• Road injuries and relaxed licensing requirements for driving light motorcycles in Spain: a time-series analysis Research

    Pérez, Katherine; Marí-Dell'Olmo, Marc; Nebot, Carme Borrell Manel; Villalbí, Joan R; Santamariña, Elena

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Evaluer les variations du risque de blessure par accident pour les conducteurs de motocycles avant et après le vote d'une loi autorisant les titulaires d'un permis auto à conduire des motocycles légers sans passer une épreuve de conduite spéciale pour les motocycles. MÉTHODES: Nous avons effectué une étude quasi-expérimentale sur des groupes de comparaison et une analyse de série temporelle entre le 1er janvier 2002 et le 30 avril 2008. Le groupe étudié était composé de personnes accidentées pendant la conduite ou le transport sur un motocycle léger (cylindrée 51-125 cm³), tandis que les groupes de comparaison étaient composés d'utilisateurs de motocycles lourds (cylindrée > 125 cm³), de mobylettes (cylindrée < 50 cm³) ou d'automobiles, victimes d'une collision en ville. L'«intervention» résidait dans le vote d'une loi en octobre 2004, autorisant les conducteurs automobiles à conduire des motocycles légers sans passer d'épreuve de conduite spéciale. Pour détecter et quantifier les changements au cours du temps, nous avons utilisé une régression de Poisson, en pratiquant des ajustements pour tenir compte des tendances et de la saisonnalité des accidents de la circulation, ainsi que de l'existence d'un système de permis à points. RÉSULTATS: Le risque de blessure par accident chez les conducteurs de motocycles légers était plus élevé après le vote de la loi qu'auparavant (risque relatif, RR = 1,46 ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 1,34-1,60). Bien que de façon moins marquée, le risque d'accident avait également augmenté après ce vote chez les conducteurs de motocycles lourds (RR = 1,15 ; IC à 95 % : 1,02-1,29), mais était resté inchangé chez les conducteurs de mobylettes (RR = 0,92 ; IC à 95 % : 0,83-1,01) et d'automobiles (RR = 1,06 ; IC à 95 % : 0,97-1,16). CONCLUSION: Le fait d'autoriser les conducteurs automobiles à conduire des motocycles sans passer d'épreuve de conduite spéciale entraîne une augmentation du nombre de blessés par accident de la circulation parmi les motocyclistes.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Evaluar las diferencias en el riesgo de lesión de tráfico entre los motociclistas antes y después de la aprobación de una ley que autoriza a las personas con permiso de conducción de automóviles conducir también motocicletas ligeras sin necesidad de superar un examen especial para el uso de motocicletas. MÉTODOS: Llevamos a cabo un estudio cuasiexperimental con grupos de comparación y un análisis de series temporales entre el 1 de enero de 2002 y el 30 de abril de 2008. El grupo de estudio estaba compuesto por usuarios de motocicletas ligeras (cilindrada de 51-125 cc) que habían sufrido una lesión de tráfico, y los grupos de comparación consistían en usuarios de motocicletas pesadas (cilindrada > 125 cc), ciclomotores (cilindrada <50 cc) o turismos que habían sufrido una lesión de tráfico en la ciudad de Barcelona. La «intervención» fue una ley aprobada en octubre de 2004 por la que se permitía a los conductores de turismo conducir también motocicletas ligeras sin la condición de superar un examen especial. Para detectar y cuantificar los cambios ocurridos a lo largo del tiempo se utilizó la regresión de Poisson, ajustando los datos en función de la tendencia y la estacionalidad de las lesiones de tráfico y de la introducción de un permiso de conducción por puntos. RESULTADOS: El riesgo de lesiones entre los usuarios de motocicletas ligeras aumentó tras la aprobación de la ley (riesgo relativo, RR = 1,46; intervalo de confianza del 95%, IC95%: 1,34-1,60). Aunque de forma menos marcada, después de la ley, el riesgo de lesiones también aumentó entre los conductores de motocicletas pesadas (RR = 1,15; IC95%: 1,02-1,29), pero se mantuvo entre los usuarios de ciclomotores (RR = 0,92; IC95%: 0,83-1,01) y turismos (RR = 1,06; IC95%: 0,97-1,16). CONCLUSIÓN: Facilitar el acceso a motocicletas a los conductores de turismos sin necesidad de superar antes un examen especial aumenta el número de lesionados de tráfico que implican motocicletas.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To assess differences between the risk of injury for motorcycle riders before and after the passing of a law allowing licenced car drivers to drive light motorcycles without having to take a special motorcycle driving test. METHODS: We carried out a quasi-experimental study involving comparison groups, and a time-series analysis from 1 January 2002 to 30 April 2008. The study group was composed of people injured while driving or riding a light motorcycle (engine capacity 51-125 cubic centimetres), while the comparison groups consisted of riders of heavy motorcycles (engine capacity > 125 cc), mopeds (engine capacity <50 cc) or cars who were injured in a collision within the city limits. The "intervention" was a law passed in October 2004 allowing car drivers to drive light motorcycles without taking a special driving test. To detect and quantify changes over time we used Poisson regression, with adjustments for trend and seasonality in road injuries and the existence of a driver's licence penalty point system. FINDINGS: The risk of injury among light motorcycle riders was greater after the law than before (relative risk, RR = 1.46; 95% confidence interval, CI: 1.34-1.60). Although less markedly, after the law the risk of injury also increased among heavy motorcycle drivers (RR = 1.15; 95% CI: 1.02-1.29) but remained unchanged among riders of mopeds (RR = 0.92; 95% CI: 0.83-1.01) and cars (RR = 1.06; 95% CI: 0.97-1.16). CONCLUSION: Allowing car drivers to drive motorcycles without passing a special test increases the number of road injuries from motorcycle accidents.
  • Disseminated bacille Calmette-Guérin disease in HIV-infected South African infants Research

