• Elevated levels of maternal anti-tetanus toxin antibodies do not suppress the immune response to a Haemophilus influenzae type b polyribosylphosphate-tetanus toxoid conjugate vaccine Research

    Panpitpat, C.; Thisyakorn, U.; Chotpitayasunondh, T.; Fürer, E.; Que, J.U.; Hasler, T.; Cryz Jr, S.J.

    Resumo em Francês:

    Dans le monde entier, Haemophilus influenzae type b (Hib) est une cause majeure de morbidité et de mortalité chez l’enfant. Les vaccins conjugués contenant le polyribosylphosphate (PRP) de Hib, un polyoside capsulaire couplé par covalence à diverses protéines porteuses, se sont montrés hautement protecteurs chez le nourrisson. Leur utilisation en routine a pratiquement éliminé la forme invasive de l’infection à Hib. La plupart des vaccins de ce type ont été évalués dans des pays développés. Leur efficacité dans les pays en développement peut cependant être influencée par des facteurs ethniques et par les politiques vaccinales. Ainsi, dans de nombreux pays les femmes enceintes sont vaccinées par l’anatoxine tétanique dans le but d’empêcher le tétanos néonatal. Cette pratique peut modifier l’immunogénicité des vaccins conjugués anti-Hib qui utilisent l’anatoxine tétanique comme support. Pour déterminer si des taux élevés d’anticorps antitétaniques sont susceptibles de réduire la réponse immunitaire à un vaccin conjugué PRP-anatoxine tétanique (PRP-T), nous avons réalisé une étude sur des nourrissons thaïlandais vaccinés soit par un vaccin PRP-T soit par un vaccin conjugué anti-Hib utilisant des protéines de la membrane externe de Neisseria meningitidis groupe B comme support (PedVax HIB). Dans les deux groupes, plus de 98% des nourrissons ont présenté des titres d’anticorps anti-PRP > 0,15 mg/ml. La proportion de nourrissons présentant des titres > 1 mg/ml était plus élevée dans le groupe ayant reçu trois doses de PRP-T (87,8 %) que dans le groupe ayant reçu deux doses de PedVax HIB (74,2 %; p = 0,036). La moyenne géométrique de la réponse en anticorps anti-PRP chez les nourrissons vaccinés avec le PRP-T (5,41 mg/ml) était significativement plus élevée (p<0,005) que dans le groupe vacciné avec le PedVax HIB (2,1 mg/ml). Une analyse des sous-groupes a montré que l’intensité de la réponse en anticorps anti-PRP n’était pas significativement influencée par le taux initial d’anticorps antitétaniques. Par conséquent, les programmes qui visent à réduire le tétanos néonatal par vaccination des femmes enceintes n’empêchent pas d’utiliser le PRP-T chez les nourrissons nés de ces femmes.

    Resumo em Espanhol:

    Haemophilus influenzae tipo b (Hib) es una de las principales causas de morbilidad y mortalidad en la infancia en todo el mundo. Se ha demostrado que las vacunas conjugadas del polisacárido capsular de polirribosil-fosfato (PRP) de Hib unido covalentemente a varias proteínas portadoras tienen un alto efecto protector cuando se administran a lactantes. Su uso sistemático ha permitido eliminar prácticamente la enfermedad invasiva por Hib. La mayoría de las vacunas de este tipo han sido evaluadas en países desarrollados. Sin embargo, la utilidad de las vacunas conjugadas contra Hib en los países en desarrollo puede verse afectada por la raza y por las políticas de inmunización. Así, en muchas de esas zonas las mujeres embarazadas son vacunadas a menudo con anatoxina tetánica para prevenir el tétanos neonatal, y eso puede alterar la inmunogenicidad de los conjugados contra Hib que emplean esa anatoxina como portador. Por ello, con objeto de determinar si unos niveles elevados de anticuerpos antitétanos reducirían la respuesta inmunitaria a una vacuna de PRP-anatoxina tetánica (PRP-AT), llevamos a cabo un estudio con lactantes tailandeses a los que se inmunizó ya fuese con una vacuna PRP-AT o con una vacuna conjugada anti-Hib cuyo agente portador eran proteínas de la membrana externa de Neisseria meningitidis del grupo B (PedVax HIB). En más del 98% de los lactantes se detectaron títulos de anticuerpos anti-PRP > 0,15 mg/ml en los dos grupos vacunados. La proporción de lactantes cuyos títulos alcanzaron valores > 1 mg/ml fue mayor en el grupo al que se administraron tres dosis de PRP-AT (87,8%) que en los inmunizados con dos dosis de PedVax HIB (74,2%, P = 0,036). La media geométrica de la respuesta de producción de anticuerpos anti-PRP en los lactantes inmunizados con PRP-AT (5,41 mg/ ml) fue significativamente superior (P < 0,005) a la observada con PedVax HIB (2,1 mg/ml). El análisis por subgrupos reveló que la magnitud de la respuesta de producción de anticuerpos anti-PRP no se veía influida significativamente por los niveles basales de anticuerpos antitétanos. Así pues, los programas de reducción del tétanos neonatal mediante inmunización de las mujeres embarazadas no son impedimento para la administración de PRP-AT a sus lactantes.

