• Pattern of susceptibility to measles in Italy Research

    Salmaso, Stefania; Gabutti, Giovanni; Rota, Maria Cristina; Giordano, Cristina; Penna, Cleonice; Mandolini, Donatella; Crovari, Pietro

    Resumo em Francês:

    En Italie, la couverture vaccinale antirougeoleuse est trè s variable d’une région et d’une cohorte de naissance à l’autre. Les estimations nationales les plus récentes indiquent que 56% des enfants sont vaccinés contre cette maladie au cours de leur deuxième année. L’épidémiologie de la rougeole est par conséquent caractérisée par une forte circulation de l’infection. L’absence de stratégie de prévention coordonnée a fait que l’on retrouve des sujets sensibles dans différentes classes d’âge et différentes régions du pays.L’objectif de la présente étude était de décrire pour la rougeole la répartition des sujets sensibles et des sujets immunisés en comparant la séroprévalence et l’incidence de la maladie dans des régions ayant différents taux de couverture vaccinale.On a estimé la séroprévalence par âge à partir de 3569 prélèvements de sérum anonymes, non reliés, recueillis en 1996-1997 dans la population générale de 18 des 20 régions du pays. Dans les régions où la couverture vaccinale était d’au moins 70 %, environ 10% des enfants de 3 ans étaient sensibles à la rougeole; dans les régions où la couverture était inférieure, 40%des enfants de cet âge étaient sensibles. Pour les enfants de plus de 4 ans, le taux de séroprévalence a été le même pour les deux groupes de régions, ce qui indique des antécédents d’exposition au vaccin ou à la maladie identiques. La séroprévalence augmentait avec la classe d’âge: chez les 20-39 ans, 95% de la population étaient séropositifs pour la rougeole, alors que chez les gens plus âgés, la population presque tout entière était séropositive, sans qu’il y ait eu de différence marquée entre les régions.Dans l’ensemble, les notifications de cas de rougeole ont montré une tendance à la baisse au cours des dernières décennies, avec des cycles épidémiques certaines années, confirmant la réduction partielle du nombre de cas ; toutefois, le cycle de transmission de la rougeole n’a toujours pas été interrompu. Entre 1990 et 1996, dans les régions où la couverture vaccinale était faible, la répartition proportionnelle des notifications par âge montrait un pic vers 4-5 ans; en revanche, dans les régions où la couverture était d’au moins 70 %, les cas étaient répartis de façon à peu près égale entre 4 et 16 ans, indiquant que ces sousgroupes étaient ceux dans lesquels les sujets sensibles étaient concentrés. Dans les régions à faible couverture, l’âge médian des cas notifiés était de 7 ans, tandis que dans les régions à forte couverture il était de 10 ans. En moyenne, 7 décès dus à la rougeole ont été notifiés chaque année entre 1990 et 1994. Aucune des cibles opérationnelles fixées par l’OMS pour l’élimination de la rougeole n’a été atteinte en Italie. Il faudrait que l’Italie adopte des stratégies appropriées pour interrompre la transmission de la rougeole dans l’important réservoir de sujets sensibles qu’elle possède et pour accroître la couverture vaccinale chez l’enfant.

    Resumo em Espanhol:

    La cobertura de vacunación en Italia varía mucho entre regiones y cohortes de nacimiento. Las estimaciones nacionales más recientes indican que el 56% de los niños de 1 a 2 años de edad están inmunizados contra la enfermedad. La epidemiología del sarampión se caracteriza, por consiguiente, por una elevada circulación de la infección. Dada la falta de una estrategia de prevención coordinada, se encuentran personas susceptibles en distintos grupos de edad y en distintas partes del país.El objetivo del presente estudio fue describir la distribución en Italia de las personas susceptibles y las personas inmunes al sarampión comparando la seroprevalencia y la incidencia de la enfermedad entre regiones con distintos niveles de cobertura de vacunación.Se estimó la seroprevalencia específica por edades en 3569 muestras de suero anónimas e independientes obtenidas durante 1996-1997 en la población general de 18 de las 20 regiones del país. Se estimó que en las regiones con una cobertura de vacunación de al menos el 70%, aproximadamente el 10% de los niños de tres años de edad eran susceptibles al sarampión; en las regiones con una cobertura de vacunación más baja, el 40% de los niños de esa edad se encuadraban en esa misma categoría. Los niños mayores de cuatro años presentaban una tasa de seroprevalencia similar en los dos grupos de regiones, indicio de que habían tenido una historia similar de exposición a la vacuna o a la enfermedad. La seroprevalencia aumentaba en los grupos de más edad: en el grupo de 20 a 39 años, el 95% de la población era seropositiva para el sarampión, mientras que en el de personas de más edad era seropositiva casi toda la población, sin que hubiera diferencias notables entre las regiones.En conjunto, la cifra de casos de sarampión notificados ha mostrado una tendencia descendente en los últimos decenios, con ciclos de años epidémicos, confirmándose la reducción parcial del número de casos; sin embargo, no se ha interrumpido aún el ciclo de transmisión del sarampión. En 1990-1996, en las regiones con baja cobertura de vacunación la distribución proporcional de casos notificados por edades presentaba un pico a los 4-5 años, mientras que en las regiones con una cobertura de vacunación de al menos el 70% los casos de 4 a 16 años estaban representados por igual; se evidenciaban así los subgrupos en los que se concentraban las personas susceptibles. En las regiones de cobertura baja, la edad mediana de los casos notificados era de siete años, mientras que en las regiones de cobertura alta era de 10 años. En el periodo 1990-1994 se notificó un promedio anual de siete defunciones por sarampión. No se ha alcanzado en el país ninguna de las metas operacionales fijadas por la OMS para la eliminación del sarampión.En Italia deberían adoptarse estrategias apropiadas para interrumpir la transmisión del sarampión entre el gran conjunto de personas susceptibles y para aumentar la cobertura de vacunación sistemática en la infancia.

