• Economic evaluation of delivering Haemophilus influenzae type b vaccine in routine immunization services in Kenya Research

    Akumu, Angela Oloo; English, Mike; Scott, J Anthony G; Griffiths, Ulla K

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: La vaccination contre Haemophilus influenzae type b (Hib) a été intégrée au programme de vaccinations systématiques kenyan en 2001. Nous nous sommes efforcés d’estimer le rapport coût/efficacité de la délivrance de ce vaccin. MÉTHODES: Un modèle a été mis au point pour suivre jusqu’à leur mort une cohorte d’enfants nés en 2004, vaccinés ou non contre le virus Hib. L’incidence des infections à Hib invasives a été estimée à l’hôpital de district de Kilifi et par le biais du système de surveillance démographique environnante de la région côtière du Kenya. L’incidence nationale des affections à Hib a été estimée à partir d’ajustements sur l’incidence observée par la surveillance passive dans les hôpitaux et d’hypothèses concernant l’accès aux soins. Les taux de létalité ont également été supposés comme dépendants de l’accès aux soins. L’étude s’est basée sur un prix d’US$ 3,65 par dose pour le vaccin pentavalent DTCP + Hib. L’influence sur les rapports coût/efficacité des incertitudes sur les paramètres a été évaluée par des simulations multivariées de type Monte Carlo. RÉSULTATS: Chez les enfants de moins de 5 ans, l’introduction du vaccin anti-Hib a permis de réduire l’incidence de la méningite à Hib de 71 à 8 cas pour 100 000, celle des affections invasives non méningées de 61 à 7 cas pour 100 000 et celle des pneumonies à Hib non bactériennes de 296 à 34 cas pour 100 000. Les économies réalisées grâce au nombre d’années de vie corrigées de l’incapacité (DALY) épargnées et aux décès évités s’élèvent respectivement à US$ 38 [intervalle de confiance à 95% (IC) : 26-63] et à US$ 1197 [intervalle de confiance à 95% (IC) : 814-2021]. La plus grande part de l’incertitude sur les résultats est imputable aux difficultés d’évaluation des paramètres relatifs aux soins. Le seuil de rentabilité du vaccin pentavalent (prix pour lequel l’économie sur les dépenses entraînées par les infections à Hib compense l’augmentation des coûts de vaccination) est d’US$ 1,82 par dose. CONCLUSION: La vaccination contre le virus Hib constitue une intervention hautement efficace dans le cas du Kenya. Elle permettrait une économie si le prix du vaccin était inférieur de 50% au moins à son niveau actuel.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Estimar la costoeficacia de la administración de la vacuna contra Haemophilus influenzae tipo b (Hib), que se introdujo en los servicios de inmunización sistemática de Kenya en 2001. MÉTODOS: Se elaboró un modelo para seguir la evolución de la cohorte de nacimiento de 2004 hasta el momento de la defunción, con y sin vacuna anti-Hib. Se estimó la incidencia de la enfermedad invasiva por Hib en el Hospital de Distrito de Kilifi y en el sistema circundante de vigilancia demográfica de la costa de Kenya. La incidencia nacional de enfermedad por Hib se estimó ajustando la incidencia observada mediante vigilancia pasiva en los hospitales, asumiendo algunas premisas sobre el acceso a la atención. Se asumió que las tasas de letalidad también dependían del acceso a la asistencia. Fijando en US$ 3,65 el precio de la dosis de vacuna pentavalente contra difteria-tétanos-tos ferina-hep B-Hib, se realizaron simulaciones multifactoriales con el método de Monte Carlo para determinar el impacto de la incertidumbre de los parámetros en los valores de la costo-eficacia. RESULTADOS: La introducción de la vacuna anti-Hib redujo la incidencia estimada de meningitis por Hib por 100 000 niños menores de 5 años de 71 a 8; de enfermedad invasiva no meningítica por Hib, de 61 a 7; y de neumonía por Hib no bacteriémica, de 296 a 34. Los costos por AVAD (año de vida ajustado en función de la discapacidad) descontado evitado y por muerte descontada evitada fueron de US$ 38 (intervalo de confianza (IC) del 95%: 26-63) y US$ 1197 (IC95%: 814-2021), respectivamente. La mayor parte de la incertidumbre de los resultados se debió a la incertidumbre de los parámetros relativos al acceso a la atención. El umbral de rentabilidad de la vacuna pentavalente -punto de equivalencia del incremento de los costos de la vacunación anti-Hib y de los costos evitados en concepto de tratamiento de la enfermedad por Hib- fue de US$ 1,82 por dosis. CONCLUSIÓN: La vacunación contra Hib es una intervención altamente costoeficaz en Kenya, y permitiría hacer economías si la vacuna costara menos de la mitad de lo que cuesta ahora