    Resumo em Inglês:

    Reported are the effects of elevated levels of anti-tetanus antibodies on the safety and immune response to a Haemophilus influenzae type b polyribosylphosphate (PRP)-tetanus toxoid conjugate (PRP-T) vaccine. A group of Thai infants (n = 177) born to women immunized against tetanus during pregnancy were vaccinated with either a combined diphtheria-tetanus- pertussis (DTP) PRP-T vaccine or DTP and a PRP-conjugate vaccine using Neisseria meningitidis group B outer-membrane proteins as a carrier (PedVax HIB). Although most infants possessed high titres (>1 IU/ml) of anti-tetanus antibodies, the DTP-PRP-T combined vaccine engendered an excellent antibody response to all vaccine components. In both vaccine groups >98% of infants attained anti-PRP antibody titres >0.15 mg/ml. The geometric mean anti-PRP antibody titres were 5.41 mg/ml and 2.1 mg/ml for infants immunized with three doses of PRP-T versus two doses of PedVax HIB vaccines, respectively ( P< 0.005). Similarly, the proportion of infants who achieved titres >1 mg/ml was higher in the PRP-T group (87.8%) than in the group immunized with PedVax HIB (74.2%) (P = 0.036). A subgroup analysis showed that there was no significant difference in the anti-PRP antibody response for infants exhibiting either <1 IU of anti-tetanus antibody per millilitre or >1 IU/ml at baseline. These finding indicate that pre-existing anti-carrier antibody does not diminish the immune response to the PRP moiety. All infants possessed protective levels of anti-D and anti-T antibody levels after immunization.
  • Randomized controlled trial of anterior-chamber intraocular lenses in Nepal: long-term follow-up Research

    Evans, J.R.; Hennig, A.; Pradhan, D.; Foster, A.; Lagnado, R.; Poulson, A.; Johnson, G.J.; Wormald, R.P.L.

    Resumo em Francês:

    On estime à 20 millions le nombre de personnes atteintes de cécité bilatérale due à la cataracte, qui pour la plupart vivent dans des zones rurales de pays en développement où les ressources chirurgicales sont rares. On connaît encore mal le rôle des implants intraoculaires de chambre antérieure (IIO-CA) dans les situations où un important volume d’interventions chirurgicales à coût modique est nécessaire. La présente étude a en conséquence été réalisée pour évaluer la sécurité des IIO-CA à anse ouverte en Multiflex. Nous avions déjà rapporté nos observations sur une cohorte un an après l’intervention; nous rapportons maintenant les résultats du suivi ultérieur de cette cohorte. Au total, 2000 personnes venues consulter au Lahan Eye Hospital, dans le sud du Népal, pour une cataracte bilatérale ayant réduit leur vision à < 6/36 ont été réparties par tirage au sort dans un groupe traité par extraction intracapsulaire (EIC) et correction de l’aphakie par des lunettes (groupe témoin), ou dans un groupe traité par EIC puis pose d’un IIO-CA dans le premier œil opéré. Ces personnes ont été revues six semaines et un an après l’intervention (résultats déjà rapportés). Le recrutement pour la présente étude a eu lieu entre début février 1992 et fin février 1995. Nous avons réexaminé la cohorte (1305/2000, 65 %) entre novembre 1996 et avril 1997. Treize nouveaux cas de résultats médiocres sur le plan visuel (meilleure vision corrigée < 6/60) sont survenus dans un délai supérieur à un an après l’intervention (9 dans le groupe IIO-CA et 4 dans le groupe témoin) (odds ratio 2,1 ; intervalle de confiance à 95% : 0,59-9,55 ; p = 0,2). Les causes de ces mauvais résultats étaient, dans le groupe IIO-CA : décollement de la rétine (4 cas), œdème maculaire cystoïde (2 cas), membrane épirétinienne (1 cas), dégénérescence maculaire liée à l’âge (1 cas) et endophtalmie tardive (1 cas), et dans le groupe témoin : décollement de la rétine (2 cas), endophtalmie tardive (1 cas) et glaucome primitif à angle ouvert avec dégénérescence maculaire liée à l’âge (1 cas). Aucun cas de décompensation cornéenne n’a été observé. Davantage de patients présentaient une pression intraoculaire > 30 mmHg dans le groupe IIOAC (5 yeux contre 1 ; p = 0,2); dans ce groupe, on comptait cinq yeux atteints de glaucome secondaire contre 2 dans le groupe témoin. Cette étude montre que, dans les zones rurales des pays en développement, des IIO-CA à anse ouverte en Multiplex de fabrication correcte peuvent être posés en toute sécurité par des ophtalmologistes expérimentés après extraction intracapsulaire de routine, ce qui évite l’inconvénient d’une correction de l’aphakie par des lunettes. Bien que l’emploi des IIO-CA soit associé à un taux plus élevé d’uvéite et de glaucome secondaire que l’utilisation de verres correcteurs, la proportion de personnes ayant un résultat médiocre sur le plan visuel après intervention chirurgicale est similaire.

    Resumo em Espanhol:

    Se estima que hay unos 20 millones de personas con ceguera bilateral por cataratas, la mayoría de las cuales viven en zonas rurales de países en desarrollo, donde escasean los recursos quirúrgicos especializados. Actualmente no se conoce con exactitud la utilidad de la implantación de lentes intraoculares de cámara anterior (LIOCA) en las situaciones en que hay que practicar un elevado número de intervenciones quirúrgicas a bajo costo. El presente estudio se emprendió con objeto de evaluar la seguridad de las LIOCA multiflex de asa abierta. Hemos informado anteriormente de los resultados observados en una cohorte al cabo de un año de la intervención quirúrgica. Ahora informamos aquí de los resultados del posterior seguimiento de esa cohorte. Un total de 2000 personas que acudieron al hospital oftalmológico Lahan, en el sur de Nepal, con cataratas bilaterales que reducían su visión a <6/36 fueron asignados al azar para someterse bien a una extracción intracapsular (EIC) seguida de uso de gafas para afaquia, o bien a EIC con LIOCA en el primer ojo operado. Dichas personas fueron sometidas a seguimiento a las seis semanas y al cabo de un año de la intervención quirúrgica (resultados publicados anteriormente). El reclutamiento para el presente trabajo tuvo lugar entre principios de febrero de 1992 y finales de febrero de 1995. Reexaminamos la cohorte (1305/ 2000, 65%) entre noviembre de 1996 y abril de 1997. Al cabo de un año detectamos 13 nuevos casos de visión precaria (mejor visión corregida < 6/60): 9 en el grupo sometido a implantación de LIOCA, y 4 en el grupo de control): OR = 2,1 (intervalo de confianza del 95%: 0,59-9,55, P = 0,2). Las causas de visión precaria en esos 13 ojos fueron las siguientes: grupo con LIOCA: desprendimiento de retina (4 casos), edema macular cistoide (2), membrana epirretiniana (1), degeneración macular relacionada con la edad (1), y endoftalmitis tardía (1); y en el grupo de control: desprendimiento de retina (2 casos), endoftalmitis tardía (1), y glaucoma primario de ángulo abierto con degeneración macular relacionada con la edad (1). No se observaron casos de descompensación corneal. Se detectaron más ojos con presión intraocular > 30 mmHg en el grupo con LIOCA (5 frente a 1, P = 0,2); en este grupo, 5 ojos presentaban signos de glaucoma secundario, frente a 2 en el grupo de control. Los resultados de este estudio respaldan la idea de que, en las zonas rurales de los países en desarrollo, oftalmólogos experimentados pueden implantar sin riesgos LIOCA multiflex de asa abierta tras la EIC de rutina, evitando así los inconvenientes asociados a las gafas de corrección de la afaquia. Aunque la incidencia de uveítis y de glaucoma secundario es mayor con la LIOCA que con las citadas gafas, la proporción de personas con visión precaria tras la cirugía es similar en los dos casos.