    Resumo em Inglês:

    On the basis of seroprevalence and incidence data we describe the distribution of individuals susceptible and immune to measles in Italy in 1996-97. In regions where vaccination coverage was at least 70%, approximately 10% of 3-year-old children were susceptible to measles, whereas 40% were in this category in regions with lower vaccination coverage. Seroprevalence among children older than 4 years was similar for the two groups of regions; in the age group 20-39 years it was approximately 95%. During 1990-96 in the regions with lower vaccination coverage the incidence was highest among children aged 4-6 years, and the median age of cases was 7 years; in the regions with higher vaccination coverage, however, the incidence remained at around 5% for the age group 4-16 years, and the overall median age was 10 years. These data confirm the partial reduction in measles incidence in Italy, although transmission has still not been interrupted. The size and geographical distribution of the current pool of susceptible individuals can be expected to present an obstacle to measles elimination if appropriate vaccination strategies, such as catch-up campaigns, are not adopted.
  • Unsafe injections and the transmission of hepatitis B and C in a periurban community in Pakistan Research

    Khan, Aamir J.; Luby, Stephen P.; Fikree, Fariyal; Karim, Anita; Obaid, Saima; Dellawala, Salima; Mirza, Shaper; Malik, Tariq; Fisher-Hoch, Sue; McCormick, Joseph B.

    Resumo em Francês:

    Une étude antérieure, à Hafizabad (Pakistan), avait établi une forte prévalence des anticorps contre l’hépatite C en relation avec des traitements par voie parentérale. A la suite de rapports faisant état de décès fréquents chez les adultes, associés à des ictères et à des affections hépatiques chroniques dans une communauté périurbaine de Karachi, une enquête a été menée sur le lien entre les hépatites et les injections, les raisons de leur fréquence d’administration aux patients et la manière de les pratiquer. A la sortie de 18 dispensaires, 203 patients âgés d’au moins 20 ans ont été interrogés ; des échantillons sériques ont aussi été prélevés lorsque les sujets étaient consentants. Les praticiens ont également été interrogés et l’on a observé, dans chaque dispensaire, comment trois injections consécutives étaient effectuées. On a obtenu 135 échantillons de sérum (67% des patients) ; 59 (44%) présentaient des anticorps dirigés contre le virus de l’hépatite C et 26 (19 %) contre l’antigène capsidique du virus de l’hépatite B. On a associé l’hépatite C à une exposition croissante aux injections en 1994 (rapport de prévalences = 6,5 ; <FONT FACE=Symbol>c</FONT>² pour la tendance linéaire p = 0,002) par rapport à 1989-1993 (rapport de prévalences = 2,4 ; <FONT FACE=Symbol>c</FONT>² pour la tendance linéaire p = 0,048). Quarante-trois des 85 femmes (51 %) et 16 des 50 hommes (32 %) étaient infectés par le VHC (rapport de prévalences = 1,6 ; p = 0,05). Au cours des consultations, 165 patients (81 %) ont été traités par voie injectable et 73% ont signalé avoir reçu plus de 10 injections au cours de l’année précédant la consultation. La probabilité de signaler plus de10 injections en 1994 était deux fois plus grande pour les femmes que pour les hommes. A efficacité égale des médicaments par voie orale et par voie parentérale, 44% des patients préféraient la seconde. Sur les 18 agents de santé interrogés, 10 étaient des médecins inscrits. Aucun praticien ne savait que les injections pouvaient transmettre l’hépatite C. Dans 94%des injections observées, les seringues et les aiguilles avaient déjà servi et n’avaient pas été stérilisées de nouveau. D’après les données, on peut déduire que la transmission parentérale du VHC chez un praticien s’est produite dans la plupart des cas au cours des cinq années précédant l’enquête. Ce type de comportement à risque et de transmission épisodique à grande échelle correspond à la prévalence variable du VHC dans les diverses communautés et permet de penser qu’en intervenant pour améliorer les conditions d’hygiène au moment des injections, on pourrait éviter une augmentation exponentielle de la transmission dans de nombreuses communautés. Il est difficile de diminuer le nombre d’injections superflues : les patients recherchent ce mode de traitement et les praticiens, observant peu de risques à court terme, acceptent volontiers de répondre à leur demande. Des interventions immédiates, incitant à l’utilisation de matériel stérile, et des actions à long terme, pour limiter l’administration des injections aux cas où elles sont médicalement justifiées, sont nécessaires pour prévenir la transmission de l’hépatite C et d’autres infections par voie parentérale.