    Hesseling, AC; Johnson, LF; Jaspan, H; Cotton, MF; Whitelaw, A; Schaaf, HS; Fine, PEM; Eley, BS; Marais, BJ; Nuttall, J; Beyers, N; Godfrey-Faussett, P

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Déterminer l'incidence en population de l'infection disséminée par le bacille de Calmette-Guérin (BCG) chez les nourrissons infectés par le VIH (âge < 1 an) dans une situation caractérisée par une forte charge de tuberculose et d'infections à VIH, mais aussi par un bon fonctionnement du programme de prévention de l'infection par le VIH chez les nourrissons. MÉTHODES: Le numérateur, ou nombre de nouveaux cas d'infection disséminée par le BCG, a été déterminé à partir des données de surveillance multicentrique, collectées prospectivement au sujet des nourrissons présentant une infection à VIH confirmée au cours de la période 2004-2006. Le dénominateur, ou nombre total de nourrissons infectés par le VIH et vaccinés par le BCG, a été obtenu à partir d'estimations en population du nombre de nourrissons vivants et à partir de la prévalence rapportée des infections à VIH maternelles, des taux de transmission verticale du VIH et des taux de vaccination par le BCG. RÉSULTATS: L'incidence de l'infection disséminée par le BCG pour 100 000 nourrissons vaccinés par le BCG a été estimée à : 778 cas (intervalle de confiance à 95 %, IC : 361-1319) en 2004 (taux de transmission verticale du VIH : 10,4 %) ; 1300 cas (IC à 95 % : 587-2290) en 2005 (taux de transmission : 6,1 %) ; et 1013 cas (IC à 95 % : 377-1895) en 2006 (taux de transmission : 5,4 %). L'incidence globale sur l'ensemble de la période étudiée était de 992 (IC à 95 % : 567-1495) pour 100 000. CONCLUSION: Les données de surveillance multicentrique ont montré que le risque d'infection disséminée par le BCG chez les nourrissons infectés par le VIH était considérablement plus élevé qu'on ne l'avait estimé auparavant, bien que probablement encore sous-estimé. On a besoin d'urgence de données sur le rapport risque/bénéfice de la vaccination par le BCG chez les nourrissons infectés par le VIH pour étayer la prise de décisions dans des contextes où les charges d'infection à VIH et de tuberculose sont importantes. Des stratégies sûres et efficaces de prévention de la tuberculose sont nécessaires pour les nourrissons infectés par le VIH.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Determinar la incidencia poblacional de la infección diseminada por el bacilo de Calmette-Guérin (BCG) en lactantes (niños < 1 años) en un entorno de alta carga de tuberculosis e infección por VIH y de aplicación satisfactoria de un programa de prevención de la infección por VIH en los lactantes. MÉTODOS: El numerador, o número de nuevos casos de infección diseminada por BCG, se calculó a partir de datos de vigilancia multicéntricos reunidos prospectivamente sobre lactantes con infección confirmada por VIH durante 2004-2006. El denominador, o número total de lactantes infectados por el VIH y vacunados con la BCG, se calculó a partir de estimaciones poblacionales del número de lactantes vivos y de la prevalencia de infección materna por VIH, de las tasas de transmisión vertical del VIH y de las tasas de vacunación con BCG. RESULTADOS: Las incidencias estimadas de infección diseminada por BCG por 100 000 lactantes infectados por el VIH y vacunados con BCG fueron las siguientes: 778 (intervalo de confianza del 95%, IC95%: 361-1319) en 2004 (transmisión vertical del VIH: 10,4%); 1300 (IC95%: 587-2290) en 2005 (tasa de transmisión: 6,1%); y 1013 (IC95%: 377-1895) en 2006 (tasa de transmisión: 5,4%). La incidencia combinada a lo largo del periodo estudiado fue de 992 (IC95%: 567-1495) por 100 000. CONCLUSIÓN: Los datos de la vigilancia multicéntrica revelaron que el riesgo de infección diseminada por BCG en los lactantes infectados por el VIH era considerablemente superior al estimado anteriormente. Urge disponer de datos sobre la relación riesgo-beneficio de la vacunación con BCG en los lactantes infectados por el VIH a fin de fundamentar la adopción de decisiones en los entornos con alta carga de infección por VIH y de tuberculosis. Es preciso formular estrategias seguras y eficaces de prevención de la tuberculosis para los lactantes infectados por el VIH.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To determine the population-based incidence of disseminated bacille Calmette-Guérin (BCG) disease in HIV-infected infants (aged < 1 year) in a setting with a high burden of tuberculosis and HIV infection coupled with a well-functioning programme for the prevention of HIV infection in infants. METHODS: The numerator, or number of new cases of disseminated BCG disease, was derived from multicentre surveillance data collected prospectively on infants with a confirmed HIV infection during 2004-2006. The denominator, or total number of HIV-infected infants who were BCG-vaccinated, was derived from population-based estimates of the number of live infants and from reported maternal HIV infection prevalence, vertical HIV transmission rates and BCG vaccination rates. FINDINGS: The estimated incidences of disseminated BCG disease per 100 000 BCG-vaccinated, HIV-infected infants were as follows: 778 (95% confidence interval, CI: 361-1319) in 2004 (vertical HIV transmission rate: 10.4%); 1300 (95% CI: 587-2290) in 2005 (transmission rate: 6.1%); and 1013 (95% CI: 377-1895) in 2006 (transmission rate: 5.4%). The pooled incidence over the study period was 992 (95% CI: 567-1495) per 100 000. CONCLUSION: Multicentre surveillance data showed that the risk of disseminated BCG disease in HIV-infected infants is considerably higher than previously estimated, although likely to be under-estimated. There is an urgent need for data on the risk-benefit ratio of BCG vaccination in HIV-infected infants to inform decision-making in settings where HIV infection and tuberculosis burdens are high. Safe and effective tuberculosis prevention strategies are needed for HIV-infected infants.
  • Diabetes treatment and control: the effect of public health insurance for the poor in Mexico Research