    Resumo em Inglês:

    Most of the estimated 20 million people who are blind with cataracts live in rural areas of developing countries, where expert surgical resources are scarce. We have studied the use of multiflex open-loop anterior-chamber intraocular lenses (ACIOL) in high-volume low-cost surgery. Between 1992 and 1995, a total of 2000 people attending Lahan Eye Hospital, Nepal, with bilateral cataracts reducing vision to < 6/36 were randomly allocated to receive intracapsular extraction (ICCE) with aphakic spectacles, or ICCE with an ACIOL. We re-examined the cohort (1305/2000, 65%) between November 1996 and April 1997 and report the findings in this article. There were 13 new cases of poor visual outcome (best corrected vision <6/60) arising after one year: 9 in the ACIOL group and 4 in the control group; odds ratio 2.1 (95% confidence interval, 0.59-9.55). The causes of poor outcome were as follows: ACIOL group - retinal detachment (4 cases), cystoid macular oedema (2), epiretinal membrane (1), age-related macular degeneration (1), and late endophthalmitis (1); control group - retinal detachment (2 cases), late endophthalmitis (1), and primary open-angle glaucoma with age-related macular degeneration (1). In rural areas of developing countries, well-manufactured multiflex open-loop ACIOLs can be implanted safely by experienced ophthalmologists after routine ICCE, avoiding the disadvantages of aphakic spectacle correction.
  • The role of son preference in reproductive behaviour in Pakistan Research

    Hussain, R.; Fikree, F.F.; Berendes, H.W.

    Resumo em Francês:

    La plupart des informations sur l’association entre les intentions déclarées en matière de procréation et les comportements s’appuient sur les données d’enquêtes transversales plutôt que sur les résultats d’études longitudinales. Le présent article rapporte l’influence du sexe des enfants survivants sur le caractère désiré ou non d’une grossesse et évalue l’effet du sexe des enfants survivants sur les grossesses ultérieures et le comportement en matière de contraception, en utilisant une étude de cohorte (étude longitudinale). L’étude a été réalisée dans quatre zones d’habitation précaire (squats) de Karachi à deux époques différentes : 1990-1991 et 1995. Lors de la première phase (1990-1991), il a été demandé à 999 femmes enceintes d’indiquer si leur grossesse actuelle (grossesse « indicatrice ») était désirée ou non. Lors de la deuxième phase de l’étude en 1995, des informations sur les événements génésiques et sur l’utilisation de la contraception entre 1990-1991 et 1995 ont été recherchées auprès de la même cohorte de femmes. Parmi les 999 femmes ayant participé à la première partie de l’étude, les trois quarts (n = 765) ont pu être réinterrogées. Une comparaison entre les femmes interrogées au cours de la deuxième enquête et celles qui n’ont pu être revues n’a montré aucune différence significative au niveau des caractéristiques démographiques ou génésiques entre les deux groupes. L’application de plusieurs critères d’exclusion des femmes interrogées lors des deux phases de l’étude a réduit l’échantillon analysé à 508 cas. Les résultats de la présente étude montrent que le sexe des enfants survivants, et en particulier le nombre de fils, influence le caractère désiré ou non de la grossesse indicatrice. Par exemple, chez les femmes ayant déjà un enfant, 25% des femmes interrogées ont indiqué que la grossesse indicatrice était non désirée lorsque l’enfant survivant était un fils, et 0% lorsque l’enfant survivant était une fille. De même, chez les femmes ayant déjà deux enfants, 48% des femmes interrogées ont indiqué que la grossesse indicatrice n’était pas désirée lorsque les deux enfants survivants étaient des fils, contre 25% lorsque les deux enfants survivants étaient des filles. D’après les résultats d’une analyse multivariée, le sexe des enfants survivants était la variable explicative dominante pour le caractère non désiré de la grossesse indicatrice. A chaque fils survivant supplémentaire, les femmes indiquaient 2,5 fois plus souvent la grossesse indicatrice comme non désirée, chiffre qui était divisé par deux lorsque l’enfant survivant supplémentaire était une fille. L’analyse de l’association entre le sexe des enfants survivants et le comportement reproducteur quatre à cinq ans après la première interview a nettement montré une préférence pour les fils, car la fécondité ultérieure comme la non-utilisation d’une contraception étaient principalement corrélées avec le sexe des enfants survivants. Cependant, plutôt qu’une préférence exclusive pour les fils, les couples cherchaient à avoir un ou plusieurs fils survivants et pas plus de deux filles. Les autres facteurs prédictifs de la non-utilisation de la contraception étaient le faible niveau d’études de la mère, le jeune âge de lamère au mariage, et l’opposition du mari ou de la famille à l’emploi de la contraception. La préférence manifeste pour les fils reflète la nature fortement patriarcale de la société pakistanaise et l’infériorité du statut des femmes en général, et en particulier des femmes n’ayant pas de fils. Malgré les preuves empiriques d’un lien entre l’éducation des femmes, le statut de la femme et la fécondité, ce lien ne se traduit pas automatiquement par une diminution de la préférence pour les fils. De plus, la préférence manifeste pour les fils joue un rôle majeur en aggravant le handicap social et sanitaire dont souffrent les fillettes. Par conséquent, alors que les efforts visant à améliorer l’éducation des femmes sont importants en tant que tels, il est également nécessaire d’évaluer de façon critique les facteurs sociétaux qui perpétuent les préférences quant au sexe des enfants. Cette dernière approche aura davantage de chances d’être couronnée de succès si l’on cherche à mettre en lumière les déterminants structurels des inégalités hommes-femmes et que l’on favorise les aspects du développement social qui bénéficient directement aux femmes.

