• Opt-out provider-initiated HIV testing and counselling in primary care outpatient clinics in Zambia Research

    Topp, Stephanie M; Chipukuma, Julien M; Chiko, Matimba M; Wamulume, Chibesa S; Bolton-Moore, Carolyn; Reid, Stewart E

    Resumo em Francês:

    RÉSUMÉ OBJECTIF: Augmenter l'identification de cas d'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) en Zambie et leur orientation vers des soins et des traitements du VIH, en complétant les conseils et le dépistage volontaires (CDV) existants et engagés par le client, le mode dominant du dépistage du VIH dans le pays. MÉTHODES: Des conseillers laïcs ont offert des conseils et un dépistage du VIH engagés par des professionnels de la santé (CDPS) à tous les patients en consultation externe des principales cliniques, qui n'étaient pas conscients de leur état sérologique VIH. Les données sur les conseils et le dépistage ont été recueillies dans des registres. Les résultats intéressants comprenaient la couverture du dépistage du VIH, l'acceptabilité dudit dépistage, la proportion des dépistages de la séropositivité (VIH+), la proportion des patients qui se sont inscrits dans des soins et des traitements du VIH et la durée entre le dépistage et l'inscription. RÉSULTATS: Après l'ajout des CDPS aux CDV, le nombre de personnes dépistées pour l'infection au VIH dans les neuf cliniques était deux fois plus important que le nombre de personnes qui suivaient uniquement les CDV. Sur 30 mois, ce sont 44 420 patients qui ont été conseillés au titre des CDPS, et 31 197 patients ont accepté d'être dépistés, dont 44% d'hommes. Sur ces personnes testées, 21% (6 572) étaient VIH+; 38% de ces patients HIV+ (2 515) se sont inscrits aux soins et traitements du VIH. La durée moyenne entre le dépistage et l'inscription étaitde6 jours.Aufildutemps, ledépistageaétédeplusenplusaccepté. CONCLUSION: L'introduction de CDPS de routine, faisant appel à des conseillers laïcs dans les cliniques de soins de Lusaka, en Zambie, a considérablement augmenté l'intérêt et l'acceptabilité du dépistage du VIH. De plus, les CDPS ont été rapidement intégrés dans les services de santé des patients en consultation externe. L'augmentation du nombre de patients qui suivent des soins et des traitements du VIH reste un défi et légitime des recherches supplémentaires.

    Resumo em Espanhol:

    RESUMEN OBJETIVO: Aumentar la detección de casos de infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) en Zambia y su remisión para la asistencia y el tratamiento del VIH complementando la realización de pruebas y asesoramiento voluntarios iniciados por el paciente (AVP), con pruebas para el modo de VIH dominante en el país. MÉTODOS: Los asesores no científicos ofrecieron la realización de pruebas para el VIH y asesoramiento iniciados por el proveedor (PITC) a todos los pacientes ambulatorios que acudieron al centro de atención primaria y desconocían su seroestado de VIH. Los datos sobre asesoramiento y pruebas se obtuvieron de los registros. Los resultados de interés incluyeron la cobertura de las pruebas del VIH, la