    Resumo em Espanhol:

    En un estudio anterior realizado en Hafizabad (Pakistán) se había hallado una alta prevalencia de anticuerpos antihepatitis C asociada a la administración de inyecciones terapéuticas. Tras recibir frecuentes notificaciones de defunciones de adultos asociadas a ictericia y hepatopatía crónica en una comunidad periurbana de Karachi, se llevó a cabo una investigación sobre la relación entre las hepatitis y la administración de inyecciones, sobre las razones de que los pacientes recibieran tantas inyecciones y sobre la naturaleza de las prácticas de inyección. Se entrevistó a 203 pacientes de al menos 20 años de edad a su salida de 18 dispensarios, obteniéndose muestras de suero de los pacientes que accedieron a ello. Se entrevistó a los médicos y se observó la manera de administrar las inyecciones en tres ocasiones consecutivas en cada dispensario. Proporcionaron muestras de suero 135 pacientes (67%); 59 (44%) presentaban anticuerpos contra el virus de la hepatitis C, y 26 (19%) tenían anticuerpos contra el antígeno nuclear del virus de la hepatitis B. La infección por el virus de la hepatitis C se asoció a un aumento de la exposición a inyecciones durante 1994 (razón de prevalencia = 6 ,5; ji² para la tendencia lineal, P = 0,002) y entre 1989 y 1993 (razón de prevalencia = 2,4; ji² para la tendencia lineal, P = 0,048). Cuarenta y tres de 85 mujeres (51%) y 16 de 50 hombres (32%) estaban infectados por el VHC (razón de prevalencia = 1,6, P = 0,05). En sus visitas a los consultorios, 165 pacientes (81%) recibieron una inyección; el 73% declararon que habían recibido más de diez inyecciones durante el año previo a sus visita. En comparación con los hombres, las mujeres presentaban una probabilidad doble de haber recibido más de diez inyecciones durante 1994. Aunque los medicamentos orales y los inyectables fueran igualmente eficaces, un 44% de los pacientes preferían las inyecciones. Diez de los 18 dispensadores de asistencia sanitaria entrevistados eran médicos colegiados. Ninguno de los profesionales sabía que la hepatitis C se puede transmitir a través de las inyecciones. En el 94% de las inyecciones observadas se emplearon jeringas y agujas ya utilizadas que no habían sido esterilizadas. Los datos parecen indicar que la mayoría de los casos de transmisión del VHC se produjeron a través de inyecciones practicadas por personal sanitario durante los cinco años previos a la investigación. Este modelo de comportamiento de riesgo generalizado y transmisión episódica en gran escala era coherente con la distinta prevalencia del VHC observada en diferentes comunidades y lleva a pensar que las intervenciones encaminadas a mejorar la higiene de las agujas podrían impedir que la transmisión aumentara exponencialmente en muchas comunidades. Es difícil reducir el número de inyecciones innecesarias, pues los pacientes desean que les administren inyecciones, y los profesionales, considerando que sus riesgos a corto plazo son pocos, están dispuestos a prestar el servicio que las personas les piden. La prevención de la hepatitis C y de otras infecciones transmitidas por las inyecciones exige intervenciones inmediatas de fomento del uso de equipo de inyección estéril, e intervenciones a más largo plazo encaminadas a asegurar que sólo se administren las inyecciones que estén indicadas médicamente.

    Resumo em Inglês:

    Following reports of frequent deaths associated with jaundice and chronic liver disease among adults in a periurban community of Karachi, Pakistan, an investigation was conducted to evaluate the relationship between injections and viral hepatitis infections, to identify the reasons why patients received frequent injections, and to observe the injection practices employed in clinics. Two hundred and three adult patients were interviewed as they left each of the 18 area clinics. Practitioners were interviewed and three consecutive injections were observed at each clinic. Eighty-one per cent of patients received an injection on the day of the interview. Of the 135 patients who provided a serum sample, 59 (44%) had antibodies against hepatitis C virus and 26 (19%) had antibodies against hepatitis B virus. Patients who received more injections were more likely to be infected with hepatitis C. If oral and injected medications were equally effective, 44% of patients preferred injected medication. None of the practitioners knew that hepatitis C could be transmitted by injections. Non-sterile syringes and needles that had been used earlier in the day on other patients were used for 94% of the observed injections. Interventions to limit injections to those which are safe and clinically indicated are needed to prevent injection-associated infections in Pakistan and other low-income countries.
  • Low-cost technology for screening uterine cervical cancer Research

    Parashari, Aditya; Singh, Veena; Sehgal, Ashok; Satyanarayana, Labani; Sodhani, Pushpa; Gupta, Madan M.

