 y 2006 y comparamos las cifras obtenidas con las notificadas anualmente a la OMS en el mismo periodo. Estas últimas se obtuvieron a partir de los resúmenes anuales de la OMS sobre los casos de cólera notificados y del National Health Profile 2006, publicado por la Oficina Central de Información Sanitaria de la India. RESULTADOS: De 35 estados o territorios de la unión de la India, 21 notificaron casos de cólera durante un año al menos entre 1997 y 2006. El estado de Bengala Occidental notificó casos cada uno de esos diez años, mientras que el estado de Maharashtra y el territorio de la unión de Delhi notificaron casos nueve años, y Orissa siete. Hubo 68 brotes en 18 estados, y en total se detectaron 222 038 casos. Esta cifra es unas seis veces mayor que la notificada a la OMS (37 783) en el mismo periodo. Los estados de Orissa, Bengala Occidental, Islas Andaman y Nicobar, Assam y Chhattisgarh concentraron el 91% de todos los casos asociados a brotes. CONCLUSIÓN: La notificación de los casos de cólera en la India es incompleta, y los métodos empleados para mantener las estadísticas sobre la incidencia de la enfermedad son insuficientes. Aunque los datos son escasos y heterogéneos, puede afirmarse que la notificación de los casos de cólera en la India es claramente insatisfactoria.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To more accurately define the annual incidence of cholera in India, believed to be higher than reported to the World Health Organization (WHO). METHODS: We searched the biomedical literature to extract data on the cases of cholera reported in India from 1997 to 2006 and compared the numbers found to those reported annually to WHO over the same period. The latter were obtained from WHO's annual summaries of reported cholera cases and National health profile 2006, published by India's Central Bureau of Health Intelligence. FINDINGS: Of India's 35 states or union territories, 21 reported cholera cases during at least one year between 1997 and 2006. The state of West Bengal reported cases during all 10 years, while the state of Maharashtra and the union territory of Delhi reported cases during nine, and Orissa during seven. There were 68 outbreaks in 18 states, and 222 038 cases were detected overall. This figure is about six times higher than the number reported to WHO (37 783) over the same period. The states of Orissa, West Bengal, Andaman and Nicobar Islands, Assam and Chhattisgarh accounted for 91% of all outbreak-related cases. CONCLUSION: The reporting of cholera cases in India is incomplete and the methods used to keep statistics on cholera incidence are inadequate. Although the data are sparse and heterogeneous, cholera notification in India is highly deficient.
  • Tracking maternal mortality declines in Mongolia between 1992 and 2007: the importance of collaboration Research

    Yadamsuren, Buyanjargal; Merialdi, Mario; Davaadorj, Ishnyam; Requejo, Jennifer Harris; Betrán, Ana Pilar; Ahmad, Asima; Nymadawa, Pagvajav; Erkhembaatar, Tudevdorj; Barcelona, Delia; Ba-thike, Katherine; J Hagan, Robert; Prado, Richard; Wagner, Wolf; Khishgee, Seded; Sodnompil, Tserendorj; Tsedmaa, Baatar; Jav, Baldan; Govind, Salik R; Purevsuren, Genden; Tsevelmaa, Baldan; Soyoltuya, Bayaraa; Johnson, Brooke R; Fajans, Peter; Look, Paul FA Van; Otgonbold, Altankhuyag

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Décrire la tendance à la baisse de la mortalité maternelle observée en Mongolie entre 1992 et 2007 et son accélération après 2001, suite à la mise en œuvre de la Stratégie de réduction de la mortalité maternelle par le Ministère de la santé et d'autres partenaires. MÉTHODES: Nous avons réalisé une analyse descriptive des données de mortalité maternelle collectées par l'intermédiaire du système mongol d'enregistrement de l'état-civil et fournis par le Ministère de la santé mongol. Nous avons analysé la tendance à la baisse de la mortalité pour évaluer sa significativité statistique par régression linéaire simple. Nous présentons les ratio de mortalité maternelle annuels de 1992 à 2007 et passons en revue les composantes de base de la Stratégie de réduction de la mortalité maternelle mongole pour les périodes 2001-2004 et 2005-2010. RÉSULTATS: La Mongolie a obtenu une baisse annuelle statistiquement