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Haemophilus influenzae type b (Hib) vaccine was introduced into routine immunization services in Kenya in 2001. We aimed to estimate the cost-effectiveness of Hib vaccine delivery. METHODS: A model was developed to follow the Kenyan 2004 birth cohort until death, with and without Hib vaccine. Incidence of invasive Hib disease was estimated at Kilifi District Hospital and in the surrounding demographic surveillance system in coastal Kenya. National Hib disease incidence was estimated by adjusting incidence observed by passive hospital surveillance using assumptions about access to care. Case fatality rates were also assumed dependent on access to care. A price of US$ 3.65 per dose of pentavalent diphtheria-tetanus-pertussis-hep B-Hib vaccine was used. Multivariate Monte Carlo simulations were performed in order to assess the impact on the cost-effectiveness ratios of uncertainty in parameter values. FINDINGS: The introduction of Hib vaccine reduced the estimated incidence of Hib meningitis per 100 000 children aged < 5 years from 71 to 8; of Hib non-meningitic invasive disease from 61 to 7; and of non-bacteraemic Hib pneumonia from 296 to 34. The costs per discounted disability adjusted life year (DALY) and per discounted death averted were US$ 38 (95% confidence interval, CI: 26-63) and US$ 1197 (95% CI: 814-2021) respectively. Most of the uncertainty in the results was due to uncertain access to care parameters. The break-even pentavalent vaccine price - where incremental Hib vaccination costs equal treatment costs averted from Hib disease - was US$ 1.82 per dose. CONCLUSION: Hib vaccine is a highly cost-effective intervention in Kenya. It would be cost-saving if the vaccine price was below half of its present level.
  • Prevalence, intensity and associated morbidity of Schistosoma japonicum infection in the Dongting Lake region, China Research

    Balen, Julie; Zhao, Zheng-Yuan; Williams, Gail M; McManus, Donald P; Raso, Giovanna; Utzinger, Jürg; Zhou, Jie; Li, Yue-Sheng