    Resumo em Francês:

    Le cancer du col utérin est la principale tumeur maligne rencontrée chez les femmes indiennes. Dans les pays en développement, il n’est pas possible de lancer des programmes nationaux de dépistage cytologique du fait de la rareté du personnel qualifié et de l’absence des infrastructures nécessaires. La simple inspection visuelle du col est moins sensible et moins spécifique que l’examen cytologique pour détecter des cancers précoces. Le taux de détection des lésions cervicales précancéreuses était plutôt faible dans nos études antérieures. Nous avons mis au point le « Magnivisualizer », un dispositif de grossissement muni d’une source lumineuse, qui coûte 1500 roupies (US $36), afin d’améliorer la sensibilité de l’inspection visuelle simple pour détecter des lésions précancéreuses ou des lésions cancéreuses précoces.Cet instrument portatif est facile à utiliser et fonctionne au moyen d’une pile rechargeable de 12 V. Il consiste en une chambre lumineuse avec d’un côté un réflecteur et de l’autre un condenseur, et elle est munie d’une ampoule à halogène de 50 W (12 V). Une loupe de 2,5 dioptries et de 100 mm de diamètre est fixée au sommet de la chambre lumineuse sur le bord de la lentille du condenseur. On a comparé l’inspection visuelle à l’aide du Magnivisualizer avec les résultats de la colposcopie et/ou de l’examen histologique sur un échantillon d’étude de 402 femmes. Au total, l’examen histologique a permis de diagnostiquer 73 dysplasies discrètes, 76 dysplasies graves et 59 carcinomes in situ ou cancers invasifs précoces. Pour les dysplasies discrètes, la sensibilité de l’examen cytologique a été de 75,3 %, alors que celle du Magnivisualizer a été de 57,5 %. En revanche, pour les dysplasies graves et les carcinomes in situ ou les cancers invasifs précoces, la sensibilité a été de 94,9% pour les deux méthodes. Le taux de faux positifs a été de 1% pour l’examen cytologique contre 5,7% pour le Magnivisualizer. La spécificité du dépistage a été de 94,3% avec le Magnivisualizer et de 99% à l’examen cytologique.L’emploi du Magnivisualizer a sensiblement augmenté la sensibilité de l’inspection visuelle du col, non seulement pour la détection des carcinomes in situ ou des cancers invasifs précoces, mais également pour les lésions précancéreuses. Il a montré une sensibilité analogue à celle de l’examen cytologique pour la détection des dysplasies graves et des lésions plus graves, et a permis de réduire le nombre de faux positifs. En outre, le coût d’un dépistage au moyen du Magnivisualizer est de US $0,55 contre US $1,10 pour l’examen cytologique. Cette technique simple d’inspection visuelle à l’aide du Magnivisualizer peut même être utilisée dans un centre de santé primaire, le seul élément supplémentaire nécessaire étant une table d’examen.

    Resumo em Espanhol:

    El cáncer cervicouterino es el tumor maligno más frecuente entre las mujeres de la India. En los países en desarrollo no es posible emprender programas de cribado citológico de ámbito nacional debido a la escasez de personal adiestrado y a la falta de la infraestructura necesaria. La simple inspección visual del cuello uterino detecta los cánceres tempranos con una menor sensibilidad y especificidad que los estudios citológicos. En nuestros estudios anteriores hallamos una tasa de detección relativamente baja de las lesiones cervicouterinas precancerosas. A raíz de ello desarrollamos el Magnivisualizador, un dispositivo de iluminación y aumento cuyo precio es de Rs 1500 (US$ 36). Pretendíamos así mejorar la sensibilidad de la inspección visual simple en la detección de lesiones precancerosas o indicativas de cáncer temprano.De fácil manejo, este instrumento portátil funciona con una pila recargable de 12 V. Consiste en una cámara de luz con un reflector en un lado y un condensador en el otro, equipada con una bombilla halógena de 12 V y 50 W. La cámara tiene en la parte superior, en el extremo del condensador, un cristal de aumento de 2,5 dioptrías y 100 mm de diámetro. Los resultados de la inspección visual simple realizada mediante el Magnivisualizador fueron comparados con los de la colposcopia y/o los informes histológicos en una muestra de 402 mujeres. En total se diagnosticaron histológicamente 73 displasias leves, 76 displasias avanzadas y 59 carcinomas in situ o cánceres invasivos en sus primeras fases. En el caso de las displasias leves, la sensibilidad del análisis citológico fue del 75,3%, y la del Magnivisualizador, del 57,5%. En lo que atañe a las displasias graves y los carcinomas in situ o los cánceres invasivos tempranos, en cambio, la sensibilidad fue del 94,9% con los dos métodos. La tasa de falsos positivos fue del 1,0% en los estudios citológicos, frente al 5,7% con el Magnivisualizador. La especificidad del cribado alcanzó el 94,3% con este último, y el 99% en el análisis citológico.El Magnivisualizador aumentó considerablemente la sensibilidad conseguida mediante la inspección visual simple, no sólo en la detección de carcinomas in situ o de cánceres invasivos tempranos, sino también en el caso de las lesiones precancerosas. Su sensibilidad en la detección de las displasias avanzadas y las lesiones más graves precitadas fue comparable a la del análisis citológico, y disminuyó la tasa de falsos positivos. Además, el costo del examen con Magnivisualizador fue de US$ 0,55, mientras que el del análisis citológico fue de US$ 1,10. La sencilla inspección visual que permite el dispositivo puede realizarse incluso en un centro de atención primaria, sin más requisito que una mesa de exploración