    Sosa-Rubí, Sandra G; Galárraga, Omar; López-Ridaura, Ruy

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Analyser l'effet de la couverture par le schéma d'assurance santé publique appelé Seguro Popular (Assurance du peuple) sur l'accès aux ressources de santé, au traitement et au contrôle de la glycémie pour les adultes pauvres et diabétiques du Mexique. MÉTHODES: Nous avons analysé des données transversales provenant de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition de 2006 et comparé l'accès aux soins de santé et les résultats biologiques, notamment les taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c), chez des adultes diabétiques bénéficiant de Seguro Popular (groupe traité) et chez des adultes diabétiques dépourvus d'assurance santé (groupe témoin). On a fait appel à l'appariement par scores de propension standard pour constituer un groupe témoin hautement comparable. RÉSULTATS: Les adultes diabétiques bénéficiant de Seguro Popular disposaient d'un accès significativement plus important que les adultes comparables non assurés à certains types de contrôles de la glycémie (différence de 9,5 points de pourcentage ; intervalle de confiance à 95 %, IC : 2,4-16,6) et aux injections d'insuline (3,13 de plus par semaine ; IC à 95 % : 0,04-6,22). Les individus assurés avaient une probabilité significativement plus élevée de présenter une glycémie correctement contrôlée (HbA1c < 7 %) que leurs homologues non assurés (différence de 5,6 points de pourcentage ; IC à 95 % : 0,9-10,3). On a relevé une proportion significativement plus faible d'adultes présentant un contrôle de la glycémie très insatisfaisant (HbA1c > 12 %) dans le groupe assuré que dans le groupe non assuré (différence de 17,5 points de pourcentage ; IC à 95 % : 6,5-28,5). CONCLUSION: L'assurance Seguro Popular semble avoir amélioré l'accès aux soins de santé et au contrôle de la glycémie pour les adultes pauvres et diabétiques du Mexique et pourrait avoir eu un effet positif sur la prise en charge d'autres maladies chroniques. Néanmoins, ses effets à long terme restent à démontrer. Si ces résultats concernent principalement le Mexique, ils peuvent aussi être applicables à d'autres pays en développement désireux d'améliorer la couverture des plus démunis par les soins de santé à travers l'élargissement de leurs programmes d'assurance santé publique.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Analizar los efectos de la cobertura por el plan de seguro médico público conocido como Seguro Popular en el acceso a los recursos de salud y el tratamiento y control de la glucemia entre los adultos pobres con diabetes en México. MÉTODOS: Analizamos datos transversales de la Encuesta Nacional de Salud y Nutrición de 2006 a fin de comparar el acceso a la atención de salud y el valor de variables biológicas, concretamente de los niveles de glucohemoglobina (HbA1c), en adultos con diabetes beneficiarios del Seguro Popular (grupo de tratamiento) y en una población similar que carecía de seguro de enfermedad (grupo control). Se utilizó el método estándar de apareamiento según propensión para crear un grupo control altamente comparable. RESULTADOS: Los adultos con diabetes beneficiarios del Seguro Popular disfrutaron de un acceso significativamente mayor que los adultos no asegurados comparables