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Déterminer la prévalence et l’intensité de l’infection à Schistosoma Japonicum et la morbidité associée. Estimer l’importance des populations d’êtres humains et de buffles contaminés dans la région du lac de Dongting, dans la province du Hunan, en Chine. MÉTHODES: Nous avons utilisé des données provenant de la troisième enquête épidémiologique périodique sur la schistosomiase (PES) de 2004. Ces données étaient les résultats de 47 144 examens sérologiques, de 7205 examens de selles et de 3893 examens cliniques et enquêtes par questionnaire pratiqués chez des êtres humains, ainsi que de 874 examens d’excréments de buffles, effectués dans 47 villages du Hunan. Les examens sérologiques ont été réalisés par la méthode immuno-enzymatique en phase solide et les examens de selles humaines par la technique de Kato-Katz. On a recherché la présence d’une infection à schistosomes sur des selles de buffles et d’autres animaux domestiques par le test d’éclosion des miracidia. RÉSULTATS: La séroprévalence était de 11,9 % (plage : 1,3 - 34,9 % au niveau du village) et la proportion de selles positives pour le test d’éclosion a été estimée à 1,9 % (0 - 10,9 %) dans la même population. La prévalence de l’infection parmi les buffles était de 9,5 % (0 - 66,7 %). En extrapolant ces résultat à l’ensemble de la population de la région du Lac Dongting, on a estimé que 73 225 personnes et 13 973 buffles étaient contaminés. Les symptômes les plus fréquemment rapportés étaient des douleurs abdominales (6,2 %) et des selles sanglantes (2,7 %). Plus de la moitié des participants ayant subi un examen clinique ont signalé au moins un traitement antischistosomique antérieur. CONCLUSION: L’étude a permis de constater une réduction notable du nombre d’êtres humains contaminés par S. japonicum depuis la précédente enquête PES de 1995, réduction partiellement explicable par les campagnes de chimiothérapie à grande échelle. Cependant, le nombre relativement stable de buffles contaminés laisse prévoir une recontamination permanente des humains, susceptible de conduire à une recrudescence de la prévalence de la schistosomiase chez l’homme.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Determinar la prevalencia e intensidad de la infección por Schistosoma japonicum y la morbilidad a ella asociada, y estimar las poblaciones humanas y de búfalos infectadas en la región del lago Dongting, en la provincia china de Hunan. MÉTODOS: Usamos datos del tercer estudio epidemiológico nacional periódico sobre la esquistosomiasis de 2004. Como parte del mismo se hicieron 47 144 pruebas serológicas y 7205 análisis de heces en personas, 3893 exploraciones clínicas y encuestas a base de cuestionarios, y 874 análisis de heces en búfalos, en un total de 47 aldeas de la provincia de Hunan. Los análisis serológicos se realizaron mediante una técnica de inmunosorción enzimática, y las muestras de heces humanas fueron examinadas mediante el método de Kato-Katz. La presencia de infección por esquistosoma en las heces de búfalos y otros animales domésticos se analizó mediante la prueba de incubación de miracidia. RESULTADOS: La seroprevalencia fue del 11,9% (intervalo: 1,3%-34,9% a nivel de aldea), y la tasa de resultados positivos para la presencia de huevos en las heces fue del 1,9% (0%-10,9%) para la misma población. La prevalencia de infección entre los búfalos fue del 9,5% (0%-66,7%). Extrapolando a la totalidad de la población de la región del lago Dongting, se estimó que estaban infectadas unas 73 225 personas y 13 973 búfalos. Los síntomas notificados con más frecuencia fueron el dolor abdominal (6,2%) y las heces sanguinolentas (2,7%). Más de la mitad de los participantes explorados clínicamente declararon haber sido sometidos antes a tratamiento antiesquistosómico por lo menos una vez. CONCLUSIÓN: Se observó una reducción importante del número de personas infectadas por S. japonicum desde el estudio nacional realizado en 1995, lo que puede atribuirse en parte a las campañas de antibioticoterapia emprendidas a gran escala. Sin embargo, el número prácticamente inalterado de infecciones detectadas en la población de búfalos lleva a pensar que persisten las reinfecciones humanas, y ello podría traducirse en un futuro aumento de la prevalencia en el hombre.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To determine the prevalence and intensity of Schistosoma japonicum infection and associated morbidity, and to estimate the infected human and buffalo populations in the Dongting Lake region, Hunan province, China. METHODS: We used data from the third national schistosomiasis periodic epidemiological survey (PES) of 2004. These included 47 144 human serological and 7205 stool examinations, 3893 clinical examinations and questionnaire surveys, and 874 buffalo stool examinations, carried out in 47 villages in Hunan province. Serological examinations were performed using the enzyme linked immunosorbent assay technique and human stool samples were examined by the Kato-Katz method. Stools from buffaloes and other domestic animals were examined for schistosome infection by the miracidial hatching test. FINDINGS: Sero-prevalence was 11.9% (range: 1.3-34.9% at the village level), and the rate of egg-positive stools was estimated at 1.9% (0-10.9%) for the same population. The prevalence of infection among buffaloes was 9.5% (0-66.7%). Extrapolating to the entire population of the Dongting Lake region, an estimated 73 225 people and 13 973 buffaloes were infected. Most frequently reported symptoms were abdominal pain (6.2%) and bloody stools (2.7%). More than half of the clinically examined people reported having had at least one prior antischistosomal treatment. CONCLUSION: There was a significant reduction in the number of humans infected with S. japonicum since the previous national PES carried out in 1995, partially explained by large-scale chemotherapy campaigns. However, a near-stable number of buffalo infections suggest continuing human re-infection, which may lead to future increases in human prevalence.
  • Population-based evidence of a strong decline in the prevalence of smokers in Brazil (1989-2003) Research

    Monteiro, Carlos Augusto; Cavalcante, Tania Maria; Moura, Erly Catarina; Claro, Rafael Moreira; Szwarcwald, Célia Landmann

