Abstract in French:
Objectif Décrire les modèles de mortalité chez les femmes âgées de plus de 50 ans, au vu de l'augmentation, observée dans presque tous les pays, du nombre absolu de femmes dans ce groupe d'âge et de la proportion de la population féminine composée de femmes âgées. Méthodes Les données nationales de mortalité et les estimations de l'Organisation mondiale de la Santé sur l'espérance de vie et les causes de décès chez les femmes âgées de plus de 50 ans ont été analysées. Des projections des tendances de mortalité par cause ont également été réalisées à des âges avancés. Résultats Dans les pays développés et en voie de développement, les principales causes de décès chez les femmes âgées étaient les maladies cardiovasculaires et les cancers. Dans les pays disposant de données d'enregistrement des décès, la mortalité due aux maladies cardiovasculaires et (dans une moindre mesure) aux cancers semble avoir diminué chez les femmes âgées au cours des dernières décennies, et cette baisse a entraîné une amélioration de l'espérance de vie à 50 ans. Si ces tendances se maintiennent, les décès chez les femmes âgées sont encore susceptibles d'augmenter en nombre en raison de la croissance démographique et du vieillissement. Conclusion Les maladies non transmissibles, notamment les maladies cardiovasculaires et les cancers, pourraient être à l'origine de la mort d'un nombre de plus en plus important de femmes dans les pays à revenu faible et moyen en raison du vieillissement de la population et de la réduction de la mortalité infantile et maternelle. Les systèmes de santé doivent s'adapter en conséquence, peut-être en tirant les leçons des pays à revenu élevé, qui ont réussi à réduire la mortalité due aux maladies non transmissibles.Abstract in Spanish:
Objetivo Describir los patrones de mortalidad en las mujeres mayores de 50 años a la vista del crecimiento observado, en casi todos los países, tanto en el número total de mujeres de dicho grupo de edad como en la proporción de la población femenina de edad más avanzada. Métodos Se analizaron los datos nacionales de los registros de defunción y las estimaciones de la Organización Mundial de la Salud sobre la esperanza de vida y las causas de muerte entre las mujeres mayores de 50 años. Asimismo, se hicieron pronósticos sobre las tendencias de la mortalidad en función de la causa en edades más avanzadas. Resultados Tanto en los países desarrollados como en los países en desarrollo, las principales causas de muerte entre las mujeres mayores fueron las enfermedades cardiovasculares y el cáncer. En los países con datos del registro de defunciones, la mortalidad por cáncer y, en menor medida, por enfermedades cardiovasculares parece haber disminuido en las mujeres mayores durante las últimas décadas. Esta disminución se ha traducido en una mejora de la esperanza de vida a los 50 años. Si estas tendencias continúan, se espera que el número de muertes en mujeres mayores aumente debido al crecimiento demográfico y al envejecimiento. Conclusión Se espera que las enfermedades no transmisibles, especialmente las enfermedades cardiovasculares y el cáncer, aumenten la proporción de los fallecimientos entre las mujeres de países de ingresos bajos y medianos debido al envejecimiento de la población y a la reducción de muertes infantiles y maternas. En este sentido, es necesario adaptar los sistemas de salud, tal vez recurriendo a las lecciones de los países de ingresos altos que han tenido éxito en la reducción de la mortalidad por enfermedades no transmisibles.Abstract in English:
Objective To describe mortality patterns in women older than 50 years in light of the growth, seen in almost all countries, in the absolute number of females in this age group and in the proportion of the female population comprising older women. Methods National death record data and World Health Organization estimates of life expectancy and causes of death in women older than 50 years were analysed. Projections of trends in mortality, by cause, at older ages were also made. Findings In both developed and developing countries, the leading causes of death among older women were cardiovascular diseases and cancers. In countries with death registration data, cardiovascular and (to a lesser extent) cancer mortality appears to have declined in older women in recent decades and this decline has resulted in improved life expectancy at age 50. If these trends continue, deaths in older women are still expected to increase in number because of population growth and ageing. Conclusion Noncommunicable diseases, especially cardiovascular diseases and cancers, are expected to cause an increasing share of women's deaths in low- and middle-income countries owing to the ageing of the population and to reductions in child and maternal deaths. Health systems must adjust accordingly, perhaps by drawing on lessons from high-income countries that have succeeded in reducing mortality from noncommunicable diseases.Abstract in French:
Objectif Mieux comprendre la situation régionale actelle et la réponse des services de santé publique face au cancer du col de l'utérus et au cancer du sein sur le continent américain. Méthodes Des données sur les cancers du sein et du col de l'utérus dans 33 pays, depuis l'année 2000 jusqu'à la dernière année de données disponibles, ont été extraites de la base de données sur la mortalité régionale de l'Organisation panaméricaine de la Santé (OPS) et ont ensuite été analysées. Les changements dans le taux de mortalité sur la période étudiée – dans tous les pays excepté ceux à faible population et à fortes fluctuations de données de mortalité en séries temporelles – ont été calculés au moyen de modèles log-linéaires. Les informations de l'enquête de capacité des pays de l'OPS sur les maladies non transmissibles ont également été analysées. Résultats On observe aux Bahamas, à Trinité et en Uruguay des taux relativement élevés de décès dus au cancer du sein, alors que les trois taux les plus élevés de décès dus au cancer du col de l'utérus ont été observés au Salvador, au Nicaragua et au Paraguay. Plusieurs pays - en particulier le Paraguay et le Venezuela - présentent des taux élevés de décès dus à ces deux types de cancer. Même si la mortalité liée au cancer du col de l'utérus est globalement en diminution sur le continent américain, les diminutions de la mortalité liée au cancer du sein n'ont été observées que dans quelques pays de la région. Mis à part un seul d'entre eux, les 25 pays concernés par l'enquête de capacité de l'OPS font état de la présence de services de santé publique pour la détection et le traitement des cancers du sein et du col de l'utérus. Conclusion La majorité des pays du continent américain disposent de la capacité nécessaire en matière de santé publique pour détecter et traiter les cancers du sein et du col de l'utérus et donc du potentiel pour réduire le fardeau que représentent ces cancers.Abstract in Spanish:
Objetivo Entender mejor la situación regional actual y la respuesta por parte de la sanidad pública al cáncer de cuello uterino y de mama femenino en las Américas. Métodos A partir de la Base de datos de mortalidad regional de la Organización Panamericana de la Salud (OPS) se obtuvieron y analizaron los datos sobre el cáncer de cuello uterino y de mama femenino en 33 países desde el año 2000 hasta el último año del que se disponen datos. Los cambios en las tasas de mortalidad durante el periodo de estudio (en todos los países, excepto en aquellos con poblaciones pequeñas y grandes fluctuaciones en ciclos temporales de datos sobre la mortalidad) se calcularon mediante modelos de regresión de Poisson. Asimismo, se analizó la información del Estudio de capacidad nacional de la OPS sobre enfermedades no transmisibles. Resultados Las Bahamas, Trinidad y Tobago y Uruguay mostraron tasas relativamente altas de mortalidad por cáncer de mama, mientras que en El Salvador, Nicaragua y Paraguay se observaron los tres mayores índices de mortalidad por cáncer de cuello uterino. Las tasas de mortalidad por ambos tipos de cáncer son elevadas en varios países, especialmente en Paraguay y Venezuela. Aunque la mortalidad por cáncer de cuello uterino, por lo general, ha ido disminuyendo en las Américas, sólo en algunos países de la Región de las Américas se ha podido constatar una disminución de la mortalidad por cáncer de mama. Según los informes, todos menos uno de los 25 países del continente americano incluidos en el Estudio de capacidad nacional de la OPS disponen de servicios de salud pública destinados a la detección y al tratamiento del cáncer de mama y de cuello uterino. Conclusión La sanidad pública de la mayoría de los países de las Américas tiene capacidad suficiente para detectar y tratar el cáncer de mama y de cuello uterino y, por tanto, el potencial necesario para reducir la carga que representan estos tipos de cáncer.Abstract in English:
Objective To understand better the current regional situation and public health response to cervical cancer and female breast cancer in the Americas. Methods Data on cervical cancer and female breast cancers in 33 countries, for the period from 2000 to the last year with available data, were extracted from the Pan American Health Organization (PAHO) Regional Mortality Database and analysed. Changes in mortality rates over the study period – in all countries except those with small populations and large fluctuations in time–series mortality data – were calculated using Poisson regression models. Information from the PAHO Country Capacity Survey on noncommunicable diseases was also analysed. Findings The Bahamas, Trinidad and Tobago and Uruguay showed relatively high rates of death from breast cancer, whereas the three highest rates of death from cervical cancer were observed in El Salvador, Nicaragua and Paraguay. Several countries – particularly Paraguay and Venezuela – have high rates of death from both types of cancer. Although mortality from cervical cancer has generally been decreasing in the Americas, decreases in mortality from breast cancer have only been observed in a few countries in the Region of the Americas. All but one of the 25 countries in the Americas included in the PAHO Country Capacity Survey reported having public health services for the screening and treatment of breast and cervical cancers. Conclusion Most countries in the Americas have the public health capacity needed to screen for – and treat – breast and cervical cancers and, therefore, the potential to reduce the burden posed by these cancers.Abstract in French:
Objectif Analyser les facteurs à risque pour les maladies non transmissibles (MNT) chroniques et leurs déterminants chez les femmes chinoises. Méthodes Des données de l'enquête de surveillance des maladies chroniques et des facteurs à risque de 2010 en Chine couvrant un échantillon de femmes représentatif à l'échelle nationale ont été collectées pour déterminer la prévalence de huit facteurs à risque pour les MNT chroniques: tabagisme, consommation nocive d'alcool, consommation insuffisante de fruits et légumes, sédentarité, surpoids et obésité, hypertension artérielle, hyperglycémie et hypercholestérolémie. Le nombre moyen de facteurs à risque par femme a été estimé. Les covariables démographiques et socioéconomiques indépendantes ont également été analysées au moyen d'une régression logistique ordinaire. Résultats Les prévalences suivantes ont été constatées: consommation insuffisante de fruits et légumes, 51,7%; surpoids et obésité, 32,3%; hypertension artérielle, 29,7%; sédentarité, 18,3%; hypercholestérolémie, 18,1%; hyperglycémie, 7,0%; tabagisme, 2,4%; consommation nocive d'alcool, 1,3%. Le nombre moyen de facteurs à risque par femme était de 1,61; on a constaté au moins deux facteurs à risque chez 48,0% des femmes. Les femmes plus âgées, plus pauvres, provenant de régions rurales ou de Chine centrale ou orientale présentaient plus de facteurs à risque mais le fait d'être âgée de plus de 35 ans, peu éduquée ou d'habiter en Chine centrale ou orientale augmentait indépendamment la probabilité de présenter des facteurs à risque multiples. Conclusion Les facteurs à risque pour les MNT chroniques sont courants parmi les femmes chinoises âgées de 18 ans ou plus. Les interventions visant à réduire ces facteurs sont nécessaires et devraient s'adresser à des femmes plus âgées, vivant en Chine centrale ou orientale, ou peu éduquées.Abstract in Spanish:
Objetivo Investigar los factores de riesgo de las enfermedades crónicas no transmisibles (ENT) y sus factores decisivos entre las mujeres chinas. Métodos Se extrajeron los datos del Estudio sobre enfermedades crónicas y control de los factores de riesgo en China realizado en 2010, que incluye una muestra representativa a nivel nacional de las mujeres, a fin de determinar la prevalencia de ocho factores de riesgo causantes de enfermedades no transmisibles crónicas: tabaquismo, consumo nocivo de alcohol, ingesta insuficiente de frutas y verduras, inactividad física, sobrepeso y obesidad, presión arterial elevada, nivel elevado de la glucemia en ayunas y nivel elevado del colesterol de lipoproteínas de baja densidad. Se calculó el promedio de factores de riesgo por mujer. Asimismo, se analizaron las covariables demográficas y socioeconómicas independientes mediante una regresión logística ordinal. Resultados Se hallaron las siguientes prevalencias: ingesta insuficiente de frutas y verduras en el 51,7 %, sobrepeso y obesidad en el 32,3 %, presión arterial elevada en el 29,7 %, inactividad física en el 18,3 %, nivel elevado del colesterol de lipoproteínas de baja densidad en el 18,1 %; nivel elevado de glucosa en sangre en el 7,0 %, tabaquismo en el 2,4 % y consumo nocivo de alcohol en el 1,3 %. El promedio de factores de riesgo por mujer fue de 1,61. El 48,0 % de las mujeres presentaban al menos dos factores de riesgo. Los factores de riesgo eran más elevados entre las mujeres más pobres y de edad más avanzada de las zonas rurales, o del este o centro de China. Sin embargo, las probabilidades de presentar factores de riesgo múltiples aumentaban independientemente por el único hecho de ser mayor de 35 años, tener una educación deficiente y residir en el este o el centro de China. Conclusión Los factores de riesgo de las enfermedades no transmisibles crónicas son comunes entre las mujeres chinas a partir de los 18 años. Para reducir estos factores, son necesarias intervenciones dirigidas a mujeres mayores, con una educación deficiente o residentes en el este o el centro de China.Abstract in English:
Objective To investigate risk factors for chronic noncommunicable diseases (NCDs) and their determinants in Chinese women. Methods Data from the 2010 China Chronic Disease and Risk Factor Surveillance survey, comprising a nationally representative sample of women, were obtained to determine the prevalence of eight risk factors for chronic NCDs: current smoking, harmful use of alcohol, insufficient intake of fruit and vegetables, physical inactivity, overweight and obesity, raised blood pressure, raised fasting blood glucose and raised total serum cholesterol. The mean number of risk factors per woman was estimated. Their independent demographic and socioeconomic covariates were also examined with ordinal logistic regression. Findings The following prevalences were found: insufficient intake of fruit and vegetables, 51.7%; overweight and obesity, 32.3%; raised blood pressure, 29.7%; physical inactivity, 18.3%; raised total serum cholesterol, 18.1%; raised blood glucose, 7.0%; current smoking, 2.4%; and harmful use of alcohol, 1.3%. The mean number of risk factors per woman was 1.61; 48.0% of the women had at least two risk factors. Women who were older, poorer, from rural areas or from eastern or central China had more risk factors, but only being more than 35 years old, poorly educated and a resident of eastern or central China independently increased the likelihood of having multiple risk factors. Conclusion Risk factors for chronic NCDs are common among Chinese women aged 18 or older. Interventions to reduce these factors are needed and should target women who are older, who live in eastern or central China or who are poorly educated.Abstract in French:
Objectif Valider le modèle de Kalache & Kickbusch, selon lequel la capacité fonctionnelle connaît un pic chez les jeunes adultes, puis diminue à une vitesse dépendant du niveau de forme physique jusqu'à ce qu'un «seuil d'incapacité» soit atteint. Méthodes Les données proviennent de l'étude australienne longitudinale sur la santé des femmes, qui a suivi trois cohortes de sujets de 1996 à 2011: un groupe jeune, un groupe d'âge moyen et un groupe plus âgé (sujets nés entre 1973 et 1978, entre 1946 et 1951 et entre 1921 et 1926, respectivement). Le court formulaire (36 questions) sur la santé a été utilisé pour mesurer le fonctionnement physique (note de 1 à 100). Le seuil d'incapacité a été la note moyenne de fonctionnement physique chez les femmes âgées nécessitant une assistance pour les activités quotidiennes (62,8). La relation entre l'âge et le fonctionnement physique a été modélisée à l'aide d'une régression par spline pour l'ensemble de l'échantillon, et par quintile de fonctionnement physique de base et de niveau d'activité physique. Résultats Le déclin physique s'accélère avec l'âge: 0,05 unités annuelles (intervalle de confiance à 95%, IC: −0,13 à 0,22) entre 18 et 23 ans (pas de déclin); –2,43 (IC à 95%: −2,64 à −2,23) entre 82 et 90 ans. Le déclin a été plus rapide pour les quintiles à fonctionnement physique de base inférieur dans les cohortes jeune et d'âge moyen et pour les quintiles à fonctionnement physique de base plus élevé dans la cohorte plus âgée. Le seuil d'incapacité a été atteint à un âge moyen de 79 ans, mais la fourchette allait de 45 à 88 ans, selon le niveau de fonctionnement physique de base et l'activité physique. Conclusion L'âge et le déclin physique ne sont pas liés de façon linéaire, comme on le croit traditionnellement. Le déclin s'accélère avec l'âge. Cependant, le fonctionnement physique de base influe sur la vitesse du déclin, contrairement à l'activité physique.Abstract in Spanish:
Objetivo Validar el modelo de Kalache y Kickbusch; a saber, que la capacidad funcional alcanza su punto máximo en la edad adulta temprana y disminuye luego a un ritmo que depende del nivel de condición física hasta alcanzar el "umbral de la discapacidad". Métodos Se tomaron los datos del Estudio Longitudinal Australiano sobre la salud de la mujer, que realizó el seguimiento de tres cohortes desde 1996 a 2011: una cohorte joven, una de mediana edad y una de edad avanzada (nacidas en 1973-1978, 1946-1951 y 1921-1926, respectivamente). Se utilizó el Cuestionario de Salud SF-36 para medir la función física (puntuación 1-100). El umbral de la discapacidad fue la puntuación media de la función física en las mujeres mayores que necesitan ayuda con las actividades cotidianas (62,8). Se concibió la relación entre la edad y la función física mediante una regresión por spline para toda la muestra, así como por quintil de funcionamiento físico basal y el nivel de actividad física. Resultados El deterioro físico se aceleró con la edad: 0,05 unidades anuales (intervalo de confianza del 95%, IC: − 0,13 a 0,22) a las edades de 18 a 23 años (es decir, sin deterioro); –2,43 (IC del 95%: −2,64 a −2,23) a las edades de 82 a 90 años. El deterioro fue más rápido en los quintiles de menor función física basal en las cohortes más jóvenes y de mediana edad y en los quintiles de mayor funcionamiento físico basal en la cohorte de mayor edad. Se alcanzó el umbral de la discapacidad a una edad media de 79 años, pero el rango fue de 45 a 88 años, en función del funcionamiento físico basal y la actividad física. Conclusión A diferencia de la creencia tradicional, la edad y el deterioro físico no guardan relacionan lineal, aunque el deterioro se acelera con la edad. Sin embargo, el funcionamiento físico basal, aunque no la actividad física, influye en la tasa de deterioro.Abstract in English:
Objective To validate Kalache & Kickbusch's model: namely, that functional capacity peaks in early adulthood, then declines at a rate dependent on fitness level until a “disability threshold” is reached. Methods Data came from the Australian Longitudinal Study on Women's Health, which followed three cohorts from 1996 to 2011: a young, a mid-aged and an older cohort (born in 1973–78, 1946–51 and 1921–26, respectively). The Short Form (36) Health Survey was used to measure physical functioning (score 1–100). The disability threshold was the mean physical functioning score in older women requiring assistance with daily activities (62.8). The relationship between age and physical functioning was modelled using spline regression for the entire sample, and by baseline physical functioning quintile and physical activity level. Findings Physical decline quickened with age: 0.05 annual units (95% confidence interval, CI: −0.13 to 0.22) at ages 18–23 years (i.e. no decline); –2.43 (95% CI: −2.64 to −2.23) at ages 82–90 years. Decline was faster in quintiles with lower baseline physical functioning in the younger and mid-age cohorts and in quintiles with higher baseline physical functioning in the older cohort. The disability threshold was reached at a mean age of 79 years, but the range was 45–88 years, depending on baseline physical functioning and physical activity. Conclusion Age and physical decline are not linearly related, as traditionally believed; decline accelerates with age. However, baseline physical functioning, but not physical activity, influences the rate of decline.Abstract in French:
Objectif Évaluer les différences entre hommes et femmes en termes de prévalence du diabète sucré, de la glycémie à jeun anormale et de l'intolérance au glucose en Afrique subsaharienne. Méthodes En septembre 2011, on a recherché dans les bases de données PubMed et Web of Science des études communautaires transversales fournissant les prévalences spécifiques au sexe des trois maladies faisant l'objet de l'étude, chez des adultes vivant dans certaines régions d'Afrique subsaharienne (par exemple en Afrique orientale, centrale et australe, selon la classification sous-régionale des Nations Unies pour les pays africains). Un modèle à effets aléatoires a ensuite été utilisé pour calculer et comparer les cotes des hommes et des femmes affectés par chacune de ces maladies. Résultats Dans une méta-analyse des 36 séries de données transversales pertinentes identifiées, on a découvert que la glycémie à jeun anormale était plus fréquente chez les hommes que chez les femmes (RC: 1,56, intervalle de confiance de 95%, IC: 1,20 à 2,03), tandis que la tolérance au glucose s'est révélée moins fréquente chez les hommes que chez les femmes (RC: 0,84, IC de 95%: 0,72 à 0,98). La prévalence du diabète sucré - généralement semblable chez les deux sexes (RC: 1,01, IC de 95%: 0,91 à 1,11) - était plus élevée chez les femmes d'Afrique australe que chez les hommes de la même sous-région, et plus faible chez les femmes d'Afrique orientale et centrale et des pays à faible revenu d'Afrique subsaharienne que chez les hommes des mêmes pays. Conclusion Par rapport aux femmes des mêmes sous-régions, on a découvert que la prévalence globale du diabète sucré était similaire chez les hommes d'Afrique orientale, mais que ceux-ci étaient plus susceptibles de souffrir de glycémie à jeun anormale et moins susceptibles d'être affectés par une intolérance au glucose.Abstract in Spanish:
Objetivo Evaluar las diferencias entre hombres y mujeres respecto a la prevalencia de la diabetes mellitus, las alteraciones de la glucemia en ayunas y la intolerancia a la glucosa en África subsahariana. Métodos En septiembre de 2011, se realizaron búsquedas en las bases de datos de PubMed y Web of Science a fin de hallar estudios comunitarios transversales que proporcionaran datos sobre las prevalencias específicas de cada sexo de cualquiera de las tres enfermedades de estudio entre los adultos residentes en zonas de África subsahariana (es decir, en el Este, Centro y Sur de África, según la clasificación subregional de las Naciones Unidas para los países africanos). Se empleó un modelo de efectos aleatorios para calcular y comparar las probabilidades por parte de hombres y mujeres de padecer cada una de las enfermedades. Resultados En un metaanálisis de los 36 conjuntos de datos de carácter transversal pertinentes que se identificaron, se halló que las alteraciones de la glucemia en ayunas eran más comunes en hombres que en mujeres (OR: 1,56; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,20 a 2,03), por el contrario, se descubrió que la intolerancia a la glucosa era menos común en los hombres que en las mujeres (OR: 0,84; IC del 95%: 0,72 a 0,98). La prevalencia de la diabetes mellitus (la cual fue, por lo general, similar en ambos sexos (OR: 1,01; IC 95%: 0,91 a 1,11) fue mayor entre las mujeres del Sur de África que entre los hombres de la misma subregión, y menor entre las mujeres del Este y Centro de África, así como en los países de ingresos bajos de África subsahariana, que entre los hombres correspondientes. Conclusión En comparación con las mujeres de las mismas subregiones, se halló que los hombres del Este, Centro y Sur de África tienen una prevalencia general similar de la diabetes mellitus, pero son más propensos a padecer alteraciones de la glucemia en ayunas y menos propensos a padecer intolerancia a la glucosa.Abstract in English:
Objective To assess differences between men and women in the prevalence of diabetes mellitus, impaired fasting glycaemia and impaired glucose tolerance in sub-Saharan Africa. Methods In September 2011, the PubMed and Web of Science databases were searched for community-based, cross-sectional studies providing sex-specific prevalences of any of the three study conditions among adults living in parts of sub-Saharan Africa (i.e. in Eastern, Middle and Southern Africa according to the United Nations subregional classification for African countries). A random-effects model was then used to calculate and compare the odds of men and women having each condition. Findings In a meta-analysis of the 36 relevant, cross-sectional data sets that were identified, impaired fasting glycaemia was found to be more common in men than in women (OR: 1.56; 95% confidence interval, CI: 1.20–2.03), whereas impaired glucose tolerance was found to be less common in men than in women (OR: 0.84; 95% CI: 0.72–0.98). The prevalence of diabetes mellitus – which was generally similar in both sexes (OR: 1.01; 95% CI: 0.91–1.11) – was higher among the women in Southern Africa than among the men from the same subregion and lower among the women from Eastern and Middle Africa and from low-income countries of sub-Saharan Africa than among the corresponding men. Conclusion Compared with women in the same subregions, men in Eastern, Middle and Southern Africa were found to have a similar overall prevalence of diabetes mellitus but were more likely to have impaired fasting glycaemia and less likely to have impaired glucose tolerance.Abstract in French:
Résumé Les problèmes de santé des femmes au milieu de l'âge adulte (une fois passé le premier âge de la reproduction) ont traditionnellement bénéficié de peu d'attention ou ont été ignorés par les systèmes de santé et les donateurs, malgré le lourd fardeau que constituent les maladies, comme le cancer du sein et du col de l'utérus pour les femmes et leurs familles. Le risque d'infections sexuellement transmissibles qui accompagne les relations sexuelles, et le risque de mortalité et de morbidité associé à la grossesse sont reconnus depuis longtemps et ont guidé d'importants efforts de lutte, qui finissent par donner des résultats positifs. Beaucoup moins d'attention a cependant été accordée à la façon dont les expériences en début de vie peuvent affecter la santé des femmes à l'âge adulte. Les cancers du sein et du col de l'utérus tuent plus de femmes que tout autre type de cancer dans tous les pays du monde en voie de développement. Dans la plupart des pays d'Asie, d'Amérique latine et dans certains pays d'Afrique, les décès résultant de ces deux formes de cancer sont maintenant plus nombreux que les décès liés à la grossesse. Il y a cinq raisons impérieuses de se concentrer maintenant sur ces cancers afin d'essayer d'inverser ces tendances épidémiologiques: (i) le fardeau du cancer du sein et du cancer du col de l'utérus est toujours plus lourd; (ii) un dépistage et des traitements efficaces sont disponibles; (iii) la recherche génère de nouvelles connaissances; (iv) il existe des possibilités de synergie avec d'autres programmes de santé; et (v) les maladies non transmissibles génèrent beaucoup d'intérêt actuellement.Abstract in Spanish:
Resumen Los problemas de salud de las mujeres de mediana edad, una vez han pasado la plenitud de la edad reproductora, han recibido tradicionalmente poca o ninguna atención por parte de los sistemas sanitarios y donantes, a pesar de la gran carga que enfermedades como el cáncer de mama o de cuello uterino representan para las mujeres y sus familias. El riesgo de enfermedades de transmisión sexual a través de relaciones sexuales, y el riesgo de muerte y enfermedad asociados con el embarazo han sido reconocidos y se han impulsado intentos de control a gran escala que al fin están dando resultados positivos. Sin embargo, se ha prestado mucha menos atención a cómo las experiencias en las primeras etapas de la vida pueden afectar la salud de las mujeres en la vida adulta. En el mundo desarrollado, los cánceres de mama y de cuello uterino matan a más mujeres que ningún otro tipo de cáncer. En la mayor parte de Asia y América Latina y algunos países africanos, las muertes por estos dos tipos de cáncer superan en número a las muertes relacionadas con el embarazo. Hay cinco razones de peso para centrar la atención en estos tipos de cáncer con objeto de intentar revertir estas tendencias epidemiológicas: (i) la carga de los cánceres de mama y de cuello uterino es muy elevada, y sigue creciendo; (ii) existen controles y tratamientos eficaces; (iii) la investigación está proporcionando conocimientos nuevos; (iv) existen oportunidades de sinergia con otros programas sanitarios y (v) las enfermedades no transmisibles reciben gran parte de la atención actual.Abstract in English:
Abstract The health concerns of women in their mid-adult years – when the prime age of reproduction has passed – have been traditionally given little or no attention by health systems and donors, despite the heavy burden that diseases such as breast and cervical cancer impose on women and their families. The risk of sexually transmitted infections that accompanies sexual relations and the risk of death and morbidity associated with pregnancy have long been recognized and have stimulated major control efforts that are finally yielding positive results. Much less attention has been focused, however, on how experiences in early life can affect women's health in adulthood. Breast and cervical cancers kill more women than any other types of cancer in all parts of the developing world. In most of Asia and Latin America and some African countries, deaths from these two forms of cancer now outnumber pregnancy-related deaths. There are five compelling reasons for focusing on these cancers now to try to reverse these epidemiologic trends: (i) the burden of breast and cervical cancer is large and is growing; (ii) effective screening and treatment are available; (iii) research is generating new knowledge; (iv) there are opportunities for synergy with other health programmes; and (v) noncommunicable diseases are the focus of much current interest.Abstract in French:
Problème Dans les pays à revenus faible et moyen, les cancers du sein et du col de l'utérus ont un mauvais pronostic, notamment en raison des obstacles au traitement. Pour remédier à cette situation, les systèmes de santé doivent être renforcés. Approche Le Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) est un partenariat novateur, conçu pour tirer parti des investissements publics et privés dans la santé mondiale et pour s'appuyer sur la réussite de la plateforme du President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l'utérus en Afrique subsaharienne et en Amérique latine. En soutenant un ensemble complet d'interventions élaborées et dirigées au niveau national, le PRRR cherche à réduire les décès dus au cancer du col de l'utérus chez les femmes dépistées et traitées par le programme, mais aussi à réduire le nombre de décès résultant d'un cancer du