aceptabilidad de las pruebas, la proporción de pruebas VIH-positivas (VIH+), la proporción de inscritos en la asistencia y el tratamiento del VIH y el período de tiempo entre las pruebas y la inscripción. RESULTADOS: Tras la incorporación de las PITC a las AVP, el número de personas que se sometieron a las pruebas para la infección por el VIH en las nueve clínicas duplicó el número de los que se sometieron exclusivamente a las AVP. Durante 30 meses, 44 420 pacientes recibieron asesoramiento a través de las PITC y 31 197 pacientes aceptaron someterse a las pruebas, siendo el 44% de los mismos varones. De los que se sometieron a las pruebas, un 21% (6572) resultaron VIH+; el 38% de estos pacientes VIH+ (2515) se inscribieron en el tratamiento y asistencia del VIH. La media de tiempo entre las pruebas y la inscripción fue de 6 días. La aceptabilidad de las pruebas fue creciendo con el tiempo. CONCLUSIÓN: La introducción de PITC rutinarias empleando asesores no científicos en las clínicas de atención primaria de Lusaka, Zambia, aumentó de manera espectacular la acogida y la aceptabilidad de las pruebas de VIH. Además, las PITC se incorporaron rápidamente a los departamentos ambulatorios de atención primaria. Maximizar el número de pacientes que se sometan a la asistencia y el tratamiento del VIH sigue siendo todo un reto y exige realizar investigaciones en mayor profundidad.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To increase case-finding of infection with human immunodeficiency virus (HIV) in Zambia and their referral to HIV care and treatment by supplementing existing client-initiated voluntary counselling and testing (VCT), the dominant mode of HIV testing in the country. METHODS: Lay counsellors offered provider-initiated HIV testing and counselling (PITC) to all outpatients who attended primary clinics and did not know their HIV serostatus. Data on counselling and testing were collected in registers. Outcomes of interest included HIV testing coverage, the acceptability of testing, the proportion testing HIV-positive (HIV+), the proportion enrolling in HIV care and treatment and the time between testing and enrolment. FINDINGS: After the addition of PITC to VCT, the number tested for HIV infection in the nine clinics was twice the number undergoing VCT alone. Over 30 months, 44 420 patients were counselled under PITC and 31 197 patients, 44% of them men, accepted testing. Of those tested, 21% (6572) were HIV+; 38% of these HIV+ patients (2515) enrolled in HIV care and treatment. The median time between testing and enrolment was 6 days. The acceptability of testing rose over time. CONCLUSION: The introduction of routine PITC using lay counsellors into health-care clinics in Lusaka, Zambia, dramatically increased the uptake and acceptability of HIV testing. Moreover, PITC was incorporated rapidly into primary care outpatient departments. Maximizing the number of patients who proceed to HIV care and treatment remains a challenge and warrants further research.
  • The effects of medical tourism: Thailand's experience Research