significative de son ratio de mortalité maternelle de près de 10 décès pour 100 000 naissances vivantes sur la période 1992-2007. De 2001 à 2007, le ratio de mortalité maternelle mongol a diminué d'environ 47 %, passant de 169 à 89,6 décès pour 100 000 naissances vivantes. CONCLUSION: Les disparités en termes de mortalité maternelle représentent l'une des principales sources d'inégalités persistantes entre les pays à faible revenu et les pays riches. Néanmoins, des diminutions importantes de cette mortalité sont possibles dans les régions démunies si l'on fait appel à des stratégies collaboratives reposant sur une approche horizontale et sur la participation coordonnée de partenaires clés, dont les ministères de la santé, les agences et les donateurs nationaux et internationaux, les professionnels de santé, les médias, les organisations non gouvernementales et la population générale.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Describir la tendencia decreciente de la mortalidad materna observada en Mongolia entre 1992 y 2007 y su aceleración a partir de 2001, después de que el Ministerio de Salud y otros asociados aplicaran la estrategia de reducción de la mortalidad materna. MÉTODOS: Realizamos un análisis descriptivo de los datos de mortalidad materna reunidos a través del sistema de registro civil de Mongolia y proporcionados por el Ministerio de Salud. La tendencia observada de reducción de la mortalidad fue analizada mediante regresión lineal simple para determinar la significación estadística. Presentamos las razones de mortalidad materna entre 1992 y 2007 para cada año y examinamos los componentes básicos de la estrategia de reducción de la mortalidad materna de Mongolia en 2001-2004 y 2005-2010. RESULTADOS: Mongolia logró una disminución anual estadísticamente significativa de su razón de mortalidad materna de casi 10 muertes por 100 000 nacidos vivos durante el periodo 1992-2007. Entre 2001 y 2007, la razón de mortalidad materna disminuyó aproximadamente un 47%, de 169 a 89,6 defunciones por 100 000 nacidos vivos. CONCLUSIÓN: Las disparidades de la mortalidad materna son una de las principales inequidades en salud que aún persisten si se comparan los países de bajos recursos y los que cuentan con altos recursos. Sin embargo, es posible lograr reducciones importantes en los entornos con recursos escasos aplicando estrategias de colaboración basadas en un enfoque horizontal y coordinando la participación de asociados clave, como los ministerios de salud, los organismos y donantes nacionales e internacionales, los profesionales de la salud, los medios de comunicación, las organizaciones no gubernamentales y el público en general.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To describe the declining trend in maternal mortality observed in Mongolia from 1992 to 2007 and its acceleration after 2001 following implementation of the Maternal Mortality Reduction Strategy by the Ministry of Health and other partners. METHODS: We performed a descriptive analysis of maternal mortality data collected through Mongolia's vital registration system and provided by the Mongolian Ministry of Health. The observed declining mortality trend was analysed for statistical significance using simple linear regression. We present the maternal mortality ratios from 1992 to 2007 by year and review the basic components of Mongolia's Maternal Mortality Reduction Strategy for 2001-2004 and 2005-2010. FINDINGS: Mongolia achieved a statistically significant annual decrease in its maternal mortality ratio of almost 10 deaths per 100 000 live births over the period 1992-2007. From 2001 to 2007, the maternal mortality ratio in Mongolia decreased approximately 47%, from 169 to 89.6 deaths per 100 000 live births. CONCLUSION: Disparities in maternal mortality represent one of the major persisting health inequities between low- and high-resource countries. Nonetheless, important reductions in low-resource settings are possible through collaborative strategies based on a horizontal approach and the coordinated involvement of key partners, including health ministries, national and international agencies and donors, health-care professionals, the media, nongovernmental organizations and the general public.
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