a algún tipo de prueba de control de la glucemia (diferencia de 9,5 puntos porcentuales, con un intervalo de confianza, IC, del 95% de 2,4-16,6) y a inyecciones de insulina (3,13 más por semana; IC95%: 0,04-6,22). Los acogidos al seguro tenían también una mayor probabilidad de presentar una glucemia bien controlada (HbA1c < 7%) que sus homólogos no asegurados (diferencia de 5,6 puntos porcentuales; IC95%: 0,9-10,3). En el grupo asegurado se observó que la proporción de adultos con un control muy deficiente de la glucosa (HbA1c > 12%) era significativamente inferior a la hallada en el grupo no asegurado (diferencia de 17,5 puntos porcentuales; IC95%: 6,5-28,5). CONCLUSIÓN: El Seguro Popular parece haber mejorado el acceso a la atención de salud y el control de la glucemia entre los adultos pobres con diabetes de México, y puede haber tenido un efecto positivo en el tratamiento de otras dolencias crónicas, pero quedan por demostrar sus efectos a largo plazo. Aunque los resultados son de especial interés para México, posiblemente pueden aplicarse también a otros países en desarrollo que aspiran a mejorar la cobertura de atención sanitaria de la población pobre ampliando sus programas de seguro médico público.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To analyse the effect of enrolment in the public health insurance scheme known as Seguro Popular [People's Insurance] on access to health resources, treatment and blood glucose control among poor adults with diabetes in Mexico. METHODS: We analysed cross-sectional data from the 2006 National Health and Nutrition Survey and compared health care access and biological health outcomes, specifically glycosylated haemoglobin (HbA1c) levels, among adults with diabetes who were enrolled in the Seguro Popular (treatment group) and those who had no health insurance (control group). Standard propensity score matching was used to create a highly comparable control group. FINDINGS: Adults with diabetes who were enrolled in the Seguro Popular had significantly more access than comparable uninsured adults to some type of blood glucose control test (by a difference of 9.5 percentage points; 95% confidence interval, CI: 2.4-16.6) and to insulin injections (3.13 more per week; 95% CI: 0.04-6.22). Those with insurance were also significantly more likely to have appropriately-controlled blood glucose levels (HbA1c < 7%) than their uninsured counterparts (by a difference of 5.6 percentage points; 95% CI: 0.9-10.3). Very poor glucose control (HbA1c > 12%) was found in a significantly smaller proportion of adults in the insured group than in the uninsured group (by a difference of 17.5 percentage points; 95% CI: 6.5-28.5). CONCLUSION: The Seguro Popular appears to have improved access to health care and blood glucose control among poor adults with diabetes in Mexico, and it may have had a positive effect on the management of other chronic health conditions, but its long-term effects are yet to be demonstrated. Although the findings are most relevant to Mexico, they may also be applicable to other developing countries seeking to improve health-care coverage for the poor by expanding their public health insurance programmes.
  • Global strategies to reduce the price of antiretroviral medicines: evidence from transactional databases Research