    NaRanong, Anchana; NaRanong, Viroj

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Examiner les effets positifs et négatifs du tourisme médical sur l'économie, le personnel de santé et les coûts médicaux en Thaïlande. MÉTHODES: Les répercussions financières du tourisme médical ont été estimées à partir de données émanant du ministère du Commerce, avec des modifications et des extrapolations. Les données d'une enquête réalisée auprès de 4 755 patients ambulatoires étrangers et thaïlandais dans deux hôpitaux privés ont été utilisées afin d'étudier l'impact du tourisme médical sur les ressources humaines. Les tendances des tarifs relatifs de la césarienne, de l'appendicectomie, de la réparation de hernies, de la cholécystectomie et de l'arthroplastie du genou dans cinq hôpitaux privés ont été examinées. Des groupes cibles et des entrevues approfondies avec des directeurs d'hôpital et des témoins privilégiés des secteurs public et privé ont été organisés afin de mieux comprendre les motivations et les pratiques des parties prenantes liées à ces interventions et de renforcer les connaissances sur le tourisme médical. RÉSULTATS: Le tourisme médical génère l'équivalent de 0,4% du produit intérieur brut thaïlandais, mais il exacerbe la pénurie de personnel médical en détournant de plus en plus de travailleurs des secteurs privé et public au profit des hôpitaux traitant les étrangers. Cela se traduit par une augmentation substantielle des coûts dans les hôpitaux privés et il est probable qu'il en aille de même au niveau des hôpitaux publics et de l'assurance santé universelle qui prend en charge la plupart des Thaïlandais. La «fuite des cerveaux» est également susceptible de porter atteinte à la formation médicale dans le futur. CONCLUSION: Le tourisme médical en Thaïlande, en dépit de certains avantages, a des effets négatifs qui pourraient être atténués par une levée des restrictions appliquées à l'importation de médecins étrangers qualifiés et par une taxe visant les touristes qui ne visitent le pays qu'en vue de bénéficier d'un traitement médical. Le chiffre d'affaires qui serait ainsi généré pourrait ensuite servir à former des médecins et à retenir les professeurs des facultés de médecine.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Analizar los efectos positivos y negativos que tiene el turismo médico en la economía, el personal sanitario y los gastos médicos de Tailandia. MÉTODOS: Las repercusiones económicas del turismo médico se calcularon a partir de los datos del Ministerio de comercio, con diversas modificaciones y extrapolaciones. Para investigar cómo afecta el turismo médico a los recursos humanos se emplearon los datos de una encuesta realizada a 4 755 pacientes ambulatorios tailandeses y extranjeros en dos hospitales privados. Se analizaron las tendencias de los precios relacionados con la cesárea, la apendicectomía, la herniorrafia, la colecistectomía y la artroplastia de rodilla en cinco hospitales privados. Se crearon grupos de investigación cualitativa y se realizaron entrevistas minuciosas a los directores de hospital y a los informadores clave procedentes del sector privado y público para entender mejor los motivos y las prácticas de los interesados relacionados con estos procedimientos y, de este modo, aprender más acerca del turismo médico. RESULTADOS: El turismo médico genera el equivalente al 0,4% del producto interior bruto de Tailandia, si bien ha agravado la falta de personal médico al tentar a muchos trabajadores procedentes de los sectores público y privado para que trabajen en hospitales orientados a los extranjeros. Esto ha provocado un aumento sustancial de los costes en los hospitales privados y probablemente también conllevará un aumento de los mismos en los hospitales públicos y en el seguro sanitario universal del que se benefician la mayoría de los tailandeses. Esta «fuga de cerebros» también podría perjudicar a la formación médica futura. CONCLUSIÓN: El turismo médico en Tailandia, a pesar de ofrecer ciertos beneficios, presenta también efectos negativos que podrían mitigarse reduciendo las restricciones para la importación de personal médico cualificado procedente del extranjero y gravando con impuestos a los turistas que visiten este país con el único propósito de someterse a un tratamiento médico. Los ingresos que se obtuvieran de este modo podrían emplearse en la formación de médicos y para que los catedráticos permanecieran en la Facultad de Medicina.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To explore the positive and negative effects of medical tourism on the economy, health staff and medical costs in Thailand. METHODS: The financial repercussions of medical tourism were estimated from commerce ministry data, with modifications and extrapolations. Survey data on 4755 foreign and Thai outpatients in two private hospitals were used to explore how medical tourism affects human resources. Trends in the relative prices of caesarean section, appendectomy, hernia repair, cholecystectomy and knee replacement in five private hospitals were examined. Focus groups and in-depth interviews with hospital managers and key informants from the public and private sectors were conducted to better understand stakeholders' motivations and practices in connection with these procedures and learn more about medical tourism. FINDINGS: Medical tourism generates the equivalent of 0.4% of Thailand's gross domestic product but has exacerbated the shortage of medical staff by luring more workers away from the private and public sectors towards hospitals catering to foreigners. This has raised costs in private hospitals substantially and is likely to raise them in public hospitals and in the universal health-care insurance covering most Thais as well. The "brain drain" may also undermine medical training in future. CONCLUSION: Medical tourism in Thailand, despite some benefits, has negative effects that could be mitigated by lifting the restrictions on the importation of qualified foreign physicians and by taxing tourists who visit the country solely for the purpose of seeking medical treatment. The revenue thus generated could then be used to train physicians and retain medical school professors.
  • Trends in traffic collisions and injuries in Kyrgyzstan, 2003-2007 Research

    Artikova, Viola; Thompson, Michael E; Platonova, Elena; Pyle, Gerald F; Toimatov, Samat