    Resumo em Inglês:

    We report on an illuminated, low-cost (Rs 1500 (US$ 36)) magnifying device (Magnivisualizer) for detecting precancerous lesions of the uterine cervix. A total of 403 women attending a maternal and child health care clinic who had abnormal vaginal discharge and related symptoms were referred for detailed pelvic examination and visual inspection by means of the device after the application of 5% (v/v) acetic acid. Pap smears were obtained at the same time. The results were compared with those obtained using colposcopy and/or histology. The Magnivisualizer improved the detection rate of early cancerous lesions from 60%, for unaided visual inspection, to 95%. It also permitted detection of 58% of cases of low-grade dysplasia and 83% of cases of high-grade dysplasia; none of these cases were detectable by unaided visual inspection. For low-grade dysplasia the sensitivity of detection by means of the Magnivisualizer was 57.5%, in contrast with 75.3% for cytological examination. However, the two methodologies had similar sensitivities for higher grades of lesions. The specificity of screening with the Magnivisualizer was 94.3%, while that of cytology was 99%. The cost per screening was approximately US$ 0.55 for the Magnivisualizer and US$ 1.10 for cytology.
  • American cutaneous leishmaniasis: use of a skin test as a predictor of relapse after treatment Research

    Passos, Valéria M.A.; Barreto, Sandhi M.; Romanha, Alvaro J.; Krettli, Antoniana U.; Volpini, Ângela C.; Costa, Maria Fernanda F. Lima e

    Resumo em Francês:

    Au Brésil, la leishmaniose cutanée américaine, due à Leishmania (Viannia) braziliensis, donne des rechutes chez environ 10% des malades traités. En l’absence de critère fiable, la guérison après traitement de la leishmaniose cutanée américaine est principalement définie d’après les données cliniques. Cet article présente les résultats d’une étude de suivi de deux ans portant sur les rechutes chez 318 malades traités par l’antimoniate de méglumine. Le consentement éclairé a été recueilli par écrit et les malades ont été interrogés et examinés par le même médecin, suivant un protocole préétabli comportant la collecte d’informations sur les facteurs socio-démographiques (sexe, âge, couleur de la peau, lieu de naissance, niveau d’études et de revenus, profession, lieu de résidence) et cliniques (tableau clinique et durée de la leishmaniose cutanée américaine, nombre et localisation des lésions, antécédents familiaux de leishmaniose cutanée américaine, présence d’autres affections et traitements antérieurs). Une réaction d’hypersensibilité retardée a été recherchée à l’aide d’un test cutané utilisant un antigène préparé à partir de suspensions de promastigotes morts. Des tests sérologiques ont été effectués avant le traitement et 10 jours après celui-ci.Tous les malades ont été traités par l’antimoniate de méglumine par voie intramusculaire (Glucantime à la dose de 15 mg Sb5+ · kg-1 · jour-1 pour la leishmaniose cutanée et 20 mg Sb5+ · kg-1 · jour-1 pour la leishmaniose cutanéo-muqueuse pendant au moins 20 et 30 jours respectivement. La rémission des lésions a été complète chez tous les patients. Un examen clinique a été réalisé avant le traitement, immédiatement après puis tous les 6 mois pendant 2 ans. Une rechute après traitement se définissait comme suit : a) survenue d’une nouvelle lésion à l’intérieur d’une ancienne cicatrice, b) survenue d’une nouvelle lésion muqueuse chez des patients porteurs d’une cicatrice cutanée, ou c) réactivation d’une cicatrice à l’emplacement d’une ancienne lésion muqueuse. Des courbes de Kaplan-Meier montrant la probabilité de l’absence de rechute pendant la période de suivi ont été établies pour l’ensemble de la cohorte et pour chacun des facteurs étudiés. Le modèle de régression de Cox à risques proportionnels a été utilisé pour déterminer l’effet indépendant des différents facteurs sur la survenue d’une rechute.La cohorte se composait de 207 malades de sexe masculin et 111 de sexe féminin, âgés de 6 mois à 80 ans (moyenne 35,4 + 18,9 ans), dont 300 (94,3 %) étaient atteints de leishmaniose cutanée et 18 (5,7%) de leishmaniose cutanéo-muqueuse. Le niveau d’études et de revenus de la plupart des malades était faible. Seuls 71 d’entre eux (22,3 %) travaillaient dans l’agriculture ou la sylviculture. On a observé 32 rechutes, dont 26 pendant les 6 mois suivant le traitement, 4 entre 7 et 12 mois après le traitement et 2 au cours de la deuxième année de suivi. Vingt-neuf rechutes ont eu lieu à l’emplacement d’une lésion cutanée antérieure chez les malades atteints de la forme cutanée. Deux autresmalades atteints de cette forme ont présenté à la fois une rechute cutanée et de nouvelles lésions muqueuses. Seul un malade atteint de leishmaniose cutanéo-muqueuse a présenté une réactivation d’une ancienne lésion muqueuse cicatrisée. La plupart des rechutes (30/32) sont survenues dans l’année qui a suivi le traitement, ce qui confirme la recommandation de l’OMS (1990) selon laquelle les patients doivent être suivis pendant au moins un an après le traitement. Le risque cumulatif de rechute était de 10,5 %. Il n’y avait pas d’association entre les rechutes et la réponse en anticorps spécifiques du parasite avant et après traitement, ni entre les rechutes et la stratification selon les caractéristiques socio-démographiques et cliniques des malades.Le test cutané est basé sur une réaction d’hypersensibilité retardée et constitue un bon marqueur de la réponse immunitaire cellulaire dans la leishmaniose. Chez les malades dont le test cutané était négatif au moment du diagnostic, le risque de rechute de leishmaniose cutanée américaine était 3,4 fois plus éleve que chez ceux dont le test était positif. L’utilisation du test cutané comme indicateur prédictif des rechutes de leishmaniose cutanée américaine devrait avoir un impact important en santé publique car ce test est sans danger, peu coûteux et largement utilisé pour le diagnostic de la maladie. Il peut également signaler la nécessité, pour empêcher les rechutes, de traiter par des doses plus élevées ou pendant plus longtemps les malades n’ayant pas présenté de réaction d’hypersensibilité retardée au moment du diagnostic. De nouvelles investigations dans des zones d’endémie où coexistent d’autres espèces de Leishmania sont maintenant nécessaires pour confirmer nos observations.