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Evaluer l’évolution des indicateurs du tabagisme parmi la population brésilienne adulte entre 1989 et 2003. MÉTHODES: Nous avons comparé les taux de prévalence ajustés pour l’âge et les moyennes des indicateurs du tabagisme, stratifiées selon l’âge, le genre et des variables sociodémographiques, obtenus à partir de deux enquêtes comparables auprès des ménages réalisées sur des échantillons statistiques de la population brésilienne de 18 ans et plus (n = 34 808 en 1989 et n = 5 000 en 2003). RÉSULTATS: Entre 1989 et 2003, on a relevé une diminution substantielle de la prévalence du tabagisme (de 34,8 % à 22,4 % ; taux de prévalence ajusté pour l’âge : 0,65 ; intervalle de confiance à 95 % (IC) : 0,60-0,70) et une baisse modeste du nombre moyen de cigarettes fumées par jour (de 13,3 à 11,6, différence ajustée pour l’âge : -1,8 ; IC à 95 % : -2,6 - -1,0). Les baisses de la prévalence et de l’intensité du tabagisme étaient plus fortes parmi les hommes, les tranches d’âges correspondant aux jeunes et les couches socioéconomiques supérieures. CONCLUSION: La prévalence du tabagisme dans la population brésilienne adulte a diminué de 35 % entre 1989 et 2003, soit 2,5 % en moyenne par an. Cette baisse exceptionnelle dépasse celles observées dans des pays ayant mis en œuvre, sur la même période, des politiques de lutte anti-tabac rigoureuses et de grande ampleur. La diminution plus importante du tabagisme observée chez les jeunes est cohérente avec la concentration des efforts des programmes brésiliens de lutte anti-tabac sur la prévention de l’apparition du tabagisme dans cette tranche d’âges et sur l’interdiction totale de la publicité pour les cigarettes. Nous recommandons une intensification des initiatives programmatiques visant les femmes et des louches socioéconomiques moins favorisées.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Analizar la evolución de los indicadores de tabaquismo en la población brasileña adulta entre 1989 y 2003. MÉTODOS: Comparamos las razones de prevalencia y las medias de diversos indicadores de tabaquismo, ajustadas por la edad y estratificadas por edad, sexo y variables sociodemográficas, obtenidas a partir de dos encuestas de hogares comparables realizadas mediante un muestreo probabilístico de la población brasileña > 18 años (n = 34 808 en 1989 y n = 5000 en 2003). RESULTADOS: Entre 1989 y 2003 se registró una disminución sustancial de la prevalencia de tabaquismo (del 34,8% al 22,4%; razón de prevalencias ajustada por la edad: 0,65; intervalo de confianza (IC) del 95%: 0,60-0,70) y una moderada reducción de la media de cigarrillos fumados diariamente (de 13,3 a 11,6; diferencia ajustada por la edad: -1,8; IC95%: -2,6 - -1,0). Las reducciones de la prevalencia e intensidad del hábito fueron mayores entre los hombres, en los grupos de edad más jóvenes y en los estratos socioeconómicos superiores. CONCLUSIÓN: La prevalencia del hábito de fumar en la población brasileña adulta disminuyó un 35% entre 1989 y 2003, o una media del 2,5% al año. Esta extraordinaria reducción supera la observada en otros países que aplicaron políticas rigurosas y de amplio alcance en ese mismo periodo. La más intensa disminución del tabaquismo observada en los grupos de edad más jóvenes es probablemente el resultado de la focalización de las actividades del programa de lucha antitabáquica en la prevención del comienzo del hábito entre los jóvenes y de la prohibición total de la publicidad de tabaco. Recomendamos que se intensifiquen las iniciativas del programa centradas en las mujeres y en los sectores más desfavorecidos de la población.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: To evaluate the evolution in smoking indicators in the adult Brazilian population between 1989 and 2003. METHODS: We compared age-adjusted prevalence ratios and means for smoking indicators, stratified by age, sex and sociodemographic variables, obtained from two comparable household surveys that used probabilistic sampling of the Brazilian population aged > 18 years (n = 34 808 in 1989 and n = 5000 in 2003). FINDINGS: Between 1989 and 2003, there was a substantial decrease in the prevalence of smoking (from 34.8% to 22.4%; age-adjusted prevalence ratio, 0.65; 95% confidence interval, CI, 0.60-0.70) and a modest reduction in the mean number of cigarettes smoked per day (from 13.3 to 11.6; age-adjusted difference, -1.8; 95% CI, -2.6 - -1.0). Reductions in the prevalence and intensity of smoking were greater among males, younger age groups and higher socioeconomic strata. CONCLUSION: The prevalence of smoking in the adult Brazilian population declined by 35% between 1989 and 2003, or an average of 2.5% per year. This exceptional reduction surpasses those seen in other countries that implemented wide-ranging and rigorous policies for controlling smoking during the same period. The more intense decline in smoking in younger age groups was consistent with the concentration of efforts of the Brazilian tobacco control programme to prevent the onset of smoking among youths and the total prohibition of cigarette advertising. We recommend the intensification of programme initiatives targeting women and less economically favoured population strata.
  • Pneumonia case-finding in the RESPIRE Guatemala indoor air pollution trial: standardizing methods for resource-poor settings Research