    Waning, Brenda; Kaplan, Warren; King, Alexis C; Lawrence, Danielle A; Leufkens, Hubert G; Fox, Matthew P

    Abstract in French:

    OBJECTIF: Estimer l'impact de stratégies mondiales, telles que l'organisation d'achats groupés, la négociation des prix avec l'aide d'un tiers et la tarification différentielle, en termes de baisse des prix des antirétroviraux (ARV), lesquels prix sont actuellement un obstacle à l'accès universel au traitement contre le VIH/sida. MÉTHODES: Nous avons estimé l'impact des stratégies mondiales pour réduire les prix des ARV à partir des données de 7253 transactions d'achat (juillet 2002-octobre 2007), tirées de bases de données hébergées par l'OMS et le Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. RÉSULTATS: Pour 19 des 24 formes posologiques d'antirétroviraux, nous n'avons mis en évidence aucune association entre le prix et le volume acheté. Pour les cinq autres formes posologiques, les achats de gros volumes étaient facturés 4 à 21 % moins chers que les achats de volumes faibles à moyens. Neuf des 13 ARV génériques ont été facturés 6 à 36 % de moins lorsqu'ils étaient acquis sous l'égide de l'Initiative contre le VIH/sida de la Fondation Clinton (CHAI). Quinze des 18 ARV de marque ont été facturés 23 à 498 % plus chers dans le cadre d'achats à prix différentiel que les génériques achetés sans la médiation de la CHAI. Néanmoins, deux ARV de marque, bénéficiant de la tarification différentielle, ont été facturés 63 et 73 % moins chers respectivement que des équivalents génériques acquis sans la médiation de la CHAI. CONCLUSION: L'achat de gros volumes d'ARV ne s'accompagnait pas nécessairement d'une diminution du prix de ces médicaments. Même si les achats groupés actuellement prévus devraient accroître encore les volumes d'achat, les économies qui en découleront sont incertaines et doivent être mises en balance avec les coûts programmatiques. Les négociations avec la médiation de la tierce partie CHAI ont permis d'obtenir une baisse des prix pour les ARV génériques. Ces génériques étaient moins coûteux que les ARV de marque bénéficiant d'une facturation différentielle, sauf dans les cas où il existait peu de concurrence entre les génériques. Il convient d'explorer d'autres stratégies pour réduire les prix des ARV, telles que la rationalisation des systèmes de gestion financière, l'amélioration de la prévision de la demande et l'élimination des obstacles à l'utilisation des génériques.