    Resumo em Espanhol:

    La mayor parte de la información disponible sobre la relación entre los objetivos reproductivos declarados y el comportamiento en ese sentido se basa en datos de encuestas transversales más que en resultados de estudios longitudinales. En el presente artículo se informa sobre la influencia del sexo de los niños supervivientes en el deseo de quedar nuevamente embarazada y se evalúa el efecto del sexo de los niños supervivientes en los embarazos posteriores (probabilidad de ampliación de la unidad familiar) y en el uso de métodos anticonceptivos, utilizando para ello un estudio de cohortes o longitudinal. El estudio se llevó a cabo en cuatro asentamientos ilegales de Karachi en dos ocasiones: 1990-1991 y 1995. En la primera fase del estudio se pidió a 999 mujeres encintas que precisaran en qué medida su embarazo, considerado como embarazo «índice», había sido deseado. En la segunda fase del estudio, en 1995, se solicitó información a esa misma cohorte de mujeres acerca de los episodios reproductivos y el uso de métodos anticonceptivos entre 1990-1991 y 1995. De las 999 entrevistadas originalmente, se logró volver a entrevistar a las tres cuartas partes (n = 765). La comparación realizada entre las mujeres incluidas en la segunda encuesta y las que no estaban disponibles no reveló ninguna diferencia significativa en lo tocante a sus características demográficas o reproductivas. La aplicación de varios criterios de exclusión a las mujeres entrevistadas en las dos fases del estudio redujo la muestra de análisis a 508 casos. Los resultados del presente estudio muestran que el sexo de los niños supervivientes, en particular el número de varones, influía en la deseabilidad del embarazo índice. Por ejemplo, entre las mujeres que ya tenían un hijo, el 25% de las entrevistadas con un hijo varón señalaron que su embarazo índice no era deseado, mientras que la cifra correspondiente fue del 0% cuando el vástago superviviente era una niña. Análogamente, entre las mujeres que habían tenido dos hijos y respondieron a la encuesta, el 48% de aquellas cuyos dos vástagos supervivientes eran varones señalaron que el embarazo índice era no deseado, en comparación con el 25% cuando los dos supervivientes eran niñas. El análisis multivariable realizado mostró que el sexo de los niños supervivientes era la variable explicativa dominante de la no deseabilidad del embarazo índice. Por cada unidad de aumento del número de varones supervivientes, se multiplicaba por 2,5 la probabilidad de que una mujer calificara su embarazo índice de no deseado, mientras que la cifra correspondiente para cada unidad de aumento del número de hijas supervivientes equivalía aproximadamente a la mitad de la señalada para los varones. El análisis de la relación entre el sexo de los niños supervivientes y el comportamiento reproductivo 4-5 años después de la entrevista inicial mostró fuertes indicios de una preferencia por los hijos varones, ya que tanto la fecundidad adicional como el no recurso a métodos anticonceptivos se correlacionaban predominantemente con el sexo de los niños supervivientes. Sin embargo, más que una preferencia exclusiva por los varones, las parejas se decantaban por uno o varios hijos supervivientes y un máximo de dos niñas. Otros factores predictivos de la no utilización de métodos anticonceptivos eran la escasa o nula educación de la madre, el matrimonio a edad temprana de ésta y la oposición del marido o la familia al uso de métodos anticonceptivos. La preferencia manifiesta por un hijo varón refleja el carácter altamente patriarcal de la sociedad pakistaní y el bajo status de que gozan las mujeres en general, y las mujeres sin hijos varones en particular. Aunque hay pruebas empíricas de la existencia de una relación entre educación de la mujer, condición jurídica y social de la mujer y fecundidad, ello no se traduce automáticamente en una disminución de la preferencia por los varones. Además, la preferencia manifiesta por un hijo varón contribuye de manera sustancial a acentuar la inferioridad social y sanitaria que afrontan las niñas. Por consiguiente, aunque los esfuerzos tendentes a mejorar la educación de la mujer son importantes de por sí, es necesario además evaluar críticamente las estructuras sociales que perpetúan las preferencias de sexo. Este último enfoque tiene más probabilidades de conseguir su objetivo si al mismo tiempo se despliegan esfuerzos para poner de relieve los determinantes estructurales de las desigualdades en las relaciones entre los sexos y para propiciar un desarrollo social que beneficie directamente a las mujeres.