    Bruce, Nigel; Weber, Martin; Arana, Byron; Diaz, Anaite; Jenny, Alisa; Thompson, Lisa; McCracken, John; Dherani, Mukesh; Juarez, Damaris; Ordonez, Sergio; Klein, Robert; Smith, Kirk R

    Resumo em Francês:

    OBJECTIF: Les études de l’influence de facteurs environnementaux sur les infections aigues des voies respiratoires basses (ALRI) se heurtent à une double difficulté, à savoir la mise en œuvre de méthodes d’évaluation des résultats suffisamment sensibles et spécifiques et le masquage des identités. Nous avons donc évalué les méthodes utilisées dans la première étude d’exposition randomisée des effets sur les voies respiratoires de la pollution intérieure RESPIRE (étude cas-témoins randomisée de l’impact d’une réduction de la pollution de l’air intérieur sur les infections aigues des voies respiratoires basses, menée sur des enfants de 18 mois au plus, en milieu rural au Guatemala). MÉTHODES: Pour dépister ces maladies, on a eu recours à des visites à domicile par des agents de terrain formés aux méthodes de prise en charge intégrée des maladies de l’enfance permettant d’en détecter les signes, comme l’accélération du rythme respiratoire par exemple. La confidentialité a été maintenue en orientant les cas vers des médecins de l’étude travaillant dans des centres communautaires. Parmi les examens pratiqués figuraient notamment la détermination de la saturation artérielle en oxygène (SaO2), un test de détection antigénique du virus respiratoire syncytial (VRS) et une radiographie thoracique. RÉSULTATS: Les agents de terrain ont orienté vers un spécialiste plus de 90 % des enfants remplissant les critères de présence d’une ALRI, parmi lesquels 70 % ont consulté un médecin. Les orientations vers un spécialiste pour toux sans signe respiratoire et les consultations de spécialiste à l’initiative des sujets eux-mêmes ont représenté respectivement 19,0 % et 17,9 % des cas d’ALRI médicalement diagnostiqués. Les membres du groupe d’intervention étaient plus nombreux que les témoins (+ 7 %) à suivre la recommandation de consulter un spécialiste pour suspicion d’ALRI, tendance également observée dans la soumission au test de dépistage du VRS et à la radiographie thoracique. On n’a relevé aucun élément indiquant la présence d’un biais lié à la participation du sujet à l’intervention dans la classification par les agents de terrain ou le diagnostic par les médecins. L’incidence des ALRI détectées par des agents de terrain (1,12 épisode/enfant/an) était cohérente avec la forte sensibilité et la faible spécificité de cette méthode de dépistage. Celle des cas d’ALRI diagnostiqués par des médecins (0,44 épisode/enfant/an) était également cohérente avec celle obtenue dans des études comparables. CONCLUSION: L’association des deux méthodes de dépistage a permis d’obtenir une sensibilité et une spécificité satisfaisantes, mais la probabilité d’être vu par un médecin et d’être examiné était plus forte pour les cas ayant bénéficié de l’intervention. Aucun élément n’indiquait la présence d’un biais dans la classification établie par les agents de terrain, en dépit du manque de confidentialité des visites à domicile. La sphygmo-oxymétrie offre un moyen pratique et objectif pour évaluer la gravité de la pathologie dans le cadre des études sur le terrain des ALRI.