    Resumo em Espanhol:

    La leishmaniasis cutánea americana, causada por Leishmania (Viannia) brazifensis, da lugar a recaídas en aproximadamente un 10% de los pacientes tratados en el Brasil. A falta de un criterio fiable, las curaciones postratamiento de la leishmaniasis cutánea americana se han definido principalmente atendiendo a los datos clínicos. En este artículo se presentan los resultados de un estudio de seguimiento de dos años de las recaídas sufridas por una cohorte de 318 pacientes aquejados de leishmaniasis cutánea americana después de ser tratados con antimoniato de meglumina. Se obtuvo el consentimiento informado por escrito y los pacientes fueron entrevistados y examinados por el mismo médico, con arreglo a un protocolo predefinido con información sobre factores sociodemográficos (sexo, edad, color de la piel, lugar de nacimiento, educación y nivel de ingresos, ocupación y lugar de residencia) y factores clínicos (cuadro clínico y momento de aparición de la leishmaniasis cutánea americana, número de lesiones y lugar de las mismas, historia familiar de leishmaniasis cutánea americana, concurrencia de otras afecciones y tratamiento anterior). Se evaluó la respuesta de hipersensibilidad retardada mediante una prueba cutánea en la que se empleó antígeno preparado a partir de suspensiones de promastigotes muertos. Se realizaron pruebas serológicas antes del tratamiento y 10 días después del mismo.Todos los pacientes fueron tratados con antimoniato de meglumina intramuscular (Glucantimet): dosis de 15 mg de Sb5+ * kg-1 * día-1 en los pacientes con leishmaniasis cutánea, y de 20 mg de Sb5+ * kg-1 * día-1 en los pacientes con leishmaniasis mucocutánea, durante al menos 20 y 30 días, respectivamente (7). Hubo remisión completa de las lesiones en todos los pacientes. Se realizaron evaluaciones clínicas antes e inmediatamente después del tratamiento, y cada seis meses durante dos años después del tratamiento. Se definió como recaída postratamiento toda: (a) aparición de una lesión nueva dentro de los límites de una cicatriz anterior, (b) aparición de una nueva lesión mucosa en pacientes con una cicatriz cutánea, o (c) reactivación de una cicatriz en el lugar de una lesión mucosa previa. Se trazaron las curvas de Kaplan-Meier, que muestran la probabilidad de que no se produzca ninguna recaída durante el seguimiento, para el conjunto de la cohorte y para cada factor específico investigado, y se utilizó el modelo de riesgo instantáneo proporcional de Cox para determinar el efecto independiente de los diferentes factores de recidiva.La cohorte estaba constituida por 207 hombres y 111 mujeres, con edades de entre 6 meses y 80 años (media = 35,4 + 18,9 años); 300 (94,3%) pacientes sufrían leishmaniasis cutánea, y 18 (5,7%) leishmaniasis mucocutánea. El nivel de educación y de ingresos de la mayoría de los pacientes era bajo. Sólo 71 (22,3%) realizaban tareas agrícolas o silvícolas. Se registraron 32 recaídas, 26 dentro de los 6 primeros meses de tratamiento, 4 al cabo de entre 7 y 12 meses, y 2 durante el segundo año tras el tratamiento. Veintinueve de las 32 recaídas se manifestaron en el mismo lugar afectado por la lesión cutánea previa en los pacientes con leishmaniasis cutánea. Otros dos pacientes con leishmaniasis cutánea presentaron tanto una recaída cutánea como nuevas lesiones mucosas. Sólo en un paciente con leishmaniasis mucocutánea se observó una reactivación de una lesión mucosa cicatrizada. La mayoría de las recaídas (30/32) ocurrieron en el término de un año, lo que corrobora la recomendación de la OMS (1990) de que se debe seguir a los pacientes durante al menos un año después del tratamiento. El riesgo acumulado de recaída fue del 10,5%. No se observó ninguna relación entre la recaída y la respuesta de producción de anticuerpos específicos contra el parásito antes y después del tratamiento, o entre la recaída y la estratificación por características sociodemográficas y clínicas.La prueba cutánea provoca una reacción de hipersensibilidad retardada y es un buen marcador de la respuesta inmunitaria celular en la leishmaniasis. Los pacientes con una prueba cutánea negativa en el momento del diagnóstico presentaron un riesgo 3,4 veces mayor de recaída que los que habían dado positivo. Se prevé que el uso de la prueba cutánea como factor predictivo de recidiva de leishmaniasis cutánea americana tendrá gran repercusión en la salud pública, ya que la prueba es segura y económica, amén de ampliamente usada para el diagnóstico de la leishmaniasis cutánea americana. La prueba parece indicar también que a los pacientes en los que no se observa ninguna reacción de hipersensibilidad retardada en la prueba cutánea en el momento del diagnóstico se les debe tratar con una dosis mayor o durante más tiempo para prevenir las recaídas. Es necesario realizar ahora nuevas investigaciones en las zonas endémicas en que coexisten otras especies de Leishmania a fin de evaluar la coherencia de estos resultados.