    Abstract in Spanish:

    OBJETIVO: Estimar el impacto de estrategias mundiales como los arreglos de compras conjuntas, la negociación de precios a través de terceros y la fijación de precios diferenciales en lo relativo a reducir el precio de los antirretrovirales (ARV), factor que está obstaculizando el acceso universal al tratamiento de la infección por VIH/SIDA. MÉTODOS: Estimamos la repercusión de las estrategias mundiales tendentes a reducir el precio de los ARV a partir de los datos sobre 7253 operaciones de compra (julio de 2002 a octubre de 2007) extraídos de bases de datos de la OMS y del Fondo Mundial de Lucha contra el SIDA, la Tuberculosis y la Malaria. RESULTADOS: En 19 de las 24 formas farmacéuticas de ARV consideradas no detectamos ninguna relación entre el precio y la cantidad adquirida. Respecto a los otros cinco antirretrovirales, las compras de grandes cantidades fueron un 4%-21% más baratas que las compras de cantidades medias o bajas. Nueve de los 13 ARV genéricos se obtuvieron a precios entre un 6% y un 36% más bajos cuando se compraron a través de la Iniciativa VIH/SIDA de la Fundación Clinton (CHAI). Para quince de los 18 antirretrovirales de marca se fijó un precio un 23%-498% mayor en las compras con precios diferenciales que en las compras de genéricos no mediadas por la CHAI. Sin embargo, dos ARV de marca para los que se fijaron precios diferenciales se obtuvieron un 63% y un 73% más baratos que sus equivalentes genéricos no mediados por la CHAI. CONCLUSIÓN: La compra de grandes cantidades de ARV no siempre se tradujo en un abaratamiento de los mismos. Aunque los planes actuales de compras conjuntas harán que aumente el volumen de las adquisiciones, es dudoso que se consiga ahorrar dinero, y en todo caso esas economías deberían sopesarse considerando los costos programáticos. La negociación a través de terceros, por conducto de la CHAI, permitió abaratar los ARV genéricos. Los medicamentos genéricos fueron menos costosos que los ARV de marca sometidos a precios diferenciales, salvo cuando la competencia entre genéricos era escasa. Es preciso estudiar estrategias alternativas para reducir los precios de los ARV, como por ejemplo simplificar los sistemas de gestión financiera, mejorar las previsiones de la demanda y eliminar los obstáculos a la obtención de genéricos.

    Abstract in English:

    OBJECTIVE: To estimate the impact of global strategies, such as pooled procurement arrangements, third-party price negotiation and differential pricing, on reducing the price of antiretrovirals (ARVs), which currently hinders universal access to HIV/AIDS treatment. METHODS: We estimated the impact of global strategies to reduce ARV prices using data on 7253 procurement transactions (July 2002-October 2007) from databases hosted by WHO and the Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria. FINDINGS: For 19 of 24 ARV dosage forms, we detected no association between price and volume purchased. For the other five ARVs, high-volume purchases were 4-21% less expensive than medium- or low-volume purchases. Nine of 13 generic ARVs were priced 6-36% lower when purchased under the Clinton Foundation HIV/AIDS Initiative (CHAI). Fifteen of 18 branded ARVs were priced 23-498% higher for differentially priced purchases compared with non-CHAI generic purchases. However, two branded, differentially priced ARVs were priced 63% and 73% lower, respectively, than generic non-CHAI equivalents. CONCLUSION: Large purchase volumes did not necessarily result in lower ARV prices. Although current plans for pooled procurement will further increase purchase volumes, savings are uncertain and should be balanced against programmatic costs. Third-party negotiation by CHAI resulted in lower generic ARV prices. Generics were less expensive than differentially priced branded ARVs, except where little generic competition exists. Alternative strategies for reducing ARV prices, such as streamlining financial management systems, improving demand forecasting and removing barriers to generics, should be explored.
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