    Resumo em Espanhol:

    OBJETIVO: Los ensayos sobre los factores de riesgo ambientales y las infecciones agudas de las vías respiratorias inferiores (IAVRI) encaran un doble reto: la necesidad de implementar evaluaciones de resultados suficientemente sensibles y específicas, y la aplicación de métodos de enmascaramiento. Evaluamos los métodos utilizados en el primer estudio aleatorizado de la exposición a la contaminación del aire en interiores y sus efectos respiratorios (RESPIRE), un ensayo controlado realizado entre niños < 18 meses en zonas rurales de Guatemala para determinar el impacto de la reducción de ese tipo de contaminación en las IAVRI. MÉTODOS: La localización de casos se hizo mediante visitas domiciliarias semanales realizadas por agentes sobre el terreno adiestrados en los métodos de la atención integrada a las enfermedades prevalentes de la infancia para detectar los signos de IAVRI, como por ejemplo una respiración rápida. El enmascaramiento se logró derivando los casos a médicos que trabajaban en centros comunitarios. Como parte del estudio se determinaron la saturación de oxígeno (SaO2) y la presencia del virus sincitial respiratorio (VSR) y se hizo una radiografía de tórax (RXT). RESULTADOS: Los trabajadores sobre el terreno derivaron a más del 90% de los niños que cumplían los criterios de IAVRI, alrededor del 70% de los cuales fueron llevados al médico. Las derivaciones por tos sin signos respiratorios y las autoderivaciones representaron el 19,0% y el 17,9% de los casos de IAVRI diagnosticados por los médicos, respectivamente. Las visitas al médico en el grupo de intervención fueron un 7% más frecuentes que en el grupo de control, tendencia observada también en la realización de las pruebas del VSR y la RXT. No hubo ningún dato que indicara un posible sesgo por estado de intervención en la clasificación de los trabajadores sobre el terreno o el diagnóstico de los médicos. La incidencia de IAVRI basada en las evaluaciones de los trabajadores sobre el terreno (1,12 episodios/niño/año) refleja una alta sensibilidad y una baja especificidad; la incidencia de IAVRI diagnosticadas por los médicos (0,44 episodios/niño/año) es similar a la de otros estudios comparables. CONCLUSIÓN: La combinación de métodos de búsqueda de casos permitió conseguir una buena sensibilidad y especificidad, pero los casos del grupo de intervención tenían más probabilidades de llegar al médico y ser estudiados. No se observó ningún indicio de sesgo en las clasificaciones de los trabajadores sobre el terreno pese a la falta de ocultación en las visitas domiciliarias. La oximetría de pulso permite evaluar de forma práctica y objetiva la gravedad del estado en los estudios de campo de las IAVRI.

    Resumo em Inglês:

    OBJECTIVE: Trials of environmental risk factors and acute lower respiratory infections (ALRI) face a double challenge: implementing sufficiently sensitive and specific outcome assessments, and blinding. We evaluate methods used in the first randomized exposure study of pollution indoors and respiratory effects (RESPIRE): a controlled trial testing the impact of reduced indoor air pollution on ALRI, conducted among children < 18 months in rural Guatemala. METHODS: Case-finding used weekly home visits by fieldworkers trained in integrated management of childhood illness methods to detect ALRI signs such as fast breathing. Blindness was maintained by referring cases to study physicians working from community centres. Investigations included oxygen saturation (SaO2), respiratory syncytial virus (RSV) antigen test and chest X-ray (CXR). FINDINGS: Fieldworkers referred > 90% of children meeting ALRI criteria, of whom about 70% attended a physician. Referrals for cough without respiratory signs and self-referrals contributed 19.0% and 17.9% of physician-diagnosed ALRI cases respectively. Intervention group attendance following ALRI referral was 7% higher than controls, a trend also seen in compliance with RSV tests and CXR. There was no evidence of bias by intervention status in fieldworker classification or physician diagnosis. Incidence of fieldworker ALRI (1.12 episodes/child/year) is consistent with high sensitivity and low specificity; incidence of physician-diagnosed ALRI (0.44 episodes/child/year) is consistent with comparable studies. CONCLUSION: The combination of case-finding methods achieved good sensitivity and specificity, but intervention cases had greater likelihood of reaching the physician and being investigated. There was no evidence of bias in fieldworkers’ classifications despite lack of concealment at home visits. Pulse oximetry offers practical, objective severity assessment for field studies of ALRI.
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