    Resumo em Inglês:

    While relapses following clinical cure of American cutaneous leishmaniasis are frequent, no test has been described until now to predict such relapses. A cohort of 318 American cutaneous leishmaniasis patients was followed up for two years after treatment with meglumine antimoniate, during which time 32 relapses occurred, 30 in the first year and two in the second (accumulated risk: 10.5%). No association was found between these relapses and the parasite-specific antibody response before and after treatment, or between the relapses and stratification by sociodemographic and clinical characteristics. However when Leishmania was used as antigen, patients with a negative skin test at the time of diagnosis presented a 3.4-fold higher risk (hazard risk = 3.4; 95% confidence interval, 1.7-7.0) of American cutaneous leishmaniasis relapse, compared with patients with a positive response. This result shows that the skin test can be a predictor of American cutaneous leishmaniasis relapse after treatment.
  • Validation of spot-testing kits to determine iodine content in salt Research

    Pandav, Chandrakant S.; Arora, Narendra K.; Krishnan, Anand; Sankar, Rajan; Pandav, Smita; Karmarkar, Madhu G.

    Resumo em Francês:

    Les troubles dus à une carence en iode constituent un problème important de santé publique et l’iodation du sel est l’intervention la plus largement employée pour les éliminer. Toutefois, il est indispensable de surveiller réguliè rement la teneur en iode du sel pour que cette intervention soit efficace et durable. Le dosage iodométrique, méthode traditionnelle de mesure de la teneur en iode, présente des problèmes du fait qu’il est peu accessible et coûteux. Les nouveaux nécessaires d’épreuves utilisables pour des tests ponctuels sont peu coûteux, exigent une formation minimale et donnent immédiatement les résultats. A l’aide des données des enquêtes visant à évaluer la disponibilité en sel iodé dans deux Etats indiens, le Madhya Pradesh et le Territoire de Delhi, nous avons testé l’applicabilité d’un tel nécessaire sur le terrain. Des échantillons de sel ont été recueillis dans 30 écoles de Delhi, choisies en appliquant la technique du sondage en grappes du Programme élargi de Vaccination. Un seul observateur s’est chargé de mesurer la teneur en iode au moyen du nécessaire. Les échantillons de sel recueillis dans le Madhya Pradesh l’ont été dans 30 grappes rurales et 30 grappes urbaines identifiées par la même technique, en se servant des données du recensement. Dans chaque grappe, les échantillons de sel ont été recueillis dans 10 foyers choisis au hasard et chez tous les détaillants. Les 15 enquêteurs ayant procédé à cette enquête ont fait une estimation de la teneur en iode des échantillons de sel sur le terrain au moyen du nécessaire d’épreuve. Tous les échantillons ont été ramenés au laboratoire central de Delhi, où la teneur en iode a été estimée au moyen du dosage iodométrique, qui a servi de référence. La concordance entre les valeurs obtenues avec le nécessaire d’épreuve et le dosage iodométrique diminuait au fur et à mesure que le nombre d’observateurs augmentait. Si la sensibilité n’a pas été très touchée par l’augmentation du nombre d’observateurs (93,3% pour un seul observateur et 93,9% pour de nombreux observateurs), la spécificité a chuté brutalement (90,4% pour un seul observateur et 40,4% pour de nombreux observateurs). Etant donné la faible spécificité et le grand nombre de faux positifs qui en est résulté lorsque le nécessaire d’épreuve a été employé par de nombreux observateurs (« situation réelle »), il est probable que ces derniers surestiment réguliè rement la disponibilité en sel iodé. Cette surestimation pourrait entraîner un relâchement des efforts. Par conséquent, jusqu’à ce qu’on dispose d’une autre méthode fiable, il faut utiliser le dosage iodométrique pour surveiller la teneur en iode du sel à tous les échelons, depuis le producteur jusqu’au consommateur, si l’on veut s’assurer de l’efficacité du programme.