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer les données épidémiologiques sur les collisions de véhicules motorisés, les blessures et les décès au Kirghizistan afin de contribuer au développement d'une politique factuelle. MÉTHODES: Les données sur les statistiques des collisions de véhicules motorisés et des blessures sur la période 2003-2007 ont été obtenues de sources officielles fournies par le département de la Sécurité routière et le Centre d'informations médicales républicain du ministère de la Santé. Ces données ont été analysées et comparées aux données provenant d'études menées dans d'autres pays à faibles et moyens revenus. RÉSULTATS: Une grande hétérogénéité a été observée entre les sources de données. Les collisions de véhicules motorisés, causées par des conducteurs, ont doublé entre 2003 et 2007. Les collisions de véhicules motorisés, les décès et les blessures déclarés ont respectivement augmenté de 34%, 33% et 47% sur cette même période. Ces augmentations étaient proportionnellement supérieures à la croissance de la population ou des véhicules motorisés immatriculés. La proportion des blessés imputable aux collisions de véhicules motorisés a augmenté de 14% et le taux de mortalité lié aux collisions a augmenté de 39% entre 2003 et 2007. CONCLUSION: Au Kirghizistan, les collisions de véhicules motorisés sont en hausse, tout comme le nombre de personnes blessées ou tuées au cours de ces accidents. Renverser cette tendance exigera une collaboration plus étroite entre les agences concernées, un système de surveillance global, mais aussi des améliorations opérationnelles des soins médicaux d'urgence, de nouvelles lois en matière de sécurité des passagers, plus rigoureusement appliquées, ainsi que des améliorations des infrastructures des transports.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar los datos epidemiológicos sobre las colisiones de vehículos motorizados, las lesiones y las muertes resultantes en Kirguistán para servir de apoyo al desarrollo de una política basada en la evidencia. MÉTODOS: Los datos sobre colisiones de vehículos motorizados y las estadísticas sobre lesiones entre 2003 y 2008 procedieron de fuentes oficiales suministradas por el Departamento de Seguridad Vial y el Centro de Información Médica de la República, perteneciente al Ministerio de Sanidad. Los datos fueron analizados y comparados con los datos procedentes de estudios realizados en otros países de ingresos medios y bajos. RESULTADOS: Se observó una marcada heterogeneidad entre las diversas fuentes de datos. Las colisiones de vehículos motorizados provocadas por los conductores se duplicaron en el periodo comprendido entre 2003 y 2007. Durante dicho periodo, aumentó el parte de colisiones de vehículos motorizados, las muertes y las lesiones resultantes en un 34%, 33% y 47%, respectivamente. Dichos aumentos fueron proporcionalmente mayores que el crecimiento de la población o de los vehículos motorizados registrados. La proporción de lesiones atribuibles a las colisiones de vehículos motorizados aumentó un 14% y la tasa de mortalidad relacionada con este tipo de colisiones aumentó un 39% entre 2003 y 2007. CONCLUSIÓN: En Kirguistán están aumentando las colisiones de vehículos motorizados, al igual que el número de personas lesionadas o fallecidas por este motivo. Revertir esta tendencia implicará una colaboración más estrecha entre las agencias pertinentes y un sistema de vigilancia completo, además de mejoras operativas en la asistencia médica de urgencias, nuevas leyes de seguridad vial que se hagan cumplir de forma estricta y mejoras en la infraestructura de transportes.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To assess the epidemiological data on motor vehicle collisions, injuries and deaths in Kyrgyzstan to inform evidence-based policy development. METHODS: Data on motor vehicle collision and injury statistics covering 2003-2007 were obtained from official sources provided by the Department of Traffic Safety and the Ministry of Health's Republican Medical Information Centre.The data were analysed and compared with data derived from studies in other low- and middle-income countries. FINDINGS: Large heterogeneity between data sources was noted. Motor vehicle collisions caused by drivers increased twofold between 2003 and 2007. Reported motor vehicle collisions, deaths and injuries increased by 34%, 33% and 47%, respectively, over that period. Such increases were proportionately greater than the growth in population or in the number of registered motor vehicles.The proportion of injury attributable to motor vehicle collisions increased by 14% and the collision-related mortality rate increased by 39% in 2003-2007. CONCLUSION: In Kyrgyzstan, the number of motor vehicle collisions is rising and so is the number of those who are injured or killed in them. Reversing this trend will call for closer collaboration among relevant agencies and for a comprehensive surveillance system, along with operational improvements in emergency medical care, new and strictly enforced passenger safety laws and improvements to the transportation infrastructure.
  • Cross-sectional assessment reveals high diabetes prevalence among newly-diagnosed tuberculosis cases Research

    Restrepo, Blanca I; Camerlin, Aulasa J; Rahbar, Mohammad H; Wang, Weiwei; Restrepo, Mary A; Zarate, Izelda; Mora-Guzmán, Francisco; Crespo-Solis, Jesus G; Briggs, Jessica; McCormick, Joseph B; Fisher-Hoch, Susan P