    Resumo em Inglês:

    The sex of surviving children is an important determinant of reproductive behaviour in South Asia in general and Pakistan in particular. This cohort study evaluates the role of the sex of children on reproductive intentions and subsequent behaviour of women in urban slums of Karachi, Pakistan. The analysis is based on two rounds of surveys conducted in 1990-91 and 1995 of a cohort of married women aged 15-49 years. The results show that pregnancies became increasingly unwanted as the number of surviving sons increased. The sex of surviving children was strongly correlated with subsequent fertility and contraceptive behaviour. However, rather than an exclusive son preference, couples strove for one or more sons and at least one surviving daughter. The policy implications of the link between overt son preference and low status of women are discussed.
  • Rapid screening for Schistosoma mansoni in western Côte d’Ivoire using a simple school questionnaire Research

    Utzinger, J.; N’Goran, E.K.; Ossey, Y.A.; Booth, M.; Traoré, M.; Lohourignon, K.L.; Allangba, A.; Ahiba, L.A.; Tanner, M.; Lengeler, C.

    Resumo em Francês:

    La schistosomiase (bilharziose) est une maladie qui montre une répartition en foyers et, si l’on veut tirer le meilleur parti possible des moyens de lutte disponibles, il est important de les consacrer en priorité aux individus et/ou aux communautés les plus touchés. Des approches rapides de détection des cas à moindre coût, comme par exemple de simples questionnaires scolaires, sont donc indispensables. Dans un foyer de forte endémie de schistosomiase à S. mansoni situé dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, un questionnaire a été distribué dans 134 écoles primaires. Cinq semaines après, 121 écoles (90,3 %) avaient répondu - 12 227 élèves avaient été interrogés individuellement. On a cherché à obtenir une confirmation parasitologique dans 60 écoles tirées au hasard et les selles de 5047 élèves ont été analysées par la méthode de Kato-Katz, pendant deux jours consécutifs. La prévalence globale de S. mansoni a été de 54,4 %. De plus, les élèves infectés par S. mansoni ont répondu plus fréquemment avoir eu du « sang dans les selles », une « dysenterie » et une « bilharziose » que les autres. Dans les écoles, le coefficient de corrélation des rangs de Spearman a montré que la prévalence globale de S. mansoni présentait une corrélation statistique très significative avec la fréquence des réponses positives aux questions suivantes : « As-tu eu de la dysenterie depuis un mois ? » (p = 0,002), « As-tu eu du sang dans les selles depuis un mois ? » (p = 0,014) et « As-tu eu la bilharziose depuis un mois ? » (p = 0,011). Les symptômes « dysenterie » et « sang dans les selles » ont donné les meilleurs résultats au plan diagnostique (sensibilité : 88,2 %, spécificité : 57,7 %, valeur prédictive positive : 73,2%, valeur prédictive négative : 78,9 %). Ces deux symptômes sont donc les plus fiables pour l’identification rapide des individus et/ou des communautés présentant un risque élevé de morbidité due à S. mansoni.