    Resumo em Espanhol:

    Los trastornos por carencia de yodo son un grave problema de salud pública, y la yodación de la sal es la intervención más empleada para eliminarlos. Sin embargo, es fundamental vigilar regularmente el contenido de yodo de la sal para asegurar el éxito y la sostenibilidad de esa intervención. El método empleado tradicionalmente para medir el contenido de yodo, la valoración yodométrica, plantea problemas relacionados con su accesibilidad y costo. Los kits más recientes para análisis in situ son baratos, apenas exigen adiestramiento, y permiten obtener resultados inmediatos. Partiendo de los datos aportados por estudios de evaluación de la disponibilidad de sal yodada en dos Estados de la India, Madhya Pradesh y el Territorio de Delhi, procedimos a analizar la utilidad del kit sobre el terreno. En Delhi se obtuvieron muestras de sal de 30 escuelas, empleando para ello la técnica de muestreo por conglomerados del Programa Ampliado de Inmunización (EPI). Las mediciones del contenido de yodo mediante el kit fueron efectuadas por un solo observador. Las muestras de sal de Madhya Pradesh procedían de 30 conglomerados rurales y 30 urbanos, identificados mediante la técnica de muestreo por conglomerados del EPI a partir de datos censales. En cada grupo, se obtuvieron muestras de sal a partir de 10 hogares seleccionados al azar y de todos los minoristas. Los 15 investigadores participantes en el estudio calcularon el contenido de yodo de las muestras de sal empleando el kit sobre el terreno. Todas las muestras se llevaron al laboratorio central de Delhi, donde el contenido de yodo se determinó mediante la valoración yodométrica como método de referencia. El grado de coincidencia entre los niveles obtenidos con el kit y los obtenidos mediante la valoración disminuyó paralelamente al aumento del número de observadores. Aunque la sensibilidad no se vio demasiado afectada por el aumento del número de observadores (93,3% para un solo observador, y 93,9% para varios observadores), la especificidad disminuyó pronunciadamente (90,4% para un solo observador, y 40,4% para varios observadores). Considerando la baja especificidad y el número consiguientemente elevado de falsos positivos obtenidos cuando lo usaron varios observadores (« condiciones reales »), cabe concluir que el kit tendía a sobreestimar sistemáticamente la disponibilidad de sal yodada. Puesto que esa sobreestimación podría conducir a la complacencia, mientras no se disponga de una alternativa válida debería seguirse utilizando el método de valoración para controlar el contenido de yodo de la sal en todos los niveles, desde el productor hasta el consumidor, a fin de garantizar la eficacia del programa.

    Resumo em Inglês:

    Iodine deficiency disorders are a major public health problem, and salt iodization is the most widely practised intervention for their elimination. For the intervention to be successful and sustainable, it is vital to monitor the iodine content of salt regularly. Iodometric titration, the traditional method for measuring iodine content, has problems related to accessibility and cost. The newer spot-testing kits are inexpensive, require minimal training, and provide immediate results. Using data from surveys to assess the availability of iodized salt in two states in India, Madhya Pradesh and the National Capital Territory of Delhi, we tested the suitability of such a kit in field situations. Salt samples from Delhi were collected from 30 schools, chosen using the Expanded Programme on Immunization (EPI) cluster sampling technique. A single observer made the measurement for iodine content using the kit. Salt samples from Madhya Pradesh were from 30 rural and 30 urban clusters, identified by using census data and the EPI cluster sampling technique. In each cluster, salt samples were collected from 10 randomly selected households and all retailers. The 15 investigators performing the survey estimated the iodine content of salt samples in the field using the kit. All the samples were brought to the central laboratory in Delhi, where iodine content was estimated using iodometric titration as a reference method. The agreement between the kit and titration values decreased as the number of observers increased. Although sensitivity was not much affected by the increase in the number of observers (93.3% for a single observer and 93.9% for multiple observers), specificity decreased sharply (90.4% for a single observer and 40.4% for multiple observers). Due to the low specificity and resulting high numbers of false-positives for the kit when used by multiple observers (‘‘real-life situations’’), kits were likely to consistently overestimate the availability of iodized salt. This overestimation could result in complacency. Therefore, we conclude that until a valid alternative is available, the titration method should be used for monitoring the iodine content of salt at all levels, from producer to consumer, to ensure effectiveness of the programme.
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