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Évaluer la contribution aux taux de tuberculose (TB) du diabète sucré cliniquement avéré dans les communautés où les deux maladies sont répandues afin de l'utiliser comme méthode d'identification des possibilités de prévention de la TB chez les patients diabétiques. MÉTHODES: Il s'agit d'une étude prospective au cours de laquelle des patient âgés de 20 ans et plus, atteints de tuberculose et hospitalisés dans des cliniques spécialisées de la frontière entre le Texas et le Mexique, ont subi des tests pour le diabète. Le risque de tuberculose attribuable au diabète a été évalué à partir des statistiques concernant la population adulte correspondante. RÉSULTATS: La prévalence du diabète chez les patients atteints de tuberculose s'élevait à 39% au Texas et à 36% au Mexique. Le diabète représentait 25% des cas de TB étudiés, tandis que les infections provoquées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ne représentaient que 5% ou moins. Parmi les patients atteints de tuberculose, les Mexicains étaient moins nombreux que les Texans à savoir qu'ils étaient diabétiques avant cette étude (4% contre 19% respectivement). De même, les hommes étaient plus rarement informés de leur diabète que les femmes (P=0,03). Les patients se sachant diabétiques avant cette étude étaient, en moyenne, malades depuis 8 ans avant que la TB ne soit diagnostiquée chez eux. CONCLUSION: Les patients atteints de diabète risquent davantage de contracter la TB que les non-diabétiques. L'intégration à l'échelle planétaire des programmes de contrôle de la TB et du diabète faciliterait la prévention contre la TB chez les patients diabétiques et augmenterait le nombre de diabétiques informés de leur maladie, notamment chez les hommes. Ce type de stratégie permettrait de détecter plus tôt la maladie et d'améliorer la gestion tant de la TB que du diabète.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Evaluar la contribución de la diabetes mellitus confirmada clínicamente a las tasas de tuberculosis (TB) en comunidades en las que ambas enfermedades son prevalentes, de manera que se puedan identificar las posibilidades de prevención de la TB entre los pacientes diabéticos. MÉTODOS: En este estudio prospectivo se realizaron diversas pruebas de detección de la diabetes, en pacientes con TB, con una edad igual o superior a 20 años, procedentes de clínicas para la tuberculosis situadas en la frontera entre Texas y México. El riesgo de tuberculosis atribuible a la diabetes se calculó a partir de las estadísticas para la población adulta correspondiente. RESULTADOS: La prevalencia de la diabetes entre los pacientes con TB fue del 39% en Texas y del 36% en México. La diabetes contribuyó en un 25% de los casos de TB estudiados, mientras que la infección por el virus de la inmunodeficiencia humana (VIH) contribuyó en un 5% o menos. Antes de este estudio, una cantidad menor de mexicanos que de texanos con tuberculosis desconocía padecer diabetes (4% y 19% respectivamente). La proporción de hombres que sabían que padecían diabetes fue menor que la de mujeres (P=0,03). Los pacientes que sabían que padecían diabetes antes del estudio contaban con antecedentes médicos de la enfermedad, durante 8 años de media, antes de ser diagnosticados de TB. CONCLUSIÓN: Los pacientes con diabetes tienen un mayor riesgo de contraer tuberculosis que los pacientes que no la padecen. Los programas que integren el control de la diabetes y la tuberculosis en todo el mundo facilitarían la prevención de la tuberculosis entre los pacientes con diabetes y aumentarían el número de diabéticos que serían conocedores de su afección, especialmente entre los hombres. Una estrategia como ésta conllevaría una detección más precoz y mejoraría la gestión tanto de la tuberculosis como de la diabetes.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To estimate the contribution of clinically-confirmed diabetes mellitus to tuberculosis (TB) rates in communities where both diseases are prevalent as a way to identify opportunities for TB prevention among diabetic patients. METHODS: This is a prospective study in which TB patients > 20 years old at TB clinics in the Texas-Mexico border were tested for diabetes. The risk of tuberculosis attributable to diabetes was estimated from statistics for the corresponding adult population. FINDINGS: The prevalence of diabetes among TB patients was 39% in Texas and 36% in Mexico. Diabetes contributed 25% of the TB cases studied, whereas human immunodeficiency virus (HIV) infection contributed 5% or fewer. Among TB patients, fewer Mexicans than Texans were aware that they had diabetes before this study (4% and 19%, respectively). Men were also less frequently aware than women that they had diabetes (P = 0.03). Patients who knew that they had diabetes before the study had an 8-year history of the disease, on average, before being diagnosed with TB. CONCLUSION: Patients with diabetes are at higher risk of contracting TB than non-diabetic patients. Integrating TB and diabetes control programmes worldwide would facilitate TB prevention among diabetes patients and increase the number of diabetics who learn of their condition, particularly among males. Such a strategy would lead to earlier case detection and improve the management of both TB and diabetes.
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