    Resumo em Espanhol:

    La esquistosomiasis presenta una distribución focal, por lo que, para que los medios de lucha disponibles tengan la mayor eficacia posible, es importante centrarse de manera prioritaria en las comunidades o los individuos más afectados. Con ese fin es indispensable servirse de medios rápidos y baratos tales como los cuestionarios escolares simples. En el presente estudio se utilizaron ese tipo de cuestionarios en una zona del oeste de Côte d’Ivoire donde S. mansoni es endémico. Se distribuyeron los cuestionarios en 134 escuelas, 121 de las cuales (90,3%) los devolvieron correctamente cumplimentados; en total se interrogó individualmente a 12 227 alumnos. Por otra parte se analizó la presencia de S. mansoni practicando exámenes microscópicos en 60 escuelas elegidas al azar: se aplicó la técnica de Kato-Katz (frotis grueso de materia fecal) a muestras de heces de dos días consecutivos de 5047 alumnos. El 54,4% de los individuos de los que procedía el total de las muestras estaban infectados por S. mansoni. Además, los alumnos infectados por S. mansoni habían notificado con frecuencia significativamente más alta que los no infectados la presencia de «sangre en las heces», o haber sufrido «disentería» o «esquistosomiasis». En las escuelas, el coeficiente de correlación de rangos de Spearman mostró que la prevalencia general de S. mansoni se correlacionaba significativamente con la notificación de disentería (P = 0,002), la notificación de presencia de sangre en las heces (P = 0,014) y la notificación de esquistosomiasis (P = 0,011). Los síntomas de disentería y de presencia de sangre en las heces lograron el mejor resultado diagnóstico (sensibilidad: 88,2%; especificidad: 57,7%; valor predictivo positivo: 73,2%; valor predictivo negativo: 78,9%). El estudio, probablemente el más amplio de ese tipo realizado en África, reveló que los cuestionarios tienen un poder diagnóstico moderado a efectos de identificación de los individuos y/o las comunidades con alto riesgo de presencia de S. mansoni.

    Resumo em Inglês:

    The distribution of schistosomiasis is focal, so if the resources available for control are to be used most effectively, they need to be directed towards the individuals and/or communities at highest risk of morbidity from schistosomiasis. Rapid and inexpensive ways of doing this are needed, such as simple school questionnaires. The present study used such questionnaires in an area of western Côte d’Ivoire where Schistosoma mansoniis endemic; correctly completed questionnaires were returned from 121 out of 134 schools (90.3%), with 12 227 children interviewed individually. The presence of S. mansoni was verified by microscopic examination in 60 randomly selected schools, where 5047 schoolchildren provided two consecutive stool samples for Kato-Katz thick smears. For all samples it was found that 54.4% of individuals were infected with S. mansoni. Moreover, individuals infected with S. mansoni reported ‘‘bloody diarrhoea’’, ‘‘blood in stools’’ and ‘‘schistosomiasis’’ significantly more often than uninfected children. At the school level, Spearman rank correlation analysis showed that the prevalence of S. mansoni significantly correlated with the prevalence of reported bloody diarrhoea (P = 0.002), reported blood in stools (P = 0.014) and reported schistosomiasis (P = 0.011). Reported bloody diarrhoea and reported blood in stools had the best diagnostic performance (sensitivity: 88.2%, specificity: 57.7%, positive predictive value: 73.2%, negative predictive value: 78.9%). The study, which is probably the largest of its kind ever undertaken in Africa, revealed a moderate diagnostic performance of questionnaires for identifying individuals and/or communities at high risk from S. mansoni.
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