sein en favorisant la détection précoce. Environnement local Dans sa phase initiale, le PRRR aide les gouvernements du Botswana, de la Zambie et d'autres pays à développer la prévention, le dépistage et la couverture du traitement du cancer du col de l'utérus - en particulier chez les femmes qui présentent un risque élevé d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine - et à renforcer les services d'informations et de contrôle du cancer du sein. Changements significatifs Le PRRR a mis en place une stratégie diagonale, basée sur des approches de lutte contre le cancer au fil de la vie et de manière continue. Ses travaux ont abouti à l'administration du vaccin contre le papillomavirus humain à des jeunes filles dans plusieurs contextes, ainsi qu'au renforcement des systèmes de prévention, de dépistage et d'administration du traitement, du niveau communautaire à l'enseignement supérieur. Leçons tirées Le présent document décrit l'approche du PRRR comme partenariat public-privé au niveau national, et les leçons préliminaires tirées, y compris la nécessité d'une mise en œuvre flexible, d'un mécanisme de coordination nationale efficace et d'une communication régulière avec toutes les parties prenantes.Abstract in Spanish:
Situación En los países con ingresos medios y bajos, los cánceres de mama y de cuello uterino tienen un pronóstico desfavorable que se debe, en parte, a las barreras para el tratamiento. Para solucionar esa situación, es necesario fortalecer los sistemas sanitarios. Enfoque El propósito de la innovadora asociación Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) es aprovechar las inversiones públicas y privadas en salud mundial y ampliar la plataforma del Plan de Emergencia del Presidente para la lucha contra el SIDA (PEPFAR), que ha logrado muy buenos resultados en su lucha contra el cáncer de mama y de cuello uterino en África subsahariana y América Latina. Mediante el apoyo a un amplio conjunto de intervenciones individuales en cada uno de los países, encargados de gestionarlas ellos mismos, PRRR pretende reducir las muertes causadas por el cáncer de cuello uterino entre las mujeres examinadas y sometidas a tratamiento a través del programa, así como las muertes por cáncer de mama por medio de la promoción de la detección temprana. Marco regional En la fase inicial, Pink Ribbon Red Ribbon está ofreciendo su apoyo a los gobiernos de Botswana, Zambia y otros países para expandir la prevención, la detección y la cobertura del tratamiento del cáncer de cuello uterino, en especial a las mujeres de alto riesgo infectadas por el virus de la inmunodeficiencia humana, y para fortalecer los centros de servicio y la educación sobre el cáncer de mama. Cambios importantes Pink Ribbon Red Ribbon ha introducido una estrategia transversal, basada en enfoques de atención sanitaria continuos a lo largo de la vida para controlar el cáncer. Gracias a su trabajo, ha sido posible administrar la vacuna del virus del papiloma humano a chicas jóvenes en numerosos entornos, así como fortalecer los sistemas de prevención, detección y tratamiento de la comunidad hasta el nivel especializado. Lecciones aprendidas Este documento resume el enfoque que Pink Ribbon Red Ribbon ha adoptado como asociación público-privada, el cual se ajusta a los países y las lecciones preliminares aprendidas, como la necesidad de una implementación flexible, un mecanismo de coordinación nacional eficaz y una comunicación regular con las partes implicadas.Abstract in English:
Problem In low- and middle-income countries, breast and cervical cancer have a poor prognosis, partly owing to barriers to treatment. To redress this situation, health systems must be strengthened. Approach Pink Ribbon Red Ribbon (PRRR) is an innovative partnership designed to leverage public and private investments in global health and to build on the successful United States President's Emergency Plan for AIDS Relief (PEPFAR) platform to combat cancers of the breast and cervix in sub-Saharan Africa and Latin America. By supporting a comprehensive set of country-owned and country-driven interventions, PRRR seeks to reduce deaths from cervical cancer among women screened and treated through the programme and to reduce deaths from breast cancer by promoting early detection. Local setting In its initial phase, PRRR is supporting the governments of Botswana, Zambia and other countries in expanding cervical cancer prevention, screening and treatment coverage – especially to high-risk women with human immunodeficiency virus infection – and in strengthening breast cancer education and control services. Relevant changes PRRR has introduced a diagonal strategy based on the life course and continuum of care approaches to cancer control. Its work has resulted in the delivery of the human papillomavirus vaccine to young girls in several settings and in the strengthening of prevention, screening and treatment delivery systems from the community to the tertiary level. Lessons learnt This paper outlines the approach PRRR has taken as a country-aligned public–private partnership and the preliminary lessons learnt, including the need for flexible implementation, effective country coordination mechanism and regular communication with all stakeholders.Abstract in French:
Problème Bien qu'il soit possible de le prévenir et de le guérir, le cancer du col de l'utérus est le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes au Rwanda. Approche En mobilisant une coalition hétéroclite de partenariats, le Rwanda est devenu le premier pays d'Afrique à développer et à mettre en œuvre un plan stratégique national pour la prévention, le dépistage et le traitement du cancer du col de l'utérus. Environnement local Le Rwanda, un petit pays enclavé d'Afrique orientale, comptant 10,4 millions d'habitants, est bien positionné pour s'attaquer à un certain nombre de maladies non transmissibles constituant un «lourd fardeau». La réaction intégrée du pays aux maladies infectieuses a entraîné une forte diminution de la mortalité prématurée au cours de la dernière décennie. Changements significatifs En 2011-2012, le Rwanda a vacciné 227 246 jeunes filles avec les trois doses du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH). Parmi les jeunes filles admissibles, les taux d'administration des trois doses ont atteints 93,2% et 96,6% en 2011 et 2012, respectivement. Le pays a également lancé des programmes nationaux de dépistage et de traitement, basés sur l'inspection visuelle du col avec de l'acide acétique, le test de dépistage de l'ADN du VPH, la cryothérapie, la technique d'excision électrochirurgicale à l'anse et différentes options de traitement avancé. Leçons tirées Les pays à faible revenu devraient commencer à lutter contre le cancer du col de l'utérus en intégrant la prévention, le dépistage et le traitement dans les services de soins de santé féminins de routine. Cela exige une volonté politique, une collaboration et une planification intersectorielle, des partenariats innovants, ainsi qu'un suivi et une évaluation solides. Avec un soutien externe et une planification adéquate, on peut atteindre en quelques années des taux nationaux élevés de vaccination contre le VPH et de dépistage du cancer du col de l'utérus.Abstract in Spanish:
Situación El cáncer cervical se puede prevenir y tratar en gran medida; aun así, constituye el tipo de cáncer más común y mortal entre las mujeres de Rwanda. Enfoque Rwanda se convirtió en el primer país de África en desarrollar e implementar un plan estratégico nacional para la prevención, la detección y el tratamiento del cáncer cervical mediante la movilización de una coalición heterogénea de asociaciones. Marco regional Rwanda, un pequeño país sin litoral situado en el este de África con una población de 10,4 millones de habitantes, está en condiciones de hacer frente a un conjunto de enfermedades no transmisibles de «alta carga». La respuesta integral del país a las enfermedades infecciosas ha permitido reducir en gran medida la mortalidad prematura durante la última década. Cambios importantes Entre 2011 y 2012, Rwanda vacunó a 227 246 niñas con las tres dosis de la vacuna contra el virus del papiloma humano (VPH). Entre las chicas que cumplían con los requisitos, se alcanzaron tasas de cobertura de las tres dosis del 93,2 % y 96,6 % en 2011 y 2012, respectivamente. Asimismo, el país ha puesto en marcha programas de detección y tratamiento a nivel nacional, que se basan en la exploración visual del cuello uterino con ácido acético, pruebas de ADN del VPH, crioterapia, el procedimiento de escisión electroquirúrgica con asa y otros tratamientos avanzados. Lecciones aprendidas Los países con ingresos bajos deben comenzar a tratar el cáncer cervical mediante la integración de la prevención, la detección y el tratamiento en los servicios rutinarios de salud femenina. Ello exige voluntad política, la planificación y la colaboración intersectorial, el establecimiento de asociaciones innovadoras, así como una evaluación y un seguimiento sólidos. Este objetivo podría alcanzarse en pocos años mediante la ayuda externa y la planificación adecuada, tasas elevadas de cobertura nacional de vacunación contra el VPH y la detección del cáncer de cuello uterino.Abstract in English:
Problem Although it is highly preventable and treatable, cervical cancer is the most common and most deadly cancer among women in Rwanda. Approach By mobilizing a diverse coalition of partnerships, Rwanda became the first country in Africa to develop and implement a national strategic plan for cervical cancer prevention, screening and treatment. Local setting Rwanda – a small, landlocked nation in East Africa with a population of 10.4 million – is well positioned to tackle a number of “high-burden” noncommunicable diseases. The country's integrated response to infectious diseases has resulted in steep declines in premature mortality over the past decade. Relevant changes In 2011–2012, Rwanda vaccinated 227 246 girls with all three doses of the human papillomavirus (HPV) vaccine. Among eligible girls, three-dose coverage rates of 93.2% and 96.6% were achieved in 2011 and 2012, respectively. The country has also initiated nationwide screening and treatment programmes that are based on visual inspection of the cervix with acetic acid, testing for HPV DNA, cryotherapy, the loop electrosurgical excision procedure and various advanced treatment options. Lessons learnt Low-income countries should begin to address cervical cancer by integrating prevention, screening and treatment into routine women's health services. This requires political will, cross-sectoral collaboration and planning, innovative partnerships and robust monitoring and evaluation. With external support and adequate planning, high nationwide coverage rates for HPV vaccination and screening for cervical cancer can be achieved within a few years.